Premier crossover en français! Yes! Ah oui, les personnages sont TRÈS OOC!

Warning : Ceci contiendra des slash. Sérieux, celui que ça dérange, qu'il sache que je ne décrirais rien de plus que quelques baisers et/ou caresses.

Parce qu'Harry, il est en manque d'affection. C'est vrai, il me l'a dit.

Pairings : HPDM, 1827, 182769, et autres...

Résumé : La mort de Dumbledore allait changer le monde sorcier. En bien et en mal. Ça, Harry le savait. Par contre, il ignorait qu'elle allait également apporter une bande de mafieux tous aussi cinglés les uns des autres. Voldemort n'a qu'à bien se tenir...

*~*°°°0°°°*~*

Harry saignait. Se tenant la main droite avec la gauche, jurant à mi-voix, il ouvrit la porte de sa chambre d'un coup d'épaule et entendit un bruit de porcelaine brisée : il venait de marcher sur une tasse de thé froid posée sur le sol, à l'entrée de sa chambre.

- Qu'est-ce que...?

Une bruyante exclamation, provenant de la porte ouverte de la maison, l'empêcha de continuer sa phrase. Il regarda autour de lui, le palier du 4, Privet Drive était occupé par sa tante, occupée à parler avec un inconnu.

- Garçon, fit alors Pétunia en se tournant vers les escaliers, Cet homme voudrait te parler. Il fait sûrement partie de ceux de ton espèce, continua-t-elle avec une reniflement méprisant.

Harry s'approcha du nouveau venu avec méfiance. Depuis la mort de Dumbledore, il n'avait plus aucune confiance envers les inconnus, et plus encore s'ils étaient adultes et se présentaient chez lui.

- Je vais dans le salon, précisa sa tante en lui jetant un regard bien particulier.

Si jamais il osait faire des dégâts, ou même du raffut, il allait le sentir passer.

Sur ce, elle partit en laissant les deux garçons seuls. Sentant le regard scrutateur de l'autre, Harry leva les yeux et le dévisagea également. C'était un homme, habillé d'un costume de marque moldue, dont les cheveux noirs étaient aussi ébouriffés que les siens, si ce n'est plus. Cependant, l'inconnu semblait les avoir maîtrisés en posant un fedora dessus. Le chapeau empêchait aussi Harry de voir les yeux de l'autre. Le jeune sorcier se relaxa un peu, cet homme ne ressemblait en rien à un Mangemort, vu qu'aucun de ces derniers n'auraient porté un vêtement moldu, même sous la menace de mort douloureuse.

- Et?, fit Harry en coupant court aux observations, Que me vaut le plaisir d'avoir un parfait inconnu devant moi?

- Êtes-vous Harry Potter, demanda l'autre avec un petit sourire en coin.

- Oui, acquiesça le garçon tout en reculant discrètement. Si l'adulte tentait de faire quelque chose, il ne pourrait rien faire vu qu'il avait oublié sa baguette dans sa chambre.

- Bien, déclara l'homme, Veuillez me suivre, Mr. Potter. Nous n'avons pas beaucoup de temps.

Harry recula encore plus.

- Je ne vois pas pourquoi je vous suivrai. Je ne vous connais pas!

- Mr. Potter, soupira l'autre, J'ai pour ordre de vous emmener avec moi. Avec ou sans votre accord.

Le jeune ne répondit rien, trop occupé à évaluer ses chances de s'en sortir.

- Potter, continua l'adulte, une attaque se déroulera bientôt. On m'a envoyé pour vous protéger. Alors, je vous en prie, cessez de faire l'enfant et suivez-moi!

- Qui vous envoie?, demanda le sorcier soupçonneux.

- Vous ne le connaissez sûrement pas. Par contre, la personne qui nous a demandé cette faveur, si. Le nom Albus Dumbledore ne vous dit-il rien?

- Dumbledore?, fit Harry avec mépris, Il est mort, comment pourrait-il vous avoir demandé quoique ce soit dans cet état-là?

- Il semblerait que vous soyez un foutu gamin mal élevé, n'avez-vous jamais entendu parler de la volonté post-mortem?

- Ah, heu, ...

- Bien, dit l'adulte en haussant les épaules d'un air satisfait, on commence à avancer. Maintenant, allez faire vos valises, Potter. Nous partons dans dix minutes.

Voyant que l'adolescent allait protester, l'homme fit briller ce qui semblait être un fusil. En très bon état de marche.

*~*°°°0°°°*~*

Lorsque Harry descendit, onze minutes après, il découvrit dans le salon l'inconnu, occupé à discuter avec son oncle et sa tante.

- Une minute de retard, Mr. Potter, grogna ce premier, personne ne vous a appris à respecter les délais?

Harry haussa les épaules nonchalamment. Sincèrement, ce n'était pas comme si les Dursley lui avaient enseigné quoique ce soit.

- Que font-ils ici?, demanda-t-il en désignant sa pseudo-famille, Je croyais que vous ne deviez que m'emmener moi?

- Ils partiront en même temps que nous. Nous avons placé une bombe pour éviter que ces... comment les appelez-vous déjà? Ah oui, Mangemorts, pour éviter qu'ils ne retrouvent nos traces. Et ta famille ne doit en aucun cas subir ce que ces hommes sont prêts à leur faire. Mrs. Dursley, continua-t-il en se tournant vers celle-ci, Je vous promet que cette villa est un véritable enchantement, et éloignée de tout sorcier.

Vernon Dursley frémit. Le dernier argument l'avait plus que convaincu.

- Très bien, grogna la simili-morse, les valises sont prêtes depuis des semaines, comme nous l'a demandé ce fiche garçon. Allons-y!

L'inconnu hocha la tête tout en examinant les comportement de cette curieuse famille envers son, désormais, protégé.

Ils sortirent tous dans la rue et restèrent admiratifs face aux bolides qui y stationnaient.

- Par les perceuses de Grunnings, s'extasia Vernon, ce sont nos voitures?

- Oui, acquiesça l'homme en désignant la première, Celle-ci au moins. L'autre nous servira à amener Mr. Potter à l'aéroport. Si vous voulez bien suivre les indications des personnes se trouvant dans votre nouvelle voiture, vous arriverez dans votre nouvelle maison, pour recommencer votre vie.

Avec un sourire plus que heureux, Vernon s'approcha des deux hommes se trouvant au volant de l'automobile.

- Bonjour, fit le premier, un blond aux cheveux courts, avec un sourire franc, Enchanté de vous connaître! Je suis Iemitsu. Et voici Basil, ajouta-t-il en montrant le second.

- Vernon Dursley, grogna l'autre, Pouvons-nous y aller?

Dans les minutes qui suivirent, les deux hommes commencèrent à porter les valises dans la voiture, sous les regards attentifs de Pétunia.

- Tu sais, glissa alors Dudley à Harry, Je n'ai jamais cru que tu prenais de la place dans notre maison.

Si jamais Harry n'avait pas vu remuer les lèvres de Dudley, il n'en aurait sans doute pas cru ses oreilles. Mais, après avoir regardé fixement Dudley pendant plusieurs secondes, il dut admettre que c'était bien son cousin qui avait parlé ainsi. D'ailleurs, Dudley était devenu écarlate. Harry lui-même était stupéfait et un brin embarrassé par le fait qu'il lui ait sorti cela sans crier gare.

- Eh bien, heu... Merci, Dudley.

À nouveau, Dudley sembla s'empêtrer dans des pensées trop difficiles à formuler et il se contenta de marmonner :

- Tu m'as sauvé la vie.

- Pas vraiment, dit Harry. C'était ton âme que les Détraqueurs auraient prise...

Il observa avec surprise et curiosité son cousin s'en aller après un adieu assez maladroit. Ainsi, après toutes ces années, ce dernier avait voulu le remercier. Harry songea alors à la tasse de thé froid abandonnée. Sans doute était-ce un cadeau en tant que remerciement maladroit de Dudley.

Avec un profond soupir, il vit les Dursley s'en aller, sans un regard en arrière. Excepté peut-être le fait que Pétunia se soit retournée pour le regarder fixement avec l'air de vouloir dire quelque chose.

- Bien, fit Harry pour couper court à ces sensations étranges qui l'envahissaient, Et maintenant, que fait-on?

- Nous partons. En Italie.

*~*°°°0°°°*~*

Harry ne sut même pas s'il devait s'en étonner ou pas. Après tout, cet homme était arrivé de nulle part, une semaine avant que les Weasley ne viennent le chercher. Et, chose encore plus surprenante, il avait su le convaincre de le suivre.

Car Harry voulait savoir pourquoi un moldu avait été contacté, selon lui, par la volonté post-mortem de Dumbledore.

Mais là, c'était plus qu'étrange. Un peu surnaturel en fait. Comment cet homme, jusqu'alors adulte, avait-il pu se transformer en un bébé?

Et surtout, pourquoi paraissait-il avoir tout oublié sur lui depuis cette subite transformation?

- Ciaossu, fit alors le bébé en l'examinant attentivement, Qui es-tu? Mon nouvel élève?