Hellow ! :)
Titre : Célébrations.
Disclaimer : Les personnages appartiennent à ce cher Fujimaki Tadatoshi, qui nous a fait rêvés pendant quelques années avec cet univers de basket, d'amitié et de rivalité.
Genre : Romance, Friendship, General, Humour...
Pairing : Aomine/Kise (évidemment :P), Kagami/Kuroko, Midorima/Takao, Murasakibara/Himuro, Akashi/Furihata.
Rating : K+.
Note : J'avais commencé à écrire cet OS avant que le manga se termine. Genre au début du match entre Rakuzan et Seirin, donc, mon résultat au match et la façon où ils en sont arrivés à ce résultat n'est pas la même dans le manga. Sinon, comme vous l'aurez sûrement compris, cet OS est cent pour cent yaoi, alors j'espère que ça ne vous dérangera pas trop.
En attendant, bonne lecture !
La Winter Cup venait de se terminer et Seirin était l'équipe gagnante. Akashi Seijuurou, qui n'avait jamais perdu à quoi que ce soit dans le passé, se demandait qu'est-ce qu'il avait bien pu faire de travers dans cette partie. Il était vrai que Rakuzan n'avait perdu que de trois points, ceux-ci mis à la dernière seconde par Hyuuga, mais tout de même… Sur ce coup, Tetsuya avait détruit toutes ses expectatives, réussissant à être meilleur que Mayuzumi, son nouveau modèle de Phantom Six man, il avait redonné de l'espoir à son équipe alors qu'elle était presque à sa merci et tout cela, il ne l'avait pas vu venir.
Autre chose, qu'il n'avait pas vu venir, c'est l'attirance qu'il a ressenti face à ce faible adversaire, qui n'arrêtait pas de trembler, Furihata, s'il se souvenait bien. Le voir tout tremblant de peur, mais déterminé à se battre pour son équipe, ça l'avait, en quelque sorte, excité et son cœur, qui, n'avait jamais battu que normalement dans sa poitrine, s'était emballé et il avait eu envie d'attraper le jeune homme, de l'emmener loin et de lui faire subir les derniers outrages.
De son côté, Kise Ryouta n'était pas très heureux que son épique Kaijou ait terminé quatrième, battu par Shuutoku, parce qu'il ne pouvait pas jouer. Déjà qu'il avait perdu une seconde fois contre Kurokocchi et Kagamicchi, là, il était complètement déprimé. Surtout que, pour ajouter à son malheur, il ne pourrait pas s'entrainer pendant deux mois, le temps que sa blessure à la jambe se remette bien. Satané Haizaki ! C'était de sa faute, tout ça. S'il ne lui avait pas marché exprès sur son pied déjà blessé, il n'en serait certainement pas là. Et le pire, dans tout cela, c'était qu'Aominecchi était au match.
Le blond était amoureux du bleu-foncé depuis le collège, pas dès que ses yeux s'étaient posé sur lui, mais en apprenant à le connaître. Seulement, il lui semblait que le plus grand n'en avait pas grand-chose à faire de lui. Bien qu'il soit populaire et adulé de partout, étant top-modèle, en plus d'être basketteur, ça ne l'empêchait pas de se sentir bien seul en sachant que son amour n'était pas réciproque, Aomine n'aimait que les grosses poitrines, après tout…
Pour Shuutoku, les troisièmes du tournoi, c'était la fête, après tout, ils étaient tout de même dans le top trois, alors pourquoi s'en faire ? Ils travailleraient plus dur cette année et l'an prochain, ils seront premiers, c'est sûr. C'est ainsi que, pour le moment, Takao Kazunari était encore en train d'embêter Midorima Shintarou, ou Shin-Chan, comme il aimait à l'appeler.
Alors que le reste de l'équipe s'amusait en trinquant dans la pièce principale du restaurant qu'ils avaient réservé pour l'occasion, le vert et le brun se trouvaient dans une pièce plus petite, réservée aux jeux et à la détente, pourtant, ils étaient seuls et Takao se moquait du plus grand, qui n'arrivait pas à jouer correctement au billard. Le plus petit avait appris quand il était plus jeune, son grand-père lui enseignant, vu qu'il avait passé une grande partie de sa jeunesse en Amérique.
-Alors Shin-Chan, tu tires ? Demanda-t-il, moqueur, comme à son habitude.
-La ferme, Takao, répondit celui-ci, tirant enfin dans une boule, qui ne parvint pas dans le trou mais rebondit contre le bord, juste à côté, faisant rire le plus petit.
-Regarde-moi, je vais te montrer, s'exclama le brun, souriant tendrement.
Il tira dans la boule qu'il avait choisie et celle-ci entra facilement dans le trou qu'il avait également choisi, Midorima soupira d'agacement face à cela. Le plus petit, qui avait gagné la partie après encore quelques coups, se mit sur la pointe des pieds et, prenant le vert par surprise, l'embrassa.
-C'était ma récompense, pour ma victoire, dit Takao, envoyant un clin d'œil à son Shin-Chan, tout rougissant.
-Ta…Takao ! S'écria le plus grand.
-Je t'aime, Shin-Chan, rit celui-ci.
Midorima devint encore plus rouge et se détourna pour retourner dans la pièce principale. Il ne l'avouerait jamais de vive voix, mais il était plus qu'heureux. Lui aussi aimait le brun, cependant, il était trop timide pour le dire ou faire quoi que ce soit.
Chez Kagami Taiga, une fête similaire se déroulait. Le rouge se disait qu'il aurait mieux fait de ne pas inviter ses coéquipiers. Ceux-ci étaient bien trop excités. Bon, il était tout aussi excité d'avoir gagné, mais, il se disait qu'il aimerait bien que tous se restreignent de faire autant de bazar chez lui.
Soupirant, son regard tomba sur un bleuté. Kuroko Tetsuya, son ombre, était entouré de tous leurs équipiers qui le félicitaient. C'était grâce à lui qu'ils avaient gagné, c'est sûr, cependant, voir le plus petit au cœur de l'agitation le mettait en colère et le rendait jaloux. Kuroko était son ombre et celle de personne d'autre, alors il aimerait que les autres le laissent tranquille.
Le petit bleu vit sa lumière ruminait dans son coin et le trouva mignon. Il sourit et s'approcha, comme à son habitude, discrètement du rouge. Il était tombé amoureux de ce garçon la première fois qu'il l'avait vu jouer au basket. Même s'il avait été l'ombre d'Aomine-kun, il ne l'avait jamais considéré que comme un ami, mais Kagami-kun, c'était une tout autre histoire. Il avait proposé d'être son ombre pour se rapprocher de lui. Il attrapa donc le bras du plus grand et se dirigea vers le balcon. Là, il se tourna vers lui et le regarda dans les yeux.
-Kagami-kun, je peux te poser une question ? Demanda-t-il.
-Qu… quoi ?
-Est-ce que tu m'aimes ? S'enquit le plus petit, de but en blanc, toujours aussi franchement, rendant Kagami aussi rouge que ses cheveux.
-Je t'ai déjà dit que tu étais embarrassant comme mec, mais là ! S'exclama-t-il.
-Alors ? Redemanda le bleuté, s'impatientant, le cœur battant à tout rompre, même si, extérieurement, il restait aussi impassible que d'ordinaire.
-Ou… Oui, je t'aime, Kuroko, répondit Kagami, détournant la tête et se la grattant, mal à l'aise.
-Je vois, s'exclama le plus petit, souriant. Moi aussi, j'aime Kagami-kun.
En disant cela, il se mit sur la pointe des pieds et le voyant faire, Kagami l'attrapa par la taille et ils s'embrassèrent tendrement. Soudain, le portable du rouge sonna, les séparant. Taiga soupira, agacé mais décrocha en voyant le nom de son entraîneur, Alex.
-Oui ? Demanda-t-il, toujours un bras autour des hanches de son ombre, qui avait sa tête sur son torse.
-Taiga ? Tatsuya vient de me téléphoner, tu ne devineras jamais ce qu'il vient de me dire ! S'exclama la blonde, excitée au possible.
-Non et je n'ai pas envie de chercher pendant des heures, alors ?
-Roh, quel rabat-joie tu fais, mon petit Taiga… Enfin… Il s'est mis en couple avec le grand mec aux cheveux violets de son équipe, tu vois de qui je parle, non ?
-QUOI ? Hurla le rouge, Kuroko se tendit à ce bruit. Il s'est mis avec Murasakibara, j'y crois pas !
-Eh bien, crois-le ou non, mais c'est ce qu'il vient de me dire. Et toi, ça avance avec Kuroko-kun ?
-De… hein ? S'enquit Kagami, surpris qu'elle sache tout.
-Roh, tu ne crois tout de même pas que tu peux me cacher quoi que ce soit, ne ?
-Tss, bon, d'accord, Kuroko et moi, on…
-Kagami-kun, ne sois pas timide, dis-lui, s'exclama le bleuté, amusé par la situation.
-Oh, c'était bien Kuroko-kun que je viens d'entendre ? Alors vous aussi, vous êtes ensemble, comme je suis heureuse ! Mes deux chers élèves sortent avec ceux qu'ils aiment ! Félicitations ! Bon, je dois te laisser, passes une bonne soirée et Taiga, félicitations aussi pour votre victoire. A bientôt.
Sur ce, le rouge n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'elle raccrocha. Kuroko était très amusé. Mais, il voulait surtout reprendre où ils s'en étaient arrêtés. Ainsi, il se remit sur la pointe des pieds et embrassa Kagami. Celui-ci répondit en souriant et ils ne se séparèrent, cette fois, que lorsque le souffle vint à leur manquer.
Non loin de là, Furihata repensait à leur match contre Rakuzan et surtout, à son face à face avec le capitaine de la Kiseki no Sedai. Il avait eu très peur de ce mec, mais en même temps, il se sentait très attiré par lui. Etait-il maso ? Il se posait vraiment la question. Cela dit, il ne le reverrait certainement pas pour le moment, vu qu'il vivait à Kyoto. Non pas qu'il soit triste de ce fait, hein, mais… Si en fait, ça le rendait un peu triste de savoir qu'il ne le reverrait sans doute qu'au prochain tournoi. Il soupira, s'insultant d'idiot.
Enfin, plus loin dans Tokyo, Aomine Daiki était en route pour rendre visite à Kise. Il savait que le blond avait été gravement blessé lors de son match contre lui, pendant l'Inter-high, mais, il pensait qu'il s'était remis. Seulement, en voyant le résultat du match contre Haizaki, puis contre Seirin, il se dit que ça ne devait pas être le cas et que la blessure avait sûrement plus qu'empirée, puisqu'il n'avait pas pu jouer contre Shuutoku.
Quelque part, le bleu-foncé se sentait coupable. En plus de cela, il se rendait bien compte qu'il avait blessé psychologiquement celui qui avait réussi à gagner son cœur. Il ne savait pas comment c'était arrivé, seulement que le blond s'était un jour immiscé dans son cœur, pour ne plus jamais en sortir. Chaque jour, il pensait à ses yeux ambrés, qu'il aimerait voir briller d'excitation et de luxure, alors qu'il le pilonnerait sur son matelas, encore et encore, jusqu'à ce que son corps lui fasse trop mal pour continuer à ses cheveux blonds, couleur soleil, dans lesquels il aimerait passé sa main, non pas pour les ébouriffer, comme il avait l'habitude de faire, mais pour les caresser, doucement à cette bouche qu'il aimerait bien embrasser, jusqu'à ce qu'elle devienne rouge et gonflée à ce cou, qu'il aimerait marqué comme sien, pour que tous et surtout les fans du blond, sachent à qui il appartenait.
Toutefois, il n'avait jamais su comment s'y prendre avec les relations amoureuses et avec Kise, ça ne faisait pas exception, loin de là. Cela dit, il avait pris sa décision et il ferait de Kise, son Kise. Il arriva enfin chez le blond et sonna, attendant une minute ou deux avant que la porte ne s'ouvre sur l'une des sœurs de celui-ci. C'était quoi son nom déjà ?
-Aomine-kun, bonjour, que nous vaut l'honneur de ta visite ?
-Euh… Je viens voir Kise… Enfin Ryouta, se rattrapa-t-il. Je voulais voir comment il allait.
-Ryou-chan, s'exclama la blonde en blouse blanche. T'as de la visite !
-C'est qui ? S'écria le blondinet, au loin.
-Ahah, surprise, surprise, rit sa sœur.
-Hide-neechan, tu es méchante ! Bouda le plus jeune, faisant redoubler de volume, le rire de celle-ci.
Aomine entra, se disant que Hideko (il avait retrouvé son nom en entendant le surnom donné par Kise) était toujours aussi bizarre. Il alla jusqu'à la chambre du blond et frappa à sa porte. Quand il eut l'autorisation d'entrer, il le fit. Kise leva les yeux vers lui et en le reconnaissant, les écarquilla.
-Aominecchi ? Qu'est-ce que tu fais là ?
-Je suis venu voir comment tu allais, répondit le tanné.
-Je vais bien, tu n'aurais pas dû venir juste pour ça, tu aurais dû m'envoyer un texto ou m'appeler, rougit le blond.
-J'avais envie de te voir.
Le bleuté s'approcha du lit du plus petit et s'assit juste devant, rejetant sa tête en arrière. Il était bien là, entouré de l'odeur du blond, odeur qui lui montait peu à peu à la tête et si Kise ne voulait pas qu'il le fasse sien, ici et maintenant, qu'il arrête de le regarder tellement fixement qu'il sentait son regard ambré sur lui.
-Kise, s'exclama-t-il, rompant le silence.
-Ou… Oui ? Sursauta le susnommé, rougissant encore un peu plus.
-Ta jambe va vraiment bien ?
-Oui, ça va… J'ai interdiction de m'entrainer pendant deux mois, mais ça ira, répondit le plus petit, souriant tristement.
-Je suis désolé, marmonna le bleuté.
-Pou… Pourquoi ? Demanda Kise, surpris.
-C'est de ma faute si tu t'es fait cette blessure en premier lieu, si tu n'avais pas essayé de me copier, tu n'aurais rien eu…
-Aominecchi n'a rien à se reprocher ! S'écria presque le blond, le cœur battant. C'est Shougo-kun, qui devrait…
Le blondinet se tut, réalisant ce qu'il venait d'avouer au bleuté. Ses coéquipiers étaient au courant du fait que Haizaki lui avait sciemment marché sur le pied, mais pas Aomine. Celui-ci se tourna vers lui et approcha sa main de sa joue.
-Je le savais déjà. J'ai vu ce qu'il t'a fait et il l'a payé cher, cet abruti ! S'exclama-t-il, furieux.
-Qu'est-ce que tu lui as fait, Aominecchi ?
-Je lui ai mis mon poing dans sa face, à cet enfoiré ! Il n'avait pas le droit de te faire mal.
-Aominecchi m'a défendu ? Rit Kise, s'attendant à ce que le bleuté dise que c'était une blague.
-Oui, je ne voulais pas qu'il interfère dans ton match contre Tetsu, répondit-il, surprenant le blond, qui rougit une nouvelle fois.
-Mer… merci, Aominecchi.
-Arrête Kise ! S'exclama celui-ci. Sinon, je ne vais plus pouvoir me retenir !
-De faire quoi ? Demanda le blond, confus, tournant sa tête, au visage toujours rougi sur le côté.
-Tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu ! Grogna Aomine, se jetant sur Kise.
Le bleuté plaqua le blond à son lit, faisant attention de ne pas lui faire mal à la jambe et l'embrassa à pleine bouche. Les yeux de Kise s'écarquillèrent de surprise, avant qu'un soupir de contentement, se mêlant à un gémissement ne franchisse la barrière de ses lèvres et qu'il ferme les yeux. Aomine profita du gémissement du plus petit pour faire entrer sa langue dans sa bouche, explorant tous les recoins de cet antre qui ne demandait qu'à être fouillé par ses soins.
Tout en l'embrassant, le bleuté glissa ses mains sous le t-shirt du plus petit, remontant doucement, caressant la peau à sa portée. Le blond gémissait de plus en plus, frissonnant. Il écarta un peu plus les jambes, grimaçant légèrement face au mouvement et encercla la taille du plus grand avec, alors que ses bras s'enroulaient autour du cou du tanné.
Quand le souffle vint à leur manquer, ils se séparèrent lentement, Aomine donnant quelques petits baisers chastes sur ses lèvres gonflées et rougies. Il descendit vers le cou pâle de Kise et lécha, embrassa, suça et mordilla pour laisser une jolie marque rouge-violacée. La voyant, il grogna de contentement.
-A moi, murmura-t-il.
-Ao… Aomine… cchi, haleta Kise. Pour… Pourquoi tu… m'as embrassé ?
-Parce que tu m'as tenté, répondit franchement le bleuté.
-Comment… ça ?
-Te voir rougir tout le temps comme ça, et faire ton confus avec ta tête adorable, tu croyais vraiment que je ne serais pas tenté ?! Grogna Aomine, caressant toujours la peau pâle du torse du plus petit.
-Oui, répondit honnêtement le blond, appréciant la caresse qui lui donnait des frissons.
-Baka, tu es à moi, t'as compris ?
-Je t'aime, Ao… Daikicchi, murmura Kise, rougissant, face à sa propre audace.
-Ryou, souffla le bleuté, en plein sur le suçon qu'il venait de faire à celui-ci. Je t'aime aussi, et maintenant, tu m'appartiens, n'est-ce pas ?
-Hum, soupira Kise, heureux, oui, juste à Daikicchi.
-Tout à fait, rien qu'à moi.
Quelques temps plus tard, Akashi, qui en avait assez de penser à ce chaton de Seirin, décida de faire un voyage jusqu'à Tokyo, pour enfin clamer haut et fort que ce mec serait le sien. Quand il arriva au portail du lycée vainqueur de la Winter Cup, il ignora tous les regards curieux qu'il reçut. Il ne fallait pas oublier qu'il était quand même venu vêtu de son uniforme de Rakuzan, donc, tout le monde savait qu'il était riche et allait dans une grande école.
Il se dirigea d'un pas conquérant vers le gymnase qu'il pouvait voir au loin et entendit des crissements de chaussures sur du parquet en s'approchant, de même que des cris de l'entraîneuse. Une légère grimace prit place sur son visage, qui retrouva son impassibilité juste après. Il entra dans le gymnase et Tetsu Nigou aboya en l'apercevant.
Kuroko, qui revenait des vestiaires avec de nouvelles serviettes et une bouteille d'eau pleine se tourna vers lui, surpris.
-Akashi-kun ? Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda-t-il.
-Je viens voir Furihata-kun, répondit-il, tout de go, sans sourciller.
Kuroko acquiesça, pas plus surpris que cela et alla appeler le jeune homme aux cheveux châtain. Il écarquilla d'abord les yeux, puis tourna la tête d'un coup vers le joueur de Rakuzan. Celui-ci eut un sourire en coin et le châtain rougit. Il discuta un instant avec Kuroko, à voix basse, puis se dirigea vers le Capitaine de l'équipe qu'ils avaient battu en finale.
-Que puis-je pour toi ? Demanda le jeune homme, se retenant de trembler, tant de peur que d'excitation.
-Je suis venu faire de toi mon petit-ami, répondit le jeune homme.
-Quoi ? Hurla Furihata, faisant se retourner tous ses coéquipiers, qui se réunirent autour des deux jeunes hommes.
-Tu m'as compris, répliqua Akashi, toujours aussi calme.
-Je… je…
-Je sais, tu dis « oui » et je t'invite ce weekend à aller aux Onsen, disons, samedi à dix heures ?
-D'acc… D'accord, se résolut Furihata, le cœur battant la chamade.
-Bien, je viendrais te chercher, sourit le rouge. Tiens aussi, tu m'enverras un texto pour que j'aie ton numéro ce soir et on verra pour les détails de cette sortie. A bientôt !
Furihata attrapa le papier sur lequel les informations étaient inscrites et finalement, Akashi l'embrassa chastement, puis rentra chez lui, prenant le premier train, souriant béatement, tandis que le châtain restait figé un moment, ses équipiers tout aussi surpris que lui, avant que, peu à peu, un sourire prenne place sur son visage. Aida se remit enfin de sa surprise et siffla pour les rappeler à leur entrainement en cours.
Fin.
Voilà, c'est la fin de cet OS, en espérant qu'il vous ai plus ;). Laissez-moi une petite review pour me dire ! A bientôt, peut-être ! PS : Il est inutile de me dire que "cchi" ne se rajoute pas à la fin des prénoms en japonais, je m'en contre-fiche, je trouve que c'est mignon comme ça ;).
