Titre Anglais : Power of Hogwarts

Titre Français : Pouvoir de Poudlard

Auteur : ksomm814

Chapitre traduit par : … On le mettra de réception de l'ordinateur de Onarluca ^^

Bêta traductrice : Rémus James Lupin

Bêta Correctrice : Rémus James Lupin

Rating : K+

État de la fic en anglais : Fini (26 chap)

État de la fic en français : Fini

Disclamer : Rien ne nous appartient sauf la traduction

Résumé : Harry a quitté le monde de la sorcellerie comme une dernière tentative pour sauver ceux qu'il aime. Cependant, personne n'est prêt à le laisser partir, que ce soit ami ou ennemi. Les pouvoirs sont réalisés. Les amitiés sont testées. Les alliances se forment.

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Joyeux Noël à tout le monde

Histoire de vous gâter un peu pour ce Noël.

Nous vous avons concocté une petite news en ce merveilleux soir.

Vous aurez de nouveaux chapitres tout les jours jusqu'au Nouvel An.

Bonne lecture

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Chapitre 1 : Une nouvelle vie

Guerre. G.U.E.R.R.E. Cinq simples lettres qui une fois misent dans l'ordre peuvent causer tant de dommages. La guerre peut faire ressortir le meilleur chez les gens, comme le pire et elles peuvent faire réaliser aux gens combien une vie mortelle peut être réellement précieuse (et courte), surtout si vous êtes l'un des facteurs déterminant la façon dont la guerre prendra fin. La guerre force les enfants à mûrir trop tôt, face à l'horreur et la douleur qui effrayeraient le plus expérimenté des adultes. La guerre force aussi à voir que même la plus petite victoire à un prix.

Voilà comment se sentait Harry James Potter. À l'âge de quinze ans, il avait vu plus d'horreurs qu'il ne pourrait se souvenir. Ses parents avaient été assassinés par un sorcier noir Voldemort. Il n'avait survécu uniquement pour passer douze ans chez les Dursley, les seuls membres vivants de sa famille, comme ce qu'on ne pouvait être qualifié que comme serviteur. Ses années à Poudlard avaient été un mélange de joie et de douleur. Il s'était enfin fait des amis mais il avait lutté pour sa vie presque chaque année. Il avait fait face à Voldemort, plusieurs fois, sauvé la sœur de son meilleur ami de la mort, combattu un basilic, combattu des détraqueurs pour sauver son parrain, assisté à la mort d'un camarade de classe et fit face à un Ministère corrompue lorsqu'un membre du ministère fut nommé professeur essaya de le faire taire.

Toutefois, ces événements n'étaient pas ce qui poussa Harry Potter dans le gouffre, provoquant son départ du monde qu'il avait appris à aimer malgré les dangers, auxquels il avait fait face au fil des ans. Il pouvait gérer tout cela et tellement plus aussi longtemps que sa famille était avec lui, mais ce n'était pas ce qui était écrit. Harry n'aimait pas penser à cette nuit. Il avait encore des cauchemars de la nuit, où il fut emmené de Poudlard pour être conduit au département des mystères où il combattit contre les Mangemorts. Les membres de l'ordre du Phénix (y compris ses tuteurs Sirius Black et Remus Lupin) étaient venu à son secours, dirigé par le directeur Albus Dumbledore, mais qui ce fut une des nombreuses erreurs. Harry avait une nouvelle fois combattu Voldemort mais cette fois, il avait été battu et presque tué avant que le professeur Dumbledore ne vint à son secours. Le Seigneur des ténèbres avait été détenu par le département des mystères, mais en fin de compte cela ne suffit pas. En fin de compte, il avait perdu un de ceux qui avaient amélioré sa vie.

Il avait perdu Remus.

En se réveillant à l'infirmerie à Poudlard et en voyant que son tuteur était tombé fut tout ce qu'il fallut pour Harry pour se rendre compte qu'il était un danger pour ceux qu'il aimait. Remus n'était que la première de la longue liste de personnes qui mourraient parce qu'ils essayaient de protéger un adolescent qui attirait les problèmes comme un aimant. Il avait réussi à s'enfouir de nuit l'avec l'aide de Poudlard et Fumseck avant que quiconque ne se rendent compte qu'il s'était même réveillé. Pour sauver ceux qu'il aimait Harry devait s'éloigner tout en sachant qu'il serait une cible pour Voldemort. Il fut protégé comme par magie par Fumseck mais ce dernier n'aurait pas pu empêcher les gens qui savait à quoi le garçon-qui-à-survécu ressemblait pour se rendre compte de qui était Harry.

Après avoir quitté le monde des sorciers depuis presque un mois Harry avait pris une nouvelle identité : Jonathan Orion Evans. Il pensait que tout le monde s'attendrait à un « Harry James Potter » ou encore « James Evans » Harry avait utilisé les prénoms de ses tuteurs avec le nom de jeune fille de sa mère. De plus, Harry avait réussi à acheter des lentilles de contact colorées qui changèrent ses yeux verts intenses en un bleu profond. Il haïssait couvrir ses yeux car ils étaient la seule caractéristique qu'il avait héritée de sa mère, mais ses yeux étaient trop distinctifs. Tout le monde savait qu'Harry Potter avait les yeux verts. Harry avait également fait un effort pour cacher ses cheveux noirs désordonné et sa cicatrice en forme d'éclair constamment. Quand il sortait, il portait un chapeau. Lorsqu'il était au travail, Harry portait une coiffe de chirurgien.

Oh oui. L'emploi actuel d'Harry était dans un hôpital local où il a travaillé comme aide-soignant. L'obtention de cet emploi avait été en réalité un complet accident de la part d'Harry. Il venait tout juste d'arriver dans le Londres moldu et étant une personne qui attire les ennuies, il assista à un accident graves entre cinq voitures. Harry n'hésita pas. Il se précipita pour aider ainsi que quelques autres personnes, l'une d'entre elles étant un médecin dans un hôpital voisin. Harry et le docteur travaillèrent côte à côte jusqu'à l'arrivée des secours. Le médecin assez âgé fut impressionné et après le calme revenu il s'autorisa à engager la conversation avec Harry qui s'était présenté en tant que Jonathan.

Harry avait admis être un orphelin dont les parents avaient été assassinés, mais prétendit avoir dix-sept ans au lieu de presque seize ans. Il admit aussi qu'il avait eu des ennuis dernièrement et qu'il avait perdu quelqu'un de cher. Le médecin, le docteur Henry Rolands, était favorable à l'histoire d'Harry et décida de l'aider. Il s'était avéré que, deux cent cinquante livres ne dure pas très longtemps. Harry n'était pas capable de trouver un appartement, il ne pouvait pas se le permettre et dû dormir à l'hôpital. Lorsque le Dr Rolands découvrit cela, il lui offrit sa chambre. Harry avait refusé à l'origine, mais après deux semaines de martelage d'un médecin surprotecteur, Harry aurait tout accepté pour que l'homme se taise. Il dormait encore souvent à l'hôpital car il était normalement bippé lorsqu'il n'était pas prévu qu'il travaille, mais quelques heures loin du chaos étaient toujours un changement agréable.

Travailler à l'hôpital amena beaucoup de surprises sur le chemin d'Harry. Après une semaine de travail, Harry découvrit qu'il sentait vaguement les émotions réelles des autres personnes s'il se concentrait fortement. Ce n'était tout simplement qu'une faible lueur de ce que les gens ressentaient à un moment précis. Cela aida énormément Harry et devint lentement une capacité plus fiable. C'était encore faible mais Harry aimait cela. Il n'avait aucun intérêt à être bombardé par les émotions de quelqu'un lorsque vous essayez de faire votre travail.

L'autre surprise magique pour Harry ne fut pas aussi bien accueillie que la première. Il commença à comprendre sa capacité empathique tout en parlant à une petite fille malade dans la salle des enfants, quand tout à coup ses mains commencèrent à briller faiblement. Ce fut seulement pour un bref moment mais Harry se senti extrêmement faible par la suite, alors que la jeune fille se senti mieux qu'elle n'avait été depuis longtemps. Elle était toujours malade, mais son chemin vers un rétablissement avait avancé. Cette capacité de guérison mineure était difficile à entrainer puisqu'il ne n'arrivait pas à utiliser cette capacité quand il voulait. C'était plus comme si elle agissait quand elle voulait laissant Harry baliser le terrain.

La capacité de guérison était venu en pratique lorsqu'il travaillait et quand cela n'allait pas épuiser Harry complètement, mais c'est toujours risqué. Il devait être très discret car il ne pouvait vraiment pas dire qu'il pouvait guérir les gens. Au cours des deux semaines suivantes, Harry appris à reconnaitre les signes l'alertant de l'arrivée de cette capacité qui lui donnait un petit avertissement, mais c'était encore un long chemin à parcourir pour la contrôler complètement. Il ne savait pas s'il s'agissait de pouvoirs temporaires ou permanents, mais puisqu'il n'avait pas eu une seule explosion magique depuis cette nuit au ministère, Harry supposait que sa magie avait enfin mûri complètement ses pouvoirs. Il savait qu'il devrait demander à quelqu'un, mais il n'avait personne vers qui se tourner. Toutes les personnes dans le monde des sorciers croyaient qu'il les avait abandonnés.

La seule connexion avec le monde magique pour Harry était étonnamment Fumseck, le phénix du professeur Dumbledore. L'oiseau apparaissait habituellement une fois par semaine pour vérifier l'état d'Harry, laissant tomber le dernier numéro du «Daily prophète» de sorte qu'Harry été au courant. C'est par cette voie d'informations qu'Harry avait appris la déclaration officielle du ministère du retour de Voldemort et la nomination de Rufus Scrimgeour comme nouveau ministre de la magie. Harry avait également appris que dix Mangemorts avaient été arrêtés cette nuit-là y compris Peter Pettigrew, Barty Croupton Jr., Lucius Malefoy et un des frères Lestrange. (Harry ne pouvait pas retenir lequel.) Ils avaient tous été condamnés à Azkaban mais qui savait combien de temps ils devraient y rester avant que Voldemort ne les aide à s'évader de nouveau.

Harry avait remarqué aussi les publicités pour la compagnie des sorciers facétieux Weasley Harry au numéro quatre-vingt-treize, chemin de traverse. Il semblait que les jumeaux Weasley aient en effet ouvert la boutique de farce et attrape contenant les produits pour lesquels ils avaient travaillé si durement l'année dernière. Il y avait eu beaucoup d'article concernant la sécurité en cette période sombre avec plusieurs attaques de Mangemort qui provoquèrent plusieurs morts, notamment Emmeline Vance membre de l'ordre Phoenix. Étonnamment, il n'y avait pas d'articles sur sa disparition ce qui laissait supposer à Harry que Voldemort n'était pas au courant. C'était vraiment désolant puisque c'était la raison principale du départ d'Harry.

Chaque fois qu'Harry voyait Fumseck il posait deux questions: « comment allait Sirius » et « comment allait tout le monde ». Il recevrait toujours la même réponse. Fumseck regardait Harry avec sympathie avant de sortir un trille triste, comme s'il disait « ils sont vivants, mais tu leur manques ». Il lui fallut utiliser la moindre parcelle de contrôle pour ne pas rentrer au Manoir Black, mais Harry ne pouvait pas. Il ne pouvait pas risquer que Sirius subisse le même sort que Remus.

Et donc Harry allait travailler à l'hôpital tentant de maîtriser ses nouvelles capacités tout en se formant sur tous les sujets qui n'étaient pas magique puisqu'il ne savait si la protection de Fumseck était suffisamment forte. Il n'avait fait aucun doute que les gens attendaient qu'il utilise la magie et alerte tout le monde de sa position. Compte tenu de ce qui était arrivé juste avant son départ, Harry se dit qu'il y avait beaucoup de gens qui voulaient discuter avec lui.

Vivre comme un Moldu prit un certain temps d'adaptation à Harry. Il avait quitté un monde de magie pour un monde de technologie avec très peu de formation. Ses collègues trouvaient drôle qu'Harry n'ait jamais utilisé un ordinateur ou un bipper avant. Heureusement, il était un étudiant rapide puisque à chaque département de l'hôpital il devait apprendre rapidement comment bien s'occuper des gens. Ce n'est pas rare qu'Harry soit dans la salle des enfants une minute et aux urgences la suivante essayant de calmer une personne bien qu'il était presque impossible de le faire sortir de la salle des enfants entre sept et neuf heures tous les soirs.

Les enfants avaient rapidement développé une passion pour les histoires d'Harry d'un monde de magie avec le magicien démoniaque Riddle face aux chevaliers du Phoenix. Les infirmières et les médecins du département souvent se trouvait dans le fond et regardait Harry captiver tous les enfants dans la pièce peu importe l'âge qu'ils avaient. La plupart des adultes croyait qu'Harry avait une imagination hyperactive avec la précision qu'il utilisait pour décrire les Gobelins, trolls, Centaures et dragons, mais ils ne donnèrent pas leur avis étant donné que les enfants étaient heureux.

C'était généralement de cette façon que les choses se passaient avec Harry. Le Docteur Rolands avait mentionné discrètement la vie difficile d'Harry à ses collègues médecins afin que tout le monde gardent tout simplement un œil sur le jeune « Orion Evans » (John était un nom plutôt populaire, donc tout le monde en était venu à appeler Harry « Orion » ou « Ori » en abrégé). Ils étaient là pour lui s'il avait besoin de lui, mais Harry habituellement se contraignait simplement à rester occupé. Travailler à l'hôpital gardait l'esprit d'Harry, hors de tout ce qui se passait à l'extérieur des murs de l'hôpital. Le travail empêchait son esprit de se concentrer sur le fait qu'il venait de perdre un père.

Comme chaque jour, le son de son bipper le sortit de sa rêverie dans le salon de détente. Ouvrant ses yeux, Harry réalisa qu'il s'était endormi avec ses lentilles de contactes avant de regarder sa montre. Il était presque six heure du soir. Saisissant son bipper, Harry réprima un grognement lorsqu'il vît qu'il était attendu aux urgences. Il avait étonnamment bien dormi pendant deux heures sans un cauchemar, mais il avait espéré une autre heure de sommeil avant son long quart du soir.

Réprimant un bâillement, Harry se releva et coupa son bipper à la ceinture de son pantalon avant de quitter la salle pour les urgences. C'était probablement un des meilleurs avantages de ce métier. Sa tenue était prévue. Tout l'argent, partait directement dans un compte que le docteur Rolands l'avait aidé à ouvrir auprès d'une banque à proximité permettant à Harry de l'utiliser lorsque cela était nécessaire. Ce fut difficile, étant donné qu'Harry n'avait aucun papier d'identité, mais heureusement le docteur Rolands connaissait quelqu'un à la Banque et avait tiré de quelques ficelles.

Arrivant aux urgences, Harry fut presque assaillit par l'écrasant sentiment de frustration et de peur. Rapidement, il retrouva ses repères et regarda les environs pour voir que la salle d'attente était pleine de gens et il lui semblait que médecins et infirmières travaillaient frénétiquement. Sortant du choc, Harry s'approcha rapidement du point d'accueil des infirmières et fut immédiatement saisi par une infirmière aux cheveux longs blonde nommée Anna qui était plus âgées que lui de quelques années seulement. « Un bus est entré en collision avec un camion, Ori, » déclara Anna rapidement. « Le Dr. Rolands veut que tu ailles l'aider. Il a en salle d'examen huit. »

Harry acquiesça et se précipita vers la petite salle pour regarder par la petite fenêtre pour trouver le grand médecin aux cheveux brun-vieillissement parlant avec une jeune adolescente aux cheveux blonds court qui était sur la table d'examen. Il y avait aussi deux adultes dans la Chambre, assis à côté de la table qui devaient être ses parents. La mère ressemblait exactement à la fille avec environ vingt ans de plus alors que le père avait les cheveux brun clair et semblait avoir pratiqué un travail manuel intense pendant longtemps. Les parents n'avaient rien, tandis que la jeune fille avait quelques bosses et égratignures en plus de sa cheville droite qui semblaient déjà avoir pas mal gonflé. Fermant les yeux, Harry se concentra sur les occupants de la salle et sentit la nervosité et la peur ainsi qu'un sentiment de protection. Il écarta ces sentiments rapidement et frappa à la porte.

La porte s'ouvrit afin de révéler un Dr Rolands souriant. « Ori », dit-il gaiement alors qu'il se déplaçait pour laisser Harry entrer. « Merci d'être venu si vite. » M. Rolands ferma la porte une fois Harry entré et retourna vers son patient. « Juliette Swanson, Mr et Mme Swanson, c'est Orion Evans. Il va m'aider ce soir. Je vous jure que lui et moi n'avons pas encore perdu un patient. »

Harry regarda le Dr Rolands avec un sourcil levé. Il y avait des fois où Harry ne pouvait pas comprendre les sens de l'humour étrange de ce médecin. « Vous êtes plutôt étrange », déclara Harry sérieusement. « Vous savez ça, docteur? »

Dr Rolands Harry regarda et sourit. « Je ne suis pas bizarre, Orion, » dit-il rappelant légèrement quelque chose à Harry, dont ils avaient discuté avant. « Je suis unique. Maintenant, pourquoi ne prépareriez-vous pas Juliette tandis que je vais rechercher ses radios. »

Harry acquiesça et se déplaça vers la table d'examen, tandis que le Dr Rolands quittait la salle. Il prépara la table où se trouvait Juliette afin qu'elle soit un peu plus à l'aise, conscient que la famille Swanson regardait chaque geste. Il pouvait sentir leur curiosité envers lui maitrisant le reste de leurs émotions. Lançant un regard vers eux, Harry força un sourire patient avant de dire: « vous pouvez poser vos questions. Cela ne me gêne pas. »

« Comment saviez-vous? » demanda Mme Swanson surprise.

Harry haussa les épaules. « Parce que tout le monde le fait, » dit-il simplement. « Je suis plus souvent appelé ici pour travailler qu'aux étages supérieurs parce que tout le monde pense que je suis bénévole. Je ne suis pas médecin, juste un aide-soignant. Le Dr Rolands demande habituellement mon aide car je suis le seul ici qui peut supporter son étrange sens de l'humour sans mal le prendre. »

« Sans vouloir vous offenser mais vous semblez encore plutôt jeune même pour un aide-soignant, » répondit Mr. Swanson avec scepticisme. « Vous ne semblent pas avoir plus de seize ans. »

Harry retint un sourire. Au moins il se rapprochait enfin de son âge. Depuis des années tout le monde pensait qu'il ressemblait à un garçon de deux ans plus jeune que son âge réel jusqu'à ce que sa croissance tant attendue jaillisse l'année dernière. Il était enfin à une hauteur moyenne pour son âge et avec des muscles, il avait misé sur l'entrainement au cours des dernières années et il n'était plus l'enfant rabougri qui avait vécu avec son oncle et sa tante dans le placard sous l'escalier. « J'ai dix-sept ans, en fait, » menti Harry doucement alors qu'il tirait une chaise et s'y assit. « J'ai appris à faire avec mais lorsque j'aurai trente ans je serai reconnaissant d'avoir l'air plus jeune que ce que je suis. »

Mme Swanson lui sourit avec compassion. « Mais c'est probablement très agaçant maintenant », dit-elle. « Donc...Orion, c'est un nom plutôt unique. Vos parents doivent avoir un amour pour l'astronomie. »

Harry haussa les épaules évasivement. «Orion est mon deuxième prénom, » dit-il. « Mon prénom est en fait John. Il est simplement devenu trop confus avec tous les Johns travaillant ici alors tout le monde a commencé à m'appeler Orion. » Du coin de l'œil, Harry pouvait voir Juliette tenter désespérément de ne pas le fixer. Il se tourna vers elle et la vit rougir avant de regarder ailleurs rapidement.

Mme Swanson remarqua l'échange et laisser sortir un éclat de rire. « Orion, veuillez excuser notre fille, » dit-elle. « Juliette est un peu timide. »

La porte s'ouvrit laissant le Dr Rolands entrer avec les radios. Juliette n'avait heureusement qu'une grave entorse. Harry aida le Dr. Rolands à panser la cheville blessée avant de récupérer un fauteuil roulant pendant que Mr. Rolands donnait à la famille Swanson les dernières recommandations avant de déclarer qu'ils pouvaient partir. Quand Harry revint, il plaça soigneusement Juliette dans le fauteuil roulant provoquant l'hilarité de ses parents à la vue de son visage rouge avant de la faire avancer.

Harry continua d'aider Mr Rolands avec certaines personnes plus blessés jusqu'à 7 heures ou il fut forcé de partir pour sa visite quotidienne à la salle des enfants. Il se précipita à travers trois volées d'escaliers avant de courir dans les couloirs jusqu'à ce qu'il atteigne sa destination. Glissant dans la salle, Harry fut accueilli par un tonnerre d'applaudissements des enfants excités. Il prit sa place habituelle au centre de la pièce et attendit patiemment que tout le monde se calme ce qui étonnamment ne prit que quelques instants.

Regardant autour de lui, Harry remarqua qu'il y avait quelques parents assis sur le côté ayant un sourire sur leurs visages. Ce n'était pas rare que quelques parents viennent s'asseoir étant donné que leurs enfants parlaient souvent des histoires d'Ori. S'éclaircissant la gorge, Harry retourna son attention vers les enfants. « Maintenant, où en étions-nous? » demanda-t-il curieusement.

« Tu allais nous faire parler du lac enchanté ce soir, Ori, » répondit un petit garçon de six ans avec enthousiasme.

« Ah, oui, « Harry dit avec un clin de œil. « Merci, David. Le lac enchanté devant le château détenait tant de secrets connus seulement par ceux qui étaient assez courageux pour plonger dans les profondeurs obscures. Tout le monde savait que le calmar géant aimait se prélasser au soleil et relancer les pierres aux personnes qui se trouvaient sur la rive. Tout le monde connaissait les Strangulots et étaient également très conscient qu'ils devaient rester loin d'eux. »

« Qu'est-ce qu'un Strangulots, Ori? » demanda un garçon de neuf ans avec des cheveux courts et noirs.

Harry se tourna vers lui et sourit. « Les Strangulots, Jack, sont des créatures de l'eau très petite, » dit-il tranquillement faisant se pencher en avant tous les enfants avec enthousiasme comme s'ils apprenaient un secret. « Ils sont très petits par rapport à l'homme mais ne laissez pas leur taille vous tromper ». Harry marchait lentement vers Jack et enveloppa doucement ses doigts autour des poignets de Jack. « Ils sont très agressifs et attaqueront quiconque envahit leurs eaux avec leurs doigts longs et puissants ». Jack haletait alors qu'Harry lâchait les poignets de Jack et se tournait vers l'ensemble du groupe. « Si jamais vous en voyez un, n'oubliez pas d'avoir des poissons avec vous. Ils les préfèrent aux êtres humains. »

Un groupe de soupirs remplit l'air ainsi que quelques ricanements de certains de parents.

« Mais comme je l'ai dit, tout le monde les connaissent », continua Harry revenant au centre de la pièce et demanda le silence. « Ils ne savent pas cependant ou n'osent pas découvrir le village secret dans les profondeurs plus profondes du lac. Ce village contient des êtres humains avec leur propre langue qui ne peuvent pas être compris au-dessus de l'eau. S'ils devaient parler à un homme au-dessus de la surface, Cela ne ressemblerait qu'a des hurlements et vous donneraient un mal de tête assez douloureux très rapidement. » Harry réfléchit pendant un instant avant de lever sa main et de la faire tomber, comme s'il rayait un mur invisible. « Pensez aux bruits des ongles sur un tableau noir. » Quelques personnes frémirent à la description. « Sous l'eau, cependant, leur voix ressemblent une sorte de ton mélodique, qu'aucun d'entre nous, ne pourrait jamais avoir. Ils ont une peau grisâtre avec des cheveux vert foncé longs et sauvages. Leurs yeux sont jaunes et toujours ouverts. Ceux sont des guerriers de l'eau, de nobles créatures et des nageurs experts avec leur puissante queue d'argent — »

« — des Sirènes! » s'exclama une fille de cinq ans avec de longs cheveux rouge.

Harry se tourna vers la petite fille et a souri. « Le peuple de l'eau, Emma, » il a corrigé doucement. « Vous voulez en savoir plus à leur sujet? »

A l'acquiescement de tout le monde, Harry continua en décrivant le peuple de l'eau et les mystères du lac devant Poudlard. Bien sûr il avait jamais donné le nom du « château » ou la véritable raison, de son existence, car pouvait risquer de créer beaucoup de problèmes si le ministère en entendait parler mais là il s'agissait d'enfants qui ne savaient pas que «monde Fantastique» d'Harry existait réellement. Il avait aussi le sentiment que, pendant deux heures chaque soir, ces enfants ne pensaient pas à leurs malheurs et leurs maladies et il était juste heureux pendant ce bref instant de les aider à traverser ces temps difficiles.

Après le temps de l'histoire, Harry aida les enfants à rentrer avant de quitter la salle. Il pouvait voir les sourires sur leurs visages pendant qu'ils dérivaient vers le sommeil. Les voir dans leurs lits, rappela à Harry les nombreuses fois où il avait été à l'infirmerie de Poudlard. Il se souvenait se réveillant avec Sirius et Remus le veillant. Ils le veillaient toujours. Ils l'avaient fait beaucoup pour moi et je n'ai jamais eu l'occasion de les remercier pour ça.

Regagnant les urgences, Harry bloqua les larmes qui menaçaient de venir comme tout ce qui l'atteignait actuellement. Il savait qu'il n'accepterait jamais la mort de Remus tant qu'il restait ici mais ce travail était seulement temporaire. Quelque soit l'endroit où il irait cela ne pourrait être que temporaire parce que rester au même endroit trop longtemps ferait de tout le monde autour de lui une cible. Il était déterminé à ne pas prendre le risque que quelqu'un d'autre meurt parce que Voldemort était obsédé par lui. Dans le grand ordre des choses, sa vie n'était pas importante.

Après tout, sa vie a été déterminée pour lui avant même qu'il ne soit né.