De : Snapou Black
Disclam' : Rien n'est à moi, même si je ne dirait pas non pour un p'tit bout. Enfin si, par la suite il y aura mon très cher James Paterson (que vous avez dû voir dans "Theodore Nott") et mon unique Andrew Scott (que vous verrez prochainement -maintenant- dans "Andrew Scott" ... c'est fou ce que mes "longues" fics ont des noms qui ne laissent aucun doute quand au personnage principal)
Perso principal : Théodore Nott (ne vous étonnez pas voyons)
Résumé : Pour cette troisième année à Poudlard, Theodore n'espère même pas avoir une année reposante... pas après les vacances qu'il avait passé. Les révélations entendues au cours de l'été étaient bien trop importante pour être mises sur le côté... et aucun doute n'était permis : la vérité éclaterait et de nombreux masques tomberont
Chapitre : Chapitre 01
Année en cours: La troisième
En plus : Suite de "Le petit carnet" ; pas obligatoire d'avoir lu les deux autres parties avant mais... préférable quand même
Divers: : Donc voici le premier chapitre... j'hésite encore quand au titre.
Review anonyme : réponse sur http:/ snapou-integral-ecrit .skyrock .com/ (supprimer les espaces)
Théophile tenait d'une poigne de fer Theodore par le bras, il serrait à n'en plus sentir sa main et espérait que son fils ne comprenne, de lui-même, dans quel état il pouvait être. Dans quel état de rage il pouvait bien se trouver.
S'il comprit, le gamin n'en montra rien.
Debout, face à face, les deux Nott se faisaient face. Theodore regardait Théophile avec un désintérêt flagrant. Théophile regardait Theodore, avec l'envie évidente de le tuer sur place. Ils se fixaient. Longuement. Silencieusement. La tension entre eux était palpable et magnifique. Voilà comment, après près de dix mois sans se voir, sans même communiquer par lettres... voilà comment deux membres d'une même famille se saluaient : en se prouvant leur haine.
Le plus jeune s'était douté que son père ne serait pas fou de joie à l'idée qu'il ne soit en vie. Encore moins s'il savait (et il savait) que Voldemort avait failli revenir à sa place. Entre son bon à rien de fils, traître à son sang... et son Maître Lord Voldemort, dernier héritier de l'illustre Salazar Serpentard... Theodore parvenait presque à comprendre son père. Presque. Ne restait-il pas son fils ?
Pour autant, le brun n'aurait jamais cru que l'homme aux cheveux grisonnant ne le lui montre si bien et si vite.
- Tu es fier de toi ? Demanda enfin le plus âgé. Je présume.
- Si par "fier" tu entends "heureux d'être en vie"... oui je suis fier, répondit simplement Theodore. Et... je suis en vie. Tu es mon père... tu devrais être plutôt content. Cache ta joie.
Il y eut une imperceptible grimace qui traversa le visage ridé de Théophile. Les paroles de son fils le chamboulaient. Son fils. Il était son fils. Et lui son père. Etait-il son père ? Et ce Gryffondor... était-il son fils ? Acceptait-il, encore, de le reconnaître comme tel ? Avait-il le choix. On ne choisit pas ses parents, certes... pas plus qu'on ne choisit ses enfants. Dommage.
Malgré cet acte, l'adulte se demandait comment le gosse pouvait ne pas avoir l'air plus affecté que cela. C'était comme s'il se moquait de l'indifférence de son père... qu'il se moquait de ce que pensait celui qui l'avait en grande partie élevé et aimé (il fût un temps)
- Je vais dans ma chambre, annonça Theodore, sans laisser le choix à son locuteur. Tu ne viendras pas me déranger... comme je ne viendrais pas te déranger. Et tout se passera bien. Nous agirons comme deux êtres civilisés sans nous taper dessus, c'est d'accord ?
Il tourna les talons, clouant sur place son père. Le vieil homme ne protesta pas. Il ne parla même pas, trop surpris par cette attitude.
L'enfant gagna sa chambre, restée telle qu'il l'avait abandonnée l'été précédant... avec la poussière qui aurait dû s'accumuler au cours de l'année en moins. Il ferma, sans la claquer, sa porte et s'installa juste devant. Si Théophile décidait de tout de même venir (et il déciderait de tout de même venir) il ne pourrait entrer. Comment entrer dans une pièce où les portes sont fermées ? Mis à part en transplanant car c'était son père et sa mère eux-mêmes qui avaient mis le sort anti-transplanage sur sa chambre. S'il ne pouvait passer par la porte ou transplaner : il ne pourrait venir. Et donc lui, Theodore, aurait la paix.
Justement, le voici déjà. Ca n'était pas l'elfe qui irait taper, pousser, cogner, grogner, pester, menacer... pas sur la porte, ni après Theodore. Où alors, après, il était bon pour se jeter du dernier étage en guise de punition.
- Bouges de devant cette porte, grinça, menaçant, Théophile. C'est un conseil.
- Bouges de derrière ma porte, répliqua simplement Theodore en reprenant la phrase de son père. C'est un ordre.
Une petite variante qui aurait de gros effet. Et, si elle ne venait pas de signer son arrêt de mort... venait de signer le début de la fin.
Cloîtré dans sa chambre à longueur de journée, Theodore était en train d'ajouter encore quelques centimètres de plus à son devoir de vacances. Le garçon de presque treize ans n'avait rien reçu de la part de ses amis, mais cela ne l'étonnait pas. Son père ferait probablement comme l'an passé et demanderait à l'elfe de s'emparer de toutes les lettres destinées à son fils.
Pour tout dire, en dehors de ses devoirs, le futur troisième année ne faisait rien de spécial. Il ne sortait que peu de sa chambre, plus par crainte de croiser son père que parce qu'il ne le voulait pas. Il ne se tenait au courant de rien, et on ne le mettait au courant de rien non plus, il fallait le dire.
- Maître Théophile à demandé à ce que Dips vienne prévenir Monsieur Theodore que le repas était prêt.
- Il veut que je mange avec lui ? S'étonna Theodore. C'est nouveau ? Qu'est ce qui lui arrive ?
L'elfe signifia, d'un haussement d'épaule tout ce qu'il y avait de plus respectueux (et cela, il n'y avait bien que les elfes de maison pour les réussir), qu'il n'en savait rien et que Theodore était juste attendu.
En période scolaire Theodore ne faisait déjà pas grands efforts pour être impeccable, mais ce n'était rien comparé aux vacances. Les cheveux plus en bataille que jamais et la chemise mal boutonnée (le bouton dans le mauvais trou, donc), à cela devait s'ajouter quelques tâches d'encre sur le visage et sur les manches de son vêtement (blanc, bien évidemment)... c'est ainsi qu'il se présenta face à son père, quand à lui, tiré à quatre épingles.
Un simple regard désapprobateur plus tard, l'adulte parlait.
- Theodore, à partir de maintenant, et jusqu'à nouvel ordre... je t'interdis de quitter l'enceinte des grilles. C'est compris ?
- Je... je ne sortais pas, rappela Theodore. Sortir seul, ça craint.
- Sirius Black s'est évadé... tu ne sors plus.
Sirius Black ? Evadé ? Mais... c'était qui Sirius Black ?
Si vous voyez des fautes n'hésitez pas hein ;) (au contraire)
Un avis, bon ou mauvais est le bienvenu (toute critique est bonne à prendre tant qu'elle est justifiée et aide à améliorer)
Snap" B
