J'avais cette idée de fiction depuis un certain temps et je voulais vraiment la mettre en ligne donc voilà. J'espère que l'histoire vous plaira. Bonne lecture.
Mise en ligne du chapitre corrigé: 21/01/2016.
Un grand merci à ma Bêta qui a fait un travail remarquable pour la correction du premier chapitre, merci encore infiniment.
Disclaimer : L'univers de Naruto ne m'appartient pas.
— Je te l'ai dis Sak's, y a pas de danger, fais-moi confiance, dit Ino.
— La dernière fois que je t'ai fait confiance, je me suis retrouvée dans la vieille maison abandonnée au bout de la rue avec le chien du voisin au cul, répliquai-je.
Elle claqua de la langue pour me montrer son agacement. Pourquoi et comment je m'étais-je retrouvée là ?.Ah oui, Ino, ma meilleure amie depuis l'école maternelle, m'avait montré ses conversations torrides, beaucoup trop torrides pour une ado de dix-sept ans, avec un jeune homme de dix-neuf ans sur un site de rencontre, et avec cela lui vint l'idée de m'y inscrire. Punaise, j'ai pas besoin de ça, moi.À combien de conversations sur les dangers du net avions-nous eu le droit de la part des conseillers au lycée ? Douze, je crois.
À ce moment-là, âgée de dix-sept ans, presque dix-huit – six mois plus tard –, j' étais au lycée de Konoha, une belle ville, moderne dans le centre-ville mais assez ancienne dans les quartiers résidentiels.
La ville vivait grâce aux clans prestigieux qui y habitent, tels les Uzumaki, Senju, Ôtsutsuki, Hyûga, Nara, Akimichi, ou encore la famille d'Ino, les Yamanaka. Chacun d'eux contribuait à l'épanouissement de la ville de leur côté. Avant ma naissance, il y avait aussi eu le clan Uchiha, mais ils ont tous déménagés à Kumo pour plus de richesses. Bâtards avides d'argent, on n'a pas besoin de vous !
Ma famille n'était pas riche du tout. On n'était pas pauvre non plus, mais je n'allais pas non plus demander à mon père d'acheter le nouveau truc à la mode. On vivait du salaire de marchand de mon père, ma mère était mère au foyer et mon frère était à l'université de la ville, qui se trouvait à vingt minutes de chez nous.
J'étais née et j'avais vécu là toute ma vie. Enfin, je l'avais pas encore finie, ma vie, mais bon… Et mes grands-parents nous rendaient souvent visite. Mémé était super gentille, mais le vieux, c'était une toute autre histoire…
Mais revenons à nos moutons, Ino qui voulait m'inscrire sur un site de rencontre. Dieu, pourquoi m'as-tu donné cette fille comme meilleure amie ?
— Fais pas cette tête, Sakura. Franchement, qu'est-ce qui pourrait t'arriver ?
— Voyons voir… Un vieux pervers de cinquante ans qui pirate mon ordi, trouve mon adresse et me kidnappe dans mon sommeil, lui dis-je, comme si c'était une évidence.
— C'est vrai qu'il n'y a qu'à toi que ça peut arriver… Mais, honnêtement, avant même que le gars ne te touche, tu lui feras une prise de catch dans ton sommeil.
— Dis que j'suis une brute, tant que t'y es.
— T'es une brute, confirma-t-elle.
— Mehhhhhhh, je veux pas m'y inscrire ! T'as jamais écouté ce que nous disait Shizune sur les dangers du net ? me plaignis-je.
— Si on écoute cette bonne femme, on restera vieille fille toute notre vie. C'est le seul argument que t'as ?
Voyant que j'étais bouche bée, elle me fit un sourire satisfait. Elle pensait qu'elle avait gagné la bataille, la connasse. Mais mon argument était valable, non ? Qu'est-ce que je serais allée foutre là-dedans, moi ? Je voulais pas parler à des inconnus. J'avais pas besoin de ça. L'amourette de lycéens est mignonne mais pas durable. Je préfère les grandes amours, comme dans Orgueil et Préjugés ou Le Journal de Bridget Jones. Ah, je voulais mon Monsieur Darcy, moi ! Un homme charmant, charismatique, avec de la cervelle, et qui me fasse rêver.
— C'est quoi déjà, ton mail ? me demanda-t-elle.
— Mais tu fais quoi, là ? T'es déjà en train de créer mon profil ‽
Elle m'ignora et tapa mon mail sur le formulaire. Elle le connaissait déjà, cette fouineuse. Je fermai les yeux et soupirai, puis je jetai un regard circulaire.
Ma chambre était normale, petite, assez bordélique – enfin, beaucoup bordélique. Elle se composait d'un lit mauve, d'un tapis rose, de murs blanc crème, d'une armoire ancienne, d'un tiroir, d'une lampe, de posters de chanteurs connus, d'une fenêtre, au cas où il y aurait un feu et qu'il faut faudrait sauter, et de mon bureau avec mon ordinateur portable. Ah, et aussi d'un gros tas de vêtements sales qui traînaient.
— C'est quoi tes préférences pour les mecs ? Ils ont pas une catégorie « je-prends-tout-ce qui-me-passe-sous-la-main » ? me nargua-t-elle.
— C'est ce que t'as mis pour ton inscription ? répliquai-je.
— Gros front.
— Nez de cochon.
Nous fîmes un combat de regard avant d'éclater de rire. Même si elle était chiante, vraiment chiante, Ino resterait toujours l'une des personnes les plus importantes pour moi. En maternelle, j'avais un gros front – qui est toujours là, en fait – et Ino m'avait appris à m'affirmer et à me sentir confiante. J'avais fait les quatre cents coups avec elle – enfin avec tout le monde, je crois. Mais attendez voir, ça faisait de moi la fautrice de trouble ? Moi qui pensais être la fille intelligente et marrante… Après avoir repris son souffle, Ino me regarda, attendant une réponse de ma part.
— OK, alors, euh, mes préférences ? Hmm, je cherche quelqu'un d'assez mature, drôle, intelligent, attentionné, confiant, un peu sportif et…
— Je t'ai demandé tes préférences, pas ta liste de course. En plus, t'es la personne la plus drôle que je connaisse pas besoin de quelqu'un de drôle, tu le seras pour deux, m'interrompit Ino.
— Tu mets ce que je te dis ou sinon tu passes par la fenêtre. En plus, c'est toi qui as voulu m'inscrire.
Elle tapa sur le clavier puis une autre page web s'afficha.
— OK, maintenant, le physique.
— Hmm, j'ai pas vraiment de préférences niveau physique. Je dirais un homme grand, assez athlétique. C'est tout, je crois…
— OK ! Homme d'un mètre soixante-dix, qui court derrière les filles dans la rue.
— Ino !
— Bah quoi ! Tout ce qui fait plus d'un mètre soixante-cinq est plus grand que toi. Ha ha ! OK, OK, je retire ça…
J'allais avoir un ulcère à cause d'elle. Après avoir donné à contrecœur mes données personnelles, telles que mon physique, je lui donnais le feu vert pour mettre ma taille et mon poids seulement. Je ne voulais pas donner mon âge. Je sentais que tous les pervers de la planète toqueraient à ma porte sinon. Et, en plus, des filles aux cheveux roses et aux yeux verts ne courent pas toutes les rues. Ino cliqua dans mes fichiers pour mettre une photo de moi.
— Non, Ino, sérieux, tout sauf ça ! Je veux pas mettre de photo de moi, dis-je,catégorique.
— Mais Sakura…
— S'il te plaît.
Elle accepta ma demande, et mon profil fut créé. Punaise, dans quoi m'étais-je fourrée ?
— Sinon, t'as écouté la nouvelle chanson des BigBang ? me demanda Ino.
— Ils ont fait une nouvelle chanson ?
Elle roula des yeux et alla sur Youtube. Google est notre ami, soyons gentil avec lui.
— Ah, au fait, voilà ton mot de passe pour le site de rencontre, dit-elle en me tendant un bout de papier.
Quand elle serait partie, je changerais immédiatement le mot de passe. On sait jamais avec elle. Après avoir écouté le clip, elle partit chez elle, en saluant mes parents au passage.
J'avais hérité des cheveux roses de mon père et du caractère fougueux de ma mère, tout le monde me le disait. Je n'étais pas colérique, enfin, non ?
Je retournai dans ma chambre et mis dans mon pyjama, aussi rose que mes cheveux, qui recouvrait mon corps. Il faisait froid dehors, l'hiver approchait. Je me mis sur mon lit pour faire mes devoirs du lendemain parce que, bien sûr, je ne faisais jamais mes devoirs à l'avance.
Devant un devoir de maths, j'entendis mon portable vibrer. C'était un message de mon meilleur ami masculin, Naruto. Le bouffon de service. Même s'il faisait l'idiot devant tout le monde, je savais qu'il était assez intelligent – enfin, j'essayais d'y croire. Grand, bronzé et assez musclé, avec une tignasse de cheveux blond épi de blé et des yeux bleu céruléen.
Depuis mes douze ans, il me collait et j'avais appris à le connaître. Avec lui, j'étais sure à 100 % de rire et de vivre chaque jour des aventures.C'était un Uzumaki du côté de sa mère. Pratiquement toute la famille de sa mère avait les cheveux rouges.
J'avais déjà rencontré ses parents. Son père était le maire de la ville, et sa mère était mère au foyer comme la mienne. Leur histoire d'amour était tellement romantique ! Lui était né dans une partie pauvre de la ville et elle vivait avec une cuillère en or dans la bouche, mais, contre toute attente, ils s'étaient rencontrés, s'étaient aimés, s'étaient mariés et avait eu un bébé. J'en avais des larmes aux yeux rien que d'y penser.
« Sakura ce koi les d2voirs d2 d2m1 ? »
Par contre, niveau orthographe et grammaire, c'était pas du tout ça. Son écriture était en train de me brûler les yeux.
« C'est la dernière fois que t'écris comme ça, sinon je te fais bouffer ton portable ! Pour demain, on a les exercices de maths d'Asuma Sensei et la physique d'Orochimaru »
Asuma Sensei était un prof assez cool, si on l'énervait pas. Par contre, à chaque fois que j'entrais dans sa salle, ça sentait la cigarette froide. Et ne parlons pas d'Orochimaru ! C'était un vrai psychopathe qui ressemblait à un serpent. À cause de Naruto, lui et moi, on était dans sa ligne de mire. Je le voyais bien étudier la classe à chaque fois qu'il le pouvait. Il y avait des rumeurs comme quoi c'était un pédophile qui faisait des expériences sur des enfants dans son laboratoire situé dans la cave de sa maison, loin des yeux indiscrets. Ce n'étaient que des rumeurs, mais en voyant le prof, j'ai commencé à y croire de tout mon cœur. Il me filait la chair de poule. En y pensant, j'en frissonnai.
« O_O… Orochimaru ? Oh, je crois que j'ai de la fièvre. Je pourrai pas venir demain, c'est dommage »
« Si tu m'abandonnes, jte tue »
« Mais »
« Jte tue »
« Jveux pas »
« Jte tue »
« Roh d'accord. Mais donne-moi au moins les réponses stpppp »
Avec un soupir, je lui passai les réponses de la physique qui, j'espérais, étaient les bonnes. Après une demi-heure, je finis enfin mes devoirs. Je m'étirai comme un chat, et rangeai mes affaires de cours.
Je fixai mon ordinateur éteint. Je ne pensais pas que quelqu'un avait déjà vu mon profil ou, pire, m'avait contactée, mais je voulais vérifier.
Donc, voyons voir… Je pris le petit bout de papier d'Ino et mis le mot de passe. J'allais directement changer ce mot de passe. Comment ça fonctionnait, cette merde ? Ah, c'était bon ! Donc, j'avais reçu… Cinquante-huit messages ‽ Mehhhhh pourquoi ‽ Les messages envoyés n'avaient rien d'amical ou de romantique, c'était juste des trucs dégueu. Je cliquai sur l'un d'eux, le pire, je crois.
« J'ai envie de te BIP avec mon BIP puis te BIP et te BIP je vais BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIPPPPPPPPPPPPPPPP »
Oh mon Dieu ! Mon pauvre cœur ne pouvait pas en prendre plus, j'étais obligée de mettre des BIP pour ne pas blesser mon âme pure. Mais comment se faisait-il que j'aie ce genre de trucs ? J'allai sur mon profil et lut la phrase qui me décrivait.
« Salut ! Je m'appelle Sakura, j'ai dix-sept ans et je cherche un homme grand, sportif, qui puisse me faire rire, avec qui j'aurai des discussions intelligentes et matures. Sinon, je prends tout, même les vieux pervers de cinquante ans »
Ino ! Oh la garce ! Je changeai en vitesse le profil en pleurnichant. J'allais vraiment la tuer, putain ! J'étais sûre qu'elle allait mettre quelque chose comme ça, sale traîtresse. J'aurais jamais dû lui faire confiance. Satisfaite de mon travail, je le relus, au cas où j'aurais oublié un truc.
« Bonjour. Pour tout vous dire, ma meilleure amie m'a inscrite à mon insu sur ce site pour me faire chier. Mais je ne rejette pas une conversation amicale. Si vous avez besoin d'un ami, de conseils, ou de rire, je pourrais peut-être vous aider. »
Voilà, j'espère que c'est bien fait. Je supprimai tous les messages que que j'avais reçus. C'étaient tous des pervers. Je fermai la page web du site et fis un petit tour sur Google.
— Sakura… entendis-je à côté de mon oreille.
— Aaaaaaaaaaaah, criai-je. Mon Dieu, mais... mais, enfoiré de Sasori. Sale chien !
Mon imbécile de frère, Sasori, avait trouvé ça amusant de venir derrière mon dos et de me faire peur juste pour son plaisir malsain. Un jour, j'allais le tuer, je jure, j'allais le tuer. Des fois, je me demandais si on était vraiment liés par le sang.
Il avait les cheveux rouge foncé, et les yeux ambre. Par contre, la taille, là aussi, ça merdouillait : il faisait un mètre soixante-quatre, pour un homme de dix-neuf ans.
— Sasori, putain ! Tu peux pas toquer avant d'entrer !
— Non, hahahahah, ta tête est trop marrante !
— Tu rigoleras moins quand j'aurai tabassé la tienne !
— Les enfants, c'est l'heure de manger ! cria ma mère, depuis la cuisine
— On arrive !
Je le poussai de ma chambre, en espérant qu'il s'éclate le crâne contre un mur et descendit les escaliers pour m'asseoir sur la chaise à droite de mon père. Sur la table, était posée de la salade de chou, quatre bols de riz, des légumes à la vapeur et des sardines fumées.
— Comment était ta journée, mon chéri ? dit ma mère à mon père
— Elle était cool. Hein, c'est comme ça qu'on dit, Sakura ? Tu as vu ma chérie, je suis cool comme les jeunes, dit fièrement mon père
— Bon appétit, dis-je, blasée
Après avoir rempli mon ventre, je débarrassai la table puis repartis dans ma chambre, dormir sur mon lit douillet qui m'appelait. J'espérais que, le lendemain, je n'aurais pas de messages cochons comme aujourd'hui. Ce fut sur cette pensée que je m'endormis.
Non merde ! J'avais oublié de me démaquiller !
… mais, attendez, je mettais jamais de maquillage ? Rassurée, je m'endormis sereinement.
Voilà le premier chapitre de la fiction qui est assez court, je trouve, mais la suite le sera plus j'espère. Dites-moi ce que vous en pensez, si je dois changer certaines choses j'aime avoir l'avis des lecteurs.
