Comme je l'ai indiqué dans ma bio de profil, j'ai eu un problème avec mon ancien compte, résultat, j'ai dû créer celui-là.
L'une des histoires que je reprend, et " Une vie d'Ados ". J'en ai profité pour la modifié un petit peu.
Donc voilà !
-Aller ! Debout Eren ! C'est l'heure mon chérie.
Un gémissement sort d'entre mes lèvres alors que je me tourne vers ma mère qui me sourit en me caressant les cheveux. Étant dans un lit mezzanine, je suis plus haut qu'elle qui est postée au niveau de mon escalier. Sans ouvrir les yeux, je sors ma main de dessous la couette pour la laisser pendre dans le vide. Aussitôt la fraîcheur de la douce main de ma mère rentre en contacte avec ma peau chaude, me procurant un frisson.
-Hmm, T'es froide, dis-je alors de ma voix enrouée par le sommeil encore bien présent et qui m'enveloppe dans sa totalité, me susurrant à l'oreille de sa douce et magnifique voix « rejoins moi, viens avec moi, retournons dans le pays des songes. ».
Je suis bien tenté de me rendormir, mais ma mère ne m'en laisse pas le temps. Elle retire sa main, et je profite de ce geste pour enfuir la mienne au chaud sous les couvertures. Je gémi pour lui faire comprendre que j'arrive, mais je ne bouge pas, restant allongé confortablement dans mon petit nid douillé. C'est mieux que de devoir sortir dehors, dans ce froid qui me fait regretter l'été.
Ah, l'été. Qu'elle merveilleuse saison. Sentir la chaleur sur mes bras, me donnant envie de sortir dehors plutôt que de rester enfermer chez moi à me tourner les pouces et à crever de chaud. Aller à la piscine, à la plage. Ah, la plage. La douce brise marine, le sable chaud sous vos pieds, la peau qui se colore, l'océan qui vous rafraîchit.
Les yeux fermés, je m'enfonce un peu plus dans mon lit, tel une chenille dans son cocon, prêt à me rendormir, en m'imaginant au bord d'une plage, tranquille, pénard.
-Eren ! Debout ! Aller !
Je soupire. Il n'y a que ma mère pour tout gâcher. Prenant donc mon courage à deux mains, j'éloigne les draps de sur moi après mettre redressé en position assise, les cheveux en pétards qui me donne l'air d'avoir mis les doigts dans une prise électrique, les yeux embrumés par le sommeil, bref, la tête de quelqu'un qui vient de se réveillé quoi.
Un nouveau soupire et je descends de sur mon perchoir, met mes chaussons, prends mon portable qui chargeait sur mon bureau, et ouvre la porte de ma chambre pour rejoindre ma mère dans le salon. Là-bas, je m'étale avec la grâce d'une baleine sur mon canapé, serrant contre moi l'un des coussins, mes yeux variant entre le bleu et le vert rivés vers la télévision qui passe des dessins animés débiles mais que j'aime bien regarder le matin. Je reste bien une bonne dizaine de minutes à bader la télé avant que je ne décide de me lever pour aller préparer mon petit déjeuné soit un verre de lait, et des galettes bretonnes. Je retournes m'asseoir sur le canapé, et déguste, toujours devant les dessins animés, mes gâteaux, bois mon lait, et cours ensuite me préparer dans ma chambre.
Refermant la porte derrière moi, je prends les habits préparés de la vieille, posés sur ma chaise de bureau, et les enfiles soit mes sous vêtements en premier -logique, hein-, puis mon pantalon en cuire noir qui me colle à la peau ( T'a le look coco, coco t'a look, tu fais le beau, t'a le look qui te colle à la peau !...hum bref ! ), un haut blanc quelconque, et un pull noir parcourut de bandes blanches horizontales très fines qui m'arrive au début des cuisses et dont les manches bien trop longues dépassent largement le bout de mes doigts. Une fois fait, je prends mes affaires de cours, mon portable, mes écouteurs, mon manteau et je ramène tout ça dans le salon. Je pose mon manteau et mon sac sur le canapé en cuire marron qui appartenait à mes grand-parents maternelle , et le reste sur la table basse du salon, et retournes dans la salle de bain pour finir de me préparer. Là-bas je me brosse les dents ( parce que je pus des chicots XD ), et j'essaye de dompter la masse de poils bruns qui me sert de tignasse avant d'abandonner, laissant les quelques mèches qu'est ma frange retomber sur mon front, et ressort de la pièce. Je prends mes chaussures au passage, vérifie l'heure, enfile mes ranger noirs, met mon blouson en cuir noir également, enfonce mes écouteurs dans mes oreilles en mettant la musique qui me défonce les tympans alors que le son n'est même pas à dix ! ( Vive le matin ), balance mon sac sur l'une de mes épaules, je prends mon téléphone que j'enfourne dans l'une des poches de ma veste et me voilà partis pour le lycée.
Je n'habite pas très loin de l'école, ce qui me permets de glander un peu chez moi mais bon, comme j'ai toujours peur d'être en retard, je pars tôt pour au finale, attendre une demi heure devant le portail qui n'est toujours pas ouvert à me peler les couilles !
Je suis peut être au lycée, mais c'est limite si je dois pas montrer mon carnet de correspondance pour sortir, comme au collège. Il y a eu tellement de retards et d'absences l'année dernière, qu'ils ont décidé de fermer le portail entre chaque heure cette année, résultat, ceux qui arrivent en retard, ils l'ont dans le cul ! Bon, moi ça va, je suis toujours en avance, mais jamais en retard. Je suis comme le lapin blanc dans Alice au pays des merveilles, toujours peur d'être en retard.
Mes oreilles s'étant habituées aux bruits alentours, je peux enfin monter le son, et continue mon trajet jusqu'au bahut. Je traverse les rues encore sombre de la ville, où peu de personne sont également présente, marchant d'un pas relativement tranquille, n'étant pas pressé. Une fois là-bas, je me pose prêt de l'entrée, et attend que l'établissement ouvre tout en écoutant la musique soit dix minutes plus tard. Reprenant mon sac que j'avais posé au sol pour ne pas me démonter l'épaule, j'éteins mon mp3, le fourre dans ma poche, vérifie que mon tel est en silencieux, et pénètre l'enceinte de l'établissement. Là, je monte illico presto au deuxième étage, et fonce me planter devant ma salle de cours où aucun de mes camarades de classe n'est présent. Balançant mon sac à terre, je me laisse glisser le long du mur, et m'assoie à même le sol, attendant l'arrivé du professeur qui j'espère, ne tardera pas.
