Rating : PG
Thème : Mort naturelle
Disclaimer : Les personnages appartiennent à Akira Amano
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Levi-A-Than respira doucement, il sentait sa vieillesse le rattraper. Il aurait voulu mourir en même temps que Xanxus, mais il ne faisait pas d'illusion bien que l'ancien patron de la Varia vécût paisiblement sur une île avec un tas de serviteurs à ses pieds, le possesseur des flammes de colère avait dit à son gardien de la foudre de ne pas le suivre, qu'il voulait juste qu'on le laisse crever comme il le sentait ça voulait sûrement dire sous une quantité impressionnante d'alcool. Il regarda le plafond de sa chambre avec lassitude, il était derrière lui le temps où les combats faisaient rage ou Xanxus se battait contre le dixième Vongola qui avait passé lui aussi la main afin de filer l'amour parfait. Quant à lui, il était resté disponible etcélibataire pour cet homme qu'il avait tant admirer.
Il ferma ses yeux et s'endormit aussi simplement que les autres fois et pourtant une chose changeait, il rêva, il se voyait aux côtés de son boss, les cheveux blancs lui demandant de raser la barbe qu'il s'était fait pousser pour le style. L'ancien assassin ressemblait plus à une méchant père Noël qu'un gentil vieux monsieur. Son grand âge lui permettait pas grand chose dans sa tentative de se faire plus joli, il se coupa et il sentit que le sang se vider doucement de son menton sans qu'il puisse l'arrêter. Quand on lui tendit un sparadrap et fut heureux et continua son rêve qui se fit de plus en plus lumineux. Le corps musclé épuisé abandonna la partie. Le temps avait gagné contre lui, ses fonctions vitales déjà ralenties se mirent à l'arrêt en douceur si bien que l'homme ne sentit pas arrivé trop pris dans son rêve...
Son cœur ralentit progressivement pour finir par cesser de battre, son cerveau recevant plus d'oxygène envoya à l'esprit de ce drôle de zozo une image de tunnel où non seulement Xaxus l'attendait, mais aussi tous les membres de la Varia y compris Lussuria. Qui criait à corps à cri qu'il était la Mama de leur groupe. Même les cris de Squallo lui avaient manqué, il pleura toutes les larmes de son corps. Plus il avançait plus il sentait que tous ses amis s'éloignaient, il ne l'aimait donc pas... Même à la fin. Il ne réveilla pas ce matin-là, la vie continuait sans lui comme elle avait toujours fait, l'infirmière qui s'occupait de lui fit le constat morbide, il était décédé dans son sommeil, on disait souvent que c'était une des morts les plus douce et portant on pouvait voir ses poings serrés et les draps chiffonnés, la dame habitué à cet état de ses patients appela la morgue d'un ton morne. Il était morne naturellement, une honte pour un mafieux comme lui, la mort aux combats était bien plus honorable. Il serrait enterrer dans une fosse commune son nom rejoignant pleins d'autres...
