Bonjour ! Bienvenu dans ma nouvelle fiction ! Elle met en scène George et Fred, une nouvelle pour moi !
Les personnages ne m'appartiennent pas... Mais mon Fred est bel et bien mort :(
Les chapitres sont particulièrement cours, c'est un choix.
Bref, je vous laisse découvrir ce qu'il en ait !
Pensez à laisser votre trace à la fin, dites-moi tout ce que vous en pensez !
Bonne lecture !,
Moi, de mon côté, je les soutiens.
Cette phrase fait presque mal à George, parce que c'est exactement ce qu'ils se passent. Ils sont chacun d'un côté. Pas ensemble. Chacun d'un côté. Ça ne fait que rappeler à George la profonde solitude dans laquelle il est plongé à longueur de journée.
Le soir de la Bataille de Poudlard a sonné la mort de Fred. George a été bouleversé par la disparition de son jumeau. Pendant de longues semaines, alors que tout se remettait en place autour de lui, il est resté dans son lit, roulé en boule, à fixer le lit vide d'en face, à pleurer toutes les nuits. George n'était plus qu'une ombre. Sa mère était naturellement aussi affectée que lui mais elle avait eu une raison de rester forte : le reste de la famille. Elle s'est donc relevée bien plus vite que lui, sans pour autant s'en remettre.
Un soir, il a fait un rêve pendant lequel il a vu son frère le sermonner. Il n'a évidement pas écouté un traitre mot, trop heureux de le revoir en chair et en os. Pourtant, le réveil qui suivait immanquablement l'a brisé un peu plus. Son frère n'a pas été devant lui en chair et en os mais juste de cette matière vaporeuse qui forme les rêves. Ce jour-là, il a fait la plus grosse crise d'angoisse de toute sa vie.
Mais quelque part dans sa tête, une voix résonnait. Reprends-toi, petit frère. Il s'est repris, s'est levé. A la surprise générale, il a pris son petit déjeuner avec tous les autres, lui qui n'était pas sorti de sa chambre depuis quelques trois mois.
Harry et Ginny était officiellement ensembles. Il est entré dans une rage folle de savoir que Harry posait les mains sur sa sœur. Mais Ron semblait l'avoir digéré. Et une petite voix dans sa tête lui disait « Laisse-les être heureux, ils le méritent. »
Hermione et Ron étaient sortis quelque temps ensembles. Comprenant que ce couple s'était uniquement basé sur la peur du moment, de la bataille, de la mort, ils s'étaient diplomatiquement séparés et leur amitié n'en était que plus forte, depuis. George a été sidéré de savoir ça : pour Ron, il n'y aurait jamais mieux que Hermione et il l'avait laissé filer.
Peu importait.
A les voir tous ensemble si… Vivant, il s'est dit qu'il avait fait son deuil et qu'il fallait maintenant rependre sa vie.
Puis un soir, comme il vivait décalé par rapport à tout le reste de la maisonnée, il a découvert un miroir, qu'on venait de livrer. L'objet faisait escale, il repartait pour l'Asie quelques semaines plus tard. George ne le savait pas et il avait ôté le drap de l'imposant objet. Pendant un moment il n'a rien vu. Puis les contours de deux silhouettes se sont dessinés.
C'était Fred et lui, l'un en face de l'autre. Pour de vrai. Il se serait mis à pleurer de joie, d'émotion s'il n'avait pas eu peur que sa vue floutée ne fasse disparaître son frère…
Ils parlaient tous les soirs, tous les deux, à travers le miroir. Malgré la paroi froide entre eux deux, George était heureux de pouvoir parler à son jumeau. Même si la journée était longue et profondément vide sans lui.
- Je sais. Mais ça fait bizarre.
- De mon côté aussi, ça m'a fait bizarre la première fois que je les ai vu ensemble. Pourtant… Observe-les quand ils sont ensemble. On dirait un puzzle à deux pièces qui laisse exploser sa joie d'être enfin réassembler.
- Me dis pas que tu crois à ses conneries d'âmes-sœurs !
- Non, je n'y crois pas. Mais à les voir ensemble…
- Il lui a fait tant de mal pendant tellement longtemps !
- Je sais, George. Et je sais qu'elle est maintenant pour toi comme une petite sœur. Et justement, tu lui fais confiance. Alors fais lui confiance pour ce qui est de son choix.
- Mais c'est Hermione !
- Oui. Et Hermione a toujours été bien plus sage que nous tous !
- Mais imagine que ce soit un coup de folie…
- Si ç'en est un, alors tu auras pour mission de casser la gueule de Malefoy. Mais pour l'instant, tu dois faire confiance à Hermione. Protège-la comme tu peux. Mais laisse-la vivre. Elle a autant subi la guerre que nous…
Malgré les onze mois passés depuis la fin de la guerre, Hermione n'a pas trouvé le moyen de faire recouvrir la mémoire à ses parents. Pourtant, Merlin savait combien elle s'acharnait, et Malefoy l'aidait en plus. Mais ils n'ont pas trouvé de contre-sort.
- Bon… OK, je la laisse ! Mais s'il se passe le moindre truc glauque ou… quoi que se soit, je te prendrais pour responsable.
- Et qu'est-ce que tu veux me faire ? Je suis déjà mort !
George n'aimait pas beaucoup les plaisanteries de son frère à propos de ce qui était arrivé.
- Bonne nuit, Fred, a-t-il fini par dire pour dissiper son malaise.
- Bonne nuit, frangin. Je t'aime.
- Moi aussi, frérot, moi aussi…
George ne sait pas trop si ces conversations sont réelles, si Fred a connaissance de leurs discussions. Mais peu lui importe, il est fatigué et bien trop heureux de pouvoir parler à sa moitié manquante.
Alors ? Qu'en dites-vous?
Ce sera court, 11 chapitres et l'épilogue.
L.
