Titre : Ma punition

Disclaming : Tout est à Stéphanie Meyer !

Auteur : Blingee

Blabla : Cette fiction est issue d'un univers alternatif. Les personnalités peuvent être un tantinet changées mais pas trop quand même.

Pairing : EC/BS

Warning : M. (Enfin, pas pour le prologue hein ;D)

Note : Je suis désolée pour ceux et celles qui attendaient la suite de « Superficial » mais j'avais envie de commencer cette toute nouvelle histoire avant. En espérant qu'elle vous plaira toute autant, ce n'est pas du tout le même style cependant =D

(2) Les personnages sont tous humains.

Bonne lecture ^^


Prologue

POV Bella

C'est moi ou le vent est plus frais que d'habitude ce soir ?

Et pourquoi je ne sens plus le sol sous mes pieds ? Peut-être est-ce du au fait que je ne marche pas.

On me transporte.

Jacob me regarde en roulant des yeux tandis qu'un rire écarlate sort prestement de mes lèvres jadis scellées en un sourire béat.

- Tu as encore trop bu Bella.

La voix se fait reproche.

Pourquoi ? Est-ce un crime de boire ? Que celui qui n'a jamais bu me jette la pierre le premier !

- Jacob…Je…Désolée…

Je lui souris, tentant vainement d'arracher cet air coupable sur son visage. Il n'a pas à se sentir coupable, il n'y est pour rien. C'est moi, et moi seule qui est abusée de la boisson. Mais franchement, après ce qui m'est arrivé, qui aurait fait autrement ?

Je pousse un soupir. Essayant en vain de ne pas me remémorer cette affreuse scène. Celle-ci même que j'ai tenté d'effacer à coup de verres d'alcool remplis à ras bord durant toute la soirée.

Hélas, je m'en souviens comme si c'était il y a une heure à peine !

Le regard de Jacob se fait plus tendre. Ses mains chaudes soulevant toujours mon frêle corps tandis qu'il monte les escaliers de l'immeuble donnant sur mon petit complexe d'étudiante.

L'ascenseur est toujours en panne dans ces moments là, comme pour renforcer le sentiment de culpabilité qui me ronge à mesure que les pas de mon ami résonnent dans la cage d'escalier.

Nouveau soupir. Ma vue est encore brouillée, mais cela n'a guère d'importance, puisque j'ai l'impression d'avoir déjà vécue cette scène. Encore et encore. Et dire qu'il y a quelques jours de cela,j'étais la fille qui se vanter de ne pas consommer d'alcool durant les fêtes.

Haha ! Dîtes ça à un de mes voisins de chambre et il vous répondra qu'il s'agissait du « bon vieux temps ».

Et voilà qu'un brin de nostalgie m'envahit, me déclenche quelques frissons.

A moins qu'il ne s'agisse de la main de Jacob, s'extirpant de sous mon poids pour pouvoir ouvrir la porte et se rendre dans ma chambre.

Oui, le « bon vieux temps », le temps où je ne connaissais pas l'objet de tous mes tourments à venir.

Son visage me revint en mémoire, aussi net et précis que si je l'avais en ce moment même en face de moi.

Même l'alcool ne peut pas nuire à la perfection incarnée, j'aurai du le savoir…Mais en ce moment, je n'ai plus trop l'impression de savoir quoi que se soit.

Allongée sur mon lit, ce fichu sourire béat toujours collée à mes lèvres, je me l'imagine à nouveau.

Ses traits parfaits me font mal, son sourire si emprunt au divin me fait l'effet de mille coups de couteau déversés sur ma poitrine, et ce regard qu'il évite de poser sur moi. Oh oui, ce regard, tantôt couleur de sable, tantôt noirceur des ombres, il est ma drogue, mon oxygène. Et même si il me fait immensément souffrir, je ne peux m'empêcher de le regarder, encore et encore…

- Bella, tu veux que je dorme avec toi ce soir ?

Je sais que les joues de Jacob s'empourprent sans même me donner la peine de le regarder à nouveau. J'aimerai pouvoir lui dire non, refuser pour éviter de lui donner de faux espoir, de le faire souffrir.

Mais j'ai besoin de lui.

- Oui…S'il te plait…

Je me jette à son cou, sentant ses bras s'enrouler autour de ma taille, se laissant aller à quelques caresses le long de mon dos. Je frissonne tandis que ses lèvres explorent l'orifice de mon oreille gauche.

- Non, il ne faut pas. Jacob me lâche affolé sa voix se faisant haletante, tu es faible Bella, il vaudrait mieux que tu te couches…Je viendrai te rejoindre plus tard.

Je le regarde perplexe, pourquoi faut-il toujours qu'il agisse dans mon intérêt ? Ne pourrait-il pas cesser deux minutes de jouer les héros et profiter de moi ?

Non, bien sûr qu'il ne le peut pas. Il est beaucoup trop gentil, trop honnête. Et ça me fait encore plus mal quand je vois que de mon côté, je ne pense qu'à une seule personne quand il me caresse ou qu'il m'embrasse.

Les battements de mon cœur se font plus douloureux contre ma poitrine.

J'essaye vaguement de ne pas me laisser aller à la mélancolie mais c'est plus fort que moi, les larmes jaillissent d'elle-même, roulant sur ma joue comme des foutues cascades emplies de tristesse.

Et je ris. Je ne peux pas m'empêcher de rire. Ma situation est si pitoyable que ça en est risible.

J'entend Jacob grommelait quelque chose d'incompréhensible dans la pièce voisine et me demande subitement pourquoi il ne rit pas.

C'est dingue comme l'alcool rend les choses à la fois si claires et si embrouillées. Des tas de questions se bousculent dans ma tête mais au fond de moi je sais bien qu'elles sont toutes dénudées de sens.

Ma vie est dénudée de sens depuis que j'ai rencontré Edward.

Son prénom gravé dans ma mémoire me donne mal à la tête. Je tente de m'intéresser à autre chose, le bruit des voitures par exemple, si sonore, provenant de la ville par le biais de ma fenêtre. Celle-ci est ouverte d'ailleurs.

J'en profite pour m'extirper de mon lit, brusquement, je n'ai plus froid du tout. J'ai chaud. Terriblement chaud.

Mes pieds tombent lourdement sur le sol, mais j'arrive tant bien que mal à tituber sur le carrelage pour arriver à mes fins. Je me laisse allée sur le rebord de la fenêtre et ouvre de grands yeux ébahis en me rendant compte que, même si je pense que ma vie est fichue, des milliers de petites voitures continuent à rouler, signe que la terre tourne toujours et que la vie ne s'est pas arrêtée.

Le vent s'engouffre dans ma chambre, faisant virevolter mes cheveux en bataille. J'entend un bruit familier, comme un sorte de halètement, s'apaiser brusquement. Ce n'est que maintenant que je me rend compte que j'étais en train de suffoquer.

Et puis plus rien.

Oh si, j'entend comme une sorte de bruit à rythme répétitif, la sirène d'alarme des pompiers sans doute, ou peut-être est-ce les cris de Jacob, me suppliant de rester avec lui ? A cet instant, je ne suis pas trop en mesure de les distinguer.

Il paraît que quand on est sur le point de mourir, on voit toute sa vie défiler devant ses yeux.

Alors pourquoi la seule vision que j'ai eu fut celle de ma rencontre avec Edward Cullen ?

A suivre…


Voilà pour ce prologue =D

Hélas,je risque de vous faire attendre étant donné que je pars en vacance à la fin de la semaine ^.^ Alors n'oubliez surtout pas les reviews comme ça à mon retour, je vous promet une suite alléchante =3

Bisous !