Délicieuse tentation

Chapitre 1: Cédric et Harry

C'est le bruit de la douche qui tira Cédric du sommeil. Il s'étira de tout ses membres dans le lit de style japonais en bois ébène où il dormait avec son fiancé.

Fiancé, ce mot le rendit extatique et finit de le réveiller.

Il se tourna sur le côté. La chambre n'était séparé de la salle de bon attenante que d'une bais vitrée. Aussi Cédric eut tout le loisir d'admirer son merveilleux amant, Harry Potter, bientôt Diggory, se doucher.

Il regarda avec convoitise le corps ruisselant d'eau, la peau diaphane qui sous cet éclairage semblait être de la nacre polit. De dos, Harry ressemblait à une femme, avec ses long cheveux noirs aux reflets bleutés se collant à son crâne cascadant jusqu'aux omoplates. Ses épaules légèrement carré, son dos étroit, sa taille fine, sa croupe petite et ronde ainsi que ses longues jambes bien galbés feraient verdir de jalousie n'importe lequel mannequin.

Par contre, de face, en tenue d'Eve, il était évident que c'était un garçon. Parfaitement proportionné, Harry était une perfection de beauté androgyne. Son visage était le plus étonnant, en forme de coeur, serti de deux grand yeux en amandes émeraude ornés de long cils noirs, son nez était droit et ses lèvres pulpeuses d'un beau rose foncé.

Et tout cela appartenait à Cédric, et seulement à lui. Bientôt le monde magique le saurait!

Merlin seul, savait à quel point il avait eu du mal à conquérir son fiancé. Maintenant, en le voyant finir de se rincer un sentiment euphorique de victoire gonfla le coeur de Cédric.

Avec avidité il le regarda finir de se préparer.

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Harry sortit de la cabine de douche et attrapa une grande serviette ivoire avec laquelle il s'essuya rapidement avant d'enfiler son peignoir.

Il alla se planter devant la glace et sourit à son reflet qui lui fit un clin d'oeil. Il attrapa son spray de Sean Tèmecapilère , pour sécher les cheveux rapidement et les rendre plus docile au peigne. Pendant que le spray faisait effet il se lava les dents, et se mit sa petite crème de Jour.

Après il enfila ses vêtements soigneusement préparé la veille, un ensemble vert foncé composé d'une veste serré à la taille, fermé par trois grand boutons sur le côté, sous laquelle il avait mis un simple débardeur noir et un pantalon en pince assorti à la veste qui moulait suggestivement son postérieur. Cette tenue tout neuve, classe et sobre serait parfaite pour son premier jour.

L'excitation pour ce travail qu'il considérait comme un tremplin pour sa futur carrière, lui noua l'estomac. Il inspira profondément.

zen !

Et passa au plus dur, la coiffure!

Un grand coup de brosse il dompta sa chevelure rebelle, et la coiffa d'un chignon lâche sur la nuque. Harry se savait efféminé et jouait beaucoup de la-dessus. Il pouvait adopter ce style ambigu qui travestirait d'autre alors que sur lui c'était tout simplement parfait.

Il finit par un simple gloss hydratant et sortit de la salle de bain allant voir ce que faisait Cédric.

Parfois, Harry se demandait comment ils pouvaient être engagés. Ils n'avaient pas grand chose au commun, et cela dès le départ.

Ils s'étaient connu à l'école de Poudlard. Là où Harry de deux ans sont cadet, fut placé à Serpentard, Cédric était à Poufsouffle. Rien que ça, Serpentard et Poufsouffle sonnaient très mal ensemble.

Enfin, la ténacité dont avait fait preuve Cédric pour le séduire quand Harry avait 14 ans lui fit grande impression. Ce qu'il croyait être un simple flirt avec le préfet en chef (cela lui avait donné un tas d'avantage), champion du tournois des trois maison qui avait eu lieu cette année (il avait fait sensation lors du bal en étant son cavalier, de plus sa rivale honnis accompagnait un autre champion, Vicktor Krum par dessus le marcher, alors pas question de se laisser surpasser par mère castor!), c'était transformé en plus que ça.

Aujourd'hui, Cédric lui avait demandé sa main, et payé cette belle maison bourgeoise pour qu'ils emménagent ensemble. Si Harry l'avait écouté ils seraient déjà marier à cette heure. Mais le brun avait préféré négocier, et conclue par des fiançailles tandis qu'ils s'essayaient à la vie commune.

Et cela faisait à peine plus de deux mois qu'ils vivaient ensemble et Harry se sentait déjà agacé. Par exemple, il n'avait rien contre l'idée de se prélasser dans le lit, mais pas jour de boulot!

Sans lui, Cédric arriverait en retard presque tout les jours à son travail d'auror.

A ses yeux il lui manquait cruellement de l'ambition.

Il entra dans la chambre et soupira en voyant la forme alangui de son fiancé sur le lit. Son corps musculeux et basanés à peine caché par les draps défaits restait une assez belle vue.

Il devina sans peine, au sourire que Cédric ne parvenait pas à contenir qu'il faisait semblant de dormir.

Harry s'approcha, et tira les draps sous les grognements plaintif de son amant.

«Debout, Cédric! Tu vas être en retard.»

«Tu n'as pas plus doux comme réveil, chaton?» Pleurnicha t'il.

«Désolé mais ton forfait est périmé. Allez debout, va prendre ta douche et rejoins moi en bas pour prendre le petit dej.» Il se pencha, fit une petite tape sur le postérieur de Cédric et avec un clin d'oeil, sortit de la chambre.

Il descendit les escaliers et se rendit dans la salle à manger ou le petit déjeuner était servi.

Merlin bénisse les elfes de maison.

Avec satisfaction, Harry vérifia qu'il y avait tout ce qu'il voulait. Un grand verre du jus d'orange, du chocolat, des toasts accompagné du beurre et de la confiture pour lui, du lards, des oeufs brouillés, du café et du fromage pour Cédric.

S'installant à sa place, il commença à beurrer un de ses toasts et en apercevant la gazette du sorcier posé plus loin sur la table, l'amena à lui d'un claquement de doigt.

Sur la couverture il vit une photographie du jeune PDG, Draco Malfoy qui souriait légèrement assez froidement. Le titre était "Draco Malfoy et Lawrence Dolfy ont rompu."

Le brun sourit et caressa du bout du doigt le beau visage. Il n'y avait rien à dire, le mot pour définir son nouvel employeur était "chaud".

Mais cela, il s'en fichait. Ce qu'il savait, c'était que Malfoy était un putain de bon homme d'affaire qui avait certes repris les affaires familial mais d'une main de maître. Harry avait assisté à des conférences du blond et avait décidé qu'il devait travailler pour lui.

La société Malfoy était une des plus puissantes du monde magique. Un exemple souvent pris dans les cours qu'il avait eu.

Des gens tueraient pour avoir sa place. Place qu'il devait, il fallait l'avouer, à sa meilleur amie, Pansy Parkinson.

Les Parkinson étaient proche des Malfoy ainsi Pansy, de Draco. Elle l'avait convaincu de le prendre à l'essai dans le poste d'assistant. Son assistant.

Bon au vue de ses diplômes durement acquis, le brun devait son poste aussi à sa rigueur au travail. Il ne pensait pas non plus que Draco Malfoy engagerait quelqu'un comme ça pour faire plaisir.

L'entrée de Cédric le sortit de ses pensées. Le châtain portait son uniforme d'auror un peu débraillé, ses cheveux étaient encore humide de la douche et il ne s'était pas rasé.

Ah, mais il l'aimait quand même son blaireau, se dit le brun.

Cédric s'avança à grande enjambée vers lui, et l'embrassa rapidement sur les lèvres. Il se laissa tomber sur la chaise à côté et commença à dévorer son petit dej.

Harry mangeant de façon plus civilisé feuilleta le magazine tout en discutant avec son fiancé.

«Tu penses être rentré à quel heure aujourd'hui?» Demanda t'il.

«Cela dépend. Si aujourd'hui c'est calme, entre 18 et 19h sinon... Et toi, chaton tu vas faire quoi aujourd'hui, du shopping?»

Harry en laissa tomber son toast et le foudroya du regard.

«Tu as oublié qu'aujourd'hui c'est le premier jour de mon nouveau boulot!» S'écria t'il d'un ton plein de reproche.

Cédric eut l'air coupable.

«Excuse moi, je... tu sais bien que je ne suis pas du matin. Bien sûr, c'est aujourd'hui que tu commences ton travail de secrétaire. Je suis que tu vas être super!» Finit-il pour se rattraper.

Harry se leva, l'appétit soudain coupé. «C'est un travail d'assistant!»

Il se dirigea furieux vers le placard où les capes étaient rangé.

Il savait cependant, qu'on lui demanderait, du moins tant qu'il n'avait pas fait ces preuves, du travail de secrétaire. Ce qui le mettait en colère en fait était le dédain dont faisait preuve son fiancé. Ne se rendait-il pas compte de l'importance que ce travail avait pour lui. Cela faisait des semaines qu'il en parlait!

Il mit sa cape vert foncé sur ses épaules quand il fut soudainement plaqué contre le mur, une paire de lèvres sur les siennes.

Il se débattit faiblement puis se laissa aller au baiser. Il aimait cette langue envahissante et sentir cette joue rugueuse et piquante.

Harry était une sorte de sorcier dont le corps était à environ 30 pour cent féminin. Il n'avait aucun attribut de fille bien sûr. Cette caractéristique pouvait se voir à son physique fin, sa pilosité presque inexistante et par des qualités, par exemple de communication relatif aux femmes. Sa magie lui permettait

en plus de concevoir un enfant. Sans être rare, des sorciers comme lui il y en avait pas souvent.

Il haleta quand Cédric agrippa ses fesses collant son bassin contre son ventre lui faisant sentir son érection.

Harry finit toute fois par le repousser et avec un sourire mutin déclara, les bras autour du cou de Cédric. «Chéri si tu crois qu'un séance de pelotage va fonctionner à chaque fois, tu te trompes!»

Cédric sourit. «Je t'aime.» Chuchota t'il contre ses lèvres.

«Alors écoute mieux ce que je te dis, surtout quand ça a de l'importance à mes yeux.» Il posa ses lèvres sur les siennes puis se sépara des bras de Cédric.

«A ce soir.»

Et il transplanna.

à suivre