Chapitre 1
La porte.
Désormais cette histoire était loin derrière moi. Le seul mauvais souvenir que je pourrais en gardé est ce bras de fer. Alphonse avais récupéré son corps, et moi au ma jambe. J'ai toujours été habitué a porter des mécha greffes alors cela ne me dérangeait plus. Alphonse et moi avions vécu quelques temps ensemble après cette aventure, mais ayant retrouvé tous ses moyens, mon frère avais le besoin de sortir, de voyager.
Al était parti rendre une visite amicale à Rose. Ca faisait quelques temps qu'il ne l'avait pas vue, et il voulait avoir de ses nouvelles. Personnellement, je ne savais pas si je voulais en avoir ou non, mais finalement, peut-être que c'est aussi bien comme ça. Après tout, Alphonse a peut-être envie de couper un peu le cordon avec moi. C'est compréhensible. Mais je me sentais un peu seul maintenant.
Heureusement, un matin, le général Mustang m'appela pour me dire que je pouvais aller participer à une mission. Apparemment, ils avaient besoin de renforts car c'était une opération en force pour repousser un groupe de terroristes qui projettait de faire exploser un immeuble. J'acceptais, ça me donnerait l'occasion d'oublier un moment la solitude que j'éprouvais. Avec un certain étonnement, Mustang me donna tous les détails de mission.
Quelques heures plus tard, j'étais au terrain et je m'apprétais à donner un coup de main aux autres alchimistes. Mustang supervisait les opérations. Mais je n'ai pas eu le temps de trop participé, car les terroristes étaient lourdement armé, et la solitude que j'éprouvais m'empêchait de penser correctement. Aussi je ne vis pas la grenade arriver.
Je me reveillais dans le quartier général de l'armée. Mustang était au-dessus de moi et me regardait. Il m'expliqua que j'avais perdu connaissance peu de temps après l'explosion de la grenarde, et qu'il m'avait rarement vu baisser ma garde. Aussi il me demanda ce qui n'allait pas et si ça avait un rapport avec Al. Je lui expliquais mon histoire et il me répondit chaleureusement que je pouvais rester chez lui quelques jours, le temps qu'Al revienne, pour que je n'ai pas de mauvais souvenir en rentrant chez "nous", et en attendant que mes blessures guérissent.
J'étais chez Roy. Il m'avait "ordonné" (d'après lui) de rester chez lui aujourd'hui, pour récupérer un peu. Mais je ne pouvais pas me reposer. J'avais envie de bouger aussi je visitais la maison. J'étais juste à côté de la chambre de Mustang, j'avais envie de rentrer dedans, pour voir comment elle était. Après un court moment d'hésitation, j'ouvris la porte et découvrit une chambre assez grande, bien rangé, avec un beau papier peint bleu ciel. Il y avait son lit, draps bleu, couverture bleu. Rien de bien exceptionnel. Ce qui m'étonnait encore moins, c'était de trouver plusieurs photos de lui sur un bureau où il devait travailler. Ce bureau était face au lit, sur le mur, et à côté, il y avait une bibliothèque. De l'autre côté de la pièce, il y avait son armoire. Je jettait un coup d'oeil discret dedans, mais il n'y avait rien d'original. Puis je me surpris à regarder avec attention les photos qu'il y avait sur son bureau. Je m'assis et les regardait avec encore plus d'asistance. Un sentiment étrange envahi mon corps et soudain je me précipitais vers des affaires de Mustang pliés sur le lit pour sentir leur odeur. Mais je ressortis de la chambre pour aller me reposer dans la mienne.
Une fois sur mon lit, un flot de pensées arrivèrent dans ma tête : "Qu'est-ce qui me prend ? Mon manque de vie sociale me rendrait-elle fou ? Pourquoi les photos de Mustang m'ont-elles fait cet effet ? Il faut absolument que je me calme. Ce n'est rien. Que des photos... Une douche froide. Il me faut une douche froide."
Je me dirigeais vers la salle de bain. Comme je ne savais pas à quelle heure Roy rentrait, je fermais la porte à clef par précaution. Je me déshabillais et mettais l'eau froide en marche. Mais la douche était vraiment trop froid. J'attendais qu'elle se réchauffe avant de retourner me laver. La salle de bain était assez simple. Une baignoire avec une douche, un lavabo avec un miroir au-dessus et une petite armoire avec des serviettes de bains etc... La chaleur commençait à embuer le miroir, j'allais sous la douche et sentais l'eau chaude couler sur mon corps. Je fermais les yeux et je me mis à repenser aux photos de Mustang. Cette sensation revint aussitôt, une sensation de douche chaleur qui se répendait dans tout mon corps. Je repensais à lui maintenant. En chair et en os. Et je me demandais quand il allait rentrer, car il commençait à me manquer. Cette pensée était très bizarre. Je me demandais ce qui m'arrivait. Mon corps était pris de pulsion que j'avais du mal à contrôler. Je ne pouvais m'empêcher de penser à Mustang, à son corps magnifique, ses cheveux doux comme de la soie, son regard seducteur... Non... Il fallait que j'arrête. Je sortis en trombe de la douche, l'arrêtait et je pris une serviette à la va-vite avant de l'entourer autour de ma taille. J'ouvris la porte et je tombai nez à nez avec Mustang. Surpris, je lâchais ma serviette. Mustang me regarda des pieds à la tête, quand je réalisa ce qu'il venait de se passer, je me mis à rougir en cachant mon entre-jambe.
"Tu sais... Tu n'as pas à être complexé à ce niveau là. Sa taille est tout à fait normal."
Pensées de Mustang : Ed était vraiment très beau. Quand il était gêné, et rouge comme maintenant, j'avais envie de le prendre dans mes bras et de lui caresser ses cheveux qui lui tombaient plus bas que les épaules. Des gouttes d'eau perlés sur le corps d'Ed, qui était dangereusement excitant. J'aurais aimé lui sauter dessus pour lui prouver mes sentiments envers lui. Mais il était trop tôt. Je ne voulais pas le traumatiser. Je me baissais pour prendre sa serviette.
"Tiens remets-toi ça en place. Et va te rhabiller."
Pensées d'Ed : Mustang était resté longtemps sans rien dire. Qu'avait-il bien pu penser ?
Je rentrais dans ma chambre, poussait un soupir de soulagement. Mustang n'avait pas trouvé cette situation gênante une seconde. Tandis que moi... J'avais du rougir comme une pivoine. J'enlevais ma serviette et la posais sur une chaise puis j'enfilai un caleçon quand la porte s'ouvrit brusquement. C'était Mustang qui revenait me dire que le dîner n'allait pas tarder à être prêt et que je devais venir. Je rougis encore plus et lui dit que je devais d'abord finir de me rhabiller. J'enfilais un pantalon noir et un tee-shirt blanc avant de sortir. Mon rougissement ne s'était pas calmé. Mustang avait mis la table, je le trouvais courageux, après une journée de boulot, il faisait quand même plusieurs tâches ménagères ici, comme s'il voulait absolument s'occuper de moi. On s'assit et avant qu'on ne commence à manger, Mustang me dit :
"Tu sais, tu n'as pas à être gêné lors de ce genre de situation, nous sommes entre hommes."
Pensées de Mustang : Effectivement nous étions entre hommes, mais je ne asis pas si cette phrase suffirait à rassurer Ed. Peut-être me prenait-il comme un pervers car je l'avais vu déjà deux fois en l'espace de quelques minutes dans des situations gênantes ? Je lui souhaitais un bon appétit et commença à manger. Au bout d'un moment, je posais ma fourchette et fis mine de prendre l'eau, mais c'était un pretexte pour regarder Ed manger. Sa bouche était d'une douceur remarquable, ses lèvres était d'un jolie rose et j'avais envie de les caresser, de les embrasser. Il l'ouvrit pour manger des légumes, sa langue était d'un rose foncé magnifique, j'aurais aimé l'embrasser, voir cette bouche sur mon corps...
Pensées d'Ed : Mustang se mit à violament saigner du nez. Je me précipitais vers lui et essayer d'arrêter le saignement avec des mouchoirs. Je lui tenais la tête en même temps, et ma main se glissa dans ses cheveux. On resta la à se regarder, comme si le temps s'était arrêté. On ne remarquait même plus le saignement de nez. Je le regardais, me sentis rougir. Soudain, une nouvelle bouffée de chaleur me parcouru le corps, et je me précipitais dans ma chambre.
Pensées de Mustang : Ed devait être troublé. Il ne devait pas se douter de quoi je pensais avant que je saigne du nez. Je pensais pourtant avoir dépasser le stade du stupide saignement de nez. Mais apparement, Ed m'excitait beaucoup plus que ça. J'attendis quelques instants que le saignement s'arrête avant de décider d'aller le rejoindre dans sa chambre. Il avait glisser une de ses mains dans mes cheveux, ça ne me laissait pas indifférent, et lui non plus apparament.
Pensées de Mustang : Je me dirigeais vers la chambre d'Ed. Il ne devait plus savoir où il en était. Qu'est-ce qu'il ressentait pour moi ? Pas seulement de l'amitié, j'en étais sûr maintenant. J'arrivais devant sa chambre, j'ouvrais. Il était là, dedans au milieu de la pièce, il regardait le sol. Je me dirigeais lentement vers lui, le prenait dans mes bras.
"Tu sais Ed, il y a des pulsions contre lesquelles on ne peut rien faire."
Je déposais un baiser dans ses cheveux, il frissona. Avais-je été trop loin ? Pourtant, je sentais l'envie monter en moi, j'aurais aimé l'allonger sur le lit, l'embrasser et lui faire l'amour. Pourtant, si je faisais ça, jamais il ne voudrait de moi. Aussi j'attendais un peu.
"Les hommes qui aiment d'autres hommes n'ont pas à avoir honte."
Je retournais Ed en face de moi et déposait enfin un baiser sur ses lèvres. Mais il me rejetta.
Pensées d'Ed : Je ne savais pas de quoi Mustang parlait. Je n'étais sûr de rien, et je n'avais pas envie de lui dire que j'avais des sentiments pour lui alors que je n'en savais rien.
"Ecoute Mustang, ce n'est pas parce que j'ai été gêné que j'ai forcemment envie de toi ! C'est juste le contexte qui était gênant ! Je n'ai rien d'autre à dire !
-Pourtant n'as-tu pas ressenti quelques bouffées de chaleur quand tu m'as vu ? Ou quand tu regardais mes photos ?
Il m'avait vu ? Oh non. J'en avais eu des bouffées de chaleur mais je ne voulais pas lui dire.
-Bien sûr que non je n'ai absolument rien ressenti.
-Pourquoi refuses-tu d'avouer ? Est-ce si honteux que ça ?
-Mais je n'ai honte de rien ! C'est juste que je ne suis sûr de rien ! Je ne veux pas dire quelque chose que je ne connais même pas ! Et puis arrête de te faire des idées !
-Je suis réaliste. Quand tu as regardé mes photos, senti l'odeur de mes vêtements, il y a des choses qui ne trompent personne tu sais...
-Tu n'as rien à m'apprendre espèce de petit narcissique égocentrique !
-Alors c'est comme ça que tu me vois ?"
Pensées de Mustang : J'étais un peu vexé, je partis de la chambre, mais avait quand même un sourir aux lèvres. Il n'avait pas avoué, mais il allait sûrement le faire tôt ou tard.
Pensées d'Ed : Je ne savais plus quoi faire. Bien sûr qu'il avait raison, mais je ne me sentais pas prêt à l'avouer tout de suite. Il était parti de la chambre. J'avais du le vexer en le traitant d'égocentrique. Je me sentais mal maintenant. Pourtant, il avait l'air d'être parti un peu joyeux malgré tout. Il était là quand j'étais dans sa chambre. Il avait tout deviné pour ce que j'avais ressenti. Mais alors, est-ce que ça voudrait dire que lui aussi ressentait la même chose pour moi ? Après tout il m'avait pris dans ses bras et m'avait embrassé ! Je m'assis quelques minutes, le temps de faire le vide dans mon esprit. Qu'est-ce que je devais faire maintenant ? Aller retrouver Mustang
Il était dans la cuisine, assis sur une chaise. Une bouteille d'alcool et deux verres étaient sur la table.
"Tu veux boire quelque chose Ed ?
-Oui volontier."
Je m'assis sur une chaise libre, regardait Mustang de haut en bas pendant qu'il me versait un verre. Une nouvelle bouffée de chaleur parcouru mon corps. J'avais envie d'étreindre ce corps qui était devant moi. Ou alors j'avais envie que lui m'étreigne. Mustang me tendit le verre remplit d'alcool que je vidai d'une traite. Je me sentis bizarre sur le moment. Je n'étais pas soul, mais je n'étais pas très frais non plus. Pourtant je me sentais divinement bien, et faisait un sourir à Mustang, qui buvait son verre plus calmement que moi. Il me regardait et attendait de voir ma réaction. J'eu envie de lui dire ce que je ressentais vraiment. L'alcool avait fait passé ce blocage, je me sentais mieux, et j'étais assez éveillé pour savoir ce que je faisais. Je me levais et me dirigeais vers Mustang.
Pensées de Mustang : Finalement, Ed semblait déjà moins bloqué que tout à l'heure.
"Qu'est-ce que c'est que ce sourir ? Tu veux que papa te donne un sucre d'orge ?"
Il continuait de sourir, il était en face de moi, et pour une fois, c'était à mon tour de ne pas savoir ce qui allait se passer. Ed me regardait, il me prit la main et dit :
"Allons dans ta chambre. Le lit est plus grand et plus confortable. Il faut qu'on parle."
Je me levais en souriant, je suivais Ed. Une fois dans la chambre, je m'assis à côté de lui et le prit dans mes bras.
"Attend Mustang.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Je voudrais être sûre de ce que je ressens.
-Ca te fais du bien quand je te caresse les cheveux ?
-Oui, énormement.
-Alors attend de voir ce que tu vas ressentir lorsque je te carresserais autre part... Tu verras tu seras sur après ça."
J'embrassais la nuque d'Ed tout en lui caressant ses cheveux, je le sentais frissoner de plaisir. Il souriait et me serrait fort dans ses bras. Je commençais à lui enlever son tee-shirt, il se laissait faire, tandis que d'une autre main je lui caressais le torse.
Pensées d'Ed : Mustang était diablement excitant. Je me laissais faire en pensant à la suite. J'aurais aimé le déshabiller mais je préférais me laisser faire. J'attendais la suite avec peur et impatience.
"Mustang c'est la première fois que tu fais ça avec un homme ?
-Oui."
Au moins pour lui aussi c'était sa première fois. Mais il avait l'air plus assuré que moi. Je me laissais quand même faire, je lui faisais confiance.
Pensées de Mustang : Je commençais à défaire son pantalon, il semblait légèrement gêné, il rougissait, ce qui me donnait encore plus envie de lui. Je l'allongeais de tout son long sur le lit avant de finir de lui enlever ses vêtements. Il était entièrement nu mais semblait gêné d'ainsi se dévoiler devant un homme. Son entre-jambe avait l'air totalement excité par ce qui lui arrivait. J'enlevais mes vêtements de l'armée avant de m'allonger sur lui pour le caresser et l'embrasser. Ma main descendit plus bas encore. Il recommença à frissoner.
"Alors Ed, qu'est-ce que tu en penses maintenant ?
-Je suis absolument sûr et certains de ce que je ressens.
-Tu veux continuer ?
-Oui."
J'embrassais Ed avant de lui embrasser le torse puis le bassin puis plus bas encore. Ed n'avait jamais eu l'air aussi excité de toute sa vie, et ça lui faisait vraiment plaisir. Au bout de quelques minutes j'arrêtais, pendant qu'Ed revenait m'embrasser. A son tour, il fit exactement ce que j'avais fait, comme si j'étais un véritable modèle, c'était réellement excitant. Enfin mon fantasme se réalisait, celui que j'avais eu au cours du diner et qui m'avais fait saigner du nez. Pendant qu'il s'occupait de moi je souriais en lui caressant amoureusement la tête. Il s'arrêta à son tour et je le pris dans mes bras avant de le retourner.
Pensées d'Ed : Il me retourna sur le ventre, c'était dangereusement excitant. J'avais envie d'aller plus loin encore. Puis Mustang se bassa conter moi et le bas de mon dos se mis à chauffer, mais ça me faisait plaisir malgré une petite douleur que je ressentais à ce niveau là. Cette action de Mustang m'excitait de plus en plus, Mustang me caressais l'entre-jambe en même temps que lui même se faisait plaisir dans mon corps. Je n'avais jamais été aussi heureux, aussi excité, je n'avais jamais ressenti un tel plaisir. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Au bout d'une demi-heure de plaisir, Mustang et moi-même avions atteint nos limites, nous finissions ensemble et Mustang se retira. On se coucha sur un côté du lit.
"Mustang...
-Oui ?
-Je t'aime.
-Je t'aime aussi."
Je m'endormis contre le torse de Mustang, qui me procurait chaleur et un sentiment rassuré.
Pensées de Mustang : Il s'était endormi. Moi aussi je n'allais pas tardé, cet effort m'avait épuisé. Je n'avais jamais été aussi heureux, jamais je n'avais connu un tel plaisir. Je m'endormis au côté de cet homme fragile que je jurais de protéger.
