Titre : Le bonheur ne tient qu'à une serviette

Couple : Draco/Harry

Rated : M

Genre : Romance

Résumé : Qui aurait pu croire qu'une inondation dans les vestiaires des Gryffondor allait les conduire à ça ? Pas Draco ça c'est sûr... Des rencontres inattendues, un Harry différent… Le bonheur est-il là, à portée de main ?

Disclaimer : Les personnages d'Harry Potter ne nous appartiennent pas. Nous ne faisons que les lui emprunter pour notre et votre plaisir. Un disclaimer final vous attends à la fin du chapitre 4.

Explication :Alors, ce « court » Os est né d'une demande de nos amies pour savoir comment se déroulait en vrai nos co-écritures. Nous avons donc écrit, avec elles en ligne, ce texte totalement improvisé. Nous les remercions pour avoir trouvé un titre ainsi que le résumé :p Devons-nous souligner que ce texte devaient faire moins de 1000 mots à la base ? :$

Particularité : Cet Os est publié dans sa totalité, mais sachant que certaines personnes pour qui cet Os est écrit, que les longs textes sont difficile à lire d'un coup, nous avons séparé cette histoire en 4 chapitres. (^-^) / ^^

Béta correctrice : Abby915


Note Jes Cullen-Malfoy :Alors que dire à part que si cela n'aurait tenu qu'à moi, je n'aurais pas arrêté l'écriture de ce texte écrit dans sa plus grande partie en un jour. J'espère qu'il vous plaira comme il m'a plu. Bonne lecture !

Note Emmoirel-For-Drarry :Et voui, encore une fois nous avons fait dans le « court », ce qui devait être un grand drabble ou petit OS est devenu un fourshot de 12000 mots xDDD Mais bon, cette fois nous avons su nous arrêter au bon moment lol. J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture.


Chapitre 1


POV Draco

Je me promenais dans les couloirs sombres du quatrième étage, les pensées en ébullition. Je n'en revenais pas de ce que j'avais vu cette fin d'après midi. Mon ennemi, une serviette enroulée autour des hanches, dans le vestiaire de ma maison. Le professeur Snape n'avait même pas été au courant que le directeur leur avait, aux Gryffondor, permis d'utiliser notre vestiaire car le leur était inondé.

Ce fut en tournant au coin d'un couloir, que j'entendis des bruits de pas. Vu que l'heure du couvre feu était passée, je me dis que c'était des élèves en tort. J'allais donc pouvoir leur enlever des points. J'eus un blanc quand je me rendis compte, que les élèves n'étaient en réalité qu'un seul. Et le seul que je ne voulais pas voir avant demain matin : Potter !

Quand il me vit, un sourire qui ressemblait trop à mes sourires made in Malfoy apparut sur ses lèvres et il s'avança dans ma direction. Arrivé à trois pas de moi, il s'arrêta et me regarda s'en lâcher mon regard.

Puis sans prévenir, il se rapprocha encore un peu plus et me demanda en me murmurant à l'oreille :

- Alors Malfoy ? Tu as aimé me mater dans les vestiaires ?

Sans me laisser le temps de répondre, il fit demi-tour et repartit de là où il venait.

J'ouvrais et refermais la bouche... tel un poisson. Comment osait-il me dire ça ?

Je me mis à courir derrière lui et après quelques secondes, je le rattrapai et le retournai en posant ma main sur son épaule. Je dis, essoufflé malgré tout :

- Je n'ai pas aimé te mater Potter ! Mais toi, as-tu aimé que je te vois dans cette tenue ?

Tout en demandant ça, je le vis, là devant moi... mais à moitié nu. Je secouai la tête et me dis que je devrais peut-être ensuite faire un tour à l'infirmerie, mes yeux devant avoir un problème.

- Peut-être bien, me répondit-il en croisant les bras devant lui et en me regardant de haut en bas.

Là je devais être en plein cauchemar. En réalité, le Mage Noir m'avait enfermé dans les cachots et m'y avait laissé mourir à petit feu. Sinon, je ne serais pas là, rougissant devant un Potter trop... trop pas lui-même.

Je reculai d'un pas et voulus débiter une foule de sarcasme... mais rien ne sortit à part un maigre :

- Par... Pardon

- Pardon de quoi ? Me demanda-t-il en me retenant par le poignet.

Je fus perdu. Pourquoi ? Mais parce que cette main autour de mon poignet n'était pas la même chose que cette même main me faisant du mal, me frappant.

Je tentai de me soustraire et m'exclamai, apeuré en moi-même :

- Lâche-moi Potter ! Tire tes sales pattes de Sang-mêlé de moi !

POV Harry

A regret, je retirai ma main et le laissai partir en baissant les yeux. Hermione avait raison, ce coup de cœur que j'avais pour lui, et qui venait de je ne sais où, ne valait pas la peine que je m'y attarde. Rien ne serait jamais possible entre ce foutu Serpy au caractère de merde et moi.

Comme il ne bougeait pas alors qu'il était libre de le faire, je relevai le visage vers lui et lui dis :

- Tu peux partir Malfoy, je ne te retiens plus.

- Je pars si je veux, dit-il me regardant avec colère.

- Bien, fait comme tu veux, moi en tout cas j'y vais.

Je fis quelques pas dans le couloir, puis pris d'une impulsion, je revins vers Malfoy qui n'avait pas bougé et posai mes lèvres sur les siennes.

N'attendant pas que l'effet de surprise disparaisse, je repartis encore une fois dans le couloir mais en courant cette fois. Je n'arrêtai ma course qu'arrivé au cinquième étage et me laissai glisser contre le mur du couloir pour repenser à ce que je venais de faire.

Je fis glisser mes doigts sur mes lèvres, n'en revenant pas d'avoir osé faire ça. Bon, maintenant je craignais les représailles, il n'allait pas laisser passer ça facilement.

Perdu dans mes pensées, je ne me rendis pas compte que Malfoy m'avait suivi, je ne m'en aperçus qu'une fois qu'il fut devant moi et qu'il me demanda :

- Pourrais-je savoir pourquoi tu as fait ça Potter ?

Surpris de ne pas recevoir de coup ou d'insulte et qu'il me... parle, tout simplement, je me relevai et lui demandai, pas sûr de moi cette fois :

- Tu préfères la vérité ou plutôt que je te mente en faisant passer ça pour un moment de folie passagère ?

Je vis son regard changer, devenant plus sombre. Il fit un pas vers moi, me collant presque. Il posa ensuite sa main sur mon cou et serra... pas assez pour me faire mal. Il me murmura :

- Quel sortilège m'as-tu lancé Potter ? Cette après-midi, quand j'ai tourné le dos après t'avoir vu, quelle saloperie de sort m'as-tu lancé ?

Mon coté Serpentard prenant le dessus à ce moment là, je n'étais pas fier pour un Gallion. La seule chose que je pus lui répondre fut un simple :

- Je n'ai rien fait. Promis.

- Alors pourquoi, commença-t-il en rapprochant son visage du mien avant de me lâcher et de reculer.

Il me regarda de haut en bas, et déglutit. Puis, sans avertir, il tourna les talons et partit presqu'en courant. Malgré moi, je pus entendre comme murmuré, certainement plus pour lui-même :

- Nom de Merlin, qu'est-ce qu'il m'arrive...

Je le regardai partir, un grand sentiment de déception s'insinuant en moi et me laissai de nouveau glisser contre le mur.

POV Draco

J'avais envie de m'arracher les cheveux, même si j'en prenais le plus grand soin d'habitude.

Quatre jours que ... que cette rencontre était arrivée et quatre jours où je ne cessais de voir ce foutu Potter en serviette à tous les coins du château. Et l'infirmière - incompétente - n'avait rien trouvé d'anormal à mes yeux.

J'étais actuellement en train de monter le dernier escalier pour atteindre la tour d'astronomie, afin d'être seul. Je ne voulais plus entendre de questions sur mon état et encore moins les élèves de ma maison discuter ou plutôt parler sur le dos de ce... de...

Je secouai la tête et poussai enfin la porte. L'air froid me frappa le visage et ce fut en gémissant de bonheur, que je m'avançais jusqu'à la rambarde. Je regardai ensuite l'horizon et murmurai, avant de me prendre la tête entre les mains, étant à bout et fatigué :

- Qu'ai-je fait de mal pour être ainsi puni ? Je veux redevenir comme avant... et ne plus penser à lui.

Ensuite, le manque de sommeil étant certainement la cause, sans oublier mon esprit fatigué... je sentis les larmes couler le long de mes joues et soudain las, je me laissai tomber au sol, appuyé contre la rambarde en fer.

Pourquoi tout était-il si compliqué ?

Ce fut quand je sentis des bras me prendre par les épaules et me tirer contre un corps chaud que j'ouvris les yeux, ceux que j'avais fermés sans m'en rendre compte, pour m'apercevoir que la personne qui me tenait contre elle n'était autre que celle que je maudissais depuis quatre jours.

Je voulus me reculer mais il m'en empêcha. Le voyant s'apprêter à parler, je le coupai en criant :

- Annule ce que tu m'as fait...

Puis, étant à bout, et n'ayant même plus la force de me débattre, je rajoutai :

- S'il te plait.

- Et qu'est-ce que je t'ai fait exactement ? Me demanda-t-il doucement.

Je reniflai, et dis, enfin... tout en sentant un poids partir de mon ventre :

- Tu... Potter, tu t'es mis dans ma tête. Tu me... donnes des envies cauchemardesques. Voilà ce que tu m'as fait !

- Quelles genres d'envies ?

Ressentant une colère sans nom à sa demande, alors qu'il devait le savoir, vu que c'était lui la cause, je reculai la tête. Ma peau chauffa... et sans réfléchir à mon geste, je posai ma bouche sur la sienne. Je forçai le barrage de sa bouche et jouai avec sa langue avec brusquerie et me reculai aussi vite. Je lui crachai ensuite, tout en le tapant du doigt sur son torse à chaque mot :

- Ca ! Tu es content Potter ! Tu me transformes en un monstre qui veut en embrasser un autre !

- Content oui. Mais que tu parles de toi ou moi comme étant des monstres... là je ne suis pas d'accord avec toi, me dit-il en bloquant ma main.

- Mais es-tu aveugle ? Quoi que cette question est ironique, vu tes culs de bouteille, m'exclamai-je en me relevant.

Une fois debout, je ne sus quoi faire, quoi dire, où aller. Je restai là, les bras ballant, le cœur battant bien trop vite.

Il se releva et s'appuya contre la rambarde pour regarder l'étendue du parc de Poudlard. Il resta silencieux un long moment et se retourna finalement face à moi pour me dire :

- Tu as raison, je dois être aveugle. Oublie ce que j'ai fait. Continue de penser que je suis un monstre et reprenons nos bonnes vieilles habitudes.

Il me passa ensuite devant et marcha jusqu'à la porte de la tour.

- Reviens et efface ces putains d'images de ma tête ! Où alors...

Je ne terminai pas ma phrase et serrai les poings. Il n'avait pas le droit de partir, pas après ce qu'il m'avait fait. J'étais sûr que c'était de sa faute.

C'était lui qui s'était promené comme si de rien était, enroulé dans une serviette. Sans oublier ce baiser dans le couloir.

Je le vis se stopper, mais il resta dos à moi. Je m'avançai donc vers lui et le retournai. Sans plus attendre, je le giflai de toutes mes forces.

POV Harry

Le bruit de la claque reçue résonna encore à mes oreilles un long moment. Ma joue était en feu et j'étais persuadé que la marque allait rester visible quelques temps. En même temps, je reconnaissais que je l'avais peut-être bien mérité. Mais elle aurait pu être moins forte.

- Ca y est, tu es soulagé ? Ca t'a défoulé ?

- Non ! Répondit-il.

Sans m'y attendre, il posa sa bouche contre la mienne et mordit ma lèvre, avant de reculer et de frapper une fois de plus ma joue.

- C'est bon là, j'ai compris, criai-je en me reculant. Tu m'en veux, ok, mais arrête de me gifler !

Continuant de reculer, je ne vis donc pas le mur derrière moi, et je m'y cognais sans plus de douceur.

- Bordel, quand ce n'est pas toi, c'est le mur, râlai-je en me frottant l'arrière de la tête.

- Oh, pauvre petit Potty ! Tu veux un câlin ? Me demanda-t-il avant d'exploser de rire.

Je le regardai se foutre de ma gueule ouvertement et vexé j'ouvris la porte à coté de moi, celle-là même que j'avais voulu emprunter quelques minutes avant.

Je commençais amèrement à regretter d'avoir osé poser mes lèvres sur les siennes quatre jours auparavant. Cette attirance pour lui me pourrissait plus la vie qu'autre chose.

Prêt à franchir la porte et à descendre les marches, je lui dis en le regardant bien en face :

- Tu sais quoi ? Tu me fais chier ! Alors oublie vraiment ces quatre jours et fous moi la paix !

- C'est ça le problème Potter, entendis-je. Je n'arrive pas à oublier ton corps nu dans cette serviette, ni tes lèvres contre les miennes. Je te vois partout. Alors explique-moi, au nom de Salazar, comment oublier ?

Il avait crié sur la fin ses derniers mots.

- Démerde-toi ! Fais comme moi, supporte ! Lui criai-je à mon tour en descendant sans un regard en arrière.

Arrivé en bas des marches, je choisis d'aller dans le parc pour prendre l'air et profiter du calme qui y régnait. Je m'assis sur un rocher près du lac et posai mon menton dans le creux de mes mains, réfléchissant déjà à la possibilité d'utiliser le retourneur de temps de Mione.

Je lui demanderai de retourner quatre jours avant et de m'empêcher de sortir dans ce couloir et d'y embrasser Malfoy. Oui, c'était faisable comme idée, restait juste à la convaincre.