Titre : Sore de ii n dayo
Auteur : Anticlass. Moi oO
Pairing : Reita x Ruki Gazette
Warnings : //
Summary : J'en ai marres de ne jamais rien comprendre. J'en ai marres de ... Toi ! J'en ai tellement marres qu'au fond, je peux pas m'en passer.
Notes : À la première personne du singulier. Dans la tête de Reita, donc. o.o; Première fois comme ça. :3
oOoOo
Tu sais quoi ? ... Tu sais, parfois, moi, j'en ai marres. J'en ai marres de ne jamais rien comprendre. J'en ai marres de ... Toi ! J'en ai tellement marres qu'au fond, je peux pas m'en passer. De toi, je veux dire. Eh ! Tu me comprends ? J'aime pas qu'on joues avec mes sentiments. J'aime encore moins avoir l'impression d'être con, mais juste à y penser, ... Ça me rend mal. C'est comme te trahir, tu sais. Exactement, c'est ça, c'est comme te trahir. Et je me trahis aussi. Je me fais du mal, je sais que je ne peux pas me permettre de tout gâcher. En même temps.. En même temps, j'en sais rien. Peut-être qu'au fond, je te fais du mal à toi aussi. Mais...
Mais je sais que ça serait stupide d'y penser comme ça, de l'imaginer comme ça.
Parce que j'y ai réfléchit. Trop souvent, même. Tellement que parfois, je ne dors pas. Je ne regardes même plus l'heure. Le temps ne compte plus. Le temps ne compte que lorsque je comptes les minutes, les secondes qu'il reste avant d'être prêt de toi. Même si j'en ai marre. Je ne sais dire que ça, mais c'est comme ça. Je ne sais même pas ce que je fais ici. Mon amour, dis moi. dis moi ce que je veux entendre, ce que je ne veux pas entendre. Doux, tendre. Je suis tellement égoïste. Non, je ne peux pas. De toute façon, ça n'arriverait pas. Au fond, je ne veux plus te trahir. Je ne veux plus me trahir. Mais je ne veux pas les trahir, eux.
Tu ouvres la porte, et tu me vois. Je suis là, sur mon lit. En fait, je ne te regardes même pas, parce que je sais que c'est toi. Dès l'instant où tu as tourné la poignée, dès l'instant où tes pieds ont traversés la porte, je t'ai reconnu. Parce que tu sens si bon. Parce que tu dégages quelque chose que je n'arriverai jamais à expliquer. Parce que seul ton ombrage aux pieds du lit te rend mignon. Il fait froid dans la pièce. Tu l'as remarqué, parce qu'aussitôt, tu vas vers la fenêtre, la fermer. Il pleut dehors... Oui, je sais qu'il pleut. Mais... Oui j'ai froid, oui je vais être malade, mais je m'en fiches. Non, c'est toi qui ne comprends pas.
Je ne sais même pas ce qui me prend, tu vois. Mais je baisse la tête et laisse mes jambes retomber lourdement sur le lit, s'allonger devant moi. Je passes une main dans mes cheveux et je t'ignores. Tu crois que je t'ignores, mais au fond, je ne t'ignores pas. Qu'est-ce que j'ai... ? C'est quand mes mains commencent à trembler, que mon coeur se serre et qu'une larme perle au coin de mes yeux que ton regard s'adoucit. Tu me prends dans tes bras, et une fois de plus, je craques. Qu'est-ce qu'il y a ? Je t'aime. Mais je te déteste tellement. Vas t'en.. Non, je n'en ai pas la force. Tu me le redemandes. J'ai rien, je suis exténué c'est tout .
« Sore de ii n dayo... »
C'est bien juste comme ça... Oui, c'est ça.
Puis, le chanteur me laisse seul dans la petite pièce, plongé dans la pénombre.
