Voici ma toute nouvelle histoire! J'espère qu'elle vous plaira. Pardon pour les fautes s'il y en a.
Les personnages et l'histoire sont totalement de moi, aucun copiage extérieur.
Bonne lecture
Elle se dirigeait vers les marais. Rien n'indiquait que s'en était. Rien d'humide, peu d'insectes, un champ de blé et pas un bruit. Pas de chants d'oiseaux. Le silence était oppressant et total.
Elle n'était vêtue que d'une légère robe blanche, transparente, flottante au vent et sur laquelle le soleil montrait ses formes harmonieuses. La robe s'arrêtait au dessus des genoux, lui laissant une grande mobilité.
Pieds nus, elle foulait le sol, légèrement, tel une danseuse effectuant des pirouettes.
Ses cheveux flottaient tel la mer, en cadence avec ses bonds et ses sautillements. Qu'elle était belle ainsi, le sourire au bord des lèvres et le soleil sur sa peau.
Elle gardait les yeux fermés pour profiter autant que faire se peut de la chaleur et de la luminosité du soleil à son zénith. Rien ne pouvait troubler son bonheur à cet instant précis.
C'est alors que le décors changea du tout au tout. Le soleil se changea en une magnifique lune, énorme et lumineuse, blanche comme le lait et entourée d'une nuit d'encre parsemée de millier d'étoiles scintillantes.
Le champ de blé se transforma en un marécage grouillant, poisseux et inquiétant.
Ces changements lui firent ouvrir les yeux et lorsqu'elle découvrit qu'elle se trouvait au milieu d'une eau croupie, stagnante et grouillante de milliers d'insectes, elle tenta de courir dans le sens inverse. Elle voulait retourner dans le champ d'où elle venait.
Elle ne fit pas un pas qu'elle se retrouva les pieds dans la vase. La sensation visqueuse lui arracha un couinement de dégout.
Elle marqua à la suite de ce couinement, un changement infime. Une bise s'était levée, lui léchant le visage. Les crapauds qui n'avaient cessés de coasser depuis son arrivée dans le marais s'étaient tus. Plus rien ne bougeait. Comme dans l'attente d'un évènement atroce.
C'est alors qu'elle aperçut sur la surface de l'eau, un œil jaune. Il venait de s'ouvrir. Il était reptilien. Surement un crocodile ou un alligator.
Cette apparition fit naitre au creux de son ventre une peur indicible. Elle se voyait déjà déchiquetée par ce monstre.
Dans un éclair de volonté, elle s'élança vers la berge qui se trouvait derrière elle. L'eau l'empêchait d'avancer comme elle le voulait. Sa vie se jouait à cet instant précis mais rien ne jouait en sa faveur. Elle se déplaçait lentement par rapport au reptile qui ondulait avec dextérité sur l'eau. La berge semblait s'éloigner chaque fois qu'elle faisait un pas. Le reptile allait la rattraper si elle n'accélérait pas. Dans une tentative désespérée, elle ferma les yeux et avec le peu de volonté qu'elle savait déployer, elle tenta de forcer encore plus sur ses muscles déjà engourdis.
D'un coup elle se retrouva à un bras de la berge. Ni une ni deux, elle se précipita dessus pour y grimper. Le reptile s'approchait encore mais il n'était plus qu'à trois bons mètres d'elle. Elle tenta vainement de monter sur le tertre gluant qui départageait la berge de l'eau croupie. Le sol était si poisseux et si spongieux, qu'elle glissait toujours. Sa robe était maintenant maculée de boue. Elle avait les larmes aux yeux et voyait sa vie se terminer ici.
Dans une énième tentative, elle tendit la main afin de, peut-être, se raccrocher à quelque chose comme une racine. C'est une main humaine qui attrapa la sienne et qui la hissa sans mal sur le tertre. Ils s'éloignèrent rapidement. Le reptile se cassa le nez sur la berge et repartit, son déjeuner évanoui.
La main qui l'avait sauvée et qui lui tenait toujours la sienne appartenait à un magnifique jeune homme vêtu d'un T-shirt moulant marron et d'un pantalon en lin noir. Sa peau d'albâtre contrastait magnifiquement avec sa chevelure noir de jais. Ses yeux perçant était d'une magnifique teinte argentée et semblaient vous transpercer.
Les bruits des insectes grouillants s'étaient d'un coup tus. Plus aucun bruit ne venait déranger leur contact visuel. Seul le sol qui tremblait faisait office de perturbateur. On aurait pu croire que tout les insectes s'étaient cachés dans le sol et grouillaient sous leurs pieds.
Elle baissa les yeux en voyant le regard voilé du jeune homme et pu constater que sa robe lui collait à la peau. Ses formes étaient nettement visibles et la première question qui lui vint à l'esprit était "Pourquoi n'ai-je pas de sous-vêtements?"
En relevant la tête, rouge, elle découvrit sur le visage de son interlocuteur, un magnifique sourire goguenard.
Il se pencha alors pour lui demander une danse comme seuls les hommes d'une autre époque savaient le faire.
Elle allait refuser, ressentant comme une grande réticence au fond d'elle, mais le décors changea une nouvelle fois et ils se retrouvaient au centre d'une grande salle de bal, vêtus d'habits magnifiques de l'époque victorienne. Le jeune homme réitéra sa proposition, toujours silencieux, et sans avoir le temps de réagir, elle lui tendis sa main. Il la prit avec avidité et ils tournoyèrent durant des heures, seuls au monde.
La musique qui s'était mise à résonner dans la pièce s'arrêta brutalement. La danse s'était elle aussi stoppée.
Le magnifique jeune homme la regarda dans les yeux. Elle ne bougeait plus. Sa respiration était saccadée par l'effort. Une mèche de cheveux s'était collée sur son front. Il la replaça de sa main. Cette même main continua son chemin. Elle descendait le long de sa chevelure. Elle dégagea alors le cou de la demoiselle. Il souri.
Elle prit peur en voyant ses canines si habituelles. Ses yeux s'agrandirent mais là était la seule chose dont elle était capable.
Comme statufiée, elle le vit se reculer pour la contempler, enfin, contempler son cou et il s'abattit sur sa gorge avec violence, lui arrachant un petit cri...
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Elle se réveilla en sursaut, couverte de sueur. Encore lui. Toujours lui. Mais allait-il la laisser tranquille une nuit?
Voilà! Alors? J'attends avec impatience vos réactions!
