Bon, on the route encore vers l'aventure;

Désolée pour ceux qui suivent mon autre fanfiction. Je ne l'ai pas abandonné, mais j'arrive à un moment où l'histoire est juste assez délicate pour me mettre dans le problème, pour me faire trier ce que je dois faire ou non, ce qui n'est pas génial, génial. Il faudrait que je retourne en arrière dans l'histoire en réécrivant deux trois trucs, mais comme mes Doc Managers sont out, je peux plus faire grand chose, donc je suis un peu... Perdue sur ce que je dois faire.

Cette fanfiction est un pur délire à la base, sur mon couple préféré bien que jamais vraiment traité. je la postais sur Facebook, mais mon esclave m'a forcé à la poster sur Fanfic (Note: quand vous vous prenez un esclave, faites en sortes que ce ne soit pas une fan des mêmes délires que vous et qui veut absolument que vous fassez connaitre ces choses .w.)

Spéciale dédicace à ma très chère esclave, Lucille

Disclamé: Katsura Hoshino et son manga D. Gray Man ne m'appartiennent malheureusement pas, je n'ai que cette histoire (et ce paring 8D)

Situation: Cette histoire ce situe trois mois après l'incident Alma (Tome 19 à 21), soit là où est actuellement dans les scans. Risque de spoil presque certain.

Paring: Lavi x Debitto.

Il n'y a PAS de Twinsest entre Debi et Dero. Je sais qu'ils vont bien ensemble, mais ça me briserait le cœur de faire subir à Dero une déception sentimentale aussi rude.

Rated: M. Je ne pense pas faire trop de scène trash, mais je sais pas comment l'histoire peut tourner. Déjà ya beaucoup de chance qu'il y ait des scènes Yaoi, mais surtout, comme Lavi se fait torturer en parallèle, la fanfic a tout de même de la violence, et c'est pas négligeable :/


Chapitre 1 : Ce qu'il se passe en dessous.

-DERO ! DEROOOOOO !

Dans un grand couloir, un garçon de taille moyenne et qui aurait semblé parfaitement normal si sa peau n'avait pas été grise, courait dans tous les sens, explosant les portes d'un coup de pied violent en cherchant frénétiquement dans toutes les salles. Il avait beau avoir l'air frêle, les portes partaient toutes en éclat, certain morceau en profitant pour se nicher dans ses longs cheveux noirs. Mais une fois qu'il avait lancé son regard jaune et vif dans la salle, il partait dans une autre direction.

-DERO S'IL TE PLAIT ! Cria-t-il en explosant une nouvelle porte.

Il regarda à l'intérieur de celle-ci, mais son regard s'attarda sur un homme grand un mince, vêtu tout comme lui de blanc, avec la même peau et les mêmes stigmates autour de la tête. Il lui lança un regard blasé.

-Tu es au courant que tu as des morceaux de porte dans les cheveux, Debitto?

-La ferme Tykki ! S'exclama le garçon d'un ton venimeux. Je cherche Jasdero !

-Jamais j'aurais cru, dit le Noah du plaisir en un baillement. Ce n'est pas comme si tu m'avais empêcher de lire par tes hurlements...

-T'es vraiment qu'un con !

Debitto se détourna dans le couloir. Il perdait son temps à parler à son abruti de frère. Ne voyait-il pas qu'il avait autre chose en tête ?

-Debitto ! L'appela-t-il.

-TA GUEULE ! Cria le plus jeune en se retournant. TU VOIS PAS QUE...

-Dero est à l'autre bout de l'arche, l'intérompi Tykki. Tu peux encore démolir beaucoup de porte avant de le trouver.

Abasourdis, Debitto resta un moment immobile, au milieu du couloir, en regardant seulement son grand frère qui avait adopté une attitude nonchalante.

-Bah alors, qu'est-ce que tu fais encore ici ? Lui demanda Tykki après un moment. Va le retrouver, imbécile !

-... Crétin !

Il se remit à courir, sans s'intérrompre, connaissant à présent son chemin. Il entendit au loin un « ET MERCI C'EST POUR LES CHIENS? » mais il n'y prêta pas attention. Il aura toutes les occasions de remercier Tykki sans paraître ridicule. Car il connaissait Tykki, il aimait le tourner en ridicule. En plus, Tykki aurait pu aller le chercher dans le couloir pour lui dire où était Jasdero. Il n'aurait pas casser la moitié des portes en le cherchant sinon.

Il était vrai que Debitto cherchait Jasdero avec animosité dernièrement. Ce n'était pas la première fois que son adorable petit frère -de quelques minutes seulement- fuyait et se cachait dans l'arche. Et à chaque fois qu'il disparaissait comme ça, Debitto rentrait dans une furie d'inquiétude qui le rendait fou. Jasdero et lui n'avait jamais été séparé trop longtemps par le passé, le voir s'éloigner le remplissait d'une angoisse indescriptible.

Il y avait de quoi, après tout, Jasdero était son frère jumeaux. Ils avaient vécu bien des années ensembles avant de devenir des Noah. Ils avaient été abandonné à la naissance par une mère persuadée que ce dédoublement lui porterait malheur. Jasdero, qui avait toujours été le plus faible des deux, a toujours subi les moqueries des enfants de l'orphelinat, et Debitto l'avait toujours protégé. C'était dans l'ordre des choses. Et ça n'avait pas vraiment changé depuis qu'ils sont devenus des Noah, même si ces pouvoirs avaient donné, sans surprise, une meilleure assurance à Jasdero. Devenir les réincarnations de Bondom, les dixième et onzième Noah représentant le lien, n'était pas non plus une surprise quand ça leur est tombé dessus. Et leur aversion pour le monde qui les avait toujours rejeté n'a fait que leur donner envie de travailler d'avantage à la mission qui avait été confié aux Noah : plongé le monde dans les ténèbres pour créer une nouvelle ère.

Tout ça, c'était bien joli, mais ce n'était pas pour la destruction que le jeune Debitto s'affollait. Il avait bien plus important en tête, son but premier, la chose la plus importante qu'il avait à faire.

-DERO ! Hurla-t-il en défonçant une nouvelle porte.

Cette fois, il le trouva. Assit derrière le lit, ses cheveux longs et ors étaient illuminés par la lumière qui arrivait à se glisser entre la crasse sur la fenêtre sale. Rien qu'en voyant cet éclat, Debitto fut rassurer. Il était sur que tant que cette lumière étincellerait, il y aurait de l'espoir. Pour lui, du moins.

Il s'approcha du corps gris qui n'avait même pas lever la tête en l'entendant crier. Plus il arrivait à sa hauteur et plus Debitto entendait son frère sangloté. Fou d'inquiétude, il parcouru les derniers mètres le séparant de lui par un saut qui lui valu une bosse sur le menton en s'étant cogné contre la table de chevet en un grand BANG !.

Il semblerait que ce soit ce bruit qui ait réellement alerté Jasdero. Il releva la tête au moment précis où Debitto se releva en se massant le menton. Mais même avec des larmes de douleur dans les yeux, son frère n'avait pas pu ignorer le torrent qui déchirait le visage du blond.

-Debi-hiii ? Tu vas bien, hi ?

-Ouais ouais ! Dit celui-ci, au moins soulager d'entendre le tic de langage de son frère, avant de se précipiter pour le prendre dans ses bras.

-Debiii-hii ? S'inquiéta Jasdero en passant ses bras autour de lui.

-Ou plutôt, non ça va pas, murmura Debitto en nichant sa tête dans le cou de son jumeau. Arrête de fuir comme ça, j'étais inquiet...

-Désolé.. hi...

En entendant ce ton tout penaud, Debitto n'arrivait même plus à lui en vouloir.

-C'est à cause de cet exorciste, c'est ça ?

Debitto ne fut pas surpris d'entendre Jasdero pousser un gémissement de terreur et se recroqueviller sur lui même. Il serra les dents. Il savait exactement ce qui perturbait son frère, et lui, ça le rendait furieux.

Les événements de l'année précédente restait marquer chez lui aussi, mais lui, avait dû surmonter la peur pour aider son petit frère. En effet, il y a tout juste un an, ils avaient tous deux combattus dans l'arche qui se détruisait lentement. Ils avaient affronté ensemble Allen Walker, une femelle encombrante, un autre homme qui avait l'air bien inutile, un Bookman et ce fichu vampire ! Le combat s'était avéré très dur, et finalement, la bande était partie et seul le vampire était resté. Ils avaient tous pour gagner pourtant. Mais par une opération de l'innocence de celui-ci -ou plutôt, d'un Dieus ex machina comme le pensait furieusement Debitto – ils avaient été laminé et très gravement blessé. Aussi Noah qu'ils étaient, ils avaient passé un mois au moins sans pouvoir quitter leur chambre. Autant Debitto s'en était remit et s'était trouvé là une nouvelle raison de détruire les exorcistes pendant la guerre sainte, autant Jasdero se sentait toujours mal vis-à-vis de ce qu'il avait vécu. Malgré tout, avec le temps, il avait fini par s'y faire.

Le problème venait à présent d'un autre fait. La grande guerre faisait rage, et la dernière semi-défaite/victoire des Noah avait un peu bouleverser le rythme de vie des élus à la peau grise. Tout d'abord, bien que débarrasser d'une des armes les plus sévères des exorcistes, à savoir, ces exorcistes de 3ème génération, tout s'était compliqué par l'apparition du quatorzième qui fini par les fuir. Qui plus est, la plus grande moitié de leurs victimes avaient survécu. Et enfin, pire que tout, afin de soutirer des informations, les Noah avaient capturé les deux Bookmen du camps adverse.

Et Jasdero n'aimait pas ça. L'idée de se retrouver sous le même toit qu'un des exorcistes qui était ami avec celui qui lui avait fait le plus de mal le rendait malade. Il fuyait dès qu'il pouvait, fou rien qu'à l'idée de rentrer en présence avec cet homme.

Et ça, Debitto le savait. C'est pourquoi il sera son frère très fort.

-Dero.. Jamais ils te toucheront à nouveau, tu m'entends ? Je suis là, tu sais...

Mais loin de le rassurer, Jasdero poussa une plainte déchirante.

-J-je sens son innocence, hii... Ca me rappel tellement cet endroit... h-hii...

-Dero, il est temps que tu te remettes ! Gémit Debitto. On est en guerre enfin, eh...

-Je peux m'y habitué, hiiiii... Mais pas dans notre propre maison, hi...

-Dis toi que celui à qui appartient cette innocence est en train de se faire torturer ! Le réconforta son frère. Tu vois bien qu'il ne peut rien se passer de pire !

En voyant son frère relever la tête, un peu tremblant, Debitto savait qu'il avait réussi. Bien sur, ça faisait des jours qu'il trouvait des arguments, et il voyait déjà les crises de paniques de Jasdero s'atténuer. Il l'embrassa sur le front avec un petit sourire.

-Allé, Dero... Vient...

Le blond fini par sourire, lui prit la main, et ensemble, ils quittèrent cette pièce.


-S'ils veulent rien nous révéler, mieux vaut les laisser partir non ?

-On en a déjà parlé cent fois Debitto...

-Mais merde ! Ils ont pas rester indéfiniment ici, eeehhh ?

Encore une fois – la quatre-vingt-quatorzième fois en trois mois, comme le soulignait Tykki- Debitto essayait de négocier pour virer ces Bookmen. Il savait qu'il n'allait pas réellement réussir à les faire flancher, mais il ne pouvait s'empêcher d'avoir une petite lueur d'espoir. Il ne supportait plus les hurlements qui venaient de la cave,et il n'en pouvait plus de courir dans toute l'arche pour retrouver son frère quelque part qui, en plus de ne pas aimer les cris de la torture, avait toujours du mal à chasser de son esprit les souvenirs de la douleur que faisait une innocence.

-Debitto, moi non plus, je n'aime pas ça ! Trancha Tykki. Sheryl devient totalement fou quand il cherche à torturer quelqu'un, rien qu'imaginer la torture qu'il leurs fait me rend mala...

-MAIS JE M'EN FOUS DE CA ! Ils sont torturés s'il le faut, c'est la seule chose de bien dans l'idée de les garder! Mais...

Un nouvel hurlement perçant avala la fin de sa phrase et Debitto se mordit la lèvre. Lui, en avait assez.

-Debitto, je te rappel qu'on a besoin d'eux !

-Mais j'en ai rien à faire, tout ce que je veux c'est que Dero aille mieux !

-Debitto ça suffit tes caprices ! Je te rappel qu'on a besoin d'eux !

-Si au moins Fiidora pouvait en finir avec l'autre là.. marmonna Debitto.

-Tiens, d'ailleurs, à ce sujet...

Debitto leva la tête, en regardant Tykki. D'habitude, à ce stade de la conversation, Tykki énonçait le genre de torture que subissait le Bookman. Ce n'était juste pas normal que la conversation ne continue pas dans ce sens.

-Ce soir, j'ai une mission, confié par le Comte, commença Tykki, et vu que tu sembles être le seul à ne rien avoir à faire dans l'arche...

-Lulu aussi elle ne fait rien ! Protesta Debitto.

-Oui, mais c'est toi que j'ai sous la main.

-... Je te hais Tykki...

-Bref, je disais... Normalement, c'est moi qui dois leur amener à manger ce soir...
-TU PEUX CREVER !

Debitto avait parfaitement comprit où il voulait en venir, et il le refusait catégoriquement. Il n'avait pas envie une seule seconde de passer son temps précieux où il aurait pu imaginer des farces avec Jasdero à s'occuper d'exorciste débile !

-Debi, c'est juste pour un soir !

-Nananananananananan ! Et si tu n'as pas comprit, NAN !

-DEBITTO !

-CREVE !

Enervé par cette conversation qui n'allait nulle part, il amorça un geste pour quitter la pièce quand il fut immobiliser par le cri aigu qui venait de sous ses pieds. Sans qu'il puisse réellement l'envisager, un frisson d'horreur le parcouru. Autant il appréciait le fait de le savoir torturer, autant ces cris étaient assez destabilisant.

-Debitto,je te le redemande une dernière fois...

-HORS DE QUESTION! Hurla le jeune Noah pour couvrir les cris assourdissant. Il gêlera en enfer le jour où je m'occuperais d'exorcistes !


-Pourquoi moi, sérieux...

La nuit avait dû tombé il n'y avait pas plus d'une heure lorsque Debitto descendit à la cave avec des plats qu'il savait infecte. Bien qu'il se soit battu hardement pour ne pas avoir à s'occuper d'eux, le comte avait utilisé des arguments assez frappant -et terrifiant- pour forcer le jeune Noah à faire le travail de Tykki.

Il arriva devant la cellule du Bookman senior. Ils avaient en effet préféré séparer les deux exorcistes afin qu'ils ne trouvent aucun moyen de se parler au dehors des tortures préméditées et surveillées par les membres de la famille Noah. Lorsqu'il déposa son repas dans la cellule du plus vieux des Bookman, ce petit homme vieux et ridé ne lui adressa même pas un regard, et n'amorça aucun geste laissant supposer qu'il y avait quelqu'un d'autre dans la pièce. Bien content de ne rien avoir à y faire de plus, Debitto parti très vite vers l'autre cellule, plus loin dans les sous terrains.

Après avoir marché une demi-douzaine de minutes, Debitto arriva finalement devant la cellule de l'autre Bookman. Cependant, cette fois, il mit un moment avant de réagir et ouvrir la porte.

D'une certaine façon, il reconnaissait cette tête rousse et ce bandeau qui passait sur son œil droit – Pendant un instant, il eut le souvenir amer du combat dans l'arche. Mais ce qui le marquait d'avantage, c'était le sang séché sur ses vêtements et des émataumes sur son visage. Debitto savait que ces blessures étaient beaucoup plus grave qu'elles ne le semblaient. Et alors qu'il aurait dû s'en réjouir, il ne pu s'empêcher un mouvement de recul ordonné par son dégout. Bien sur : C'était un Noah ! Il était sadique, comme toute sa famille ! Mais Fiidora lui inspirait un certain dégout, vis-à-vis de ses méthodes.

Il se reprit finalement et ouvrit la porte de la cellule dans un grincement qui fit s'ouvrir l'oeil vert du Bookman mutilé. Au début, il y eu un certain silence pendant que Debitto posait le repas sur la table, mais ça l'agaçait de se sentir observer. Il fini par perdre patience.

-Pourquoi tu me regarde comme ça, eeh ? fini-t-il par gronder.

-Je me demandais pourquoi ce n'est pas l'autre Noah – Tykki c'est ça ?- qui m'apporte ce repas.

Debitto le regarda avec incrédulité. Ce bookman avait parlé d'un ton calme, avec une voix légèrement érayé mais pas du tout effrayé. Au contraire, il semblait presque curieux.

-On t'a jamais dit qu'il fallait mieux que tu te mêle de ce qui te regardait, eh ?

-Je n'ai rien demandé, officiellement, dit il avec un sourire. Debitto, si je me souviens bien ?

Le Noah s'arrêta et fixa le visage du rouquin. Il mit un moment, stupéfait, à comprendre comment il pouvait se souvenir de son nom, jusqu'à ce qu'il se rappel qu'il avait affaire à un Bookman. Mais autre chose le cloua sur place.

-Tu sors d'une journée de torture et tu arrives à sourire ? ne put s'empêcher de dire Debitto, incrédule.

-Il faut croire, Debi-chan, dit le Bookman en se calant contre le mur, étant apparemment incapable de tenir droit.

Cependant Debitto réagit au quart de tour. Avant que l'un ou l'autre ne l'ai vu venir, le Noah avait d'un geste violent plaquer son pied sur le mur, à quelque centimètre de la tête du prisonnier, d'un air furieux.

-Ne m'appelle pas comme ça, abruti de Bookman !

Il ne supportait pas les surnoms, sauf quand c'était Jasdero qui les lui donnait. Mais plus encore, il ne supportait pas l'idée que le Bookman ait à peine bouger à sa menace.

-J'AI FAILLI T'ENFONCER MON PIED DANS TA GUEULE, TU REAGIS UN PEU ?

Contre toute attente, le rouquin se mit à nouveau à sourire.

-Ce n'est pas vraiment ça qui va me faire du mal. Ce sera plus comme une piqûre de moustique, vu que je crois me souvenir que tu n'es puissant qu'avec ton frère.

Debitto allait répliquer quand l'exorciste lui attrapa le pied et le fit tomber au sol. Rapidement, le Noah se releva et amorça un geste vif vers son arme. Mais ce fut avec surprise qu'il vit que le rouquin le regardait juste avec un sourire, sans même essayer de bouger ou de s'enfuir.

-Tu te fous de moi là ? siffla Debitto.

Sur le moment, le Bookman ne réagit pas, se contentant de regarder le Noah. Puis, il sourit une nouvelle fois, avec une sorte de rage non cacher ou plutôt, un sadisme mal venu sur le visage du torturer.

-En fait, tu es assez drôle, pour un gamin.

-Pardon ? PARDON ?

-Ne t'excuse pas enfin, tu es un gamin après tout.

Debitto était abasourdi. Si ce genre de discussion avait eu lieu en dehors des cellules de l'arche, le Noah n'aurait certainement pas hésité à réagir violemment. Mais qu'un homme qui connaissait la cruauté des Noah le cherche ainsi, c'était tout bonnement incompréhensible.

-T'es totalement taré en fait... finit-il par dire, dépité.

Le Bookman fit un simple mouvement d'épaule puis, détourna la tête, s'appuyant contre le mur. Sur le moment, Debitto n'arrivait vraiment pas à comprendre. Pourquoi faisait-il ça ?

-C'est tout ce que tu trouves à dire ? Cracha-t-il avec hargne.

Pas de réponse.

-Hey, je te parle.

Le Bookman ferma l'oeil et poussa un profond soupire, ce qui ennuya d'avantage Debitto.

-HEY LE BORGNE, JE TE CAUSE !

-Tu m'empêches de dormir. Marmonna finalement le rouquin. C'est votre nouvelle méthode de torture, envoyer un gamin bruyant pour me lancer des menaces en l'air et me fatiguer d'avantage ?

-Q... JE SUIS PAS UN GAMIN !

-Tu es un sale gosse, si tu veux, maintenant tu peux me laisser dormir ?

Il y eu un fracas qui poussa le Bookman a rouvrir l'oeil. Son plateau repas venait de tomber au sol suite à un coup violent qu'avait donné le Noah, et la porte en fer s'était refermé dans un bruit sourd, tandis que Debitto partait subitement du cachot.

Lavi ne pu réprimer un sourire et amorça un geste pour se redresser, ce qui lui arracha une grimace de douleur. Il se résigna à rester assis, en regardant la porte comme s'il attendait que le jeune revienne. Au moins, d'une certaine façon, ce gosse était amusant. C'était idiot, mais il avait l'impression qu'il en sortait beaucoup plus joyeux. Mais au moment où il repensa à cette impression, une douleur froide et rude traversa son corps et il dû étouffer un gémissement.

-Ouais bah c'était qu'une impression.