Disclamer: Tales of Symphonia n'est pas ma propriété. Sinon, Yuan et Martel se seraient mariés.
Résumé: Les femmes aiment bien porter la chemise de leur compagnons le matin.
Note de l'auteur : Que dire à part « Je suis désolée » ? Cette idée m'est venue en regardant un vieux podcast de Norman. J'espère que cela va vous plaire !
Chemise
C'était un dimanche matin hivernal, dans une petite habitation louée au cœur de la campagne de Sylvarant. Le soleil était déjà haut dans le ciel quand Martel Yggdrasill se leva. Voyant l'heure, elle sut que Mithos était déjà debout et devait s'impatienter car son estomac devait crier famine. Pourtant, une bonne odeur embaumait la maison.
- Ce doit être Kratos. Se dit-elle en quittant la couche qu'elle partageait avec son fiancé.
Yuan dormait encore à poing fermé, il fallait dire aussi que les journées de la semaine avaient été éreintantes alors, il était logique que le métis rattrapât ses heures de sommeil manquantes un dimanche par le biais d'une grasse matinée. La jeune femme l'observa. Sa respiration était régulière, il semblait détendu, presque innocent, ses longs cheveux d'azur tombant en cascade le long de son dos, quelques mèches folles encadrant son visage fin. Avec délicatesse, Martel remit en place une mèche qui allait chatouiller sous peu le nez du dormeur. Elle passa vite fait un vêtement sur ses épaules, le froid mordant un peu sa peau. Faisant attention à ne pas réveiller son futur mari, elle quitta la pièce afin de rejoindre son petit-frère, qui était sagement attablé dans la cuisine, terminant son repas du matin.
- Bonjour Martel ! Lança-t-il tout guilleret
- Bonjour Mithos.
- Tu as dormi longtemps. Tu as bien fait, si tu es fatiguée, il faut dormir.
Souriant à son frère, elle prit place à ses côtés et se servit une tasse de café encore chaud. Kratos était dans la pièce à côté, en train d'allumer un feu dans la cheminée.
- Merci pour le petit-déjeuner, Kratos. Dit Martel à l'humain
L'homme la regarda et acquiesça. C'était sa manière de dire « de rien ».
- Yuan dort encore ? Quel paresseux ! S'exclama Mithos en mordant dans une brioche
- Tu es injuste, Yuan a beaucoup travaillé, tout comme nous, lui aussi a droit aux délices du sommeil. Le réprimanda sa sœur
L'adolescent observait celle qui l'avait élevé. Elle était uniquement vêtue d'une chemise fine et blanche, à ce qu'il pouvait voir. Et une chemise d'homme en plus, ce qui expliquait qu'elle fusse trop grande pour la frêle demoiselle qui l'avait revêtue.
- Ton pyjama est sale, Martel ? Demanda-t-il, curieux
- Non, pourquoi ?
- Parce que tu portes la chemise de Yuan.
La jeune femme se mit à rougir.
- Pourquoi tu la portes ? Insista-t-il
- Laisse ta sœur tranquille, Mithos. Martel a le droit à son jardin secret. Intervint alors Kratos, qui constatait la jolie couleur pivoine qui s'étendait sur les joues de la future Madame Ka-Fai.
Voyant que le jeune garçon ouvrait la bouche pour répliquer, il lança :
- Si tu veux avoir un neveu ou une nièce, il faudra bien que tu laisses Martel et Yuan tranquilles.
Comprenant alors la vraie raison de la grasse matinée dominicale des futurs mariés, Mithos, après un moment de choc, semblait contenir un mélange de gêne et de colère.
- Yuan !
Une voix s'éleva alors de la chambre encore occupé :
- Il dort et il t'enquiquine !
FIN
