Ennemis pour la vie... ?

Note de l'auteur : Kikou tout le monde ! Ceci est ma première fanfic Harry Potter, ne soyez donc pas trop cruel lol. C'est également censé être une HGDM (que j'ai découvert récemment et don je suis tombée folle amoureuse lol) mais il est possible que il est quelques divergences tout au long du récit. L'idée met venu comme ça, j'espère arriver à la mettre le mieux possible sur papier. J'espère aussi que je ne vais pas « pomper » trop d'éléments sur d'autres fics, mais c'est vrai que ça arrive, alors, please, ne m'en voulez pas lol. Bon, j'arrête cette longue note de l'auteur, qui va bientôt devenir plus long que le premier chapitre )

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à la merveilleuse J.K. Rowling, excepté l'intrigue et les personnages que je pourrais créer (qui sait ? lol)

Chapitre 1 : Quand Harry n'est plus...

Cela fera bientôt deux mois. Deux mois que cela est arrivé. Deux mois que nous avons perdu Harry...Que je l'ai perdu...

Ron est autant dévasté que moi, mais nous essayons tout les deux de ne pas trop le montrer. Enfin, lui, il essaie, plus que moi, je l'avoue, car moi, j'ai beaucoup plus de mal à cacher mes sentiments. Aujourd'hui encore, je ne sais pas vraiment quelle était la vraie nature de ces sentiments. Bien entendu, je l'aimais, en tant qu'ami, je crois. Et je l'aime encore aujourd'hui, comme je l'aimerai demain, malgré le fait que... Mais à présent, jamais je n'aurais l'occasion de les clarifier. Cela n'a plus vraiment d'importance, n'est-ce pas ?

Le plus frustrant dans cette situation, c'est que je ne sais pas vraiment quoi penser. Je crois que Ron est dans la même situation que moi, ainsi que toutes les personnes qui tiennent à Harry.

Devons nous garder espoir, ou devons nous oublier toute chance de rétablissement ?

Les médecins sont pourtant formels : aucuns rétablissements possibles. Je sais que dans un autre cas, ils ajouteraient : « sauf s'il survenait un miracle ». Mais comme tout le monde, ils connaissent l'histoire d'Harry, et ces paroles nous laisseraient beaucoup plus espérer qu'elles ne le devraient. Donc, ils ne disent plus rien.

Mais s'il n'y avait seulement que les médecins... Mrs Weasley ne les croit pas. Elle souhaite qu'Harry se rétablisse, et elle croit vraiment qu'il arrivera à s'en sortir. Elle l'aime autant que ces sept autres enfants. Alors, comme toute mère qui se respect, elle continue à espérer, et à attendre. Et elle souhaite que nous en fassions autant.

L'autre jour, sous le coup de la colère et du chagrin, Ron lui a dit, d'un ton sûrement plus agressif qu'il ne le voulait, qu'elle devait arrêter son cinéma, car jamais Harry ne reviendrait. Elle l'a giflé avec force, puis s'est excusé avant de se mettre à sangloter. C'est Ron qui s'était alors excusé à son tour, tout en prenant sa mère dans ses bras.

Dumbledore nous à pris à part, Ron et moi, pour nous faire part de son point de vu. Selon lui, il est du même avis que les médecins, même si cela lui fend le cœur de le reconnaître. Et moi, pendant se temps, je me sens coupable. Coupable parce que je le crois. Et le croire fait que je n'ai plus besoins d'espérer. Et ne plus espérer me donne l'impression de trahir tout le monde. Me donne l'impression de trahir Harry.

Mais comment ne pourrai-je pas le croire, après tout ce que j'ai lu à ce sujet ? C'est à cause de ce sentiment de culpabilité que je ressens que j'ai passé tout mon été auprès d'Harry. Ron l'a passé avec moi.

Aujourd'hui encore, nous sommes à son chevet. Les cours reprennent demain, mais nous n'arrivons pas à accepter le fait que cette année, il ne sera pas à nos côtés.

Je regardais ma montre. Il était déjà 20H. Les infirmières allait arriver d'une minute à l'autre pour nous dire, de leur habituelle voix faussement compatissante, que l'heure des visites était terminé pour aujourd'hui. Je lançais un regard à Ron, qui avait pensée à la même chose que moi apparemment, puis, nos regard se redirigèrent automatiquement sur notre meilleur ami. Une fois de plus, un frisson qui n'avait rien d'agréable me parcouru le dos. Ce frisson apparaissait pratiquement à chaque fois que je le regardais Harry, quand je le voyais, assis sur son lit, le regard fixé sur quelque chose que lui seul était capable de voir. Quand ont lui parlait, il lui arrivait de tourner la tête vers nous, mais une fois encore, ce n'était pas vraiment nous qu'il regardais. La première fois que je l'avais vu dans cet état, j'avais éclaté en sanglot. Rien que d'y repenser, les larmes me montèrent aux yeux. Je senti alors la main de Ron rentrer en contacte avec la mienne. Je la lui serrais, tout en lui adressant un sourire reconnaissant. J'étais heureuse qu'il soit là avec moi. Cette horrible histoire nous avait rapproché. Je pense que si nous n'avions pas été là l'un pour l'autre pour ce soutenir, surtout dans les premiers temps, nous nous serions tout simplement écroulé.

L'infirmière entra alors dans la chambre. - Il va falloir dire au revoir à votre amie, dit-elle de ce faux ton que je hais tellement. Les heures de visite son terminé pour aujourd'hui. Je hochais la tête résignée. Je ne savais même pas quand nous reviendrons voir Harry, puisque l'école reprenait demain. Ma gorge se serra tandis que je me levais et me tournais vers mon meilleur ami.

-Au revoir Harry, j'espère te revoir bientôt, murmurais-je difficilement.

Puis, doucement, je me penchai et déposai un baiser sur sa joue. Encore une fois, il n'eut pas de réaction. Il ne m'adressa même pas un regard. Je ne pus plus retenir mes larmes, et je sortis précipitamment de la chambre, pour me jeter dans les bras de mon père, qui attendait pour me raccompagner. Mes sanglots se calmèrent rapidement. J'avais appris à les contrôler. Je regardais Ron, sortir à son tour de la chambre, ses cheveux plus rouges que jamais par rapport à la pâleur de son visage. Je relâchais mon père pour le serrer brièvement dans mes bras. Puis, je lançais un dernier regard vers la chambre de Harry. Celui-ci avait à présent les yeux rivés sur la fenêtre. Tout en m'éloignant en compagnie de Ron et de mon père, une seule pensée me traversait l'esprit : je le vengerais.

Quartier Général de l'Ordre du Phoenix, un mois au paravent.

Dans un des petits salons de la maison de Square Grimmaurd, Dumbledore était assis à un bureau, et faisait face à Minerva McGonagall, qui avait la mine plus déconfit que jamais. Ce que venais de lui apprendre Dumbledore était tout simplement retournant.

-Mais, Albus, êtes-vous certain qu'il faut croire ce qu'elle a dit ? demanda t-elle, nerveuse.

Dumbledore hocha la tête, puis déclara d'un ton on ne peut plus sérieux.

-Je sais bien que Sybille n'est pas réputée pour avoir un excellent don de divination, mais certaines de ses prédictions se sont révélées exacte.

Il s'arrêta quelques instant, avant de reprendre, sur un ton beaucoup moins fort, un note de tristesse non dissimulé dans la voix :

-Nous en avons eu la preuve il y a bientôt un mois à présent...

-Mais, Harry Potter n'est pas...mort..., fit remarquer le professeur McGonagall d'une voix tremblante.

Dumbledore hocha la tête.

- Il n'est pas mort, c'est exact. Mais je trouve que son état est pire que la mort, ma chère Minerva...

Le professeur McGonagall renifla, tout en se tamponnant les yeux avec un mouchoir.

-Vous pensez donc que la prophétie de Sybille Trelawney est exacte ? demanda t-elle d'une petite voix.

- Je n'en doute pas une seule seconde, répondu le vieil homme en se levant pour aller prendre une sphère (N/A : identique à celle qui contenait la prophétie Harry/Voldemort à la fin du tome 5)

Il observa l'objet pensant quelques secondes, puis releva le regard vers la sorcière qui était toujours assise, se tordant nerveusement les mains. Il soupira et déclara :

-De nouveaux innocents vont souffrir... ,iLa lionne et le serpent,i... Nous devons faire notre possible pour que les choses se passent pour le mieux, mais aussi le plus vite possible. Vous savez très bien à qui je pense, Minerva, nous allons devoir agir en conséquence... Le rapprochement ne va pas être facile, mais le point commun qu'ils auront cette année ne pourra que les aider, enfin, je l'espère... Faites le nécessaire, Minerva, faites le nécessaire...

McGonagall hocha la tête, puis se leva et se dirigea vers la porte. Mais elle s'arrêta, la main sur la poignée de la porte, et demanda à Dumbledore :

-Que ferons nous, Albus, s'ils échouent ? Ce ne sont que des enfants, après tout...

Le respectable sorcier haussa des épaules, en signe d'impuissance :

-Je ne sais pas... Qu'ils le veuillent ou non, tout dépend d'eux à présent...

N/A : Je sais que c'est un peu cour. Je l'ai appelé Chapitre 1, mais j'aurais plutôt du mettre introduction, car c'est ce que c'est en fait lol. N'hésitez surtout pas à me laissez une petite review, pour savoir si je dois continué à l'écrire, ou si c'est vraiment nul et que je devrais plutôt aller me mettre la tête dans les toilettes de honte. Et pis, les reviews, ça fait tellement plaisir !! (et j'y répondrai en plus, promis, alors, pitiéééééééé lol ) )