Disclamer : Pas à moi, tout à JKR
NDA : Ma première fic sur ce site...
Chapitre 1 : Abominable découverte
« Sale vermine ! Comment oses-tu demander cela ? »
Le petit garçon à qui étaient adressées ces paroles trembla de tous ses membres. Il avait la peau sur les os et paraissait plus frêle que les garçons de son âge. Il ne faisait vraiment pas ses sept ans…
« On-Oncle Vernon, je… »
« Tais-toi ! » rugit l'homme énorme lui faisant face.
« Vernon, tu vois bien qu'il n'arrivera à rien ! Comme sa mère… Il faut vraiment le dresser !
« Tu as raison Pétunia. Même ses parents en auraient honte ! Viens par là toi ! »
Il attrapa un bras d'une maigreur affolante et l'entraîna dans le hall en continuant de lui vociférer dessus.
« Sale monstre ! Tu ne mérite même pas de vivre ! Tu as de la chance que nous voulions bien de toi ! N'est-ce pas ?? »
« Ou-Oui Oncle Ver-Vernon ! » Le garçonnet était maintenant agité de forts spasmes.
L'homme ouvrit ce qui semblait être un placard sous l'escalier. Il lui mit une claque… Pouvons-nous vraiment appeler cela une claque ? C'était plutôt un coup de poing dans la mâchoire…avant de le jeter sans ménagement dans le placard. Demain il aurait une contusion. Une de plus. Une autre de trop.
Le dénommé Vernon ferma brutalement la porte avant d'ajouter :
« Pour répondre à ta question : tu auras à manger seulement lorsque nous le déciderons ! »
Le petit garçon s'était recroquevillé sur une vieille couverture toute usée et ses magnifiques yeux verts brillaient de larmes contenues…
Je ne dois pas pleurer, je ne dois pas pleurer. Si Oncle Vernon revient et qu'il me voit pleurer il me battra encore… Il a raison, mes parents auraient honte de moi…
Sur cette dernière pensée, il abandonna ses dernières forces et laissa couler doucement ses larmes. Des larmes de peur, des larmes de rage, des larmes de désespoir.
Un jour son Sauveur viendrait le chercher. Un jour…
Sybille Trelawney sortit brutalement de sa vision.
Non ce n'est pas possible, ce n'est pas possible !
Contrairement aux dires, Sybille avait véritablement un don. Il lui arrivait, certes pas fréquemment, certaines visions. Et celle-ci en faisait partie.
Elle délaissa son boudoir et détala les couloirs, ses larmes continuant à dévaler ses joues.
Le Directeur de la célèbre école de Sorcellerie de Poudlard n'en menait pas large ce soir. Il avait un mauvais pressentiment. Très mauvais. Quelque chose se passerai aujourd'hui. Quelque chose d'important.
Il caressait distraitement les plumes de Fumseck lorsque la porte de son bureau se retrouva claquée contre le mur de pierre. L'oiseau qui se tenait sur son épaule recula de surprise faisant voleter quelques papiers du bureau de Dumbledore.
L'homme regarda le professeur de Divination avec étonnement. Elle avait les yeux rougis et des larmes s'en échappaient. Elle avait l'air vraiment affolée.
Le Directeur se leva se positionna devant elle. Il posa ses mains sur ses épaules et lui dit d'une voix douce :
« Que se passe t-il Sybille ? »
La femme leva les yeux pour rencontrer les yeux bleus du Directeur.
« Je… Vision… Harry… Potter… En danger ! »
Le Directeur fronça durement les sourcils. Qu'arrivait-il à Harry ?
« Sybille… Que- »
« Ses tuteurs ! Ce sont de vrais monstres ! Ils le maltraitent et il souffre de malnutrition ! Il a des contusions et des blessures non guéries… C'é-c'était horrible ! »
Albus réfléchissait à toute vitesse. Sybille ne s'était jamais trompée dans une vision. Si la situation était telle qu'elle l'énonçait, il n'y avait qu'une solution.
« Je reviens. »
Il sortit de la pièce et se dirigea vers sa cheminée personnelle. Il prit une pincée de poudre de cheminette et énonça « Appartements de Severus Snape » avant de disparaître dans la lueur verte.
Il atterrit dans une pièce aux aspects chaleureux dans des tons verts, noirs et rouges. Un homme lisait sur un canapé en cuir, ses cheveux noirs tombant devant ses yeux. Il releva la tête et tomba sur la silhouette du vieux directeur. Il se leva et salua.
« Albus, que me vaut le plaisir de votre visite à cette heure ? »
« C'est Harry. »
Ces deux mots eurent l'effet d'une bombe sur Severus. Une lueur affolée apparut dans son regard.
« Que-Que se passe t-il ? »
« Il semblerait que les personnes à qui je les ai confié cette fameuse nuit ne s'en occupe pas comme nous le pensions… »
« Expliquez-vous je vous prie. »
« Eh, bien il semblerai qu'il souffre de maltraitances. Graves. J'aimerai que vous y alliez. Vérifiez les dires de Sybille et faites le bon choix. Sachez que je vous soutiendrez dans votre décision. »
« J'y vais. Maintenant. Merci Albus d'être venu me prévenir. »
« Je vous en pris Severus. Je vous en prie… »
Severus sortit en courant de ses appartements pour sortir des grilles de Poudlard. Il ne perdit pas une seule seconde avant de transplaner à Privet Drive.
La rue était calme. En même temps, il était plus de vingt-deux heures. L'homme en noir se dirigea vers le Numéro 4.
Un simple Alohmora lui permit de déverrouiller la porte d'entrée. Il s'avança dans le hall. A peine eut-il fait trois pas à l'intérieur qu'un homme (si l'on pouvait appeler ça un homme… Baleine serait plus approprié) déboula dans le hall une femme horrible sur ses talons.
« Que faites-vous ici ? »
Severus garda son visage impassible en lui répondant :
« Je suis venu voir Harry. »
« Et pourquoi voudriez-vous le voir ? »
« Les raisons me regardent. Si vous ne le voulez pas, j'aurai recourt à des manières plus disons… persuasives. Où est-il ? »
La femme dépassa son mari, parlant pour la première fois.
« Vous êtes comme lui n'est-ce pas ? Un monstre… »
« Silencio. Je ne supporterais pas que l'on me traite, moi ou d'autre personne de monstre très chère Madame. Bon, je réitère ma question. Où est Harry ? »
L'homme fit un geste dédaigneux vers la porte sous l'escalier.
« Vous être vraiment idiots, même pour des Moldus… Je vous ai demandé où était Harry pas où se trouvait un placa… »
A moins que…
L'homme s'approcha à grandes enjambées poussant violemment la baleine avant de se mettre à genoux devant le placard. Il ouvrit lentement la porte et ce qu'il vit lui fit avoir un haut le cœur.
Le placard dans lequel se trouvait l'enfant ne contenait qu'une vieille couverture mitée et un seau dans lequel se trouvaient les besoins du garçon. La pièce sentait l'odeur du sang et de moisissures. Pour la première odeur il ne mit pas longtemps à en trouver la source. Harry en avait un peu partout sur son corps saillant.
« Harry… » Chuchota-t-il
Celui-ci ouvrit brutalement les yeux et releva sa tête pour rencontrer deux prunelles d'un noir profond.
« Je- Qui êtes vous ? » fit-il sur le même ton.
« Je viens pour t'aider Harry. »
« C'est vous ? Mon Sauveur ? »
Severus fronça les sourcils. Son Sauveur ?
« Qui est le Sauveur, Harry ? »
« Ben, celui qui me libérera ! »
« Te libérer de qui ? »
Severus savait la réponse, évidemment.
« C'est un secret… » Commença le jeune garçon.
« Dis-moi Harry. »
« Mon Sauveur me libèrera de ma famille ! » Il avait craché le dernier mot de manière dédaigneuse.
« Alors, oui Harry. Je suis ton Sauveur. Je suis venu pour te prendre. Tu n'auras plus à vivre avec cette famille. Et, tu veux que je te dise un secret ? » Il chuchota les derniers mots pour mettre en confiance l'enfant.
Celui-ci acquiesça vivement. Severus le regarda avec un léger sourire en se rapprochant de son oreille :
« C'est moi ta famille, Harry. Je suis ton Papa. »
Voilà. Vos avis s'il vous plaît... Je me cache en Alaska ou j'attend encore un peu ?
