A person can change everything

Prologue

PDV:Bella

Trois années que je suis seule, trois ans qu'ils m'ont tous laissé seule avec mes problèmes. Je maudis ce jour où tout a changé dans ma vie.

Pourquoi a-t-il fallu que je me coupe avec ce papier, et ce pauvre Jasper qui doit encore penser que tout était de sa faute mais il n'était pas le coupable, c'était moi.

Le jour de mes 18 ans, ce simple concours de circonstance a changé ma vie et ça pour toujours. Maintenant je n'ai plus rien, il m'a quitté, laissé seule dans cette forêt mais ce n'était pas cela le pire, car le pire est arrivé six mois plus tard quand mon père a été tué lors d'une fusillade dans le magasin des Newton. Je me souviendrai toujours de ce que le médecin m'a dit, cette phrase restera gravée en moi pour toujours, et ce ne fut pas la fin de mes malheurs.

Ce jour-là, quand je me suis rendue chez moi, mon meilleur ami Jacob m'attendait sur le seuil de la porte, j'étais à peine descendu de ma voiture, qu'il me lança un regard noir et mit fin à notre amitié sous prétexte que j'étais trop proche des Cullen. Je n'ai pas compris pourquoi à ce moment-là et quand je suis allée le voir, là tout est devenu clair.

Les Quileutes sont des loups-garous, les ennemis jurés des vampires et donc des Cullen, je fus considérée comme la Fille aux vampires, il ne pouvait pas être mon ami.

Et je me suis retrouvée encore plus seule.

Pendant une petite période ma vie fut calme, mais un jour j'ai reçu une lettre de Victoria me disant que j'allais payer pour la mort de James, son grand amour qui faut-il le rappeler est mort grâce à Edward. Elle me disait qu'elle lui prendrait le sien, ce qui m'a fait bien rire, il faut le dire, car Edward m'a quitté, il ne m'aimait pas, il me l'a dit lui-même. J'ai pensé ce jour-là, à laisser Victoria me tuer mais mourir pour lui était dérisoire.

Je n'ai pas voulu repartir chez ma mère le temps de passer mon diplôme, si j'avais su, j'aurais pu éviter ce qui s'est passé … Ma mère eu un accident de voiture et est décédée sur le coup. Je n'avais plus de famille, j'étais seule, vraiment toute seule.

Pour éviter les foudres de Victoria, ma dernière chance était de retrouver les Cullen. Je me décidais donc à partir pour l'Alaska, mais arrivée là-bas, je ne les trouvais pas. J'avais fait tous les hôpitaux, tous les services pour demander le Docteur Cullen, mais il n'y était pas. Personne n'avait entendu parler de lui.

Et depuis ce jour, j'ai abandonné toutes mes recherches, après tout comment une humaine pouvait-elle retrouver des vampires, c'était impossible surtout que Victoria me suivait où que j'aille. Je sachant pas ce qu'il fallait faire, je me décidais à voyager.

À présent je me trouvais en France, à Paris. C'était un voyage que je voulais faire, avant de partir définitivement. J'avais trouvé une petite chambre dans un hôtel assez sympa. Je ne pouvais le faire sans penser à Alice, elle aurait aimé tous ces magasins. Elle aurait été aussi fière de moi, car en trois ans j'avais changé, je n'étais plus la petite Bella Swan timide, réservée et discrète. Maintenant j'étais sûre de moi, je ne me laissais plus faire.

Vous allez me dire normal quand on est traquée par un vampire assoiffé de vengeance, même si nous savons très bien qu'un jour viendra, je ne serai pas sur mes gardes et elle frappera. En plus de cela, elle n'était pas seule, Laurent l'accompagnait. Deux vampires contre une humaine, je ne tiendrai pas les paris. Et les Cullen, je ne vous en parle pas, toujours aucune trace.

Je passais ma dernière nuit dans ce petit hôtel de Paris, j'avais pris la décision de rentrer à Forks. Mais j'étais indécise, devais-je aller voir Jacob pour lui demander de l'aide ?

Après une bonne douche, alors que je m'apprêtais à téléphoner à l'aéroport pour connaître les horaires des vols, j'entendis quelques coups portés à la porte de chambre. Le réceptionniste qui s'excusait de me déranger si tardivement, me tendit une lettre qu'il devait me remettre de toute urgence. Je l'en remerciais et intriguais l'ouvris.

A peine avais-je lu quelques mots que je sautais sur le téléphone et appelais un taxi pour me conduire à l'aéroport. Ceci fait, je rassemblais mes quelques affaires et m'habiller.

Pendant le trajet en taxi, j'avais pris ma décision, j'irai voir Jacob, après tout il ne peut pas laisser des vampires attaquer une humaine, n'est-ce pas son rôle de nous protéger ?!

Une fois installée dans l'avion pour Seattle, je repensais à cette nouvelle lettre reçue de Victoria, plus effrayante et plus sadique, elle décrivait tout ce que j'allais subir.

Je fus réveillée par une hôtesse qui me demandait de remettre ma ceinture, nous étions sur le point d'atterrir. Chose faite, je sautais dans le premier taxi que je trouvais et je lui donnais l'adresse de la maison. Je ne savais pas encore ce que j'allais dire à Jacob et comment j'allais lui dire.

Le jour était levé depuis un peu plus d'une heure et pourtant le ciel était bien sombre, je décidais de faire un peu le ménage et de prendre une douche avant d'aller le voir. L'horloge de la cuisine indiquée 10h15, je pris donc mon courage à deux mains, les clés de ma Chevrolet et pris la direction de la réserve.

Arrivée devant cette chère petite maison rouge, je ne savais toujours pas ce que ce je devais dire en premier : Bonjour tu vas bien ? ou J'ai besoin de ton …

- Haaa ! Plongée dans mes pensées, je n'avais pas vu Jacob arriver. Il venait d'ouvrir ma porte avec une telle violence que j'aie bien cru ne plus en avoir.

- Bonjour Jacob, Comment vas-tu ? Mais pourquoi donc tremble-t-il ainsi ?

- Que veux-tu ? Que fais-tu là ?Le message était pourtant clair, tu n'es pas la bienvenue ici, me dit-il avec un regard mauvais.

- Ce que je fais là ? Je suis venue te demander de l'aide, tiens ! J'ai deux …

- Je n'en ai rien à faire, pars d'ici et ne reviens jamais.

- Très bien ! Moi qui pensais que vous deviez nous protéger, protéger les humains de vos ennemis, j'ai dû mal comprendre ce passage, lui dis-je.

Sans lui laisser le temps de répondre, je refermais ma voiture et faisait demi-tour pleine de rage et de désillusion.

De nouveau sur les routes, je ne savais où aller, il y avait bien une dernière chose à faire mais elle ne m'enchantait guère. A quoi bon fuir de toute façon, pensai-je, il ne me reste plus qu'à rentrer à la maison, j'en ai assez de jouer au chat et à la souris avec elle.

Je pris donc la direction de la maison, et espérais qu'elle vienne assez rapidement et qu'elle en finisse vite.

Quand j'ouvris la porte d'entrée, une personne était tapie dans l'ombre.

Eh bien, elle est plutôt rapide, pensais-je.

Je fis semblant de ne pas l'avoir vu et allait dans la cuisine me préparer un chocolat chaud lorsque j'entendis :

- Bella !

Je me figeais sur place en ne m'attendant pas à entendre cette voix.