Note de l'auteur :
Fanfic né à partir d'une conversation et d'un dessin d'atlantisdesetoiles, que vous pouvez retrouver à l'adresse suivante : art/Hitler-s-new-toys-630717763.
Cette fanfiction relate l'histoire d'un wraith dans la Seconde Guerre mondiale en Allemagne Nazie, lors de l'occupation en France et en camp de concentration, je tiens à préciser que certaines scènes pourront choquer les plus sensibles. Bien sûr, je suis, avec atlantisdesetoiles, en désaccord total avec l'idéologie nazie.
Il y aura aussi quelques mots en allemand dont je donnerais la signification à la fin du chapitre.
Bonne lecture !

Rel'kymn sentait que quelque chose n'allait pas. De drôles de bruits se dégageaient du tableau de bord et les systèmes étaient en surchauffe. Il tenta de reprendre les commandes de son dart, sans succès. Il était pourtant l'un des meilleurs pilotes de sa ruche, gouvernée par la puissante et magnifique Astrea ! Il ne l'avait rencontrée que deux fois : la première, lorsqu'il avait abattu une trentaine de vaisseaux anciens lors de la guerre et la deuxième, quand il avait capturé un atlante qui mourut suite à la torture sans n'avoir rien avoué sur l'emplacement d'Atlantis.

Le dart s'affolait de plus en plus. Des petites étincelles sortaient de toute part, ce qui força le wraith à se protéger les yeux. Le petit vaisseau plongea à une vitesse folle dans le ciel et s'écrasa lourdement à terre. Le toit s'ouvrit d'un coup et Rel'kymn se retrouva projeté au sol près de son vaisseau fumant. Il se releva en grognant et constata les dégâts : son dart était inutilisable et il s'était légèrement blessé au visage. Le wraith se dirigea vers son petit vaisseau et tenta d'envoyer un message de secours à sa ruche. Il entendit le son familier du déclenchement de l'autodestruction et se jeta en arrière. Le dart explosa, une épaisse fumée envahissant le ciel déjà assombri par les nuages gris. Rel'kymn toussa et se leva, contemplant un instant les débris de son vaisseau. Il n'avait donc plus aucun moyen de contacter sa ruche. En grognant, il se remit en marche et sentit les premières gouttes d'eau qui tombaient.

Le lieutenant Franz Faszler et son équipier, Gerhold Grassmann, observaient le ciel voilé de nuages sombres et menaçants. Il était tard, vingt-trois heures et demie et le ciel n'augurait rien de bon en ce qui concernait la météo. Franz Faszler était un jeune homme de trente ans,aux yeux bleus et cheveux blonds. C'était un jeune homme sérieux et amical, marié à une belle allemande du nom d'Anne. Il portait un casque qui cachait sa coupe militaire et un fusil à lunettes sur son épaule. Gerhold Grassmann, lui, avait des cheveux blonds, des yeux marron, et quelques taches de rousseur sur les pommettes. Ils portaient tout d'eux l'uniforme kaki réglementaire des soldats allemands.
Brusquement, Grassmann sortit une photo de pin-up et l'agita sous les yeux de Faszler qui détourna le regard.
« Je te rappelle que je suis marié !
-Oh ça va ! C'est juste une image et regarde, elle me l'a signé pour moi ! roucoula le soldat.
-Et tu sais bien qu'on n'a pas le droit de posséder ces images ! continua Faszler.
-T'entends ça ? demanda Grassmann, soudain très sérieux. »
Les deux hommes se turent et écoutèrent. Soudain, il eut un bruit aigu et fort, Grassmann prit ses jumelles et observa le ciel avant de s'exclamer :
« Merde ! C'est quoi ça ?!
-Fais voir ! ordonna Faszler en prenant les jumelles. »
Il suivit le doigt de son ami et découvrit un petit appareil, ce n'était ni un avion ennemi, ni un des leurs. Il piquait en chute libre vers la forêt. Faszler se tourna vers son équipier et lui ordonna avec une voix légèrement teinté de peur:
« Appelle le quartier général de la Wehrmacht et dis leur qu'un appareil non identifié s'est écrasé dans la forêt de Grunewald. »

Rel'kymn marchait depuis plus d'une demi-heure et il lui semblait qu'il tournait en rond. En effet, il était passé plus de trois fois près d'un grand arbre avec une croix étrange gravé dessus. En grognant, le wraith se remit à marcher dans une autre direction. Soudain, un humain sortit d'un buisson et eut un hoquet de surprise en le voyant.
« Halt ! hurla l'humain en braquant son arme sur lui. Halt ! »
Le wraith continua son chemin tranquillement. Le soldat était jeune et il parlait une langue très bizarre. L'humain commença à trembler de peur. Rel'kymn eut un rictus et accéléra sa marche. Le soldat était incapable de tirer. Le wraith se jeta sur lui, plaqua sa main sur le torse de l'homme et aspira sa vie rapidement.

Alors qu'il se relevait, il reçut une balle dans l'épaule. La blessure cicatrisa aussitôt. Plusieurs humains apparurent à l'horizon, armes tournées vers lui. Il se retourna et découvrit d'autres humains qui accouraient, eux aussi armés. Le wraith fronça les sourcils. Mais qu'est-ce qu'il se passait ? Pourquoi ces humains possédaient-ils ce niveau de technologie ? Rel'kymn reçut une deuxième balle dans la rotule et plusieurs autres dans le dos. Il dû se mettre à genoux pour reprendre son souffle et attendre que ses blessures guérissent. Rel'kymn sentit un grand choc dans sa nuque puis un deuxième et enfin, un troisième. Il tomba en avant, face contre terre, évanoui.

Il se réveilla dans une petite pièce sombre, attaché à une chaise. Quatre gardes surveillaient la pièce, habillé d'un uniforme kaki et casqué. Ils se tenaient droit à chaque coin de la pièce. Brusquement, la porte s'ouvrit et deux hommes s'avancèrent dans la pièce. Tous les soldats se raidirent et tendirent le bras droit en criant :
« Heil Hitler ! »
L'un des humains, plus petit et gros que l'autre, hocha la tête et avança vers le wraith. Il portait un manteau kaki sombre avec plusieurs médailles accrochées dessus, un bandeau rouge sang sur son bras droit et une petite casquette. Il parla dans une langue inconnue et étrange. Voyant que le wraith ne l'écoutait pas, l'homme se mit à gesticuler en tout sens, devenant rouge à force de parler sans reprendre son souffle. Rel'kymn se mit à ricaner et l'autre humain lui mit un coup de poing dans sa mâchoire. L'humain, qui s'était arrêté, reprit son baratin et Rel'kymn éclata de rire. Lorsque l'homme voulut une nouvelle fois le frapper pour le faire taire, le wraith lui mordit sévèrement la main. L'humain hurla de douleur dans sa langue tandis que l'autre ordonna quelque chose à un soldat qui partit aussitôt. Quelques minutes plus tard, le soldat réapparut, un masque en fer dans la main.

Rel'kymn comprit et se tortilla. Il était hors de question que ces humains lui mettent ça ! Il n'était pas un animal ! Deux des soldats le maintenaient par le cou et un troisième par les cheveux. Le soldat s'approcha, mit le masque sur son visage et l'attacha grâce à des sangles en cuir très résistantes. Le tout fermé par un petit cadenas sur l'arrière de son crâne.

Grognant et écumant de rage devant cet affront, il fixa d'un air mauvais les hommes qui l'entouraient, tandis que la brute qui s'était grossièrement bandé la main revenait suivit d'un autre soldat poussant une petite desserte roulante en métal poli.

Le soldat installa la table à côté de lui, avant de saluer avec un claquement de botte et de repartir, verrouillant la porte derrière lui.

L'humain dodu lui parla dans sa langue, d'un ton douceur et plein de menace désignant la desserte, encore couverte d'un petit carré de drap bleu. Rel'kymn ne put que le fixer de son air le plus cruel, grondant sous sa muselière d'acier, écumant de rage, impuissant. L'homme agita la main d'un geste agacé et la brute s'avança, un sourire carnassier aux lèvres

Rel'kymn ne devinait que trop bien ce qui allait suivre. D'un geste théâtral, la brute retira le drap, révélant tout un assortiment d'instruments de tortures, certains qu'il identifia facilement : une dague aiguisée, un scalpel et une sorte de pic à glace et d'autre dont il ignorait jusqu'au fonctionnement, dont un petit paquet rectangulaire blanc orné d'une image et d'un texte en une langue inconnue que l'homme saisit.

Alors qu'il l'ouvrait, Rel'kymn réalisa qu'il s'agissait d'une petite boîte, contenant de fins cylindres de papier remplis d'une mystérieuse matière brunâtre, que l'homme porta à sa bouche avant d'en allumer l'extrémité libre avec un briquet , en tirant quelques bouffées blanches et malodorantes.

Il lui souffla en plein visage un nuage de fumée, le faisant tousser, son masque de fer manquant de l'étouffer, puis très calmement, avec un sourire joyeux, l'homme lui écrasa la cigarette sur le dos de la main.

La brûlure était cuisante, mais il se retint d'émettre le moindre son, fixant l'humain avec une haine redoublée. L'homme sembla déçu qu'il ne bronche pas, mais il lui écrasa tout de même deux autres cigarettes sur la main avant de reposer le paquet sur la crédence, étudiant son assortiment comme si il choisissait un dessert.

Alors qu'il hésitait entre une sorte de grosse pince et la dague, le petit gros lui saisit le bras, lui hurlant presque dessus, en désignant frénétiquement la main de Rel'kymn, qui ne portait déjà plus trace des brûlures.

La brute le fixa avec étonnement, puis se saisissant de la dague, lui entailla profondément la chair de l'avant bras, avant de se redresser pour observer. Il y eut un murmure général de surprise lorsque après quelques instants, sa plaie cessa de saigner avant de se ressouder, disparaissant en moins d'une minute.

Ces deux tortionnaires se regardèrent d'un air réjoui, puis la brute, très lentement, avec une joie sadique, transperça sa paume avec la dague, en plantant la point dans le bois. Rel'kymn gémit sous la douleur, tandis que la lame ripait sur ses os. Ils laissèrent la dague en place une longue minute avant de la retirer lentement, et d'attendre. La douleur reflua insensiblement alors que ses chairs guérissait, mais la plaie n'avait pas encore disparu que la brute lui planta à nouveau la dague dans la main, au même endroit, déchirant les tendons à peines formés, écartelant ses os.

Il se débattit de toutes ses forces, grondant comme un démon, en vain. La brute répéta son expérience à six reprises, avant de se lasser et de se choisir un nouveau jouet, le scalpel, avec lequel il l'entailla méticuleusement tout le long des bras et du torse, puis une fois ses plaies guéries de lui graver une étrange croix sur le torse, le marquant comme du bétail.

Rel'kymn, écumant de rage et douleur, hurlait à s'en exploser les poumon, malgré la masque qui transformait ses cris en borborygmes insanes.

La brute, d'une insatiable curiosité entrepris de tester à un à chacun de ses instruments. Lui arrachant les griffes avec une tenaille avant d'insérer les bouts sanguinolent d'ongle sous sa peau par des incisions profondes faites au scalpel, lui broyant les doigts de la main droite au marteau et lui cassant systématiquement ceux de la gauche.

A moitié assommé de douleur, Rel'kymn ne hurlait plus depuis longtemps, subissant la torture comme une poupée de chiffon, réfugié tout au fond de son esprit. Son manque de réaction sembla lasser la brute, qui après lui avoir accordé une pause de quelques minutes après près de deux heures d'enfer, le fit détacher de la chaise.

Rel'kymn, épuisé par des régénérations à répétitions, affaibli par la douleur, glissa mollement au sol, alors que la brute se faisait apporter une lourde barre de fer.

D'un coup de pied, il le retourna sur le dos, puis comme si il battait un tapis, il entrepris de lui briser les côtes, laissant échapper une exclamations joyeuses à chaque craquement humide.

Lorsque Rel'kymn se mit à s'étouffer dans son propre sang, ses poumons transpercé par ses os brisés, le petit homme intercepta son complice, qui de dépit, lui broya quand même les jambes avant de l'abandonner ainsi, presque mourant, brisé et sanguinolent sur le sol de la cellule, trop faible pour même se relever.

Glossaire:
Heil = Bonjour, salut
Halt = Halte

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