« À la plage »

Chapitre1: Ultimatum

Bon alors, comme d'habitude c'est une grosse connerie sur Yuyu Hakusho. A vous de voir si vous aimez ou pas. Enjoy reading! (La petite voix de la raison : les persos sont pas à Kimichan. Retour aux proprios légitimes un peu traumatisés peut-être, mais sûrement entiers…à la fin de la fic).

oOoOoOo

Le soleil brillait haut dans le ciel en ce début de matinée (je sais, on dirait un bulletin météo). Les rayons du soleil réchauffaient le sable blanc de la plage et permettaient de voir les magnifiques fonds sous-marins (là on dirait un documentaire animalier, c'est pas mieux). Juste au bord de la mer, il y avait une jolie petite maison où tout semblait calme. Je dis semblait car la quiétude des lieux fut vite rompue par des cris:

« Anta bakaaa! »

« Tatsu kieteeeee! »

« Hiei yamete! »

Il y eut une mini explosion et de la fumée s'éleva d'une des fenêtres du hall vers le ciel sans nuages. La porte d'entrée s'ouvrit à la volée et un grand roux sortit en hurlant, le feu au fesses et se jeta dans l'eau:

« Aaaaaaaaaaahhh! »

Sur le pas de la porte apparut un second jeune homme, plutôt petit, les cheveux noirs hérissés et vêtu de noir de la tête aux pieds. Sur ses lèvres s'étiraient un sourire sadique:

« Bien fait pour toi, » dit-il froidement en retournant à l'intérieur.

Une autre personne apparut sur le perron. Malgré son physique androgyne, il s'agissait bien d'un troisième jeune homme. Ses longs cheveux rouges, noués en une queue de cheval qui retombait sur son épaule gauche, se soulevèrent sous la brise légère et agréable du petit matin. Il poussa un soupir en lançant un oeil à sa montre puis au rouquin qui revenait vers la maison.

« Il est à peine huit heures et ils se disputent déjà, » dit-il pour lui même en secouant la tête avant de disparaître dans le hall.

Tout redevint tranquille jusqu'au moment où de nouveaux cris retentirent:

« Dokeeeeeeeeeeeee! »

« Oskoooouuuur! »

Cette fois le roux arracha presque la porte de ses gonds et plongea dans les vagues tandis que le jeune homme aux cheveux noirs le poursuivait, la main dévorée par des flammes noires et un troisième oeil ouvert sur le front. L'androgyne le talonnait et s'arrêta sur les marches, un plateau chargé dans les mains. Le rouquin évitait du mieux qu'il pouvait les projectiles enflammés que lui balançait son adversaire. Au même moment chacun sortit un sabre de sa main, l'un d'une couleur orangée et l'autre fait de flammes noires aux reflets bleutés. Les deux garçons se lancèrent à l'attaque. Ils se battaient avec acharnement depuis quelques minutes seulement lorsqu'ils entendirent un bruit de vaisselle brisée. Tous deux s'arrêtèrent et se retournèrent à temps pour esquiver les tasses que leur jetait leur ami.

« Arrêtez ça tout de suite! » hurla-t-il en continuant de lancer tout ce qui lui passait sous la main.

« Qu'est-ce qu'il te prend, Kurama? » demanda le plus petit.

Il se baissa alors qu'un bol volait dans sa direction et était stoppé dans sa course par le nez du rouquin.

« Vous m'énervez tous les deux avec vos disputes stupides! »

Le dit Kurama entra dans la maison et verrouilla la porte alors que les deux combattants se jetaient sur le battant. L'androgyne réapparut à la fenêtre du hall:

« Vous ne rentrerez que lorsque vous aurez fait la paix! C'est clair! »

Il rabaissa la vitre tandis qu'une fenêtre s'ouvrait au premier. Une tête ensommeillée se glissa dehors en baillant bruyament.

« Qu'est-ce qu'il se passe ici? » dit le jeune homme d'une voix pâteuse.

« Kurama pitiééééé, laisse-moi rentrer, j'ai faaaiiim! »

« Urusei Kuwabara, » lâcha le plus petit.

« Hiei tu peux me répondre? » dit l'autre depuis le premier étage.

« Kurama nous a foutu dehors parce qu'on se dispute trop à son goût, » lui répondit-il.

« Yusuke, lance-moi une corde oneeegaaaiiii, » supplia Kuwabara à genoux.

La fenêtre du rez-de-chaussée s'ouvrit de nouveau:

« Urameshi Yusuke, si jamais tu les laisses entrer, je te mets dehors aussi! »

« Wakarimashita, »répondit-il en retournant dans sa chambre.

Kuwabara tambourina encore quelques instants contre la porte avant de s'asseoir sur les marches du perron. Hiei, quant à lui, était assis sur le sable et s'amusait à y tracer des cercles avec un baton. Kazuma fulminait contre le petit hérissé. Installé à l'ombre sous le porche, il s'ennuyait ferme et son ventromètre indiquait "faim de loup".

« Dis-lui quelque chose, qu'il nous laisse rentrer... « soupira-t-il.

« Il viendra nous chercher quand il sera calmé, » lâcha le petit.

« Vous les démons vous êtes vraiment chiants, » marmonna le roux.

« Urusei, ningen no baka. »

Le calme était revenu. On entendait plus que le ressac des vaques et les larges feuilles des palmiers qui bruissaient doucement sous le souffle du vent. Les heures passaient et Kurama ne venait toujours pas les chercher. Kuwabara était à présent allongé sur les marches comme un clochard, la bave aux lèvres et à moitié débraillé. Le démon du feu s'était trouvé une nouvelle occupation. Il ramassait les étoiles de mer échouées sur la plage et les lançait vers le large comme des freesbee. Le soleil se couchait de l'autre côté de la mer et les deux garçons étaient toujours dehors. Les étoiles s'allumaient une à une dans le ciel au sublime dégradé de bleu, violet, orange, ocre, pourpre et rose pastel. Il était évident que Kurama ne viendrait pas les chercher ce soir. Aucun d'eux ne voulaient admettre qu'il avait tort. Mais ils n'avaient pas le choix s'il voulaient rentrer, ils allaient devoir faire la paix et se faire des excuses. Restait à savoir qui allait s'excuser en premier... Et têtus comme ils étaient, ça ne risquait pas d'être de la tarte...

Fin du Chapitre1