Salut à tous, voici notre première FF. En espérant vos retours ! sinon on vous colle des stickers licorne sur le front !
SwanQueen Vaincra !
Rien ne nous appartiens, hélas.
Ambre Edwards (l'auteur) et Mash (la correctrice *sors son fouet*).
Chapitre 1. Informations dangereuses.
Regina Mills soupira tout en regardant par la fenêtre de son bureau. Emma Swan avait gagné, elle était Shérif de cette ville. Nommée après le décès de Graham Hill, la ville avait voté en faveur de la jeune femme contre toute attente et surtout contre celle de Madame le Maire.
Elle souhaitait que cette femme insolente qui lui avait tenu tête et s'acharnait à voir son fils disparaisse loin.
Elle ne voulait pas la voir s'approcher de trop près d'elle et de son enfant, il était hors de question de se laisser faire, elle trouverait... Oui elle trouverait une façon de la faire plier puis partir. Quand Sydney Glass rentra dans son bureau sans prendre la peine de s'annoncer, elle était prête à l'écharper sur place. Mais il arborait ce sourire glaçant qui allait toujours de paire avec une "bonne nouvelle" qui le caractérisait quand il avait trouvé une information cruciale à remettre à son mentor :
«- Et bien, mon cher, puisque vous êtes là, j'espère pour vous que vous avez une excellente raison de faire irruption ainsi dans mon bureau. Ne vous a-t-on pas appris à frapper à la porte?
- Je vous apporte d'excellentes nouvelles Regina. »
Il pris alors ses aises, s'asseyant et soupirant, comme s'il attendait quelque chose.
«- Je vous écoute, vous attendiez quoi, du thé et des petits gâteaux ? C'est si incroyable que cela vos "bonnes nouvelles" ? » fit la jeune femme brune passablement agacée.
«- Je pense ma chère, que vous me devez enfin ce fameux tête-à-tête que vous m'aviez promis si je vous débarrassait d'Emma Swan. »
L'homme en face, bien que séduisant d'une certaine manière, l'était tout autant qu'un serpent et n'inspirait aucune envie particulière à Regina Mills qui soit de caractère sexuel, tout au plus pouvait elle manipuler l'homme par la vil habitude qu'ils croyaient tous, celui de la combler sur ce plan par quelques roucoulades suivies de quelques coups de reins nocturnes.
Ils ignoraient alors que Regina Mills n'avait que faire de leurs pitoyables prestations, elle les considérait tout au plus comme des objets de satisfaction, comme des trophées.
Regina soupira à nouveau bruyamment et tandis la main :
«- Donnez-moi ce que vous avez trouvé et je vous ferais signe, je suis une femme de parole, néanmoins ne vous attendez pas à plus que le partage d'un dîner.
- Je m'en contenterais pour l'instant, » lâcha-t-il un peu déçu, tout en tendant une pochette grise et une clef USB. « Je vous laisse apprécier la trouvaille, j'avoue que j'ai pris plusieurs mois à avoir les informations. Je vous ferais suivre la facture. »
Il quitta alors la pièce en lâchant un rire presque grossier. Regina se servit un verre de scotch, bien que ce ne soit pas dans ses habitudes. Le rire de cet homme cruel l'avait glacé et elle se demandait ce que cette pochette grise contenait, peut-être quelques choses qui allaient réduire à néant Emma Swan et à tout jamais. Et contre toute attente, elle se sentait déçue, terriblement déçue, que cette femme soit si facile à abattre si vulnérable. Elle l'imaginait, qui sait, peut-être plus solide qu'elle en avait l'air.
La jeune femme se dirigea vers la pochette grise et l'ouvrit. Tout d'abord, elle y trouva un document assez vieux, d'une dizaine d'années sans doute il s'agissait d'un contrat, un contrat de production visiblement, engageant ladite Emma Swan dans un rôle d'actrice bien particulier, puisque la Green Production était une entreprise spécialisée dans la conception de films à caractère pornographique.
Regina manqua de recracher la gorgée qu'elle venait d'avaler. Elle rit aux éclats nerveusement, puis parcouru les différents documents, contenant des photos de la tête aux pieds d'Emma Swan visiblement beaucoup plus jeune et dont les cheveux était de couleur roux. Puis, fébrilement, la brune parti de son bureau et congédia sa secrétaire pour la journée, tout en fermant la mairie derrière elle. Elle avait envie de voir le contenu de la clef USB de façon solennelle, comme une répétition d'une mise à mort du "petit cygne" comme elle l'appelait à ce moment là, qui visiblement n'était pas une "oie blanche".
Elle mit la clef USB dans son ordinateur et ouvrit les documents informatiques, trois films courts d'une quinzaine de minutes et un plus long d'une heure à visionner étaient offerts à la Mairesse. Regina sélectionna et commença à visionner le premier film. Il mettait en scène de façon confuse plusieurs corps de femmes et d'hommes visiblement occupés à divers coïts et la caméra s'arrêta sur Emma Swan, visiblement très occupée dans tout les sens du terme par deux hommes. La jeune femme eut presque le cœur au bord des lèvres, cette situation était au final plus gênante qu'autre chose. Elle passa rapidement quelques passages et s'attarda sur la prestation de la jeune femme qui l'intéressait. Emma y semblait maladroite et peu à l'aise dans son rôle, des début semblent-ils difficiles, mais perdue dans l'enchaînement de corps, tout cela passait presque inaperçu.
La Maire arrêta la vision du film, elle en savait suffisamment pour aujourd'hui, la pornographie n'étant pas la tasse de thé de la jeune femme. Elle ouvrit son coffre et mit le précieux dossier la clef USB.
Elle avait un rendez-vous urgent et elle visionnerait le reste chez elle, tranquillement, pendant qu'Henry dormirait. Elle ferma brièvement les yeux et le corps d'Emma totalement dénudé lui revint à l'esprit, elle était en somme plus belle qu'elle ne se l'était imaginé,mais avait-elle songé ne serait-ce qu'une fois à Emma d'une façon si peu conventionnelle ? Elle chassa son interrogation et se dirigea vers la sortie. Elle éteignit les lumières puis ferma la porte de la mairie derrière elle, et se rendit d'un pas pressé à son rendez-vous.
Regina se saisit du café posé devant elle, décidément Archie était un thérapeute un peu particulier dans le traitement de ses clients, mais elle ne s'en offusquait pas. Elle bu le café brûlant et souriait au psychologue assis en face d'elle.
«- Bien Regina, comment allez-vous ? Cette semaine s'est-elle bien déroulée ?
- Et bien, depuis l'arrivée d'Emma Swan, je n'ai plus de "bonnes semaines", tout est entaché de sa présence, elle est me harcèle constamment à propos d'Henry.
- Elle vous harcèle ? Vraiment ?
- Bon le mot est un peu fort ? Si vous le souhaitez, peut-être, voilà, elle demande à voir MON fils et elle émet des doutes sur sa bien traitance... Et c'est irrespectueux.
- Ne trouvez-vous pas normal qu'elle s'inquiète du sort de l'enfant qu'elle a abandonné ?
- Justement ! Elle l'a abandonné et elle n'a aucun droit de demander quoi que ce soit sur la façon dont j'élève Henry. Il est en parfaite santé et était très heureux avant sa venue.
- Vous savez que c'est un mensonge Regina...
- Comment ça ? » S'énerva-t-elle.
«- Henry... Il n'allait pas bien depuis la mort de-
- N'en parlez pas s'il-vous-plaît. » Le coupa Regina, sa voix se brisant d'un coup.
«- Bien, mais il faudra Regina... En parler à un moment... Cela fait des mois qu'on tourne autour du sujet... Et... »
Regina ferma les yeux et pris une profonde inspiration :
«- Je... Je ne peux pas lui en parler, il est vrai que Léopold est mort et je ne peux que me réjouir, il n'était pas son père, ils n'avaient même aucun lien affectif... Cette ordure m'a fait... Et vous savez, je ne vais pas revenir là-dessus, je... Il est devenu toute ma vie, tout pour moi... »
Les larmes s'écrasèrent silencieusement sur ses joues pendant quelle fixa le sol.
«- Je sais Regina... »
Il tendit une boite de mouchoir à la femme assise devant lui qui n'arrivait pas à baisser sa garde.
«- Je vais traîner cette histoire toute ma vie, et Henry est la seule chose qui me maintienne au dessus de tout ça.
- Peut-être qu'il est temps pour vous... De tourner la page et de faire rentrer une autre personne dans votre vie » se risqua l'homme au regard bienveillant.
«- Faire rentrer quelqu'un dans ma vie ? Allons soyez sérieux, je ne ressens rien mon cher, je n'ai aucun attachement avec mes partenaires et au lit, c'est le néant depuis... Tout ça...je ne ressent que du dégoût et dès... Qu'ils sont... Comme des animaux avec moi, je ne supporte presque plus leur odeur...
- Vous n'éprouvez aucune... excitation à la chose ? » Demanda le docteur Hopper.
C'était une première pour Regina d'oser parler de son blocage avec les hommes avec le thérapeute.
«- Aucune mon cher, j'ai bien essayé de rentrer dans l'état d'esprit de prendre du plaisir, que je cherche ou non à contrôler mon partenaire,mais rien y fait.
- Et les femmes ?
- Vous... Vous vous moquez de moi ? » Répliqua Regina.
«- Pas spécialement, vous ne m'avez pas vraiment parlé de votre sexualité avant ce jour.
- Je... Je n'y ai jamais réfléchi, je ne pense pas que j'ai une attraction envers les femmes, bien que j'ai eu quelques propositions au cours de ma vie, je n'ai jamais répondu à des avances de ce genre puis je dois, quoi, les compter sur les doigts d'une main...
- Vous vous souvenez au moins d'une façon ou d'une autre ? Une situation avec une femme qui vous aurait tenté ?
- J'étais une femme mariée mon cher, il était clair pour moi que je ne cherchais aucune aventure, maintenant je trouve le corps d'une femme plus beau que celui d'un homme mais ça ne fait pas de moi... Une lesbienne ou une bisexuelle notoire... Puis nous sommes à Storybrooke, je ne pense pas trouver une partenaire qui...
- Pourquoi penser en terme de partenaire sexuel ? Pourquoi vous refusez-vous tout simplement à vivre une histoire d'amour peu importe le sexe de ladite personne... Juste aimer la personne et peut-être vous pourriez trouver quelqu'un qui soit patient avec vous et...
- Cette personne n'existe pas, vous lisez trop de romans de gare mon cher. Il est vrai néanmoins qu'à bien chercher je pourrais séduire une femme sans trop de difficultés et après ? J'en fais quoi je la couche dans mon lit et j'attends un miracle ?
- Si vous n'êtes pas attiré par elle, ça ne marchera pas, que ce soit sur le plan des sentiments ou du sexe, mais Regina, chacun à une clef dans ce domaine, cherchez là peut-être, non? »
La cloche d'un réveil ancien tinta sur le bureau, indiquant la fin de séance.
«- Nous avons très bien avancé aujourd'hui Regina, je vous demanderais de réfléchir un peu sur cette conversation décousue, nous avons eu un premier sujet et cela à dévié passablement. »
Regina le remercia et partie sans trop de cérémonie. Il était l'heure de chercher Henry et elle devait tout d'abord récupérer son précieux secret à la mairie. Elle reçu un message de Sydney lui demandant si elle avait apprécié hautement le "cadeau". Elle répondit laconiquement :
#Bien sûr, c'était fort instructif, je vous rappellerais dès que j'aurais le temps.
