Chapitre 1 :

Au commencement.

Tout commença la nuit du 31 août au 1er septembre 2017, dans un vieux manoir abandonné, près d'un petit village. Ce manoir avait mauvaise allure. On se demandait comment il pouvait encore tenir debout tellement les planches étaient pourrîtes. Quand a elle, la nuit était fraîche, brumeuse, et le ciel était vide. Pas une étoile. Pourtant la lune était pleine mais c'est comme si une barrière empêchait sa lumière d'atteindre la terre.

La seule lumière était la faible lueur qui émergeait d'une fenêtre du 3eme étage. A certains moments, une personne passait devant la fenêtre et masquait cette lueur. Mais il n'y avait pas qu'une seule personne a l'intérieur. Pour etre précis, il y en avait trois. Le troisième était assis sur un fauteuil en cuir noir et regardait les deux autres qui étaient debout. Celui assis portait une longue cape noire qui dissimulait tout ses habits. Il avait de longs cheveux noirs qui touchaient ses épaules. Et son visage était glacial, froid. Ses yeux étaient tout noirs. Rien que le fait de regarder cet homme insufflait la peur au plus profond de soi même. En revanche les deux autres hommes étaient beaucoup moins intimidants. L'un était petit et maigrichon, le visage pale. Il portait une robe de sorcier miteuse. On voyait qu'elle avait été de nombreuse fois rafistolée. Il y avait encore quelques taches de sang dessus. Celui d'a coté était plutôt grand et habillé d'une robe de sorcier encore entière. Ses cheveux gris et ses yeux verts lui donnaient une apparence meurtrière. C 'était comme si il venait de tuer quelqu'un en étant fier et digne. La pièce était encore en bon état. Elle ne contenait qu'un tapis blanc, un fauteuil, une cheminée et quelques tableaux sans vie.

- As-tu fait ce que je t'avais demandé Eriendre ? Demanda l'homme assis. L'homme à l'apparence meurtrière répondit.

- Oui Maître. J'ai fait selon vos ordres. Il est mort et tous ce qu'il savait se trouve a présent dans ce flacon.

Eriendre sortit de sa poche un petit flacon qui contenait une substance argentée.

- Bien ! Donne la moi. Je l'examinerais plus tard.

Eriendre ne se le fit pas dire deux fois. Il donna le flacon à son maître.

Un hibou fit irruption dans la pièce et Eriendre se retourna, une baguette a la main, l'air affolé, et lança un sort au hibou. De grosses entailles se dessinèrent le pelage brun du pauvre animal et il tomba par terre, mort et imbibé de sang.

- Eriendre ! Ce n'était qu'un hibou ! Tu devrais faire un peu plus attention ! Scanda le petit homme.

- Tu devrais me remercier ! Ca aurait pu etre un auror ou un espion du ministère !

L'homme aux yeux noirs se leva de son fauteuil en cuir et s'approcha de la lettre couverte de sang qui était accroché à la patte droite du hibou. Il passa sa main sur la lettre et le sang s'évanouit. Il la lut rapidement et retourna s'asseoir sur son fauteuil.

- Quelles nouvelles apporte cette lettre seigneur Sorel ? Demanda le petit homme.

- Tu n'as aucunement besoin de le savoir Aron ! Trancha Sorel.

Eriendre Pris un air interrogateur et prit la parole.

- Devons nous toujours suivre le plan Maître ?

- Bien sur. Nous ne rencontrons pas d'obstacle pour l'instant. Alors suivez le plan. Quand a toi Aron, fait en sorte que la peur s'émisse dans la communauté magique comme dans celle moldue. Tu pourras dire à Stevens qu'il peut réunir le maximum de partisans. Peut importe leur espèce du moment qu'ils sont avec nous. Je veux que dans une semaine au plus tard, les journaux parlent de nous sans savoir qui est derrière ces évènements.

- Oui Maître ! Vos ordres seront exécuté dans les plus brefs délais. Répondirent Aron et Eriendre en même temps.

- Et surtout, méfiez vous et prenez gardes aux Potter et aux Weasley. Surtout aux Potter. Lorsqu'ils étaient à Poudlard, ils se sortaient toujours des pires situations et ils ont tuée Voldemort. De plus, la famille Potter est puissante et ancienne. Et essayez de rallier les Malfoy. Ils sont puissants et influents chez les sorciers.

- Mais Maître ! Ce sont des lâches ! Et il est Professeur à Poudlard ! Il est impossible de s'introduire a …

- Exécute sans poser de questions Aron ! A moins que tu veuille que le ministère retrouve ton corps mutilé dans une poubelle devant Ste Mangouste !

Aron devint encore plus pale qu'a l'ordinaire et son visage montrait une peur certaine des derniers mots prononcés par son Sorel. Celui de Sorel était plus glacial et plus froid encore. Eriendre prit la parole sans trop savoir si il pouvait le faire.

- Maître j'espère que mesurez les risque que nous prenons. Si jamais nous sommes envoyés à Azkaban…

- Si vous y êtes envoyés vous découvrirez que pour moi tout le monde est remplaçable. Et vous ferez également la connaissance de quelques vieux amis qui sont à Azkaban et qui vous tuerons avant que vous ne puissiez dire quoi que ce soit au ministère de la magie ou au aurors.

- Oui Maître.

A présent, Eriendre était aussi pale que Aron.

- Je pense qu'il est temps pour vous de prendre congé. Il serait déraisonnable d'arriver en retard.

Eriendre et Aron s'inclinèrent et ils prirent le chemin de la porte. Arrivé à la porte, Aron s'arrêta et se retourna vers Sorel.

- Maître ? Comptez vous rester ici longtemps ?

- Non. J'ai l'attention de tuer tous les villageois aux alentours pour ne pas laisser d'éventuels témoin de mon bref passage dans ce vieux taudis et je partirais.

- Et ou allez vous aller ?

- Je pense que tu poses beaucoup trop de question Aron. Tu le sauras bien assez tôt.

Aron se tourna, sortit et ferma la porte derrière lui. Sorel se leva une deuxième fois de son fauteuil et s'approcha du feu. Il le regarda très attentivement.

- Bientôt je serai le Maître absolu. La peur régnera partout. La communauté magique tremblera en entendant mon nom. Je deviendrai plus puissant que Voldemort ne la jamais été. Mais ma priorité est de faire disparaître la descendance Potter et Weasley. Et après, rien ne m'arrêtera.

Ses paroles furent suivies d'un rire sadique, froid et sans joie qui résonna dans le manoir.

- Eriendre attend !

Aron descendait les escaliers quatre a quatre pour rattraper Eriendre.

- Aron ! Tu devrais faire attention. Si ça continue il va nous tuer !

Ils étaient a présent au bas des escaliers.

- Mais non ! Il a besoin de nous. Nous sommes ses plus fidèles serviteurs.

- Serviteurs qu'il peut remplacer ! Tu ne l'as pas entendu. Tout le monde est remplaçable. Et tu as entendu ce rire !

Eriendre ouvrit la porte et regarda dehors pour voir si il n'y avait personne. Il sortit, Aron sur ses pas.

- Bon ! Tu sais ce que tu as à faire et moi aussi alors au revoir ! Et j'espère que l'on se reverra.

L'apparence meurtrière qu'il avait au début avait disparu. Elle avait laissé place à la peur. Il claqua des doigts. Un CRAC sonore retentit et il disparu.

Aron, lui, regarda la fenêtre du troisième étage mais la faible lueur qui s'en dégageait avait disparu laissant place a du noir.

- Moi aussi j'espère qu'on se reverra. Murmura Aron a lui-même.

Puis il transplana également.

Sorel était partit au petit village qui se trouvait à coté vieux manoir. Il arriva devant l'auberge nommée « Chez Lucette ». Le devant de la

boutique avait une couleur rouge vif. Sûrement pour attirer les clients pensa Sorel. Il poussa la porte d'entrée en bois massif ce qui déclencha une petit sonnette. La sonnette réveilla l'hôtesse qui s'était assoupie. Il y avait du parquet, et les murs étaient en bois. Au bout de la pièce se trouvait un guichet avec une hôtesse. De chaque coté du guichet, on pouvait voir un escaliers en colimaçon. Les deux escaliers devaient se croiser dans la montée. L'hôtesse, vêtu d'un tailleur noir lui adressait un sourire. Elle devait avoir 20 ans tout au plus. Ses cheveux étaient coiffés à la perfection en chignon. Sur le guichet, il y avait un téléphone, une caisse, un ordinateur, des crayons et un paquet de feuille.

Sorel s'approcha en adressant un sourire.

- Bonsoir monsieur. Bienvenue « Chez Lucette ».Vous désirez réserver une chambre ?

Sorel lui jeta un regard de mépris. Celle-ci plissa des yeux en voyant son air hautain.

- Combien y a-t-il d'étages ?

- Cinq, monsieur. Et cinq chambre par étages.

- Je devrais en avoir pour 15 minutes tout au plus.

- Quinze minutes ? Mais que comptez vous faire.

Sorel sortit sa baguette magique et il la pointa sur la poitrine de l'hôtesse.

- Que voulez vous faire avec votre stupide bâton ! Me taper sur la tête ? Dit elle sur un ton moqueur.

- Avada Kedavra !

Un jet de lumière verte jaillit du bout de la baguette de Sorel et toucha la poitrine de l'hôtesse qui s'effondra sur le parquet, sans vie.

Les escaliers craquèrent et une femme ayant approximativement la quarantaine surgit dans les escaliers. Sorel tourna la tête et la regarda. Elle avait une robe de chambre blanche. Elle vit le corps inerte de la jeune femme et poussa un cri si fort et si aigu que tout le village devait l'avoir entendu.

- Maudite moldue !

Il pointa sa baguette sur la gorge de l'autre femme.

- Sectusempra !

La gorge de la femme se déchira en deux et le cri s'arrêta. D'autre entailles se mêlèrent a la l'énormes coupure faites sur la gorge. Elle tomba par terre. A présent, sa robe de chambre n'était plus blanche mais rouge.

Il fallut 1 heure entière pour que Sorel ne laisse plus une seule personne en vie dans le village.