TITRE : REPENSES-Y SI TU VEUX

AUTEUR : Lydie

DATE DE CREATION : Avril 2005

DROITS : Tous les personnages sont la propriété de Warner Bros, Amblin… Les paroles de la chanson sont celles de « Repenses-y si tu veux» de David Hallyday et sont la propriétés de David Hallyday, d'Universal Mercury et des auteurs.

NOTES : C'est une chanson qui allait parfaitement avec la situation. C'est un peu la lettre d'adieu qu'écrirai Lucy à John

Lucy sentait que sa mort se rapprochait de plus en plus, et qu'elle ne reverrait jamais John, son superviseur qu'elle aimait plus que tout. Assise sur son lit elle commença à rédiger la lettre. Elle voulait écouter une chanson assez calme. Elle opta pour Repenses-y si tu veux, une chanson qu'elle ne connaissait pas mais qui avait l'air d'avoir était écrite pour les chansons d'adieu. Elle commença sa lettre.

« Cher John,

Quand tu liras cette lettre je serai déjà morte. Je t'écris cette lettre pour que tu rappelles les moments qu'on a passés ensemble. Les docteurs me certifiaient que j'allais survivre, mais moi, je ne les croyais pas, ne pense pas je ai souffert. Ne penses pas à moi comme à la femme étendue dans une mare de sang dans cette salle. Mais plutôt comme une amie et peut-être plus.

Repenses aux douces minutes

Quelques instants de pur moment

Loin de nos disputes

Comme ce jour, où on s'est retrouvé que tout les deux dans la salle de radiologie. On pouvait enfin se montrer cette alchimie : l'Amour qui passait entre nous deux. Malheureusement, cette histoire qui aurait pu durer a été stoppée, ce malheureux jour, de la Saint Valentin

Repenses aux intenses lueurs

Au doux contact loin de l'impact

Du vide intérieur

Lorsque Paul Sobriki s'est acharné sur moi avec ce couteau, j'aurai tout donné pour pouvoir crier et appeler à l'aide. Tu es ensuite rentré dans la pièce et le schizophrène a recommencé avec son couteau. Je t'ai vu de l'autre côté du lit, j'ai imploré ton secours, mais je me suis rendue compte que tu étais blessé toi aussi.

Repenses à ces images

Où le pardon sont des questions

Aux étendus sans grillage

Il ne faut pas que tu culpabilises. Ce jour là, tu étais débordé et ce patient ne semblait pas dangereux, comme quoi, même les patients les plus calmes peuvent être les plus dangereux. Ne culpabilise pas non plus pour toutes les fois où on s'est disputés.

Repenses même au silence

Plus fort que les mots

Laissés au repos

Face aux évidences

Je savais que même quand on se disputait, on se pardonnait toujours tout. Lorsqu'on se retrouvait dans une ambiance un peu plus intime, comme dans la salle de radiologie, on n'avait même pas besoin de se parler, un simple regard et on se comprenait. Ce moment là, malheureusement on ne les vivra plus. C'est bizarre comme la mort ne fait pas de distinction de rang social.

Repenses-y si tu veux

Lorsque tu ne peux plus te taire

Et lorsque regarder en arrière

Reste le seul lien entre nous deux

Repenses-y si tu veux

Lorsque tu n'as plus de repaire

Et si vraiment tout a été offert

Aux caprices de tes yeux

Repenses-y si tu peux, si tu veux

Mon cher John, toi qui t'efforçait de ne pas montrer le statut bourgeois de ta famille. Dans la salle, de l'autre côté du lit j'ai vu un homme comme les autres.

Je sens que la mort arrive et va m'emporter. Ne pleure pas John Carter, ça me rendrait encore plus triste. Rappelle toi de moi comme une amie et un peu plus.

Je t'aime

Lucy Knight »

Elle mit la lettre dans une enveloppe et écrivit sur l'enveloppe :

« Pour le docteur John Carter,

A lui remettre après ma mort,

Lucy Knight »

FIN