Le cœur du purgatoire

sommaire : Sam est seul. Dean et Castiel sont au purgatoire et Bobby est mort, mais les léviathan envahissent toujours la terre. Sam part à la recherche de nouveau alliés pour l'aider à sauver son frère et Castiel. Après la saison 7, mais avant la 8 pour supernatural et juste avant the end of time pour Doctor who, mais ça deviendra un peu timey-wimey à mesure que l'histoire avance.

Disclaimer : Les personnages de Doctor who, supernatural et Torchwood ne m'appartiennent pas.

Warning : Traite de sujet mature (pas pour les enfants)

Chapitre 1-la rencontre

Il fuyait, il ne pouvait rien faire d'autre. Il avait continué à chasser après la disparition de Dean et Castiel, se disant qu'ils allaient revenir. Après les avoir cherché durant une bonne semaine, il avait contacté le démon Crowley. Il lui avait appris, avec fierté, que Dean et Cass étaient emprisonnés au purgatoire. Cet endroit où même les démons ne voulaient pas aller. Crowley avait refusé de l'aider, même à travers un pacte, même chose pour Meg. Sam ne savait vraiment plus vers qui se tourner, et chasser seul n'était ni facile, ni agréable et les autres chasseurs avaient disparu ou abandonné.

Les États-Unis étaient envahis par les Léviathans. Ils empoisonnaient les gens, les transformant graduellement en zombis. Pour Sam, c'était clair que la Terre se dirigeait tout droit vers un nouvel apocalypse. Les Léviathans ne les élimineront pas, mais vont faire des humains leur bétail. Il devait les arrêter, mais sans Dean, sans Castiel, sans Bobby... il n'avait guère d'espoir.

Il avait donc pris cet avion pour la Grande-Bretagne, l'Europe n'était pas encore contaminé. Il se rendit à Cardiff à la recherche de ce groupe : Torchwood. Il avait fait des recherches sur eux et il savait très bien qu'il ne trouverait pas leur adresse dans l'annuaire téléphonique. Il s'agissait d'un groupe secret qui chassait les extra-terrestres. Aucun signe des Léviathans ou de traques aux créatures surnaturelles, mais c'était ce qui se rapprochait le plus de ce qu'il espérait comme aide.

Il se rendit donc au lieu approximatif, pour ne trouver qu'un amas de ruines entouré de banderoles policières. Il poussa un cri de rage, comment cela était-il possible ? Avait-il fait tout ce chemin pour rien ? Mince consolation, les Léviathans étaient loin... pour le moment.

Les policiers qui montaient la garde le laissèrent passer, une fois qu'il leur montra son faux badge du FBI. Les ruines étaient là depuis presque un an, mais des fouilles se poursuivaient pour quelques raisons obscures par une armée mystérieuse nommée UNIT. L'un des policiers lui conseilla de s'adresser à eux, il lui remit une carte. Sam le remercia et quitta les lieux pour gagner son motel minable avec l'intention de rencontrer ces gens de UNIT, demain.

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Il passa sa soirée à faire des recherches sur UNIT et sur la faille de Cardiff. C'était ce qui l'avait convaincu de se rendre à cet endroit. La faille était sensé être une rupture dans l'espace et le temps, un truc du genre. Pour Sam, s'il y avait d'autres entrées et sorties vers le purgatoire, cette faille en était certainement une.

Lorsque la nuit tomba, il décida de s'y rendre. Peut-être que c'était moins gardé durant la nuit. Il y avait bel et bien une patrouille, mais deux gardes seulement qui ne semblaient pas prendre leur tâche trop au sérieux, se demandant probablement pourquoi on les payait pour qu'ils surveillent un tas de débris. Leur présence n'avait peut-être aucun autre but que de dissuader des bandes d'ados qui iraient y faire la fête.

Sam sortit son détecteur de champs électromagnétiques, qui s'affola aussitôt. Décidément, il y avait énormément d'activité ici. Il connaissait le rituel pour ouvrir la porte du purgatoire, mais cela devait se faire lors d'une éclipse. Il essaya tout de même. Le sol gronda sous ses pieds durant quelques secondes puis plus rien. Il y avait eu quelque chose, c'était tout de même encourageant.

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Lorsqu'il contacta UNIT, le lendemain, on lui fit clairement comprendre que cela ne concernait nullement le FBI. Il n'y avait donc aucun espoir de ce côté. Il fit donc plus de recherches sur cette faille spatio-temporelle et sur les rituels associés à l'ouverture de portes inter-dimensionnelles. Il n'aurait jamais osé faire ces recherches en présence de Dean, qui se serait moqué de lui et de ses petits hommes verts, mais au point où il en était.

La nuit tombée il retourna sur le site. Il se faufila discrètement et se trouva un coin éloigné du radar des gardes. Ce qui n'était pas difficile une fois entré. Le site était vaste et plusieurs amoncellements de débris le cachaient.

Il récita des rituels, pas tous, mais il avait assemblé ceux qui lui semblaient les plus sérieux, ce qui se résumait à quelques versions modifiées de son rituel d'hier. Parfois, rien ne se passait, parfois la terre tremblait légèrement. Puis, un en particulier causa un séisme plus grand, alertant les policiers de garde, qui finirent par le trouver.

Au moment ou ils arrivèrent à sa hauteur, une lumière éblouissante les aveugla, faisant trembler la terre. Sam perdit l'équilibre et dû ramper de toutes ses forces pour échapper à l'avalanche de débris qui menaçaient de l'ensevelir. Inconsciemment, il se dirigea vers la lumière vive qui émanait du sol, elle l'attirait. Il se mit à la fixer comme l'un des policiers pas très loin, comme hypnotisé.

La lueur semblait suivre un axe rotatif, comme un tunnel de lumière. Sam avait l'impression de s'y déplacer à une vitesse impossible, son corps était soudainement si léger. En fait, il ne le sentait plus du tout, il se sentait libéré. Libéré de la matière, mais également du temps et de l'espace. Plus rien n'existait en dehors de cette lumière, plus rien n'avait de sens et pourtant tout lui semblait si logique. Le monde, la naissance et la mort de l'univers, toute la création. Il pouvait la voir, la sentir, la vivre puis ce fut le néant, le noir total.

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Sam se réveilla, pris d'un vilain mal de tête. Il était partiellement enseveli dans des débris rocheux. Il se dégagea lentement, une de ses jambes le faisait atrocement souffrir. Il espérait qu'elle ne soit pas brisée, il ne serait d'aucune utilité à Dean et Cass s'il s'était brisé un membre. Heureusement, elle était seulement amochée et il réussit à se déplacer, même si c'était en boitant.

Il rencontra un des policiers de garde. Le jour commençait à pointer, son quart de travail devait être sur le point de se terminer. Il était assit et se balançait d'avant en arrière, c'était très étrange. Sam s'approcha, le policier ne le remarqua pas et continuait son manège en marmonnant des paroles que Sam n'arrivait pas à saisir.

« Excusez-moi, est-ce que ça va ? demanda Sam, toujours rien.

- Monsieur, est-ce que je peux vous aider ? répéta-t-il en le brassant légèrement. L'homme se mit à hurler.

- Ça va aller, calmez-vous. Je vais vous aider, tenta Sam, mais c'était comme s'il n'existait pas. Le policier cessa de crier et recommença son balancement étrange.

- Monsieur, Monsieur ! essaya Sam.

- Il ne vous voit pas, lui dit une voix derrière. Sam se retourna vivement, sur ses gardes. Un homme dans la trentaine se tenait près de lui. Il portait un complet bleu, une chemise blanche et une cravate bourgogne, ses cheveux étaient courts et coiffé de manière à avoir l'air un peu ébouriffés.

- Comment ? Que lui est-il arrivé ?

- Il a regardé dans le vortex, aucun humain ne peut regarder dans le vortex. Pourtant vous l'avez fait et vous êtes indemne.

- Quoi ? Qu'est-ce que c'est le vortex ? Je ne comprend pas.

- Sortons d'ici, je vais vous expliquer.

- Et lui ?

- UNIT vont s'en occuper, ne vous en fait pas pour lui. Regardez, le prochain quart de travail arrive, vaut mieux déguerpir. »

Sam le suivi, intrigué, mais méfiant. La méfiance était une seconde nature chez le Winchester, de même que l'intuition, et la sienne lui disait que cet individu n'était pas humain. Il le suivi tout de même et l'étranger dû l'aider à franchir quelques amoncellements, puisque sa jambe blessée le ralentissait considérablement et le faisait même trébucher. Le trajet lui semblait plus long qu'à son arrivée, sûrement à cause de sa blessure. Ils tournèrent un coin et Sam écarquilla les yeux devant la mystique boîte bleue.

« Non ! s'exclama-t-il étonné.

- Vous la voyez ? s'étonna à son tour l'étranger.

- Cette chose bleue là-bas ? Évidemment que je la vois, mais c'est impossible. Ça ne peut pas être... vous ne pouvez pas... vous n'êtes qu'une légende, finit par avouer Sam.

- Merci du compliment, mais pour être une légende il ne faut pas exister. Or, j'existe... enfin, plus pour très longtemps, mais passons. Donc, vous savez qui je suis.

- Vous êtes le Docteur. L'homme qui arrive de nulle part et sauve le monde. Pour ensuite disparaître de façon tout aussi mystérieuse, dans une boîte bleue. Vous étiez là à toutes les catastrophes, apparemment.

- Pas juste les catastrophes, tous les moments importants de l'histoire, rectifia-t-il.

- Vous êtes un polymorphe n'est-ce pas ? car dans les archives que j'ai lu à votre sujet, vous ne ressembliez pas à ça.

- Je ne suis pas un polymorphe. C'est juste la régénération. Ne vous en occupez pas, il y a plus important à discuter : vous. Vous êtes un humain du 21e siècle, mais vous pouvez ouvrir la faille temporelle, regarder dans le vortex sans devenir fou et vous connaissez les polymorphes... qui êtes-vous ? lui demanda l'étranger, visiblement aussi intrigué que lui !

- Sam Winchester. Je viens des États-Unis.

- J'avais remarqué votre accent et que faites-vous à Cardiff, Sam Winchester ?

- Je suis en visite.

- Et vous croyez que je vais croire ça ? Je vous ai vu ouvrir la faille.

- Désolé, je cherche mon frère.

- Il est tombé dans la faille ?

- Quelque chose comme ça, oui.

- Vous ne pouvez pas vous jeter dans la faille pour le trouver. Ça ne fonctionne pas ainsi. Il a pu atterrir n'importe où, en supposant qu'il ai survécu, évidemment.

- Je sais où il a... atterrit et il n'est pas tombé il a été amené. Je veux le retrouver et si vous pouvez m'aider... peu importe ce que vous êtes en réalité, vous êtes plus que bienvenu. Je suis venu à Cardiff pour trouver une organisation nommée Torchwood. Malheureusement, je pense que ce Torchwood n'existe pas.

- Oh je vois. Torchwood existe toujours, mais ils ont eu des temps difficiles récemment. Leur quartier général était ici et a été détruit. Plusieurs sont morts, il ne reste que deux membres du groupe, Gwen et Jack. Vous êtes donc au courant de leurs activités ?

- C'est à ce sujet que je venais les voir. Ils chassent des extra-terrestres, apparemment.

- Oui, c'est exact.

- Nous avons un problème d'invasion de l'autre côté de l'océan.

- Des extra-terrestres ?

- Pas exactement, mais je pense qu'ils auraient pu m'aider. Ce sont des chasseurs comme mon frère et moi. Le gibier est différent c'est tout.

- Qu'est-ce que vous chassez ?

- Des léviathans. Une sorte de démons.

- Je ne crois pas aux démons. Décrivez-moi ces créatures.

- Elles prennent l'apparence des humains, mais en réalité elles ont une grande bouche une longue langue et des dents pointues. Elles bouffent des humains, en commençant, de préférence, par le foie. Elles ont le sang noir et lorsqu'on les décapitent, si on éloigne pas la tête du corps, elles se reforment. Elles ont mis quelque chose dans le sirop de maïs et ça rend les gens complètement zombis. »

L'étranger ne l'avait pas interrompu et c'est seulement une fois son récit terminé que Sam s'aperçut à quel point son histoire devait sembler ridicule aux yeux de quelqu'un de l'extérieur. Peut-être que le Docteur se disait que finalement la faille l'avait bel et bien rendu fou, comme le policier. Cependant, il n'avait pas grand chose à perdre, et cet individu étrange était peut-être sa dernière chance d'obtenir de l'aide.

Le Docteur ne passa pas de commentaires. Il avait un air grave que Sam n'arrivait pas à déchiffrer. Cet homme si jeune (pas plus de 35 ans selon son estimation) avait un regard si vieux et tellement peu humain, plus que Castiel, mais définitivement non-humain. Alors, quand il l'invita à entrer dans sa fameuse boîte bleue, c'est avec espoir qu'il accepta de le suivre en dépit de ses craintes.

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Sam regarda autour brièvement, beaucoup plus grand à l'intérieur. Ils étaient dans un vaisseau spatial et non une cabine téléphonique. Cette pièce semblait être le centre de contrôle avec la console au centre. Ce n'était pas exactement l'idée qu'il s'était fait d'un vaisseau spatial extra-terrestre ou futuriste, mais c'était sympa comme endroit. Il avait pensé, une fraction de seconde, que ce Docteur était peut-être un léviathan, mais avait rapidement écarté cette idée. Les léviathans ne conduisaient pas de vaisseaux spatiaux, ils n'étaient certainement pas assez évolués pour ça.

« Comment trouvez-vous ça ? lui demanda le Docteur, enthousiaste comme un enfant.

- Sympa, où est votre équipage ?

- Je n'en ai pas, je suis seul.

- Ça doit être ennuyeux à mourir. Le Docteur évita la question par une autre.

- Alors, avez-vous remarqué ? Plus grand à l'intérieur !

- Oui j'avais remarqué.

- Et ça ne vous étonne pas ! se déçu-t-il

- Pas exactement, mais ça me rassure. Je n'aurais pas aimé être deux dans une cabine téléphonique. Est-ce que le fait de me faire entrer signifie que vous acceptez de m'aider ?

- Droit au but ? Ça va, je comprend et vous avez raison de vous inquiéter. Je connais les créatures dont vous parlez, je n'en ai jamais croisé, mais j'en ai entendu parler. Ce sont des parasites, mon peuple les a combattu jadis. Elle ont été enfermées dans le vide il y a longtemps, mais nous ignorons toujours par qui ou par quoi. Si elles réapparaissent maintenant, c'est que quelqu'un, quelque part, a réussi à les sortir de là. Ce n'est pas une très bonne nouvelle.

- Le Vide ? Elle viennent du purgatoire.

- Oui, certains l'appelle ainsi. Donc, votre frère est dans le vide ? Comment a-t-il pu aller là-bas ?

- Les léviathans l'ont amené. Pouvez-vous m'aider à le ramener ?

- Comment espérez-vous le ramener ?

- Je ne sais pas, il doit bien y avoir un moyen. Est-ce que c'est possible d'aller dans ce... vide sans mourir ? Sinon, peut-être qu'il y a une façon de le sortir.

- Si vous voulez mon avis, c'est beaucoup plus facile y entrer qu'en sortir. Je veux bien vous aider Sam, mais je ne peux pas vous garantir que je vais réussir, ni même nous en sortir vivants. Je suis désolé.

- Je ne vous demande pas de faire ça à ma place, juste de m'aider à trouver une solution. J'irai le chercher seul. Seulement, je ne sais pas comment.

- Moi non plus. Pour le moment du moins, mais je vais y travailler. Je peux vous ramener chez vous et vous rejoindre lorsque j'aurai trouvé une solution. Ne vous en fait pas, je vais vous retrouver. Ou vous pouvez rester ici et voyager avec moi à travers le temps et l'espace.

- Vous voyagez dans le temps et l'espace ?

- Oui.

- Bon, ça explique pourquoi on vous a vu près du Titanic, durant les deux guerres mondiales, après Katrina, près du tsunami, lors de la chute de la Rome Antique et quantité d'autres endroits et époques clés.

- Oui et évidemment ça ne vous étonne pas plus qu'il faut.

- Désolé.

- Alors ? Est-ce que vous voulez voyager avec moi ou rentrer ?

- J'ai pas vraiment de chez moi à vrai dire. Je peux voyager avec vous, si ça ne vous dérange pas.

- Je serais ravi de vous avoir comme compagnon de voyage, Sam Winchester.

- Avez-vous des chambres d'invités dans cet endroit ?

- Bien sûr, il y a une salle récréative, une bibliothèque...

- Salle de bains, cuisine ? l'interrompit Sam

- Oui, j'ai ça aussi, je vous fais visiter ?

- J'espère que vous n'êtes pas pressé, ma jambe me fait mal.

- Alors on va commencer la visite par l'infirmerie.

- Ce n'est rien de grave.

- Suivez-moi, » insista-t-il.

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Le Docteur le fit asseoir sur un lit d'hôpital et lui releva son pantalon. Il passa une sorte de laser sur sa blessure et Sam la sentit se refermer. Pas entièrement, comme avec Castiel, mais assez pour que sa jambe ne soit plus un fardeau.

« C'est quoi ? demanda Sam, intrigué

- C'est un truc que vous aller inventer au prochain millénaire, lui expliqua le Docteur en lui montrant l'appareil.

- Ah bon.

- Vous savez que vous êtes un défi intéressant pour moi, Sam Winchester, déclara le Docteur.

- En quel sens ?

- Je cherche quelque chose qui va vous impressionner. Vous êtes pire que Jack. Lui, ça se comprend, il vient du 51e siècle, mais vous ! J'adore les défis ! Conclut-il, d'un sourire espiègle.

- Jack, le gars de ce Torchwood ?

- Oui, c'est un de mes amis.

- Un ami de Torchwood, je ne suis pas trop loin de mon objectif, finalement.

- Avez-vous faim ? Je peux nous commander quelque chose.

- C'est pas de refus, merci. »

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Sam observait attentivement, mais discrètement son hôte, tous les sens aux aguets. Instinct de chasseur encore une fois. Il ne lui semblait pas être une menace, bien au contraire. Il y avait quelque chose de majestueux chez lui, comme chez les anges. Toutefois, il n'était probablement pas un ange, trop... expressif. Les anges n'avaient pas besoin de vaisseau spatial pour voyager dans le temps, ni de technologie futuriste pour guérir les humains. Dernière constatation, il s'était pris quelque chose à manger donc, pas un ange. Surtout, il n'arrêtait pas de parler ! Vu son enthousiasme à l'idée d'avoir un compagnon de voyage, Sam ne pouvait que constater à quel point ce mec devait se sentir seul. Il comprenait, ça faisait plus de six mois que Dean et Castiel avaient disparu et il ne s'était jamais senti aussi seul. Même Bobby n'était plus là.

Lorsqu'il se coucha dans sa chambre d'invité, il pouvait se faire une première impression de cet être si légendaire. Un mec intelligent, sympathique, curieux, mais aussi très seul. Comme son vaisseau petit à l'extérieur et gigantesque à l'intérieur, il était une contradiction. À la fois jeune et vieux, innocent et sage, jovial et taciturne, très humain et en même temps, loin de l'être. Il ne savait toujours ce qu'il était en fait et le mystère qui l'entourait était presque palpable, mais Sam avait décidé d'ignorer cet aspect, ordonnant à son cerveau de ne pas penser à ça. S'il avait laissé son intuition s'exprimer, il n'aurait probablement jamais monter dans ce vaisseau. Il le faisait pour Dean et Castiel et c'était sur ça qu'il se concentrait.