Bonjour !

Je tiens d'abord à vous remercier pour les retours que j'ai eu concernant ma première histoire SQ, ça m'a vraiment rassurée qu'on puisse aimer un de mes récits.

Je retente ma chance pour cet AU typiquement SQ - même si au départ rien n'est gagné ! - en vous avertissant qu'il y aura forcément un peu de violence, pas mal de tracas, du suspens parce que c'est ma ligne de conduite, mais aussi de bons moments et du M.

Laissez-moi vos impressions, c'est l'encre de ma plume et la meilleure motivation possible.

Chaque chapitre aura pour titre le nom d'une chanson, généralement la plus optimale pour l'ambiance.


All we do is lie and wait
All we do is live inside a cage
All we do is hide away


Emma Swan contemplait son reflet dans le miroir d'une cabine.
Le fond de teint waterproof qu'elle appliquait dissimulait les cicatrices ainsi que les traces de griffures sur ses pommettes et son front comme si les coups n'étaient qu'un cauchemar.
Elle enfila le maillot de bain une pièce vermillon pour cacher le reste des sévices sur son bassin, avant de sortir pour rejoindre l'allée des casiers.
Henry, deux ans, l'attendait avec ses brassards ajustés, un sourire aux lèvres.
Le petit garçon adorait nager, c'est donc naturellement que sa mère lui avait offert une après-midi au centre aquatique de Boston.
La blonde avait besoin d'oublier le cauchemar que lui faisait endurer sa compagne et la bonne humeur de son fils arrivait à chasser les lueurs les plus sombres.
Emma allait récupérer la petite balle sélectionnée par Henry pour jouer dans l'eau rangée dans un sac de sport quand son portable, coincé entre les serviettes de bain, commença à vibrer.
Elle décrocha à la vue du nom qui s'affichait à l'écran.
La blonde n'utilisait quasiment plus ce moyen de communication depuis qu'elle soupçonnait sa conjointe de tracer le moindre appel.
- Graham ? s'enquit Emma, tout en attachant ses boucles indisciplinées en un chignon impeccable.
Le jeune homme était son adjoint au commissariat, son meilleur ami et son allié le plus précieux depuis que sa concubine devenait dangereuse à son égard.
Il veillait sur elle du mieux qu'il le pouvait, assurant sa sécurité au maximum malgré l'entêtement d'Emma.
- Qu'est ce que tu fiches à la piscine ?! s'écria l'agent, énervé d'avoir localisé sa protégée aussi facilement.
Si l'homme avait réussi sa tâche, il serait tout aussi aisé pour celle qu'Emma craignait de la retrouver.
- J'ai promis à Henry de l'accompagner ! se justifia la blonde, en saisissant le pique-nique préparé pour la journée.
Emma s'était juré de ne plus reculer face à la menace.
C'était déjà suffisamment honteux d'être qualifiée de femme battue alors qu'elle exerçait un métier de pouvoir.
- Le médecin t'a pourtant prescrit du repos ! rappela Graham, sur un ton ferme.
Le docteur avait halluciné en voyant la plaie sanguinolente sous les côtes d'Emma et la déshydratation qui creusait son teint habituellement étincelant.
La blonde était devenue maître dans l'art de mentir.
Son premier séjour à l'hôpital avait soi-disant été l'œuvre d'une arrestation.
Pour ne pas que son travail soit toujours le prétexte utilisé, le shérif alternait avec des accidents domestiques fâcheux.
Parfois, la blonde préférait se soigner avec une trousse de secours pour pleurer sans retenue.
Emma avait pensé à dénoncer la violence de sa compagne, mais plusieurs raisons l'empêchaient.
Premièrement, se rebeller était synonyme de guerre et d'autodestruction.
Deuxièmement, Emma serait connotée de victime publiquement.
Troisièmement, quand sa bien-aimée ne se transformait pas en un monstre fou, elle faisait preuve d'une douceur sans égale et savait se faire pardonner.
Il y avait tant d'autres vérités qui la forçait au mutisme.
Henry adorait sa conjointe et celle-ci s'occupait vraiment bien du petit.
En tant qu'enfant issu du système, Emma avait évolué dans un monde hargneux qui l'avait toujours réprimandé avec tristesse et désolation.
Elle avait connu ça de nombreuses années alors elle en venait à croire souvent qu'il était normal que sa concubine l'aime tout en la détestant.
- Tu peux venir faire une sieste à la maison ! proposa Graham, sachant qu'il pourrait surveiller celle qu'il considérait comme sa petite sœur bien plus facilement.
L'officier savait que la folle furieuse n'agirait jamais devant des témoins.
Emma soupira.
Elle se serait bien réfugiée chez son ami pour récupérer un peu de sommeil, mais cette simple hypothèse n'était plus valable depuis hier.
Emma avait eu la chance d'être adoptée à l'adolescence par Ingrid, une pâtissière, déjà responsable de sa nièce.
Elsa avait toujours été affectueuse avec sa cadette et la soutenait inlassablement, jusqu'à la nuit dernière.
- Elsa ne m'adresse plus la parole !
Emma n'avait pourtant rien fait de mal.
Elle avait simplement récupérer un dossier qui la concernait.
- Pourquoi ? demanda son correspondant, surpris que sa petite amie rejette sa confidente attitrée.
Elsa avait même donné à sa sœur le double des clés pour entrer dans leur appartement.
- J'ai retrouvé mes parents biologiques ! annonça Emma, d'une voix tremblante.
Il lui était nécessaire d'avoir des réponses à son abandon, de connaître leur identité exacte, d'entrevoir quelles caractéristiques elle pouvait avoir en commun avec eux.
Cela ne signifiait pas qu'elle pardonnait, juste que c'était vital d'en savoir plus.
Quand la jeune femme avait déclaré cela à sa famille, Ingrid s'était totalement renfermée.
Cela s'apparentait à une trahison et Elsa se rangeait du côté de leur mère.
Le dialogue s'annonçait compliqué et le shérif n'avait vraiment pas envie de se disputer, sa vie amoureuse étant déjà source de tourment.
- Tu es au bassin municipal ? interrogea Graham, dans l'optique de prévenir du secours si un malheur arrivait.
Emma avait changé ses habitudes pour confondre celle qui la traquait sans relâche.
Elle aurait le temps suffisant pour se détendre, même si elle venait à être repérée.
- J'ai opté pour l'établissement au Nord ! informa la blonde, tout en jetant par précaution un coup d'œil aux personnes qui entraient pour se changer.
Cette journée était sacrée, rien ne devait l'annuler ou la repousser.
- J'envoie une patrouille dès que possible ! s'alarma Graham, inquiet par la tournure dramatique probable des événements.
Dès qu'Emma serait seule à l'extérieur de la piscine, elle deviendrait une proie facile et de qualité.
- Laisse-lui une heure pour s'amuser ! insista la concernée, en faisant référence à Henry et la joie du petit qu'elle ne pouvait détruire.
Elle quémandait juste un moment pour avaler un sandwich et profiter des bulles du jacuzzi.
- Ce sera peut-être celle de trop ! répliqua Graham, nerveux à la pensée que sa belle-sœur puisse être maltraitée une fois de trop et qu'elle finisse à la morgue.
Emma fronça les sourcils.
Elle adorait la compassion dont faisait preuve ses proches, mais la jeune femme devait affronter ses démons seule et avec courage.
Impliquer son entourage empirait ses rapports avec sa compagne.
- Je ne peux pas vivre enfermée toute ma vie ! répondit-elle, avec le plus d'aplomb envisageable malgré les larmes qui menaçaient de couler.
Le regard de Graham s'illumina soudainement.
Il avait une solution temporaire qui marcherait à merveille.
Emma serait entre de bonnes mains et Henry adorerait.
- Je suis d'accord pour attendre une heure si tu acceptes l'offre de Zelena ! clama t-il, sur un ton qui ne permettait aucune négociation.
Zelena était leur nouvelle secrétaire depuis peu.
La jeune femme et son enthousiasme avait vite conquit l'unité si bien qu'elle s'était immédiatement portée volontaire pour héberger sa supérieure en toute amitié.
La ferme de la rouquine était l'endroit le plus sûr car son adresse était inconnue de la compagne d'Emma.
- Très bien...mais juste pour quelques nuits ! céda Emma, qui percevait la proposition de la rousse comme un écho à l'attirance qu'elle éprouvait pour son employeuse.
Dès que le shérif raccrocha, Henry agrippa le bras de sa mère pour le diriger vers la pataugeoire.
Le bambin n'avait pas interrompu la conversation entre adultes, mais il n'arrivait plus à contenir son euphorie.
- Maman ! déclara le petit garçon, impatient de chahuter avec les autres enfants.
La blonde éclata de rire devant la moue adorable de son fils.
- On y va, mon petit Prince !
Pour la première fois depuis plusieurs semaines, Emma souriait sans se forcer.
Henry était le seul être qui valait le coup de braver la tempête et ses conséquences.

[...]

Regina Hood se tenait également dans les vestiaires, son portable entre ses ongles parfaitement manucurés.
Robin, son époux, venait de la joindre pour lui annoncer une mauvaise nouvelle.
Pour la deuxième fois consécutive, il ne pouvait se rendre à la piscine avec sa famille.
Robin préférait s'occuper de sa première femme, Marianne, qui s'était réveillé miraculeusement à l'hôpital après deux ans de coma.
Depuis, Regina était délaissée constamment et le fils de son conjoint devenait turbulent voir agressif.
- Ton père ne peut pas venir ! révéla la brune, qui supportait de moins en moins la solitude que lui imposait Robin.
Elle devait tout gérer : le manoir, les repas, le comportement exécrable de l'enfant de huit ans, le caractère froid de sa mère et son travail en tant que mairesse de la ville.
La jeune femme devenait tendue, fatiguée au point de s'endormir quand son partenaire cherchait à la câliner.
- Pourquoi ? demanda le petit garçon, en tapant du pied.
Regina soupira, le gamin perdait son calme et elle n'était pas sûre de bien gérer une crise de la sorte.
Son premier mariage avait été un désastre et le second s'écroulait jour après jour sans qu'elle puisse remédier à sa destruction.
- Il est occupé ! répondit la mairesse, navrée que l'enfant ne soit pas la première priorité de son mari.
Le pire dans toute cette histoire, c'est qu'elle mentait ouvertement au garçon pour couvrir son paternel qui ne le méritait pas.
- C'est de ta faute ! cria l'enfant, qui s'acharnait sur le seul repère auquel il avait droit.
L'accusation déméritée offensa la mairesse.
Elle voulait épargner la vérité décevante et voici qu'on la blâmait.
- Roland ! Arrête ça tout de suite ! réprimanda Regina, furieuse que des passants observent la scène.
Le moindre écart pouvait lui coûter sa notoriété et un scandale était si vite colporté à la presse locale.
- C'est parce que tu ne l'aimes plus ! rétorqua l'intéressé, loin d'être aveugle sur l'ambiance lourde et pesante à la maison.
La brune leva les yeux au ciel, avant d'acquiescer.
Elle avait désiré soustraire Roland à ces tensions pour qu'il ne soit pas témoin d'un horrible déchirement tout comme elle était la victime de l'infidélité de sa mère.
Cora ne restait avec son époux, Henry, que pour son argent et elle n'hésitait pas à le tromper avec son amant de longue date.
Henry aimait trop Cora et il l'a laissait agir par crainte de la perdre définitivement.
Regina, qui avait toujours perçu ses aînés comme un couple modèle, s'était garantie d'être plus droite avec ses futurs enfants.
Malheureusement, c'était avant d'apprendre qu'elle était stérile.
- Chéri...murmura la mairesse, qui s'apprêtait à enlacer Roland pour le cajoler.
Regina se détestait d'infliger autant de désolation autour d'elle.
- Je te déteste ! hurla t-il, en repoussant la paume cicatrisante qui visait à l'apaiser.
Le garçon s'élança en guise de révolte près de la pataugeoire pour accéder à la zone réservée aux bon nageurs.
- Attention ! s'exclama Regina, qui courait derrière lui.
L'enfant était si vif dans sa démarche qu'il percuta un bambin qui jouait debout sous l'œil attentif de sa mère.
- Roland ! réprimanda la mairesse, en haussant le ton.
Henry avait chancelé sous l'impact, puis son manque d'équilibre l'avait fait tombé sur les fesses en plein milieu de la mare.
Emma releva son fils, puis se dirigea vers la source de ses problèmes.
- Vous ne pouvez pas le surveiller un peu plus ? C'est un vrai danger ambulant ! s'égosilla le shérif, à l'adresse de la brune.
Regina eut le souffle coupé en découvrant les jambes musclées, les abdominaux saillants à travers le tissu écarlate et les yeux d'un jade sublime et rare.
Son regard était tellement focalisé par le physique attrayant qu'elle n'arrivait plus à formuler la moindre phrase pendant plusieurs minutes.
- Ro...Roland...Ex...Excuse-toi ! bredouilla la mairesse, alors que la blonde inspectait l'épiderme d'Henry.
Le responsable restait muet, honteux de la chute provoquée.
Il avait peur de se faire gronder.
- Miss...débuta Regina, qui remarquait l'annulaire gauche de son interlocutrice vide de tout bijou.
Emma dévisagea à son tour la jeune femme qui réclamait explicitement son identité.
L'inconnue portait un bikini noir qui sublimait sa poitrine et son teint hâlé.
Quand la main de l'étrangère se scella à ses doigts pour la saluer, Emma fut surprise par tant de douceur.
Cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas eu un échange aussi simple que tendre.
- Sw...Swan ! articula difficilement la blonde, troublée par tant d'attirance.
Elle n'avait jamais eu de penchant pour les brunes, mais celle-ci était définitivement hors du commun.
- Miss Swan ne t'a pas entendu ! rappela Regina, qui insistait pour que Roland assume ses bêtises.
L'intéressé baissa les yeux au sol, nerveux car il savait qu'une sanction lui serait adressée.
- Pardon...murmura t-il, en triturant ses phalanges.
L'indignation d'Emma s'évapora à la vision angélique de la bouille enfantine.
- Regarde devant toi, la prochaine fois ! conclua Emma, en ébouriffant légèrement les cheveux de Roland pour l'apaiser.
Il avait l'air si confus.
- On va aller se sécher ! déclara ensuite le shérif à Henry, qui avait eu son lot d'agitation.
Le bambin était déjà accroché à la nuque de sa mère, son nez collé contre les boucles platine.
Regina enviait beaucoup la complicité qu'ils avaient tous les deux.
- Au revoir, Madame... entama Emma, qui avait discerné l'alliance d'une grande valeur.
La blonde espérait juste que l'homme qui partageait ses nuits mesurait la chance qu'il avait.
- Hood ! compléta Regina, en se mordillant furtivement la lèvre inférieure.
Robin allait devoir choisir et elle ne serait certainement pas la personne retenue.
Son nom de jeune fille allait lui revenir.
La mairesse regarda sa mystérieuse et nouvelle connaissance marcher jusqu'au solarium.
Elle était admirative.
- Je voulais pas...chuchota Roland, qui sollicitait l'indulgence de sa belle-mère.
Regina secoua la tête, l'enfant était ingérable et presque impoli comme le serait un adolescent rebelle.
Ses veines avaient besoin d'adrénaline pour ne pas déraper et traiter Roland comme Cora la molestait.
Un verre d'alcool était obligatoire, à défaut d'un vrai ami.
- Cet accident est oublié, mais ton insolence...sermonna t-elle, sur un ton intimidant.
La brune continua ses remontrances, priant pour que Roland devienne moins réfractaire aux ordres et plus complaisant avec elle.
- On retourne à la maison et tu seras puni ! prononça sévèrement Regina, en se rendant à l'emplacement de leurs serviettes.

[...]

Regina sursauta.
Ses affaires personnelles étaient disposées juste à côté de la jolie blonde qu'elle avait involontairement accostée.
Le hasard lui déléguait un message qu'elle n'arrivait pas à percer.
- On s'en va, ne vous inquiétez pas ! lança la brune, persuadée que son interlocutrice allait rouspéter.
Emma agrippa le biceps de la mairesse avant qu'il ne soit hors d'atteinte.
L'altercation avait été minime et le shérif avait préparé une collation trop grosse.
Elle pouvait partager le plat et Henry pourrait enfin se faire un copain.
L'enfant était très réservé pour son âge.
- Restez ! insista le shérif, qui se contenait de ne pas frémir au contact de la peau exquise et parfumée à la pomme.
Regina resta figée sur place, le toucher était trop agréable.
La mairesse n'était pas habituée à la compassion, à la gentillesse et encore moins à ce qu'on lui offre une amitié même éphémère.
Beaucoup de femmes la jalousaient à cause de son statut professionnel.
La blonde semblait ne pas être au courant ou du moins ne pas en tenir compte.
- Je vous demande pardon ? demanda Regina, qui pensait que la proposition était une plaisanterie.
Emma était pourtant sincère.
Si cette brune pouvait la faire sourire franchement rien qu'une fois cet après-midi ou bien lui apporter un semblant de paix intérieure, alors elle était prête à saisir l'opportunité.
- Henry va bien et votre petit garçon regrette beaucoup visiblement ! expliqua Emma, mentionnant Roland qui préférait regarder ses pieds plutôt que d'affronter l'ange aux yeux émeraude.
- Tu veux une glace ? questionna Emma pour repartir sur de bonnes bases tout en ouvrant sa glacière remplie de victuailles.
Le myocarde de la mairesse s'accéléra.
Le petit qui avait été renversé possédait le même prénom que son père, celui qu'elle aurait attribué à son bébé si elle en avait eu un.
- Je peux, Regina ? interrogea Roland, tenté par le dessert à la fraise.
La civilité et la bienséance communiquée arrivèrent à balayer un peu les frasques du fils de Robin.
- Bien sûr ! répondit la mairesse, en s'asseyant à la place vacante qu'Emma tapotait.
C'est tout naturellement que Regina consomma quelques chips du paquet que le shérif avait acheté.
La brune n'avait pas pour habitude de manger des aliments aussi gras, mais elle s'autorisa pour la première fois une exception.
Elle se laissait bercer par son instinct et il lui criait de profiter de l'accalmie.
- C'est le fils de mon compagnon ! déclara t-elle, pour légitimer la façon dont Roland l'appelait.
Emma avala une gorgée de soda avant de poser la question fatidique à laquelle la mairesse ne voulait pas être confrontée :
- Il n'a pas pu se déplacer ?
La blonde citait évidement le père qui fuyait son devoir.
La revendication était normale, mais elle embarrassait Regina qui allait devoir inventer un prétexte minable.
- Robin avait un rendez-vous important ! affabula la brune, qui refusait de s'attarder sur un sujet aussi pathétique.
La mairesse enchaîna sur la même réflexion pour faire disparaître la curiosité de la blonde :
- Et vous, où est donc votre conjoint ?
Ce thème était sensible et délicat pour le shérif, s'assimilant même à de la pure torture.
- Emma !
La concernée écarquilla les yeux quand une tierce personne s'interposa dans le dialogue.
Sa compagne venait d'arriver, enveloppée dans un paréo, scrutant avec mépris le couple.
- Vous êtes sa sœur, je présume ? demanda Regina, qui supposait cette théorie à cause des cheveux blonds comme trait commun, leurs pupilles claires et leurs peaux pâles.
La nouvelle venue embrassa langoureusement Emma, puis se présenta :
- Je suis sa femme, Kathryn.