Harry Potter et l'Autre Monde
Bien le bonjour, j'espère que vous allez bien en cette année 2010.
Alors je préfère vous le dire tout de suite ceci n'est pas une suite mais juste quelque retouches afin de corriger certain détails que je n'aimais plus. Il n'y a pas de grands changements mais je voulais finir parfaitement cette histoire avant de publier la suite.
Et oui j'ai enfin terminer le premier chapitre de cette suite qui maintenant à juste besoin d'être corrigé.
A bientôt.
Disclaimer : Les personnages cités ici ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de J K Rowling.
Chapitre 1
Le paysage défilait à grande vitesse à travers les vitres de la locomotive. C'est toute l'Angleterre qui défilait devant ses yeux passant par les montagnes, les plaines verdoyantes, l'eau azur et enfin la métropole londonienne. Pourtant pour un jeune garçon, plus rien ne serait jamais pareil. La vie avait une nouvelle fois perdu de sa saveur avec la perte d'Albus Dumbledore. Le monde venait de se séparer de l'un de ses plus grands hommes perdant ainsi un peu plus d'espoir.
Tout doucement le train se mit à ralentir de plus en plus et finit par s'arrêter en gare de King Cross, ramenant notre jeune héros à la réalité. Il était comme ce train, sa voie était tracée et il n'y avait aucune échappatoire. Les rails d'un destin si longtemps refusé s'imbriquaient pas à pas.
Encore une fois il avait survécu, « le survivant », à croire que ça lui correspondait vraiment. Perdre tous les êtres chers, un à un, pour au final se retrouver seul.
Oui, il se sentait seul, paraître fort à l'extérieur pour mieux se sentir faible à l'intérieur, tel était son malheur. Mais il ne laisserait rien paraître, les Dursley n'auront pas le plaisir de l'enfoncer.
A travers la vitre il pouvait voir les jeunes et moins jeunes rigoler et sourire à leurs parents. « Comment peuvent-ils sourire dans des moments pareils ? Suis-je vraiment seul à avoir de la peine ? » songea-t-il non sans tristesse.
Comme pour le contredire, une main saisit la sienne et le tira de ses lugubres pensées.
- Ginny, laisse-moi s'il te plait, demanda un Harry las.
Mais lorsqu'il se retourna, s'attendant à voir ses yeux bleus, il fut surpris de voir des yeux couleur chocolat à la place.
- C'est Hermione, Harry. Allez viens tout le monde est déjà dehors et je ne te laisserais pas tout seul ici, affirma-t-elle.
Elle le tira gentiment par la main et il la suivit le long des couloirs, toujours main dans la main. Une fois sorti, il retrouva la famille Weasley au complet, excepté Percy, dans les embrassades. A leurs arrivé, tous se retournèrent et leurs mains se séparèrent automatiquement. Personne ne vit rien, sauf Ginny bien sûr, qui à ce moment en voulut à Hermione. Toute la famille lui dit au revoir et lui donna rendez-vous au mariage. Hermione le serra dans ses bras et lui dit :
- Prends bien soin de toi Harry, tu sais que si tu as besoin de parler je suis là…
- Merci Hermione mais toi aussi si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésites pas.
- Merci, lui dit-elle, sincèrement touchée par ces mots.
- Au revoir à tous, dit-il en se dirigeant vers les Dursley et en adressant un dernier regard à Ginny.
« Ils s'inquiètent tous pour moi… mais c'est bien la dernière fois. Il est temps que je me reprenne en main, je ne paraîtrais plus jamais faible ! » pensa avec détermination l'Elu.
Le voyage au 4 Privet Drive se passa comme à l'accoutumé, dans le silence total. Pour ne faire aucune vague, aucun des membres de la famille ne prit le risque de parler. Ils avaient bien vu la mine morose « du monstre » et redoutaient sa réaction en cas de conflit. Une fois dans la maison, Harry monta immédiatement dans sa chambre avec ses affaires. Rien n'avait bougé, les mêmes chaussettes par terre et de la poussière en guise de cadeau de bienvenu. Il libera Hedwige pour qu'elle puisse se dégourdir les ailes et se mit à ranger sa chambre comme chaque été. Une bonne heure passa et il s'allongea sur son lit, mentalement et physiquement fatigué par cette journée. Il s'endormit et sombra dans le néant.
Il courait encore et encore à travers les ténèbres sans fin jusqu'à apercevoir ses parents où il s'arrêta à leur coté.
Il s'approcha précautionneusement d'eux et se crispa devant les visages livides et colérique de ceux-ci.
- C'est de ta faute Harry… dirent ses parents en chœur.
- Ma… ma faute ?
- Si on est mort…
Et là il vit pour la première fois leur mort. Tout défila devant ses yeux : l'arrivé de Voldemort à Godric's Hollow, le moment où il tua froidement son père et enfin le sacrifice de sa mère le protégeant de sa propre vie du terrible mage noir.
- Pourquoi… pourquoi me montrez-vous ça ? Articula-t-il entre deux sanglots.
- Parce que tu es faible…
Puis il vit Cédric dans le cimetière le regardant.
- C'est de ta faute Harry…
A ce moment il vit un rayon vert toucher l'ancien Poufsouffle et il tomba sans vie à ses pieds.
- Nonnnnnnnnn pourquoii ???
- Parce que tu es faible Harry…
Le ministère de la magie et le fameux voile apparurent. Sirius se tenait devant lui le regardant avec ses yeux noirs plein de reproche.
- C'est de ta faute Harry…
- Arretezzz, s'il vous plait, supplia-t-il
Et cette fois, il vit Sirius tomber et passer à travers le voile.
Harry s'écroula au sol devant cette vision.
- Tu es faible Harry
Encore une fois le lieu changea pour la tour d'astronomie et le professeur Dumbledore était présent, le fixant de ses yeux bleus si perçant.
- C'est de ta faute Harry
- Je n'en peux plus….
Severus pointa sa baguette et dit ces deux mots interdits, « Avada Kedavra. ». Le corps du professeur Dumbledore tomba devant les yeux emplis de larmes d'Harry
- Tu es faible…
- NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN ! Hurla-t-il en se réveillant.
Il était en sueur, des larmes ruisselaient sur ses joues, il tremblait. Dans le couloir il put seulement entendre l'oncle Vernon mugir de fureur par rapport à son réveil. Mais il n'en avait rien à faire. « C'est de ta faute, tu es faible », ces phrases résonnaient dans sa tête sans cesse, inlassablement, et ne lui laissaient aucun répit.
- Vous avez raison, murmura-t-il. Je suis si faible que tout le monde se trouve obligé de me protéger et meurt par ma faute. Mais je peux vous jurer que plus jamais je ne serais faible et que plus personne ne mourra à cause de moi…
En disant cela il avait le regard déterminé et du sang coulait de ses mains serrées par la crispation, scellant ainsi son avenir.
