Voici une traduction du one shot de Birchstar Sociopathic Tendencies. J'éspère ne pas avoir fait trop d'erreurs :)

Bonne lecture !

« Sherlock ? Qu'est-ce que tu fais ? »

John était debout dans le salon, habillé d'un t-shirt et d'un jogging.

Hypothèse : John vient de se réveiller. Preuves potentielles : ombres de fatigue sous les yeux, posture générale, capacité à l'irritation, sujet de conversation.

« Je fais du violon. »

Conclusion : hypothèse avérée.

« Et tu es conscient qu'il est deux heures du matin, n'est-ce pas ? »

Remarque sur l'heure. Ciel noir à travers la fenêtre ne contredisant pas l'observation. A confirmer plus tard cependant.

« Manifestement. »

Simple déclaration de fait.

« Ca ne pourrait pas attendre demain ? »

Questions répétitive montrant une certaine irritation. Situation de combat : employer la technique de distraction n°1 – changer de sujet.

« Comment va Sarah en ce moment ? »

« Quoi ? »

Légère contraction des yeux et de la bouche = méfiance et agacement. Intrigant.

« Sarah. Tu ne l'as pas vue depuis sept jours.»

« Non… nous n'avons pas – je veux dire - ça ne menait à rien. »

Agréable sensation dans le bas du ventre. Définition - plaisir (n). Quelque chose ou quelqu'un qui procure une source de bonheur. Identification de la source : la fin de la relation de John Watson et Sarah Sawyer. Pas extraordinaire : les émotions sont instables et imprévisibles. Tout de même notable, il semble que cette réaction émotionnelle inhabituelle persistera jusqu'à leur prochain rencard. Rencard (n). Une rencontre planifiée à l'avance. John et lui on planifié de nombreuse rencontres ensemble, travaillant sur des affaires, ou même dînant au restaurant pour faire le plein après une longue journée.Pourrait-on qualifier ça de rencart ? John avait-il une différente définition ? Aurait-il -

Stop. Stop. Se calmer. Y repenser.

« La Terre à Sherlock. Tu vas bien ? »

John avança vers Sherlock, sans boiter, posant une main sur l'épaule du brun.

Augmentation de la sensation de plaisir d'environ 74%. Nature bienveillante de John pouvant être la source de l'affection. Théorie ne collant pas trop à Sherlock cependant (raisons inconnues).

« Bien – bien. Je réfléchis. »

« Eh bien, rien de neuf de ce côté là, si ? »

Sherlock sourit – fait rare. John Watson le faisait sourire. John Watson pouvait lui faire faire à peu près n'importe quoi, d'ailleurs.

Ils restèrent silencieux pendant un moment. John pensait, et Sherlock pensait aux pensées de John.

Qu'est-ce qu'il a en tête ? Comment fonctionne son cerveau ? Il doit être si différents des autres de son espèce. Personne au monde ne serait capable de rester près de Sherlock si longtemps...

Peut être qu'il est mentalement déficient.

Mais après tout Sherlock n'en avait rien à faire.

John brisa le silence, sa main toujours sur l'épaule de Sherlock.

« Ouais, bon, je travaille demain, alors fait pas trop de bruit, okay ?

« Okay. »

Sherlock agitait calmement son archer au rythme de ses pensées.

Devrait-il parler à Sherlock de ce qu'il ressentait ? Il avait surement plus d'expérience que lui dans ce domaine – un des seul dans lequel il semblait plus performent que lui d'ailleurs.

Il devrait en parler.

Maintenant.

Sherlock ferma les yeux, la noirceur le calmait étrangement. Il s'arma de courage - pourquoi c'était si difficile ? – et se prépara à parler. Mais lorsqu'il tendit la main pour l'arrêter, ces doigts ne rencontrèrent que du vide.

John était déjà retourner dans sa chambre.

Sherlock était seul.

Encore seul.

Il abaissa sa main doucement, les yeux dans le vide.

Encore seul.

Peut être un autre jour alors. Un jour il lui en parlerai, mais jusque-là…

Sherlock prit son violon, pinçant doucement les cordes pour ne pas perturber l'homme qui dormait à l'étage.

Il pouvait attendre.