Hello tout le monde, voici le premier chapitre de ma fanfiction.

Seul, les deux OC m'appartiennent. Les personnages et l'histoire appartiennent à J.K Rowling.

J'accepte toutes les critiques constructives.

Bonne lecture

Miaden

Prologue :

Maman a encore crié aujourd'hui. Nous étions mardi et elle avait reçu mon bulletin scolaire. Je n'ai jamais eu de bonnes notes à l'école, j'étais mauvaise élève. Je ne pensais qu'à rêver et à lire. Maman continuait de crier, elle ne sait plus quoi faire de moi m'a-t-elle dit.

J'avais souvent l'impression d'être la fille qu'elle n'avais jamais voulu, une erreur de parcours. C'est ce que j'étais après tout, une grossesse imprévu, trop précoce. Elle criait, elle criait, je l'entendais mais je ne l'écoutais plus.

Je sais ce qu'elle allait me dire, que je ne suis pas capable d'apprendre correctement mes cours, que je lui fait honte, qu'elle ne comprends pas ce qu'elle a raté dans mon éducation, que je ne suis qu'une incapable.

Elle a raison, je le sais. Je ne faisais pas d'effort et je m'enfermais dans mon monde en espérant que tout cela s'arrête. J'espérais que la vie ne se résumait pas au travail et à l'argent, qu'il y avait encore une place dans ce monde pour l'amour, je voulais croire au prince charmant.

Mais cela n'existe pas et je ne suis pas une princesse. Les contes de fées n'existent pas. Je rêvais, rêvais que le monde change soudainement et que la paix revienne sur cette terre, que l'amour domine le monde. Ce n'est jamais arrivé.

Une fois de plus, je me suis réfugié dans ma chambre, vide de tout sentiments. J'avais l'impression que plus rien ne m'atteignait mais je me trompais n'est-ce pas ? On ne peut pas vivre sans sentiment. J'avais l'impression de mourir de l'intérieur.

Ma chambre m'oppressais, j'avais besoin d'air. Alors je suis sorti sur mon balcon, je me suis appuyé dos à la rambarde.

Je me souviens qu'elle a craqué et a cassé. Je me suis senti tombé en arrière. J'ai eu peur, maman a crié mon nom, mes os se sont brisés dès que j'ai touché le sol. Je suis tombé du deuxième étage.

J'ai vu maman, elle pleurait me disant de tenir le coup, que les secours arrivait. J'ai voulu parler je n'ai pas réussi, j'aurai voulu lui dire que je l'aimais. La douleur était abominable, je ne parvenais presque plus a respirer. J'ai senti une grande fatigue engourdir mon corps apaisant ma souffrance. J'ai espéré très fort que ça s'arrête. J'entendais maman, elle me disait non reste avec moi ne t'endors pas. Elle était désespéré. À ce moment, j'ai réalisé que malgré nos disputes, elle m'aimait et qu'elle criait pour mon bien, pour me protéger, me protéger de moi et de la vie.

Je l'ai regardé, on aurait dit un ange. J'ai levé ma main et j'ai touché son visage, une dernière fois, pour la dernière fois de ma vie. J'ai finalement réussi à lui murmurer que je l'aimais. La douleur était trop forte et j'ai fermé les yeux. La souffrance s'est arrêté d'un coup et j'ai entendu un grand cri de déchirement suivi de sanglots et de gémissements. J'ai compris alors que pour moi, Ileen Mune Azel Stepney, la vie s'était arrêté.

Je suis resté longtemps dans le noir complet, et puis un jour, je me suis réveillé. J'ai avalé une grande bouffée d'air en me relevant. Mon corps était ankylosé et la lumière me vrillait les yeux. J'ai fini par calmer ma respiration et j'ai regardé autour de moi, j'étais dans une ruelle que je ne connaissait pas, il n'y avais pas de passants. A coté de moi reposait une autre jeune fille. Elle devait avoir 14 ans comme moi. Elle avait les cheveux blonds et était fine.

Dans ma vie, je n'ai jamais rien accomplit et je n'ai rien de particulièrement exceptionnel. Pourtant le destin m'a accordé une autre chance et j'étais prête à la saisir.