Auteur : Gal Re

Traduction : Nami-chan

Rating : 18 +

Couple BanxGinji

Warning: Lemon, yaoi

Note : Fic de 2008 que je n'avais jamais posté sur ce site, je l'ai un peu révisée du coup.

Witch King

Part I :

Ginji frissonna à travers les plis des rubans de prières encerclant son torse, tressés à travers le tissu gris de sa tunique ouverte. Gesticulant avec gêne dans ce costume aéré et translucide, il regardait les inconnus qui discutaient dans une langue étrangère autour de lui. La pièce était large, mais étroite avec un plafond qui s'étendait incroyablement haut dans les ténèbres de sombres chevrons. Assis à la tête de la pièce, encadré par des bougies et une série de ce qu'il présumait être des objets de rituels, Ginji Amano ne pouvait se débarrasser de cette désagréable sensation d'être en exposition comme un quelconque objet.

Quelques visages se tournèrent et sourirent en salutations, alors que Maria entra en passant à travers un rideau perlé, magnifique dans le tissu fluide de sa tunique de sorcière. Elle remarqua l'expression anxieuse de Ginji et souri chaleureusement, elle fit une pause pour murmurer quelques mots à un invité avant de déambuler vers lui en d'élégantes foulés. Heureux de trouver finalement quelqu'un parlant sa langue, Ginji senti quelque peu de son malaise fondre alors que Maria prenait un coussin pour s'asseoir à côté de lui.

" Est-ce que Ban à bientôt fini ?» demanda-t-il, triturant nerveusement l'un des rubans égarés cascadant sur le devant de la large tunique que Maria avait tenue à ce qu'il porte.

Maria fit un nouveau sourire, à la fois de petite fille et maternel, "Presque." Elle ne manqua pas les mouvements nerveux et un éclat espiègle flasha dans ses yeux. Elle gloussa et se pencha en avant, retirant ses doigts nerveux loin du ruban de prière. "Assure-toi de ne vraiment pas tirer sur celui-là avant que tu ne le veuille vraiment, chéri, " roucoula-t-elle avec un clin d'œil.

"Pourquoi ?" Ginji cligna des yeux, relâchant le ruban rapidement comme si une tête allait pousser dessus et le manger. "Qu'est-ce que ça fait ? C'est dangereux ?"

Maria ricana. "Oh, oui, très dangereux," elle fit un sourire conspirateur. "Tire sur ce ruban en particulier et ton haut tombera littéralement en pièce." Ginji rougi alors que Maria lui pinçait les joues avec une exubérante affection tandis que l'entrée de Ban fit le silence dans la pièce.

Ginji oublia de respirer pendant un instant. Il ne pouvait s'empêcher de regarder avec ravissement combien élégant et distant son partenaire semblait dans le fluide tissu de la robe de cérémonie utilisé par les sorcières. Tellement magnifique, rêvassa Ginji.

Ban se figea dans l'entrée devant le silence hâtif, un soupçon de surprise traversa son expression avant qu'il ne courbe ses épaules et remonte ses lunettes plus haut sur son nez. Éclaircissant sa gorge avec un air narquois Ban se dirigea vers Ginji et Maria, une grimace légère s'installa sur le coin de ses lèvres, douloureusement conscient que la plupart des yeux de cette pièce suivaient sa progression.

"Ok, paye moi sorcière, " souffla Ban quand il s'affala finalement sur un coussin à côté de Ginji, ignorant ostensiblement le reste de la pièce qui retourna lentement dans son faible bruit de fond.

" C'est vraiment de mauvais goût de continuer à faire payer tes gens pour le sang du Roi des Sorcières, Ban-kun," grommela Maria alors qu'elle remettait discrètement une forte somme en liquide entre ses mains.

"Pft, comme si j'en avait quelque chose à faire de mes gens, " marmonna Ban faisant rapidement, et pas très discrètement, le compte du paiement. "Tu nous as engagés comme récupérateur pour retrouver les pouvoirs volés de cette petite sorcière. Si ça n'avait pas été dans ce contexte je l'aurais tout juste laissée vivre sans eux. Elle aurait été mieux comme ça."

"Ban-chan," Dit Ginji doucement, peut certain de quoi dire ou quoi ressentir. Il se dressa devant la dureté professionnelle de Ban face à la souffrance de la petite fille, mais il comprenait aussi combien pouvait être douloureux l'héritage de sa grand-mère en tant que Reine des Sorcières pour lui.

Ban passa un bras rudement autour de son partenaire à l'air refrogné, tapant doucement son poing sur l'épaule de Ginji. "Ne le prend pas comme ça," maugréa Ban avec un sourire insoucieux. "On va bien manger ce soir, alors souri. On vient juste de terminer une mission pleine de succès !" Ginji essaya de retourner le sourire, mais sentit soudainement les muscles dans le biceps fermés autour de lui tressaillir. D'intenses yeux bleus regardèrent à travers le cercle de lunettes violettes pour courir le long du corps de Ginji pour l'examiner. "Pourquoi diable porte tu ça ?"

Ginji rougi. "Hein ? Mais Maria-san a dit…"

"Maria," Grogna Ban, irrité. Maria se contenta de ricaner, donnant aux cheveux en piques de Ban une caresse affective avant de se lever pour partir.

"Beaucoup de personnes sont venu ici ce soir pour supporter la famille," dit-elle, toujours souriante, mais ayant pris un ton plus sérieux. "Je sais ce que tu ressens à propos de ces choses, mais pour la famille de la sorcière cet événement a été réellement éprouvant. S'il te plait tient toi bien, Ban-kun." Elle sautilla d'une allure joyeuse pour aller discuter avec un vieux couple du côté opposé de la pièce.

Ginji restait fixe à côté de la forme tendu de Ban, volant parfois des regards en coin sur le visage de son partenaire, qui demeurait figé et distant ave un regard dur. Après quelques instant Ginji s'éclairci la gorge bruyamment et força un ton insouciant dans sa voix, "Doit on partir maintenant Ban-chan ?"

"Nan, je dois rester jusqu'à ce que la gosse reprenne connaissance," marmonna Ban sans y prêter attention, tirant une cigarette et allumant maladroitement son briquet. Son regard effleura par-dessus la tête de Ginji, sur le côté, regardant partout sauf lui directement. Il regarda finalement juste dans le lointain et soupira, remonta ses lunettes sur son nez et prit une longue bouffé de sa cigarette.

"Combien de temps cela va il prendre ?" Ginji se sentait confus devant le dégoût que ressentait Ban devant quelque chose d'aussi banal qu'un étrange costume.

"Sait pas, ça peut prendre toute la nuit," grommela Ban, rencontrant par inadvertance le regard de son partenaire blond avant de le détourner en hâte de nouveau. Il s'en retourna à resserrer les bandages sur sa main là où il s'était fait la saignée pour le rituel de la fille, et ne releva pas le regard.

Ginji changea de position sur son coussin, examinant le planché sur le sol, ses oreilles enregistraient chaque battement des signaux électriques contractant les muscles du cœur de Ban, augmentant en fréquences. " Alors, allons-nous rester chez Maria cette nuit ?"

"Hein ?" Ban pencha sa tête en direction de Ginji, la cigarette pendant mollement de sa bouche. "Quoi ? Non. Nous dormirons dans la voiture."

Bien qu'en apparence son expression ne change jamais, le pouls de Ban continuait d'augmenter et le sang de Ginji se réchauffa dans ses veines, s'assortissant au tempo du rythme bourdonnant qui s'insinuait dans sa tête. Ginji sentit son corps réagir involontairement dans une réponse conditionnée aux signaux familier qu'il recevait. Sans pouvoir l'atteindre, mais en dehors de contacts physiques, la proximité de l'aura battante de Ban combinée avec la réalité de sa beauté physique et son pouvoir brut, étourdi Ginji avec un assaut de désir. Un faible crépitement électrique étincela d'une main qui serra le coussin sous lui. Ban regarda en direction du lui suspicieusement.

Il se leva abruptement, marmonnant quelque chose à propos de besoins d'air frai et fila en dehors de la pièce hâtivement. Ginji s'accrocha à l'arrière-goût de leur brève escalade, regardant fixement après la forme disparaissant. Se sentant embarrasser d'être laissé seul dans une pièce pleine d'étrangers et déchiré entre l'envi de suivre Ban et la peur d'être trop collant, Ginji n'entendit jamais les léger pas qui l'approchaient.

Sa rêverie fut interrompue par le timide ricanement d'une fille. Surprit, Ginji se tourna pour voir deux jeunes, et jolies filles qui se tenait devant lui. L'une d'elle parla rapidement en Allemand ; sa compagne se tourna vers Ginji avec un rougissement et dit, "Elle voudrais savoir si cela est vrai que vous êtes l'Empereur de la foudre."

Ginji cligna des yeux avec une surprise la plus complète. "Euh, je crois - pas vraiment - Je ne suis plus cette personne, " dit-il avec un peu de honte, sentant une rougeur d'embarras. Comment se fait-il que quelqu'un d'un autre pays connaisse même son nom ?

Les yeux de la fille aux cheveux noirs s'écarquillèrent d'appréciation et elle ricana avant de reprendre en Allemand à son amie rousse, qui traduisit. "C'est-ce que nous pensions. Vous êtes plus jeunes et plus beau que ce que nous pensions par contre."

Ginji ne pouvait réfléchir à quoi répondre, il rit anxieusement. Les deux filles s'installèrent de chaque côté de lui. La fille aux cheveux sombre avança une main tentative pour toucher l'un des rubans de prières tisser à travers les plis de sa tunique avec émerveillement. Son homologue s'assit avec les genoux ramenés contre sa poitrine, un bras reposant sur eux, et regardant Ginji analytiquement. "Ils disent vous êtes dangereux et violent. Aussi que vous avez tué beaucoup de gens," continua la rouquine avec un sourire furtif, son regard ne quittant jamais le visage de Ginji. La panique jaillie en lui. "Difficile à croire avec un visage aussi angélique." Les mains de son amie aux cheveux sombres voyagèrent jusqu'aux épaules de Ginji, massant les muscles les plus larges le long de son cou.

Ginji sentit la vibration annonçant le retour de l'aura de Ban et se tourna pour voir son ami appuyé contre un mur plus loin observant la scène, le visage impassible derrière un nuage de fumée de cigarettes. Le cœur de Ginji bondit avec la certitude que Ban viendrait pour arrêter de la soudaine attaque qu'il subissait. Cela s'effrita quand Ban se contenta de remonter ses lunettes sur l'arrête de son nez et prit une autre longue bouffée, un sourire moqueur s'étalant sur ses lèvres. La rousse fit une pause pour lancer à Ban un prudent regard en coin avant qu'in sourire prédateur ne courbe sa bouche. Ginji eu un mouvement de recul, se sentant acculer par l'étrange attention dans laquelle il se trouvait.

"Bien sûr nous ne pouvions pas en espérer moins de notre Roi, " ronronna-t-elle, "Capturer quelque chose comme toi,". Ses yeux verts brillèrent intensément. "Lui-as-tu déjà te laisser le faire ?"

"Faire quoi ?" s'étouffa Ginji, peut certain d'avoir compris. Clôturant les contacts de la rousse, ses doigts effleurèrent légèrement sa joue. Il se retira uniquement pour se retrouver plus entre les mains de son amie brune, qui massait toujours son dos d'une manière pas du tout déplaisante. Ginji lança un autre regard incertain à Ban, qui maintenant semblait les ignorer complètement, plongé dans une profonde conversation avec l'un des invités. Ginji paniqua devant ce à quoi Ban pourrait penser ou que Ban n'en ait rien à faire. Il capturait des soupçons de bleu qui lançait d'occasionnels regards rieurs en direction de Ginji derrière de sombres lunettes.

La tunique lâche de Ban s'ouvrait le long de son torse, et Ginji pouvait voir les séduisant contours de son dos et de sa poitrine. Peau pale exposée, puis cachée, par les ombres du tissu, se levant et tombant avec chaque respiration. Se détendant sans les mains massant son dos et ses épaules, Ginji senti sa tête s'apaiser sur l'épaule d'une des sorcières étrangères. Il lécha inconsciemment ses lèvres en imaginant toucher la forme affinée de Ban, réellement magnifique. Plongeant son regard dans les ombres du plafond, il prit une lourde respiration, l'étourdissant. Tout le monde pouvait voir à quel point Ban était beau à en briser le cœur.

"Tu as l'air confortable," Une voix perplexe brisa à travers le brouillard blanc recouvrant son esprit. Il se tourna pour trouver Ban Midô assis quelques pas plus loin avec un air d'innocence feint. Masquant difficilement l'éclat démoniaque dans ses étonnants yeux bleus, il regarda pleinement et admirativement Ginji, froissé et rougissant, entre les mains de deux jeunes sorcières. Les pensées de Ginji tournoyèrent, désorientées. Quant Ban était-il venu vers lui ? C'était-il évanoui ? Combien de temps ? Pendant un instant il pensa avoir été touché par le Jagan de Ban, mais en prenant conscience de sa position il réalisa que les filles et leurs attentions étaient bien réelles.

"Tu m'a laissé, "Murmura Ginji d'une voix rauque avec une légère moue.

"Tu avais l'air de bien t'amuser tout seul," ricana Ban, balayant Ginji de ses yeux avec le même air d'arrogante fierté il montrait chaque fois qu'il regardait Ginji se battre. "A tu besoin d'être sauvé ?"

"Non," grogna Ginji, irrité devant la désinvolture de Ban et combattant les vagues de plaisir confortable roulant à travers lui alors que la sorcière aux cheveux sombres massait ses tempes en petit cercles. La rousse leva une de ses mains reposée et commença à lui masser les mains avec une huile à la senteur sucrée, malaxant chaque articulations.

Les yeux de Ban se rétrécirent, scintillant comme de la glace sur la main de Ginji. "Oi. Qui a dit que tu pouvais faire ça ?"

La rouquine se figea au milieu de son action et retira ses mains vivement. "C'est bénin, il n'y a rien qui pourrait-"

Un lent et inintelligible grognement émana d'entre les dents serrées de Ban. "Je me moque de combien le sort et faible, personne ne le touchera avec cette saloperie."

L'humeur de Ban vibra de manière audible dans les oreilles de Ginji, se mélangeant à sa propre confusion pour former une ennuyeuse douleur dans sa tête. La fille brune remarqua le changement d'humeur et fit une pause dans ses gestes, mais garda ses mains gentiment sur les côtés de la tête de Ginji, qu'il réalisa avait fini sur ses genoux.

La rousse semblait décontenancée. "C'est votre droit évidement."

Ban souffla avec dérision. " Ne fait pas de suppositions." Les deux filles se tendirent alors que Ban retira ses lunettes d'un mouvement fluide. Ignorant leur peur piquante, Ban regarda directement Ginji, qui sentit son propre souffle plongé avec un serrement de désir chaud alors qu'il se prenait dans ses tréfonds bleus amoureusement. "Approche toi," dit Ban avec une soudaine chaleur, ce changement abrupt vers un ton plus chaleureux surprit les deux femmes à côté d'eux.

Il fut étonné de trouver son corps inerte à répondre, mais Ginji se traîna vers Ban désespérément, retombant sur sa poitrine et apprécia la légère, et confidente embrassade qui l'accueillit. Ban parla rapidement dans un Allemand profond et rugueux par-dessus l'épaule de Ginji, envoyant des grondements à travers son torse jusque dans le corps de Ginji, faisant s'agiter son cœur.

Ginji fondit dans la sensation du corps de Ban alors qu'il s'émerveillait à nouveau de la culture, l'intellige et de l'assurance de son amant. Un bref échange entre Ban et les filles s'en suivi, se terminant heureusement par un léger soubresaut de gloussements avant que les filles ne se lèvent et partent. Ginji regarda pour voir la rousse lui souffler un baiser avant de prendre le bras de son amie et de trotter plus loin.

"Allons-nous en d'ici," marmonna Ban, attrapant Ginji par le poignet et l'entraînant par une porte sur le côté avec des pas déterminés. Ginji se laissa guider jusque sous le porche d'un jardin intérieur. Le chemin couvert longeait le jardin, une marre reflétait la lumière de la lune alors que l'air frais de la nuit donna la chair de poule à Ginji. Avant qu'il ne puisse demander ou allaient-ils ou que venait il de se passer, Ban le tirait rudement vers l'autre extrémité de la cour, de longues foulées couvraient la distance avec une rapidité qui laissa Ginji trottiner pour parvenir à suivre.

Ils s'arrêtèrent subitement dans un coin sombre. De puissantes mains saisirent Ginji, plaquant son dos violemment contre un mur alors que Ban le bloquait avec son corps. Le cri bref de Ginji fut tût par la bouche chaude de Ban réclamant la sienne dans un urgent et profond baiser. Les pensées de Ginji furent déséquilibrées par l'envie et il retourna la passion de Ban avec son propre enthousiasme, glissant ses mains dans les plis de la tunique de Ban pour caresser la dure et chaude poitrine qu'il admirait.

Chaque contraction de muscles, chaque neurone qui s'activaient dans le corps de Ban envoyaient des flux de désir s'écraser sur Ginji, son propre corps se réveillait pour rencontrer la rapide ascension comme une variété de courants absorbés à travers sa peau. Ginji pouvait identifier la signature bioélectrique de Ban n'importe où. Dans des moments comme celui-ci, proches et frénétiques, Ban pouvait le rendre ivre avec un désir délirant sans même lever un doigt pour le toucher. Une série de petites étincelles craquèrent sur son corps, suscitant un faible et lent rire de Ban qui plaça ses mains sur celles de Ginji, les interrompant dans l'exploration de sa poitrine, pour les poser fermement contre le mur au-dessus de sa tête.

"Contrôle toi, " murmura Ban avec un doux sourire, son corps se courbant sur le sien.

Ginji sentit ses muscles lui faire mal et son sang battre. "Force moi, " souffla-t-il à travers ses lèvres rougies, bougeant son poids contre le corps Ban, s'assurant qu'il puisse le sentir ici.

Ban inspira finement, un mauvais sourire se répandant sur ses traits devant la teneur désespéré de la requête. Ginji sentit le désir de son amant augmenter encore. Des mains glissèrent le long de ses bras étendus pour encercler son visage, atteindre ses cheveux et l'attirer dans un autre baiser profond. La langue de Ban glissait avec celle de Ginji en de fermes et délicieuses caresses avant de briser le contact à contre cœur. La bouche de Ginji restait légèrement entrouverte, sa tête toujours tendue vers l'avant alors que la bouche de Ban s'éloignait douloureusement de lui. Il émit une plainte, puis ouvrit ses yeux pour plonger dans ces intenses joyaux bleus qui lui semblaient réservé à lui seul.

Maintenant le contact du regard, Ban souri à nouveau et tâtonna brièvement une porte sur le côté ; parvenant à l'ouvrir, il entraîna Ginji dans les ténèbres. Une fois que la porte était bien fermer à clé, Ban donna à son ami une bousculade paresseuse et délibérée, le repoussant contre un mur. Le retenant à longueur de bras, buvant l'air désireux sur le visage de Ginji pendant un instant, il bougea vers la chaleur de celui-ci, utilisant son corps pour se presser contre lui.

Se tenant soumis et ouvert, la chair de Ginji frissonnât alors que la chaleur de Ban enveloppait la sienne. De rudes mains descendirent contre lui, attrapant des poignées pleines des rubans de prières enroulés autour du torse de Ginji. "Je déteste vraiment ces saloperies," railla Ban vicieusement, arrachant le tissu de la poitrine de Ginji en un seul mouvement, envoyant des morceaux voler à ses pieds comme des confettis. Une bouche chaleureuse suivit, suçotant la peau fraîchement exposé de la poitrine nue. Ginji hoqueta sèchement, son dos s'arqua et ses mains s'empêtrèrent d'elles même dans une masse de cheveux brun.

"Enlève le reste," ordonna Ban, haletant lourdement contre la peau de Ginji alors que sa langue faisait le chemin d'un téton durci à l'autre.

Ginji rougi devant le commandement, ressentant une désagréable modestie avant d'obéir. Il défaisait intentionnellement les fermetures en de lents et prudents mouvements, il s'excita quand il sentit Ban s'arrêter pour regarder ce qu'il restait de ses vêtements tombés à ses pieds.

Ban encercla l'érection de Ginji avec une poigne ferme pendant que les doigts de son autre main passaient derrière son cou, s'assurant de toujours voir son visage. Il fit quelques lentes caresses le long de la chair brûlante, déjà collante et humide. Il frotta le généreux amoncellement de liquide en cercle contre le bout sensible, Ban se pencha sur l'oreille de Ginji et ronronna, "Tant que ça déjà ? Ces filles devaient vraiment bien s'occuper de toi, hmmm?"

Ginji bégaya quelques mots de protestation avant que Ban ne pousse deux doigts dans sa bouche. Ginji gémis et suça docilement, les yeux tombant à demi clos sous l'examen bleu de Ban, révélant ses sensations alors que le brun continuait de le masturber avec de lents mouvements. Ban rit doucement, "Devrai-je aller les chercher pour toi Ginji ? Tu voudrais l'une d'elle, où bien les deux ?" Ginji gémi plaintivement, contenant de sucer les doigts battant rythmiquement le long de sa langue. " Ou voudrais-tu que je regarde pendant que tu-"

Avec un profond et guttural grognement de frustration, Ginji se jeta violemment contre Ban, roulant le long du mur jusqu'à ce qu'ils aient échangé de position. Il attrapa ferment la tête de Ban avec ses deux mains et l'embrassa aussi durement et profondément que ce qu'il le pouvait, essayant de boire en lui désespérément.

Quand il s'arrêta finalement, les yeux de Ban brillant d'un éclat démoniaque devant lui. Rougissant pendant un moment devant le pénétrant regard sans parole, Ginji avança ses mains tremblantes pour défaire les liens maintenant en place la tunique de Ban, légèrement honteux avec la réalisation qu'il se tenait entièrement nu alors que Ban avait encore tous ses vêtements.

Les mains de Ban bougèrent, le pétrirent, causant à Ginji de perdre pied à nouveau. Un petit cri et les doigts de Ban frottaient à nouveau l'intérieur de sa bouche humide. Il avait seulement réussi à élargir maladroitement le haut de la tunique, exposant la clavicule de Ban, quand il retrouva une nouvelle fois son dos pressé contre le mur. Il était juste sur le point d'en finir, mais Ban se stoppa soudainement, le serra fermement dans ses bras et susurra chaudement dans son oreille,

"Non, pas tout de suite." Ginji tressailli dans ses bras, se cala entre le mur et le corps de Ban alors que de l'électricité claquait dans l'air.

Ban glissa ses doigts au bout de la langue haletante de Ginji, glissant la sienne pour combler le vide entre les lèvres du blond. Il lui remonta une jambe et la guida autour de sa taille, tenant la cuisse fermement sur son côté alors qu'il introduisait un doigt moite dans le corps fou de son partenaire. Ginji gémi dans la bouche de Ban alors que d'autres doigts allaient nonchalamment autour de son entrée ; Ban bloqua son corps alors qu'il essayait de bouger ses doigts pour augmenter la stimulation. Les lèvres entrouvertes, Ban respira irrégulièrement contre le cou de Ginji, y léchant le creux en insérant un troisième doigt plus bas. Dis-moi ce que tu veux Ginji, " souffla Ban, un air de ravissement et de fierté dansait à travers ses yeux pendant que Ginji ruait et se cambrait sous les sensations qui l'attaquaient, essayant désespérément de retenir son orgasme.

Les pensées de Ginji fusaient, délirantes. Seul Ban pouvait lui faire ça. Dans le château infini il devait diriger, parce que dans cet endroit brisé seul les plus fort pouvaient gouverner et il était le plus fort sans égal. Personne n'avait pu le battre, personne ne pouvait battre Raitei, ni même le toucher, jusqu'à ce qu'il rencontre Ban Midô. Maintenant qu'il était avec Ban, il n'avait plus à diriger.

Ginji touchait de ses doigts le long du dos de Ban, appréciant le contact des muscles qui se tendaient et se relâchaient dessous ses phalanges. A la minute ou Raitei avait été vaincu, tu m'as eu moi, tu peux m'avoir à chaque fois, n'importe où, et de la façon dont tu le souhaites. Pensa-t-il.

"Gin-ji," grogna Ban avec impatiente.

Ginji soupira, sa tête se renversa exposant son cou et il chercha son souffle, "Ce que tu veux Ban-chan. Ce que tu veux." Tout ce que Ban voulait lui faire était bien avec Ginji. Ban était le seul qui en avait mérité le droit. Ginji avait trouvé quelqu'un de plus fort, et le plus fort commandait toujours.

Ban le pénétra doucement, poussant Ginji à se contorsionner contre la sensation. Enchanté de l'air presque vulnérable de passion traversant les joues de Ban pendant qu'il entrait en lui, Ginji s'avança pour tenir délicatement le visage de Ban entre ses mains, le transportant dans un doux baiser plein d'adoration et de convoitise. Ban gémi, ondulant rythmiquement en Ginji avec de dur poussées, collant son dos nu répétitivement contre le mur. Ginji remonta consciemment son autre jambe dans la prise de Ban, écartant encore plus ses jambes pour permettre à son amant un meilleur accès pendant qu'il se laissait suspendre entre la chaude énergie de Ban et le mur froid. De puissants doigt s'enfoncèrent dans les cuisses de Ginji quand Ban pressa leur corps ensemble avec de plus en plus de force, encore et encore.

"Touche toi," Dit Ban, sortant Ginji de sa transe jouissive de leur mouvement. Ginji cligna des yeux, surprit d'avoir pu oublier. Son érection restait pleine, luisante et suivait les mouvements entre eux. Avec hésitation il l'atteint pour se caresser. Dès le moment ou le bout de ses doigts passèrent sur sa propre peau il se senti sur le point de venir à nouveau. Sifflant, il commença à arrêter lorsque Ban grogna dans son oreille, "Non, ne t'arrête pas."

"Si je fais ça, je vais-" Ginji commença à protester. Ban laissa descendre une jambe au sol enroula sa main autour de l'organe tendu de Ginji, le frottant vigoureusement.

"Tu ne veux pas ?" murmura-t-il contre l'oreille de Ginji, poussant la tête du blond à partir en arrière avec un cri.

"Tu as dit-"

"J'ai dit, est-ce que tu le veux ?" le souffle de Ban était chaud et rapide, chaque pénétration gagnant en élan.

"O-oui, Ban-chan. Je veux-," Ginji essayait de répondre à travers sa gorge nouée par l'intensité des sensations avant que son corps ne se convulse et qu'il se libère entre les doigts agiles de Ban.

Il sentit le sourire de Ban contre son cou avant qu'il ne fasse une petite morsure sur la peau tendre de l'endroit. Il remonta Ginji pour le suspendre une fois de plus contre le mur, il s'introduisit avec encore plus de force en son amant murmurant, "Que veux-tu Ginji ?"

Les doigts de Ginji griffèrent le tissu de la tunique de Ban et il cria son nom encore et encore alors que la pression augmentait dans son corps qui atteint une sorte différente d'orgasme avant que Ban ne se fige finalement, tressaille et vienne en lui.

Avec un soupire les deux glissèrent vers le sol, toujours enroulé dans une lâche étreinte.

TBC