« Le Ying et le Yang »

La guerre faisait rage, les cors résonnaient de par tout les coins du royaume, les maisons brulait laissant les familles démunis, appauvries et désemparés. Les villageois trouvaient refuges dans les chantrie, espérant trouver le salut de leur peuple dans les nombreuses prières qu'ils envoyaient au Créateur et a Andrasté, pour le reste les templiers se chargeraient de leur protection au maximum, enfin, c'est ce que tous espérait. Chaque jour qui passait amplifiait l'angoisse et la peur des gens et peu à peu, beaucoup perdirent espoir de voir finir cette guerre qui devait les libérer de l'emprise des Orlésiens. Humains, comme les elfes, partirent au combat contre leur voisin de pays commun et pour la première fois depuis que les elfes avaient perdu leur terre d'attache, ils s'unirent en délaissant les erreurs du passé pour permettre au futur de leur donner une autre chance de survie commune. C'est ainsi que les Dalatiens de Férelden et les Humains devinrent neutre l'un envers l'autre, car c'est ensemble qu'ils se sont battu pour protéger leur familles et amis. Certes, les vérités se sont perdu au fils des années et quoi qu'il puisse être dit, la parole des humains de pouvoir passe toujours avant celle des étrangers mais caché au fond des forêts et des ruines, les elfes n'ont jamais oubliés le rôle qu'ils ont joués dans cette guerre, pas plus qu'ils ont oubliés d'où ils viennent et pourquoi ils sont ainsi reculés de toutes sociétés… Sous le règne du Roi Maric, les elfes citadins avaient enfin une lueur d'espoir de voir leur minable rang de deuxième classe changer, de pouvoir enfin se lever et de dénoncer les injustices qui leur étaient porter, quant au Dalatiens, leurs forces et adresses au combat avaient prouver au peuple humains qu'ils n'étaient pas un peuple a sous-estimer et cela avait même élever certaine craintes. Cependant, les Dalatiens avaient exprimé le souhait de rester a l'écart des humains par craintes de revoir les évènements des siècles passés se répéter, ils n'avaient pour but que de retrouver leurs origines perdus.

" Il fut un temps ou les elfes Dalatiens étaient immortels, fiers et habile façonneurs du bois de fer, ils pratiquaient leur arts et vénéraient leurs dieux sur leur terre de l'Ouest jusqu'au jour ou les humains envahirent la Dalatie pour soumettre les Dalatiens aux croyances et coutumes de leurs souverains passé, présent et future. Depuis ce jour, les elfes ont été séparés en deux grandes familles, les elfes citadins et les Dalatiens nomades, les premiers étant ceux qui se sont plié aux exigences des Humains et sont ainsi devenu les esclaves des hommes. Ceux d'entre nous qui avons résisté sommes partis au plus profond des forêts pour y trouver refuge et c'est ainsi que nous avons vécu depuis. Tu vois, dah'len, c'est une riche histoire qui nous précède, un passage rempli de douleur et de souvenir perdus mais chaque nouvelle naissance dans notre clan nous donne un peu plus d'espoir de voir un jour notre peuple recouvrer sa dignité et une patrie bien a elle, jamais plus nous ne serons soumis et toujours nous défendront nos valeurs avec nos vies s'il le faut, alors garde toujours en toi cette flamme qui fait briller nos ancêtres et marche pour un jour nouveau ou les humains verront que nous ne sommes pas disparu. Souviens toi du code qui nous a permis de survivre jusqu'à ce jour et récite le avec cœur, alors peut-être que les Dieux nous reviendront :

Vir Assan- Va de l'avant sans hésiter, toujours ton chemin sera éclairé même dans les ténèbres.

Vir Bor'Assan- Courbe toi mais ne brise jamais, tel le plus résistant des arcs.

Vir Adahlen- Ensemble nous sommes plus forts, entend et comprends l'appel des loups sauvages.

Nous sommes les derniers des Elvhenan et jamais plus nous nous soumettrons. "

Alors que le conteur finissait son récit le plus éducationnel, si bien dit qu'il le racontait sans cesse aux enfants du clan pour être sûr qu'ils ne grandirait pas sans connaitre leurs origines, le vieil homme a la chevelure grisaillé et au visage parcouru d'un vallaslin en honneur au dieu de la connaissance et de l'histoire, reçu les expressions d'appréciations des jeunes Dalatiens qui avaient écoutés son récit du début a la fin. Il était toujours heureux de partager son savoir et ses histoires avec autrui, encore plus avec les jeunes car il aimait a penser qu'un jour ce serait eux qui raconteraient ses histoires a leurs progénitures. Alors que le groupe de jeunes se dispersa pour retourner a leurs occupations quotidiennes, Paivel se permit une petite pause et alluma sa pipe, il en respira une grande bouffé et l'expira doucement dans les airs, admirant de ce fait les ondulations de la fumée provoqués par la douce brise qui flottait sur la plaine, son regard suivit la fumée qui s'effilochait à chaque seconde jusqu'à ce qu'il aperçoive une pair de grands yeux vert porté sur lui. N'importe qui aurait prit peur face a un tel regard de prédateur car en fait, le fixant d'un regard malin se trouvait un grand loup au pelage épais de couleur terre et aux crocs reposés sur une lèvre inférieur noir. Cependant, l'homme elfe resta tranquille et sourit. Il prit une autre bouffé de sa pipe et alors qu'il l'a souffla dans les airs, le loup sortit des buissons et se matérialisa en une belle et jeune elfe a la peau bronzé et aux yeux vert éclatant. La jeune femme gambada vers l'homme, son vêtement léger flottant tout autour d'elle alors qu'elle semblait être portée par le vent et vint prendre place près du conteur en lui affichant un sourire chaleureux.

"Tu sais, tante Ashalle dit que tu est au tabac ce que les nains sont au boissons fortes. "

"Et peut-être qu'elle a raison! Mais je suis vieux et ce n'est certainement pas maintenant que quelqu'un va m'enlever mon tabac! Ça m'aide à garder les idées claires. "

Le vieil elfe ria de bon cœur alors qu'il respira une autre bouffé de tabac bien frais et que la jeune elfe ria de son entêtement. D'aussi loin qu'elle puisse se souvenir, cet homme avait toujours eu une pipe dans les mains et bien qu'il ne le prenne pas mal, il avait souvent été le principal élément des plaisanteries entre adultes lors des soirées ou les adultes se retrouvaient, après avoir couchés les jeunes. Nayaraki, étant nouvellement reconnu comme une adulte, n'avais pas encore eu le loisir d'assister a une de ces soirées car elle avait tant a faire de ses journées que le soir venu elle s'effondrait de sommeil en même temps que ses cousins plus jeunes. En effet, maintenant qu'elle était dans son seizième été, la jeune elfe avait enfin obtenu le droit d'être l'apprentie Archiviste de son clan ce qui était l'un des rangs les plus hauts de la hiérarchie Dalatienne, Archiviste étant le plus haut de tous. Son travail de tout les jours consistait principalement d'études sur les lois des différentes tribus nomades, ainsi que de la magie ancestrale, l'apprentissage des différentes plantes médicinales et de leurs effets ainsi que la gérance des biens de son clan faisait aussi partie des nombreuses fonctions qu'elle devait apprendre a maitriser pour être un bon chef de tribu. Malgré son jeune âge, Nayaraki avait démontrée un sens des responsabilités hors pairs ainsi qu'une volonté inégalé, ce qui avait penché en sa faveur lors des sélections pour l'apprentie car comme tout le monde du clan le savait, ce n'était pas juste le fait que son père avait été Archiviste avant elle qui devait décider si elle avait les capacités requises ou non. D'autre part, ce point fut prouvé quand sa sœur jumelle, Olinyara, avait démontrée toutes les habiletés requises pour être chasseur et avait clairement spécifiée qu'elle ne voulait rien savoir de la politique résultant ainsi d'une jumelle devenant chasseur et l'autre devenant apprentie archiviste, tout pour fasciner les gens qui n'était pas habitués de rencontrer des jumelles aussi différentes malgré leurs ressemblances physiques.

"Dis-moi, ça fait longtemps que ta sœur est partie en patrouille, tout va bien? ", Demanda alors Paivel pour sortir Nayaraki de sa rêverie, elle avait complètement oublié qu'il était la.

La jeune femme haussa les épaules. Elle ne savait pas ou était passé sa jumelle mais elle pouvait sentir que rien de grave n'était arrivé.

"Rien de spécial mais… Elle est partie avec Tamlen donc…. ", Nayaraki afficha un sourire à la fois gêné et malin ce qui fit rire Paivel. Il se redressa sur ses deux pieds et fourra sa pipe dans sa poche de chemise avant de s'étirer un peu.

"Les jeunes! A peine fiancés et ils partent déjà se cachés dans les bois. Enfin bon… personnellement ils devraient se marier tout de suite s'ils ne peuvent contenir leur passion. "

Sur ce, Paivel s'éloigna et retourna a ses livres d'histoires laissant une Nayaraki rêveuse et envieuse de sa propre sœur. Alors que l'automne approchait a petit pas, Naya savait que sa sœur porterait probablement l'enfant de Tamlen d'ici a leur dix-septième anniversaire en hiver et qu'a cette date l'été suivant, une petite créature mi-Oli, mi-Tamlen gigoterais dans son berceau. Mais alors que sa sœur filerait le parfait bonheur, que fera l'autre? Elle poursuivrait son éducation pour devenir Archiviste et n'aura sans doute pas la chance de vivre un amour aussi pure et puissant, car elle devait ce rendre a l'évidence, aucun homme de son clan ne l'intéressait malgré les quelques compliments qu'elle pouvait recevoir d'eux a l'occasion. Même ses amis d'enfances qui commençaient à voir la femme qu'elle devenait ne pouvait satisfaire son cœur, peut-être était elle trop difficile? Avec un soupir, Nayaraki se leva et retourna auprès de Marethari, l'Archiviste.

Pendant ce temps, dans la forêt dense et inhabituellement silencieuse, le jeune couple de Dalatiens supposé patrouiller les alentours, en profitèrent pour s'échanger quelques baisers langoureux à l'ombre d'un grand arbre. C'était l'après midi et bientôt ils devraient retourner au campement pour faire leur rapport, bien qu'il n'y ait absolument rien à dire. Olinyara agrippa la tunique de Tamlen et le ramena vers elle lorsque celui-ci essaya d'aller regarder un peu plus loin, sous prétexte qu'il avait entendu quelque chose mais le jeune elfe au cheveux blond s'en tint a ce qu'il affirmait, quelque chose bougeait non loin d'eux et il était curieux d'aller vérifier son origine.

"Je suis sûr que ce n'est qu'un animal ne t'emballe pas sur un rien. "

"Des shems. "

Affirma soudainement Tamlen alors qu'il prit son arc entre ses mains et s'avança vers ce qui semblait être un groupe d'humains, évidemment perdus s'ils avaient réussis a ce retrouver jusque la. Retrouvant alors son sérieux, Olinyara prit elle aussi son arc et ses flèches et suivit son fiancé a travers les buissons épais jusqu'à ce qu'elle puisse apercevoir le dit groupe d'humains. Ils n'étaient pas armés et seulement trois, mais ils semblaient étrangement nerveux comme s'ils avaient quelque chose à se reprocher, c'est alors que Tamlen fit signe a son amie de le suivre, ils allaient interroger ces trois hommes avant qu'il ne puisse trouver le campement elfe. Les deux elfes sortirent de leur cachette et pointèrent leurs armes vers leurs cibles ce qui eut comme résultat que les trois hommes s'arrêtèrent net dans leur course et ils levèrent les mains au ciel en suppliant les étrangers de ne pas les tuer.

"Que venez-vous faire ici? Vous êtes sur un territoire privé. "

"N-nous…nous avons entendu parler de….ruines anciennes et nous avons pensé…"

"Vous avez pensé faire un coup d'argent. Misérable je devrais vous tuer…qu'en dis-tu Oli? "

"Des shems qui ose s'aventurer dans notre foret pour y voler des vieilles babioles qu'ils pensent pouvoir revendre…vraiment tous les mêmes… Ils ne doivent pas ressortir de ce lieu qu'ils ont profané. "

Olinyara regarda Tamlen du coin de l'œil et lui renvoya le sourire amoureux qu'il lui avait lancé, il aimait cette femme qui pensait comme lui sur presque tout les points et bien qu'ils n'aimaient pas particulièrement tuer ils aimaient a penser que c'était un nécessaire pour leur peuple. Les humains prirent peur quand ils comprirent que les deux dalatiens ne leur épargnerait pas la vie et prirent la fuite en espérant échapper au flèches et à l'œil habile des elfes mais deux tombèrent en un instant alors que le troisième se dépêcha de trouver refuge derrière les arbres, sa cachette fut cependant rapidement inutile, alors que Olinyara lui envoya une flèche entre les deux yeux au premier coup d'œil. Le couple abaissa alors leurs armes et examinèrent les alentours mais aucun signe d'autres humains. Olinyara laissa sortir un soupir, elle détestait les humains et n'éprouvait donc aucun remords pour ses actes mais lorsqu'elle pensa aux éventuels problèmes que cela pouvait engendrer pour son clan et pour sa sœur, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable. Tamlen de son coté ne semblait pas ressentir le moindre remords ou signe de culpabilité et au contraire, il fouillait les dépouilles pour y prendre les quelques objets que les humains avaient découverts dans les dites ruines, c'est alors que son regard se posa sur une ancienne tablette elfique. Plutôt légère, la tablette était parsemée de runes elfiques dont Tamlen ne connaissait pas la signification, elles étaient très anciennes. Ceci était la preuve physique qu'il y avait bien des ruines non loin de la qui n'attendais que des Dalatiens pour résoudre les mystères du passé et a en croire l'étincelle de curiosité qui brillait dans les yeux de Tamlen, il était plus que partant pour allé en expédition dans les dites ruines, ce qui fit soupirer Olinyara. C'était bien son fiancé, chaque fois que quelque chose d'inhabituel arrivait il était le premier en ligne pour savoir ce qui se passait et malgré elle, elle se retrouvait toujours sur ses traces à le suivre partout dans ses petites aventures qui a la fin, lui rappelait ce pourquoi elle l'avait choisit lui. La vie de nomade c'est bien mais si ennuyeux…

"Je serais bien curieux de voir ses ruines…nous passons par ici depuis des années et jamais nous ne les avons aperçu…Étrange tu ne trouve pas? "

"En effet…Mais ne t'emballe pas trop Tamlen, il serait plus sécuritaire d'en informer les autres avant de tenter quoi que ce soit, c'est la règle et tu le sais bien. "

"Je sais mais je préfère m'assurer de la validité de ces ruines avant d'avertir le clan, cela ne prendra que quelque minutes, je te le promets. "

Sur ces mots, Tamlen enlaça Olinyara amoureusement et la regarda fixement dans les yeux, la suppliant d'un air de bébé de le laisser y aller mais la guerrière se montra intouchée par sa tentative de persuasion, jusqu'à ce que son amoureux dépose un doux baiser sur ses lèvres et lui fasse changer d'idée. Elle grogna de mécontentement alors qu'il la regarda avec un sourire de vainqueur, ce sourire qu'elle aimait voir autant qu'elle détestait ce qu'il signifiait, car cela voulait dire qu'elle avait succombée à sa requête, encore une fois.

"Je déteste quand tu fais ça…"

"Tu ne déteste pas tant que ça car tu es encore la. "

La jeune elfe tenta de garder un visage sévère mais elle n'y parvint pas pour longtemps, car il avait raison sur ce point, elle ne pouvait lui résister et c'est pourquoi elle se trouvait la devant lui encore et encore. Avec un soupir, elle laissa tomber l'air sérieux et afficha un sourire, qui avait-il de mal a vérifier l'emplacement de quelques ruines après tout? Tamlen lui renvoya son sourire et agrippa doucement la main de sa bien-aimée, l'entrainant dans les profondeurs de la forêt a la recherche de vieux prestige d'un passé glorieux qui appartenait a leur peuple, cependant, ni l'un ni l'autre ne remarqua l'atmosphère tendu et froide qui se refermait sur eux alors qu'ils s'enfonçaient de plus en plus vers l'inconnu.

Des oiseaux s'envolèrent précipitamment des arbres dans un cri de peur a glacé le sang, un vent inhabituellement hostile virevolta a travers les hautes herbes, les buissons et les feuilles ce qui souleva la curiosité du clan Dalatien. L'archiviste Marethari scruta les horizons a l'aide de ses sens raffinés et écouta les sons de la nature, son apprentie affichait un visage d'horreur et de peur mais elle n'avait pas encore trouvé les mots pour exprimer ce qu'elle ressentait. Les gens du clan ralentirent leurs déplacements et tous scrutèrent les alentours, quelque chose d'hostile avait fait son apparition dans la forêt avoisinante et même les Hahls, créature docile et amis des elfes semblait énervés, ce qui ajouta aux inquiétudes de l'éleveur de Hahls qui alla retrouver Marethari.

"Qu'es-ce qui se passe…les Hals sont inquiétants, ils semblent dérangés par quelque chose…quelque chose dans la forêt. "

L'archiviste, femme elfe d'un certain âge aux cheveux grisaillés rattaché sur sa nuque ne lui répondit pas tout de suite, elle se contenta de regarder le dresseur avec questionnement comme si elle espérait trouver la réponse dans ses yeux puis elle ouvrit la bouche pour parler mais fut coupé par le regard défaillant du dresseur. Elle tourna la tête pour jeter un œil sur ce qui pouvait bien attirer son attention et son cœur fit un bond dans sa poitrine quand elle aperçu son apprentie Nayaraki se transformer en loup et s'enfuir dans la forêt.

"Nayaraki! N'y va pas toute seule!", mais son appel se perdit dans le vent. Marethari se tourna alors en direction de IIen, l'artisan et marchand principal du clan et lui demanda de rallier quelques chasseurs pour suivre Nayaraki et essayer de découvrir la source de tous se bouleversement. Quel mal c'est abattu sur nos forêts…

Nayaraki, dans sa course effrénée, ne porta nullement attention a ce qui se passait autour d'elle, seulement cet horrible sentiment de mort et de douleur lui tiraillait les tripes ce qui lui fit penser que le pire était arrivée a sa sœur. Un attribut important qu'elle gagnait en se métamorphosant en loup était qu'elle pouvait retracer n'importe qui grâce aux traces d'odeurs qu'ils laissaient par terres, sur les feuilles, les troncs d'arbres, etc. C'est ainsi qu'elle arriva rapidement dans un lieu qu'elle ne reconnaissait pas, de vielles ruines tombés et enfouis sous des siècles de mouse et de branches se trouvait devant elle et a son grand déplaisir, les traces de sa sœur et Tamlen allait directement a l'intérieur.

Qu'es-ce qui leur a pris de pénétrer dans ces ruines sans en avertir le clan Sous sa forme animale, Nayaraki renifla les alentours, était-ce possible que le mal vienne de cet endroit? Pourtant il n'y avait rien de particulier…peut-être avaient-ils évités le danger en ce réfugiant dans les ruines? C'est alors qu'elle remarqua quelque chose d'intéressant, ou plutôt d'inquiétant, car il y avait les traces de pas d'une autre personne qui n'était visiblement pas elfe et leur fraicheur laissait savoir que cette personne était venu après. Manifestement, quelque chose se tramait la dedans et Nayaraki était déterminer à savoir ce que c'était, pas question de rester sans bouger quand la possibilité que sa sœur sois en danger était toujours grandissante par les minutes qui passait.

Le vent soufflait toujours aussi fort et cela ajoutait à l' endroit une touche mystérieuse, ce qui fit penser que de la magie était a l'œuvre mais cela n'empêcha pas la méta morphe de pénétrer dans les ruines, prudemment et avec tout les sens au aguets. L'entré donnait accès a une grande chambre partiellement encombrés de bloc de pierres et de grosse racine, la chambre était sombre et froide et alors que Nayaraki s'y enfonça de plus en plus elle remarqua a plusieurs reprises des petits tas d'ossements ici et la, avec souvent une arme reposant non loin, ce qui pouvait laisser penser que ses ossements était sois d'anciens combattants ou bien pire…La louve circula dans un labyrinthe de couloirs tous aussi sombre les uns que les autres et qui étais tous gravés d'anciennes écritures que l'apprentie archiviste reconnu comme étant de l'époque Tévintide mais ce qu'elle ne comprenait pas, c'étais pourquoi ces ruines était d'architecture Dalatienne. Certainement si elle avait plus de temps, elle s'amuserait à déchiffrer ces textes et ces symboles pour en connaitre les secrets mais malheureusement, maintenant n'étais pas le moment et elle poursuivit son chemin, toujours en suivant la trace d'Olinyara et Tamlen, ainsi que de l'inconnu qui les suivait. Peu de temps après, le labyrinthe s'ouvrit sur une immense façade de pierre, gravé de plusieurs symboles tout le long de son contour et protégé par une statue d'un ancien dieu païen. Mais…que fais cette statue ici…vraiment cet endroit est un vrai mystère…et comment ne l'avons-nous jamais trouvé auparavant?

Ses pensées furent interrompues par des bruits de mouvements provenant de la chambre de l'autre coté de la façade sacré et Nayaraki s'approcha sans faire le moindre bruit pour tenter d'apercevoir l'inconnu qui avait suivit les deux dalatiens précédemment, mais ce qu'elle vit la renversa émotionnellement et elle s'élança immédiatement a l'intérieur, défiant l'intrus qui s'y trouvait de ses crocs aiguisés. L'homme qui se trouvait la, se redressa tranquillement en apercevant la louve visiblement fâchée et a sa grande surprise, il levant les mains dans les airs en signe de paix mais l'elfe méta morphe ne s'y laissa pas prendre tout de suite, car l'humain se tenait au milieu d'une chambre vide avec sa sœur inconsciente et en sanglé a ses pieds. Elle chercha la pièce d'un coup d'œil rapide mais ne trouva aucune trace de Tamlen ce qui la fit grogner encore plus, si l'humain était responsable elle ne se retiendrait pas.

"Vous êtes l'une des leurs? ", Demanda-t-il alors, a la grande surprise de Nayaraki. Étonnée, elle rentra les crocs et le regarda un instant avec attention.

"Je puis vous assurez que cela n'est pas de mon fait, je vais tout vous expliquer mais nous devons sortir d'ici avant tout. ", Continua-t-il pour la rassurer. Un instant plus tard, l'animal se transforma en une jeune elfe, aux cheveux bruns comme les arbres, tressé sur sa tête en une couronne délicate et sophistiqué. Peint sur ses joues était l'un des nombreux symboles des divinités que les Dalatiens vénérait et ses yeux était d'un vert émeraude qui reflétait la bonté et la sagesse mais lorsqu'elle lui apparut, ses yeux trahissait son mode de défense. Sa beauté parût déconcentrer l'humain, ou peut-être était-ce qu'il réalisait le danger qu'elle pourrait représenter s'il tombait dans son mauvais coté, car elle était mage.

"Ou es Tamlen? L'autre elfe, ou est-il? "

"Je ne sais pas, quand je suis arrivé sur les lieux, il n'y avait qu'elle. "

Nayaraki analysait ce qu'elle venait d'entendre avec précaution, elle avait suivit les traces et Tamlen était venu dans cette pièce en même temps qu'Olinyara, c'était impossible qu'il est abandonné sa fiancée blessé ici, d'autant plus que la chambre n'avais qu'une voie d'accès. Le regard de l'humain se faisait pressant alors qu'elle hésitait à lui faire confiance mais elle devait se rendre a l'évidence, sa sœur avait besoin de soins urgents, il fallait la ramener au campement au plus vite.

"Suivez-moi. Je vais vous guider hors de cet endroit et jusqu'à notre campement. ", Dit Nayaraki d'une voix sérieuse avant de retourner a sa forme animale.

Il fait froid….je suis toute seule…alors que je pensais ne plus revoir la mort d'aussi près…Oh, Maman, Papa…Est-ce que vous êtes la pour m'emmener avec vous?

Devant Olinyara se trouva deux figures partiellement ombrés qu'elle reconnu comme étant ses parents depuis longtemps décédés. L'ancien archiviste du clan, son père, tenait la main de sa femme, qui avait aussi été son apprentie, le premier avec ses épaules carré et les cheveux aussi blond que le blé, la deuxième avec sa longue chevelure ébène et son visage de fée, comme elle était belle et jeune…elle n'avais que 23 ans a cet époque…Cependant, alors que la jeune guerrière les examina elle remarqua qu'ils hochèrent lentement la tête comme s' ils désapprouvaient sa présence.

Attendez, que voulez vous dire? Pourquoi ne puis-je resté avec vous? , Olinyara couru pour rejoindre ses parents, mais le chemin ne s'écourta jamais, au contraire, il semblait s'allonger et plus elle courait plus elle s'éloignait, alors elle arrêta et elle senti une larme rouler sur sa joue. Était-ce de la peine ou de la colère? Elle ne pouvait pas dire…Et c'est alors qu'elle entendit quelqu'un l'appeler, une voix familière qui lui fit voir sa vie défiler devant ses yeux, c'était cette voix qui la suivait depuis bien avant sa naissance, la même et la seule qui lui apporte réellement la paix. Elle se retourna sur elle même, cherchant désespéramment à voir d'où elle provenait et c'est alors qu'elle apparut, son reflet dans l'eau, sa moitié vivante, la lune de son ciel, sa sœur jumelle, Nayaraki. L'elfe mage semblait en lévitation alors qu'elle avança au travers de tous les esprits et des arbres qui habitaient cet étrange endroit et quand elle l'approcha, Nayaraki prit sa main et la pressa dans les siennes avec son sourire chaleureux.

Je pensais t'avoir perdu...mais tu vois, même si nous ne sommes pas physiquement proches, nous serons toujours liés car nous ne sommes qu'un en fait. N'oublie jamais cela d'accord? Et elle sourit encore, un vent invisible déplaça les quelques mèches de sa coiffure ainsi que son vêtement de magie et elle entraina Olinyara avec elle vers un portail de lumière qui c'était matérialiser un peu plus tôt. Olinyara ne c'était jamais senti aussi bien, mais alors qu'elle y repensa, ce n'étais pas la première fois que sa sœur lui venait en aide ainsi…dans ce monde, elle seule savait retrouver son chemin vers le monde réel. Quand les sœurs traversèrent le portail, une lumière aveuglante brilla et Olinyara se senti tomber mais elle n'avait pas peur car elle savait que sa sœur lui tenait la main, ce fut la dernière chose qu'elle ressentit avant d'être assiégée de douleur.

"Elle reviens parmi nous! Olinyara, est-ce que tu nous entends? Réponds-moi! " Supplia la voix familière de Merrill, la guérisseuse, alors que la jeune guerrière retrouvait lentement ses esprits. Elle n'ouvrit pas les yeux tout de suite mais ses oreilles fines lui permirent de savoir qu'il y avait deux personnes avec elle non loin, elle reconnut le toucher de sa sœur qui lui bandait le bras droit.

"J'ai réussi à la ramener mais je ne peux pas dire combien de temps la reconnexion avec son corps va prendre, elle semblait prête à toute abandonner…"-

Sur les mots de l'apprentie archiviste, Olinyara ouvrit les yeux en un sursaut et regarda autour d'elle, au grand soulagement des trois femmes présentent. Nayaraki s'approcha du lit ou était couchée sa sœur et lui prit la main en la serra doucement, elle affichait un regard empreint de tristesse et de douleur ce qui était peu habituel chez elle, cela souleva des inquiétudes chez la guerrière. Ses yeux émeraude se levèrent pour regarder Marethari qui fit son entrée dans la caravane, l'archiviste avait opté pour le regard sans émotions et cela inquiétait énormément Olinyara qui savait que trop bien que cela signifiait un mauvais présage. Elle se dégagea de l'emprise de sa sœur et se poussa en position assisse, non sans gémir de douleur en chemin, avant de parler d'une voix sèche et rauque comme si elle n'avait pas parlé depuis des jours.

"Qu'es-ce qui m'est arrivée? "

La caravane qui abritait la blessé sembla soudainement se refermé sur eux tandis que le silence régna pendant une bonne minute, les trois elfes échangèrent des regards sinistres et Marethari soupira, acceptant de prendre la parole. Elle frotta ses yeux fatigués, cherchant les mots justes a utiliser et regarda finalement Olinyara d'un regard indéchiffrable.

"Tu as été touché par la souillure de l'engeance, dah'len. Tamlen et toi n'avez pas respecté les règles et vois ou cela nous a menés, nous sommes en deuil d'un de nos enfant. J'ai réussi à atténuer les effets de la souillure sur toi mais cela n'est que temporaire. Je suis désolé. "

Nayaraki étouffa un court sanglot au mot «temporaire », elle ne pouvait penser que sa sœur allait subit le même sort que Tamlen…Peu importe ce qui lui était arrivé, car personne ne le savait. Le chasseur avait disparu sans laisser de trace, seulement Olinyara avait été retrouvé par Duncan, le Garde des Ombres et bien que ce dernier ait brisé le miroir, il n'y avait aucune évidence que Tamlen ait survécue. Les informations s'accumulèrent dans l'esprit d'Olinyara, et petit à petit, elle se remémora toute la scène, les ruines qui semblait dater du temps d'Arlathan, les corridors sombre et froid emplit de la présence permanente de mort et le miroir si hypnotisant que Tamlen avait touché. Les cris de son bien-aimé résonnèrent dans sa tête et elle tenta de les faire taire en se bouchant les oreilles, laissant son corps tomber sous l'emprise de la douleur et de la faiblesse alors qu'elle s'écroula dans le lit. Nayaraki se précipita vers sa sœur et la prit doucement dans ses bras, la berçant tendrement alors que la guerrière pleurait silencieusement la perte de son amour. Ne pouvant supporter de voir l'une des femmes les plus fortes du clan ainsi meurtri par le chagrin, Marethari ordonna à Merrill de sortir et de quérir la présence du Garde des Ombres, et toutes deux sortirent alors de la caravane, laissant les deux sœurs pleurer ensemble.

Lorsque le commandant des Gardes des Ombres trouva l'Archiviste, celle-ci était dans son aravel, grand véhicule qui était en quelque sorte la maison des elfes nomades et après avoir reçu l'autorisation, Duncan prit place à l'intérieur. L'homme conserva un regard neutre mais ses yeux montrait qu'il était inquiet pour l'elfe blessé, ou inquiet de la situation, peu importe ses motifs, il avait exprimé le souhait de contribuer a la guérison de la jeune femme et c'est ainsi qu'il se retrouvait a discuter avec Marethari. L'archiviste et lui était des connaissances de longue date, plus d'une fois les Dalatiens avait croisé la route du Commandant et celui-ci avait toujours été amicale envers les elfes, il avait même partagé avec eux qu'il souhaitait voir un jour les elfes retrouver une terre d'attache sur laquelle leur peuple pourrait de nouveau s'épanouir en toute liberté et sans craintes. Alors que Duncan expliquait a Marethari la nature de l'étrange virus qui empoisonnait le système de la guerrière, il lui proposa par la même occasion une solution qu'il était sur, pourrait aider la malade à guérir. Il souligna sa force de caractère, sa loyauté et son inévitable talent a l'épée, talent dont il avait été témoin dans les ruines alors qu'elle seule avec son bien-aimé avait terrassé un nombre incalculable de monstres sans pour autant savoir leur origines. Le Garde des Ombres demanda la permission à l'Archiviste de prendre Olinyara sous sa responsabilité, de lui faire passer l'Union qui ferait d'elle un membre de son armé d'élite et d'utiliser sa force pour vaincre les engeances qui se ralliaient au Sud. Marethari hésita pendant un moment, elle connaissait bien le tempérament de la jeune elfe et savait qu'elle porterait sur ses épaules le remord et le chagrin de la mort de Tamlen durant toute sa vie, elle craignait donc que cela nuise a sa concentration et que la guerrière prenne des risques inutiles. En ces temps sombre, la dernière chose qu'Olinyara avait besoin était de partir a la guerre, d'autant plus qu'elle se porterait beaucoup mieux avec la présence apaisante de sa jumelle près d'elle, mais Duncan ne pouvait prendre avec lui qu'une seule recrue.

"Elle porte déjà en elle la souillure, elle a plus de chance de survivre a l'Union que sa sœur qui n'a nullement été en contact avec. "

Cette phrase fut suffisante pour convaincre l'Archiviste qu'il n'y avait pas d'autre option. Elle dut se rendre à l'évidence, si Olinyara ne participait pas à ce rituel mystérieux de l'Union, ses chances de survie était presque nulle car la souillure la transformerait en une créature horrible au service d'un mal encore inconnu. Avec un soupir de tristesse, Marethari approuva d'un signe de tête qui semblait lourd, elle ne voulait pas que Olinyara quitte le clan mais c'était son seul espoir, et donc, elle et Duncan sortirent finalement de l'aravel et retournèrent a la caravane de soin pour annoncer a la jeune guerrière qu'elle devrait partir pour Ostagar avec le Garde des Ombres. Alors qu'ils approchèrent, Nayaraki et Olinyara sortirent toute deux de la caravane, la première arborait un visage d'inquiétude alors que la dernière s'annonçait sérieuse et déterminé et cela fit sourire légèrement Duncan. Il avait vu juste. Cette femme avait un fort caractère, nul doute qu'elle savait quand faire place aux émotions et quand il fallait être sérieux, mais alors qu'il l'examinait plus en détails, la frappante ressemblance avec la belle mage a ses cotés fit détourné ses pensées. Elles étaient, comme tous l'avait déjà dit, très similaire en apparences avec leur visage aux même formes, leurs cheveux de même couleur et leurs yeux aussi brillants l'une que l'autre. Les seules différences était que l'une était une guerrière en armure aux cheveux court et que l'autre était une mage portant un linge léger et aux cheveux long. Les pensées du Commandant furent alors interrompues brutalement quand Nayaraki s'exclama qu'il n'était pas question que sa sœur aille sur le champ de bataille dans son était.

"Marethari! Vous ne pouvez pas laissez faire cela! Le clan est en deuil et vous pensez à la guerre?"

"Je n'ai pas le choix, dah'len. Je préfère l'envoyer avec le Garde des Ombres plutôt que de la voir mourir ici, surtout quand il est sa seule chance de survie. "

"N'êtes-vous pas capable de la guérir totalement? Il doit bien y avoir quelque chose que nous pouvons faire. Je vous en pris, Marethari, nous venons de perdre Tamlen je ne veux pas…"

Les mots de l'apprentie archiviste furent coupés par Olinyara, qui posa une main réconfortante sur son épaule avant de lui faire signe de se taire. Duncan fut témoin, comme en parlais les légendes, de ce lien puissant et silencieux qui unit des jumeaux car alors qu'il les regarda en attente d'une réponse, il constata que les sœurs se parlait du regard et bien que cela ne dura que quelque secondes, il ne pu s'empêcher de penser que cela était sans aucun doute le lien le plus fort qui existe.

"Bien que cela ne m'enchante guère, je vais le faire. J'ai encore espoir de retrouver Tamlen, s'il a été capturé par les engeances, je le retrouverai. "

"Alors, bienvenue dans la Garde. J'ai foi que le Créateur veille sur vous et sur votre chemin. A propos, nous n'avons pas été promptement présentés, mon nom est Duncan, commandant en chef des Gardes des Ombres de Férelden. "

Sur ce, Duncan croisa les bras a la manière des guerriers et il s'inclina légèrement en avant. Olinyara étudia son mouvement et le répéta adroitement, avant de se retourner vers sa sœur qui semblait soit au bord des larmes ou sur le point d'exploser. Elle la prit dans ses bras et Nayaraki marmonna des mots en langue elfique avant de laisser libre court à ses larmes qui roulèrent sur ses joues et sur la tunique d'Olinyara.

"Shh...S'il-te-plait, j'ai besoin de ton support plus que jamais….J'ai fait mon choix et je te demande de l'accepter…Je dois le retrouver, es-ce que tu comprends? "

Nayaraki secoua la tête et étouffa ses sanglots avant que ceux-ci ne devienne trop bruyant. Elle ne pouvait expliquer le sentiment qu'elle ressentait mais c'était comme si une partie d'elle se détachait de son être et s'en allait librement dans les cieux. Elle se sentait impuissante face a cette situation et peut-être que c'étais le cas car elle ne pouvait rien faire face a l'amour que sa sœur ressentait pour Tamlen et cet amour était si puissant, qu'il lui donnait la force de se battre contre l'enfer pour le retrouver.

Le soir venu, le clan entier se rassembla autour d'un gigantesque feu qui avait été allumé en l'honneur du présumé défunt. La coutume dalatienne voulait qu'un arbre soit planté en l'honneur des morts comme espoir qu'il y avait toujours une vie pour chaque décès, mais dans ce cas-ci, il était impossible de le faire car il n'y avait pas de corps sur lequel planter la germe, alors les elfes décidèrent d'honorer leur frère en lui allumant un feu comme phare et en chantant et dansant pour guider son esprit vers les plaines de l'au-delà. Marethari supervisait la cérémonie mais son âge ne lui permettait pas de prendre en charge le chant et la dance de « L'appel », c'est pourquoi son apprentie devait prendre les rennes et chanter la chanson pour guidé l'esprit. Malgré la peine que cette cérémonie représentait, Nayaraki ne se retint pas et mit toute sa peine et sa douleur dans sa voix, ce qui ajouta de l'émotion au chant. Sa voix était dite angélique et ce chant sacré donna réellement l'impression que le Créateur pourrait les entendre, après tout, il avait déjà céder a la voix d'Andrasté.

Le clan dansa et chanta avec l'apprentie, laissant le vent transporter leur mélodie au delà des arbres et des nuages en espérant que leur frère pourrait trouver la paix. Lorsque le chant fut terminé, tous s'agenouillèrent et prièrent les dieux de leur venir en aide mais Olinyara n'avait pas le cœur à prier, pas après ce que les dieux avait laissé faire dans ces ruines et elle alla retrouver Duncan, qui était en retrait du groupe mais qui semblait tout de même envoyer une prière au Créateur. Lorsqu'il senti quelqu'un approcher, il ouvrit les yeux et attendit que l'elfe le rejoigne.

"Nous partirons quand vous serez prête. Le mieux serait de partir maintenant, nous avons deux jours de marche avant de rejoindre Ostagar. "

"Alors ne perdons pas plus de temps. Je rassemble mes affaires. "

Sur ce, Olinyara tourna les talons et disparu dans la noirceur de la nuit, laissant Duncan seul avec ses pensées. Le Garde des Ombres ne resta pas seul bien longtemps, car à peine quelques minutes plus tard la jeune guerrière vint le retrouver, une longue épée et un arc sur le dos ainsi un sac de cuir sur l'épaule, et lui annonça qu'elle était fin prête à partir. Le commandant acquiesça et lui fit signe d'ouvrir la marche, mais elle hésita un instant et Duncan devina qu'elle débattait si elle devait faire ses adieux ou simplement partir sans dire un mot.

"Un adieu n'est jamais éternelle. Tôt ou tard vous vous retrouverez, mais pour l'instant vos chemins se séparent. ", Dit Duncan, de sa voix grave et mature alors qu'il attendait patiemment qu'Olinyara se décide.

Elle observa longuement sa sœur qui priait silencieusement près du feu et elle revit son visage lorsqu'elle avait décidé d'accepter son destin, ses yeux qui l'avaient supplié de ne pas partir. Elle sentit son cœur chavirer dans sa poitrine, elle non plus ne pouvait supporter d'être séparée de sa sœur mais il le fallait et c'est sur la pensée qu'elle pourrait retrouver son fiancé qu'Olinyara ramassa toute sa force et son courage et s'éloigna.

"Nous partons. ", Dit-elle aDuncan alors qu'elle passa sous ses yeux et ouvra la marche.

Alors que l'elfe et le Garde des Ombres traversèrent la lisière pour rejoindre le sentier de la forêt, Olinyara chanta silencieusement une vielle chanson folklore qu'elle avait entendu sa sœur chanter a plusieurs reprises, c'étais une chanson qui était clairement un au revoir et elle se souvint soudainement que sa sœur l'avais chanter particulièrement souvent les quelques années suivant la mort de leurs parents et curieusement, elle ne put s'empêcher de chanter les paroles dans sa tête comme si cela était un quelconque réconfort.

"When the light begins to fade and shadows fall across the sea,
There's a dream that will not sleep, a burning hope that will not die.
So I must go now with the wind, and leave you waiting on the tide.

Time to fly, time to touch the sky.
One voice alone, a haunting cry,

One song, one star burning bright

May it carry me through darkest night…."

Le vent souffla doucement à travers la plaine, chatouillant les hautes herbes et les fleurs endormies. Le campement semblait loin et le tracé de fumée que le feu laissait flotter dans les airs indiquait que les dalatiens avait réduit la densité du feu pour qu'il redevienne normal. Peut-être avaient-ils remarqué l'absence du Garde des ombres? Olinyara secoua la tête et recouvra son air sérieux, elle devait oublier tous cela maintenant, car elle allait devenir une Garde des Ombres, elle avait une mission importante a mener a terme et son but premier était de retrouver Tamlen. Néanmoins, elle ne put s'empêcher de ressentir du remord, comment avait réagit sa sœur en réalisant qu'elle était partit sans dire un mot? Elle essaya de ne pas trop y penser et plutôt, elle recommença a chantonner la chanson dans sa tête pour oublier et c'est alors qu'elle crut entendre la voix de sa sœur chanter avec elle.

"Rain comes over the gray hills, and on the air, a soft goodbye.
Hear the song that I sing to you
when the time has come to fly.

When I leave and take the wind
And find the land that faith will bring,
the brightest star in the evening sky
is yours to find for me.
"

"Tu vois, même si nous ne sommes pas physiquement proches, nous serons toujours liés car nous ne sommes qu'un en fait. N'oublie jamais cela d'accord? "