The Evillious Chronicles
Prologue - Original Sin Serie, Moonlit Bear
001 – Elphegort, Forêt d'Eldoh.
"Un effrayant ours est sorti de sa tanière alors que la nuit était noire. »
« Lulila, lulila, lulilalila… »
Eve Moonlit chantonnait. Elle humait doucement la petite mélodie qui lui passait par la tête. Une mélodie toute simple, qui ne rimait à rien, mais si agréable à chanter…
Le fait qu'elle soit d'humeur à offrir à la sombre forêt sa douce voix prouvait qu'elle se trouvait dans un état stable et proche de la joie, ce qui était une très bonne chose. La déprime et la rancune n'avaient plus leur place dans sa tête.
Son mari avait été contre sa ballade dans les bois car « il faisait très noir et que, pour une femme seule, sortir à une heure pareille pouvait s'avérer potentiellement dangereux ». Tels avaient été ses arguments.
Il avait eu tort. Sortir dehors lui avait fait le plus grand bien.
Emportée par l'éphémère euphorie du moment, la jeune femme à la longue chevelure sarcelle se mit à esquisser un pas de danse, un de ceux qu'elle adorait danser avec Adam, avant.
Encore un peu maladroite, les muscles engourdis par le long repos forcé imposé par son mari, elle se prit les pieds dans une racine qu'elle n'avait pas vue et s'étala lourdement par terre.
« Ouch ! »
Alors qu'elle se retrouvait le nez contre le sol moussu, suite à cette petite chute de rien du tout, Eve sentit le découragement la menacer.
Pour palier à ce sentiment de défaite, elle appliqua les conseils de son mari, qu'il lui avait demandé d'appliquer si jamais elle sentait qu'il y avait un risque pour elle de repasser en mode « instable » et de craquer. Elle ne devait pas. Il était de son devoir de garder son sang-froid.
Il lui avait dit de toujours garder la tête haute et d'oublier toutes les pensées négatives qui pouvaient l'assaillir. Pour cela, il lui avait conseillé de se remémorer tout ce qu'elle avait vécu avec lui, tous les bons moments qu'ils avaient passé ensemble.
Ce petit exercice, qui pouvait paraître puéril, lui apportait toujours une légère sensation d'apaisement.
La jeune femme se mit debout, lentement.
Une fois bien droite, elle enleva la terre et les petits bouts de plantes qui s'étaient accrochés à son tablier blanc et à sa robe bleu. Il ne fallait pas les salir, c'étaient les cadeaux d'Adam, et il lui avait intimé d'en prendre soin. Elle secoua ses cheveux turquoise pour faire tomber les petites saletés. Adam aimait beaucoup ses cheveux, et elle adorait quand il les lui peignait.
Eve leva la tête et ses yeux accrochèrent la lune. La belle, grande et pleine lune d'argent.
« Je m'appelle Eve Moonlit. Je vis en Elphegort, dans la maison de mon mari, qui se situe dans la forêt d'Eldoh. Mon mari, c'est Adam Moonlit. Nous nous aimons beaucoup, même si je trouve que Adam devrait me laisser plus de liberté car je ne suis plus une enfant. Et je crois que récemment, il s'est passé quelque chose, mais… »
La mariée arrêta sa contemplation, troublée par ce soudain trou de mémoire. Elle avait beau essayer de se rappeler, elle n'y arrivait pas. C'était comme si une partie récente de sa vie avait été effacée. Enfin bon, si elle ne s'en souvenait pas, c'est que ça ne devait pas être trop, trop important !
Pour oublier cet ennuyante impression de passer à côté de quelque chose de crucial et cette légère douleur au niveau du cœur, elle se remit en marche. La petite mélodie improvisée reprit, même si la voix n'était plus aussi gaie.
« Lulila, lulila, lulila lila, luli, lulila, lulilalulila…"
Elle continuait sa promenade nocturne, suivant un chemin qui n'existait pas.
Après quelques minutes de marche, le sentier déboucha sur une petite clairière.
Les arbres et leurs ramures qui entouraient cette petite tâche dans la forêt filtraient les rayons opalescents de la lune et conféraient une lumière douce à l'endroit.
Le lieu était calme et apaisant, bien qu'un peu sombre.
Eve se disait que c'était dans ce genre d'endroit qu'elle et Adam devraient venir de temps en temps, pour se reposer et se ressourcer, au lieu de rester sans arrêt cloîtrés dans cette horrible et minuscule maison.
Et elle les vit.
Elle n'avait fait que trois pas qu'elle les vit.
Ils étaient là, à l'attendre sagement, comme si quelqu'un de bienveillant les avait déposés ici exprès juste pour elle. Ils étaient biens gros, bien ronds, bien bombés, bien brillants, d'un vermillon intense et une douce odeur en émanait.
Eve ne résista pas. Il n'y avait personne aux alentours, ce qui signifiait qu'elle pouvait les prendre sans problème. Elle se pencha par terre. Ses deux couettes turquoise frôlèrent le sol et elle saisit les deux gros fruits qui lui faisaient tellement envie.
« Ces fruits, ils sont tellement rouges ! Et si jolis ! C'est sûrement un présent de Dieu tellement ils sont beaux… Quel cadeau magnifique… Adam va être content… Peut-être tellement content qu'il pleurera de joie ! Oh, je suis heureuse, si heureuse ! »
Eve regarda la lune une nouvelle fois. Elle voulait remercier l'astre chanceux, qu'elle trouvait lui aussi, si rond, si beau et si brillant de l'avoir amenée jusqu'ici. Puis, sans se poser de question, elle reprit le simulacre de chemin qui l'avait guidé quelques temps plus tôt pour vite rentrer à la maison. Sa chansonnette reprit, avec plus de vigueur dans sa voix cristalline. Elle avait hâte de voir la tête que ferait Adam quand elle lui montrerait sa trouvaille ! Ah oui, il avait eu tort de ne pas vouloir la laisser aller dehors, ces fruits en étaient l'irréfutable preuve.
Ce trésor qu'elle avait dans ces mains, Eve se fit la promesse de le chérir, quoi qu'il arrive.
Jamais elle ne le donnerait à quelqu'un d'autre.
Plus jamais elle ne céderait.
Le petit sentier bifurqua et Eve se retrouva sur le chemin principal qui menait tout droit au foyer. Elle était presque arrivée ! Encore dix minutes et elle serait à la porte. Oh, elle voulait vraiment montrer ce qu'elle avait trouvé à Adam…
Alors qu'elle reprenait son souffle qui se faisait court, un rugissement des plus effrayants retentit derrière elle, emplissant le lieu pourtant calme de son bruit terrifiant.
« Ô Enfants, doux trésor de vos parents, ne sortez surtout pas la nuit, car c'est lorsque que le soleil est couché et que la lune brille que les méchants ours sortent de leur tanière, sillonnant la paisible forêt gouverné par le vieil arbre… et dévorant ceux qui sont désobéissants… »
Eve avait oublié cette vieille légende. Elle l'avait toujours trouvée tellement stupide et improbable. Des ours ! Dans la calme forêt d'Eldoh ! Et puis quoi encore ? Même les petits ne croyaient pas à cette sornette que les parents s'obstinaient à raconter pour empêcher leurs rejetons de quitter la maison en soirée. Et voilà, maintenant, elle regrettait amèrement d'avoir outrepassé la règle.
Elle se mit à courir, dans cette trop longue allée qui menaient à la maison chaleureuse, dont le sol mou était recouvert par les fleurs qui ouvraient leurs pétales délicats dans la lumière nocturne. En temps normal, Eve aurait apprécié l'ambiance tranquille de cette route qu'elle n'avait pas empruntée depuis longtemps, mais là, il y avait urgence. Elle avait un ours affamé à ses trousses, alors elle devait se dépêcher.
De plus, elle tenait dans ses bras un trésor qu'elle ne pouvait se permettre de perdre. Si elle rejoignait le foyer saine et sauve, avec ces deux fruits merveilleux, Adam et elle allaient enfin pouvoir être heureux !
« Va-t'en ! Va-t'en ! Laisse-moi tranquille ! »
Rien à faire, malgré ses supplications, l'ours brun continuait de la chasser. Alors elle continuait à courir, mais elle perdait son avance. L'animal, sur ses pattes arrières, aurait dû courir d'une marche hésitante, pataude et pourtant, il allait vite, très vite, plus vite qu'elle.
De plus, cela faisait longtemps qu'Eve n'avait pas demandé à son corps autant d'effort et ses muscles trop longtemps négligés étaient mis à mal. Un point de côté douloureux se manifesta du côté de son flanc droit. Sentant le désespoir la saisir à la gorge, elle tourna la tête pour voir où en était son poursuivant. Elle trébucha et n'eut qu'un bref aperçu du visage de la bête en colère, forcée de se re-concentrer sur là où elle mettait les pieds. Tomber signifier la mort, pour elle et ses deux trésors alors elle devait faire attention.
Mais…les traits de l'ours derrière elle étaient farouchement distordus à cause de la rage ou du désespoir ?
Dans les petits yeux jaunes qu'elle avait entr'aperçus brillait un étrange mélange de colère et d'horreur… C'était tout ce qu'elle avait pu voir de la silhouette illuminée à contre-jour.
L'humaine resserra la prise autour de ses fruits chéris, il ne fallait surtout pas qu'elle les laisse à ce monstre !
Même s'ils étaient peut-être ses biens à lui les plus chers…
« Je suis désolée… Pardonnes-moi, laisses-moi tranquille, oublies-moi, je suis désolée pour ses fruits qui sont à toi mais laisse-moi ! »
Elle continuait de courir. Les arbres défilaient. Elle ne sentait plus ses pieds mais elle continuait de courir. L'ours s'acharnait lui aussi, il ne voulait vraiment pas la laisser s'enfuir ! Alors elle devait courir, tout simplement, pour essayer de sauver ce magnifique cadeau du ciel.
Eve sentit les larmes couler. Pourquoi n'avait-elle pas droit au bonheur elle aussi ?
Alors qu'elle avait enfin trouvé quelque chose qui aurait pu lui rendre le sourire, le destin s'acharnait sur elle et lui envoyait quelqu'un pour la punir. La détresse l'envahit, malgré ses efforts pour le combattre, telle une immense vague et la jeune femme cria. L'ours derrière elle fit écho. Son cri intense et puissant, qui venait du cœur, ne fit qu'augmenter le désespoir d'Eve.
Les fruits crièrent aussi à leur tour et leur voix se mêlèrent à celles des deux autres êtres, le voleur et le chasseur.
Alors qu'elle pensait que ses jambes meurtries allaient la lâcher pour de bon, elle vit la maison avec ses murs beiges à travers la pellicule d'eau salée qui recouvrait ses yeux. Elle sourit. Mais il ne fallait surtout pas qu'elle tombe, pas maintenant, alors qu'elle était si proche!
Il ne restait plus que quelques mètres mais l'animal féroce était toujours derrière elle.
Et en voyant son but apparaître devant elle, Eve ralentissait l'allure inconsciemment, ses muscles se relâchant car pour son cerveau, elle était déjà en sécurité. Elle avait tellement demandé d'effort à son corps que maintenant il faiblissait dangereusement, trop dangereusement.
L'ours n'était plus qu'à trois pas. La porte aussi. Elle captait les cris suppliant de la bête, mais elle ne voulait plus les entendre. Sa vision se tachetait de points rouges. Manque d'oxygène ? Mais il lui suffisait juste d'entrer et elle serait enfin dans cette maison si agréable, si petite…
La porte était devant elle, l'animal derrière elle. Ses jambes la lançaient douloureusement. Les fruits, chauds, geignant, étaient bien serrés contre sa poitrine. Elle ne respirait plus. Un pas, deux pas…
Le temps sembla ralentir.
L'ours, désespéré, s'était jeté à corps perdu sur Eve mais cette dernière avait ouvert la porte et sortit quelque chose de sa poche. Un objet lourd, qu'elle avait volé à Adam, au cas-où. La porte claqua violemment en se refermant.
Elle avait pris le temps de viser.
Mais tout cela n'avait plus d'importance car elle était à l'intérieur.
Ils étaient enfin à l'abris, elle, et eux, ses trésors.
« Eve! »
Il était là, tranquillement à la table, lisant un livre. Il n'avait eu aucune idée de ce qui s'était passé dehors et avait juste vu sa femme chérie rentrer précipitamment dans sa maison. Elle était rouge, essoufflée et tenait quelque chose dans ses bras. Ses cheveux étaient emmêlés et ses yeux turquoise étincelaient.
« Ah…Adam, ah… ! Je… »
L'homme, alors qu'il s'apprêtait à la serrer dans ses bras, se figea sur place.
Il avait remarqué quelque chose.
Quelque chose de troublant, et qui expliquait très bien l'excitation de son aimée.
Il savait qu'il n'aurait pas dû la laisser sortir, que tout cela n'était qu'une mauvaise idée ! Mais trop tard, le mal était déjà fait.
Ses yeux passèrent d'effrayés à doux car il ne voulait pas alarmer sa femme. Il ne fallait pas qu'Eve retombe en phase d'instabilité car qui savait de quoi elle était capable sous l'emprise de la folie.
Malgré sa résolution, il ne put se résoudre à la toucher afin de mieux la réconforter. Son corps lui criait de fuir cette humaine contaminée par le pêché.
Ce qu'il allait dire allait lui faire mal, mais il n'avait pas le choix.
Adam Moonlit se détestait pour ce qu'il avait causé et cela se voyait sur son visage recouvert d'une intense tristesse, mais il devait le faire.
« Ecoutes, Eve. Tu sais pourtant bien que nos enfants ne font plus partit de ce monde… Alors s'il-te-plaît, rends ces petits à leur mère qui doit être morte d'inquiétude. »
« … »
Le monde se figea.
…
La réalité submergea la pauvre femme de toute ses forces, brisant ses dernières barrières mentales avec la force d'un raz-de-marée et la faisant sombrer définitivement dans la folie.
« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! »
Cris.
Pleurs.
Meurtre.
Dure vérité.
« Non ! Non, non, nooon! Rendez-les moi… Noon… NOOON ! Aaaaah ! Aaaah… aah… Je… nooooon… AAAAH !»
Eve aurait voulu oublier, elle aurait voulu effacer ces moments horribles, elle aurait voulu oublier la réalité et se voiler la face.
Mais elle ne pouvait pas. Tout ce qu'elle pouvait faire était crier, crier et encore crier.
Crier sa haine envers le monde, envers Dieu, envers le destin qui s'acharnait sur elle injustement.
Elle se sentait trahie, déchirée, brisée par les crocs et les griffes implacable de la vérité.
« Je m'appelle Eve Moonlit. Je vis en Elphegort, dans la forêt d'Eldoh avec mon mari, Adam Moonlit. Avec lui, j'ai eu deux magnifiques enfants que Dieu m'a enlevé. Pendant des mois, la tristesse m'a assailli et j'ai développé une intense rancune envers le monde entier. Aujourd'hui, alors que j'avais réussi à obtenir la permission de faire une promenade dehors, j'ai trouvé deux nourrissons, seuls au milieu de la forêt. Je les ai emportés pour les ramener chez moi, seulement, leur mère m'a poursuivi car elle voulait que je les lui rende. Cette femme, pour pouvoir garder ces magnifiques enfants, je l'ai… »
Crier, crier et pleurer…
Eve ne voyait plus rien, les larmes brouillaient sa vision. Elle ressentait juste la présence de son mari qui ne savait pas quoi faire, celle de ces deux enfants qui geignaient, serrés contre sa poitrine et aussi cet objet immonde, lourd et froid qui l'avait poussé à…
« Dieu, pardonnes-moi, même si… Avec mes propres mains, aujourd'hui, j'ai… j'ai commis un crime impardonnable…»
Confession.
Celle aux cheveux sarcelles ne sentit pas un quelconque soulagement en avouant son pêché, contrairement à ce qu'on lui avait enseigné. Au contraire, elle sentit ses pleurs redoubler et son cœur enfler car maintenant, elle réalisait vraiment ce qu'elle avait fait. Quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise, ses mains étaient maintenant irrémédiablement tâchées par le rouge du sang.
Mais lui, lui, il ne comprenait pas, il ne voulait pas, il ne savait pas.
« Eve, tu peux encore réparer ton acte fou en les rendant tout de suite à sa mère. Si tu agis maintenant, tout va s'arranger. »
Et il l'avait dit avec le sourire ! Le sourire de celui qui compatit, celui empli de pitié… Il devait sûrement la croire folle. Pourtant, après sa crise de nerf, Eve n'avait jamais eu l'esprit plus lucide. A travers ses hoquets et ses sanglots, elle réussit à placer un net :
« C'est inutile ! Parce que c'est déjà… »
Les yeux lagons d'Adam s'écarquillèrent d'horreur alors qu'il comprenait le sens des paroles de sa femme.
Lui aussi avait eu droit à sa part de vérité cruelle.
Il ouvrit la porte et se précipita dehors. Eve se releva et le suivit, faisant tomber le pistolet noir qui toucha le sol avec un grand 'Clang '. Elle garda les jumeaux au chaud contre son sein et sortit de la maison.
Ses larmes continuaient de couler le long de ses joues et de son nez mais ne l'empêchaient pas de voir clairement la scène d'horreur dont elle avait été l'instigatrice.
Le corps de la femme était étendu par terre. Elle avait des cheveux bruns coupés courts et ses yeux, non pas jaunes mais bruns, maintenant vides de tout éclat désespéré, semblait avoir contenu toute la détresse du monde.
Son sang rouge, presque noir dans la nuit, tachait sa robe châtaigne et formait une flaque circulaire sous son abdomen.
A côté d'elle se trouvait un panier rempli de diverses choses dont le contenu s'était renversé sur le sol. Parmi les multiples objets se trouvait notamment une petite bouteille de lait qui brillait à la lumière de la lune et gouttait doucement sur le sol…
Eve Moonlit ne pleurait plus. Elle avait la tête à nouveau levé vers le ciel et son regard était fixé sur l'astre nocturne. Elle ne pensait plus à cette inconnue qu'elle avait tuée, ni à son mari qui était effondré par terre. Elle n'avait plus qu'une idée en tête. Les deux nourrissons s'étaient calmés et elle sentait leurs corps chauds, tendres et purs contre le sien déjà souillé.
« Eve Moonlit, de nouveau mère. Je porte en moi un péché impardonnable et pourtant, pour rien au monde je n'abandonnerai ces deux enfants pour laquelle j'ai tout sacrifié. J'ai décidé que je les garderai, même si pour cela, je dois renoncer à tout. Je suis prête à tout pour retrouver le bonheur. »
Alors qu'elle souriait, elle eu la nette impression que la lune lui rendait son sourire et sa détermination.
Mais ce n'était qu'une impression.
La femme qui ne croyait plus en Dieu a goûté au péché originel et a donné naissance à la Sorcière Maléfique…
Voilà, le premier chapitre de ce projet qui me tenait tant à coeur est fini! Très intéressant à écrire, que ce fut au niveau du style (qui j'espère n'est pas trop spécial) ou de l'histoire. Cette histoire de mère psychopathe et meurtrière m'avait totalement fascinée lorsque j'avais vu le PV pour la première fois...
Pour information, le cast:
-Eve Moonlit: Hatsune Miku
-Adam Moonlit: KAITO
-Les fruits de la tentation (les jumeaux): Rin/Len Kagamine
-L'ours: MEIKO
En espérant que cela vous ait plu!
