Yearh, une nouvelle fic.
Une fic inventée en dix minutes dans une bagnole sous 40°. La joie x3
Je vous préviens, cette histoire est assez louche ...venant de moi ca n'étonne personne, mais elle est quand même bizarre, limite complètement hors sujet par rapport à ce qui se passe dans TRC, j'ai fais que regrouper des détails pour faire une histoire un minimum logique.
C'est principalement une fic sur Fye, je vais voir si je fais un petit couple KuroxFye ( il y en a qui aimeront, hein X3 )
Enfin bon, chapitre 1, bonne lecture.
Ah oui, il y a un personnage qui est à moitié à moi...(parce que j'aime être précise )
Shizo Boy.
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Le reste n'était que routine. Des missions armés d'un scénario qui ne changeait quasiment jamais avec une "happy end" à la clef. Et la vie coulait, elle coulait depuis si longtemps qu'elle avait effacé les derniers espoirs d'une quelconque "dernière plume". Les ennemis semblaient rester toujours au même niveau et les combats devenaient moins croustillants qu'avant. Ça, c'était frustrant, parce que ça leurs donnait l'impression d'avoir atteint leur limite. Le joie, qui ébranlait le petit coeur de Shaolan à chaque fois qu'ils retrouvaient une des plumes de la Princesse, semblait diminuer de plus en plus jusqu'à devenir un grain de poussière.
- Fye-san ?
Le concerné releva la mollement la tête pour fixer son interlocuteur. Il s'était encore assoupit. Comme à chaque fois, Sakura le regarda d'un air inquiet en fronçant légèrement les sourcilles. Fye esquissa un sourire distrait avant de faire un geste rassurant de la main et de retourner à son occupation : le matage par la fenêtre. La jeune fille pencha la tête sur le côté, essayant de lire sur le visage du blondinet comme dans un livre, mais, malheureusement, c'était manche perdue d'avance. Il n'y avait aucune phrase sur ce livre, pire, aucune lettre. C'était un bouquin totalement vide avec quelque gribouillis dans les marges. La princesse soupira doucement avant de tourner sur ses talons et partir d'où elle était venue.
Chaque matin le mage se réveillait avec la désagréable impression de n'avoir pas du tout dormi, ou comme un mort. Souffrir d'insomnie à son âge ? Il se sentait de plus en plus fatigué au fil des heures qui composaient sa journée en attendant patiemment le moment où le sommeil fermera ses yeux. Une énorme torture parce que le reste du temps c'était comme si quelqu'un avait glissé deux cure dents entre ses paupières pour qu'il ne puisse pas les clore. S'en suivaient des picotements du globe oculaire, bien du côté invalide que du côté valide. Il avait l'impression d'être un ados qui n'avait pas fini sa crise d'adolescence. En fait, il sentait comme un gros vide s'installer dans son torse, lui donnant envie de rien. Une légère sensation de nostalgie, de la frustration, de confusion ? Il n'arrivait pas à décrire ce qu'il ressentait avec précision, il ne cherchait pas vraiment à le faire en gardant espoir que ce petit moment de faiblesse passera un jour ou un autre. Cependant, ce jour si désiré ne venait pas, le laissant se noyer dans l'incapacité de pouvoir mettre un terme à cette situation. La seule compensation qu'il lui restait était que son état ne s'aggravait pas.
On aurait dit une femme enceinte (non, c'est pas le cas X3 ). Il avait envie de vomir et passait ses journée à regarder par la fenêtre comme un oiseau dans une cage qui rêvait d'une seule chose : sortir d'ici et s'envoler le plus haut possible dans le ciel. Il essayait de trouver une solution optimale quelque part là-bas, à l'horizon. Malheureusement la solution ne venait jamais comme ça d'un coup, hop, non, ça c'était l'inspiration. Fye dirigeait son regard vers les montages en essayant de s'imaginer à quel point ça devait être agréable de n'avoir aucun sentiment l'espace d'un instant. Cependant, ça ôtait tout goût et logique à la vie. L'essence même de l'être humain était de vivre pour resentir. Fye se battait toujours pour atteindre le côté opposé. Tandis que les uns cherchaient à donner un sens à leur vie, lui, voulait dépossédés de sens la sienne. C'était le genre de moment où il se disait qu'il pouvait encore en remontrer aux puissances de se monde en se retrouvant sans système nerveux. Mais il savait très bien que c'était impossible. Il ne pouvait pas perturber à lui tout seul un cercle vicieux mis en place depuis bien longtemps par on ne sait quel con.(1).
Bien sûr que les autres avaient remarqué. Mais ils s'étaient résignés à ne plus lui faire de remarques à propos de son comportement et de ses airs de mal en point. De toute façon, ca n'en valait pas la peine, chacun à son tour allait s'énerver avant de s'indigner à sa façon. Le pire procédé était sûrement celui de Kurogane. Mais qui n'a jamais eu un petit coup de blues ?
Un certain brun s'approcha tout doucement du blondinet en le regardant d'un air hautain comme s'il se trouvait devant un ennemi qu'il pouvait librement intimider avec un regard de braise un max perçant. Le problème, c'était qu'avec Fye ca ne marchait plus depuis un moment, il était tellement mou que plus rien n'avait d'influence sur lui. Le ninja fronça légèrement les sourcilles en voyant deux yeux bleus voilés le balayer avec peu d'intérêt avant de revenir fixer la fenêtre. Enjoy...l'espoir fait vivre. Le brun fronça les sourcilles avant de lâcher un de ses soupirs classé dans la catégorie " tu me fais chier ". Fye soupira à son tour : " eh bah je t'emmerde ". Charmant.
Une douleur aiguë s'insinua dans le ventre du blondinet en se concentrant sur son abdomen. Sa bouche s'ouvrit sous l'affliction en essayant d'attraper l'oxygène qui ne voulait pas pénétrer dans ses poumons. Sa main vint se plaquer contre l'endroit douloureux tandis que ses yeux se voilaient en laissant les pupilles se dilater afin de faire rentrer le plus de lumière possible. C'était pas la première fois, malheureusement. Cette humeur flasque était accompagnée par des épines qui venaient doucement s'enfoncer dans ses entrailles en donnant l'impression au propriétaire de se calciner de l'intérieur. Fye ferma les yeux en essayant de se contrôler, attendant que la douleur passagère s'en aille. Sa deuxième main vint se poser sur le rebord de la fenêtre tandis qu'il sentait deux yeux ardents percer son dos avec force. Il fit mine de chercher quelque chose sur le sol tandis que sa bouche s'ouvrait et se refermait inutilement.
Le mage toussota doucement avant de se redresser en enlevant la main de son ventre et pressa deux doigts contre ses yeux souffreteux. Ca devenait vraiment chiant à la fin. Pourquoi est ce qu'il fallait qu'il soit toujours dans la merde jusqu'au cou (pense à ceux qui sont plus petit que toi ) alors que la seule chose qu'il demandait c'était qu'on le laisse tranquille. C'était vrai, il avait pas à se plaindre alors que des petits enfants à Gudaref ( Sudan) n'avaient rien à bouffer et qui ressemblaient à des anorexiques chroniques en puissance. (2). Sa vie n'était peut être aussi triste que ca...
Le blondinet soupira lourdement en retrouvant sa position initiale "matage-par-la-fenêtre". Il se disait qu'il devait vraiment être sadique pour se laisser souffrir comme ca sans en chercher la raison. Cependant c'était devenu une habitude de tout laisser couler comme un couteau dans le beurre. Ce qui le poussait à ne pas se préoccuper de son état était sûrement l'espoir d'être gravement malade et de crever au bout de trois jours. Il attendait ce moment avec une patience quasi-parfaite depuis très longtemps. Cependant, il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir fautif vis à vis de l'inquiétude qu'éprouvaient ses compagnons. Il se sentait coupable par rapport à lui même. Il s'imaginait le plaisir que prendrait Kurogane à lui dire "rhah, tu l'as dans le cul hein ?!" si il lui racontait tout ce qu'il pensait.
A la droite de Kurogane s'ouvrit une porte pour laisser entrer une jeune femme. Elle baissa les yeux avant de faire une espèce de révérence. La gamine avait une chevelure plutôt emmêlée semblant à un dreadlocks (comme tarzan quoi ). Néanmoins, elle avait une très jolie silhouette et un visage fin et légèrement joufflu. La demoiselle en question balaya la salle du regard avant de s'arrêter sur Kurogane.
-Monsieur, l'empereur est prêt pour vous accueillir et accéder à votre requête.
Le brun éclata d'un rire carnassier avant de se retourner vers Shaolan.
-Je t'avais dit gamin, qui ne tente rien, n'a rien !
Le garçon en question esquissa un faible sourire avant de laisser l'inquiétude se déverse sur son visage.
Le monde où ils se trouvaient était au début constitué de 14 provinces différentes. Cependant, un seigneur avare et égocentrique décida qu'il était temps d'unifier les 14 provinces en un seul et grand empire dont il serait le maître. Il trouva, on ne sait comment, un moyen pour conquérir les régions convoités. La magie n'était pas acceptable dans ce monde et certains disaient que le souverain avait vendu son âme au diable. Les autres seigneur ne s'attendaient pas à être trahis et la conquête fût donc très rapide et quasiment sans dommages. A sa mort, l'empereur laissa le pouvoir à son fils et ainsi de suite durant 4 siècles. Pendant cette longue période les terres de ce monde étaient sans cesse ravagés par des guerres civiles en tout genre. Les famines étaient fréquentes et seuls les riches survivaient en ce monde grâce à des putains de privilèges.
Au fil du temps la situation ne s'arrangeait pas et l'un des successeur du premier empereur décida d'y mettre un terme en punissant plus sévèrement les traîtres. Au nord de l'empire, un lac s'était totalement desséché en laissant un énorme gouffre descendant dans les entrailles de la terre sur quelques centaines de mètres et s'étendant sur des dizaines de kilomètres. C'était une prison naturelle très efficace et les bords de la réserve d'eau morte furent taillés pour être totalement à la verticale. Peu à peu la crevasse se remplissait par des humains torturés tant physiquement que moralement. Les cadavres pourrissaient lentement émanant une odeur pestilentielle. Ainsi plus personne ne venait voir cet endroit décrit comme la gueule de l'enfer. La peur gagna les peuples et la perfidie se faisait de plus en plus rare jusqu'à totalement disparaître. Il ne restait donc plus que des légendes sur un endroit maudit où s'entassaient des squelettes. Et comme par hasard la plume était là-bas. L'accès à la fausse maudite était interdite et on pouvait y entrer avec le seul accord du seigneur. Avec beaucoup d'espoir dans la poche, le groupe, ne voulant pas creuser la terre avec les dents, décida d'aller demander ledit accord à l'empereur lui même en comptant sur sa bonne volonté. Et si ça marche pas bin...ça marche pas.
Les voyageurs avançaient dans les rues d'un pas sûr et le nez pointé vers le ciel. Le pays avait un air assez triste, il y avait aucune ambiance dans les rues et des gardes étaient postés à chaque coin prêts à vous enfoncer une lame dans le ventre. C'était nul. La crainte se lisait dans les yeux des habitants, la crainte de faire un mauvais pas, de déplaire à un bourgeois ou d'avoir oublié de payer un quelconque impôt. Pourtant chacun souriait en étirant leur bouche en un rictus pas très convaincant. Des gardes le accueillirent devant la porte du palais avant des les fouiller jusqu'au sous-vêtements. Comme si quelqu'un pouvait cacher un katana dans son slip.
A l'extérieur, les murs étaient ornés par des fresques en or finement taillés représentant les victoires de l'empereur sur les provinces voisines durant les siècles passés et sur la perfidie. Les actes de l'empereur étaient toujours mis en avant le représentant tel le sauveur d'un monde corrompu à la destruction. Plus ils avançaient vers la porte du château, plus le décor devenait somptueux puant l'or et l'argent. Une énorme porte s'ouvrit devant les voyageurs en les laissant pénétrer dans un énorme salle encore plus lourde en décorations inutiles. Ca en jetait par rapport à la pauvreté des maisons à l'extérieur des terres du palais. C'était à se demander d'où venaient tout ces bijoux et cet or.
-Kawaii, c'est vraiment très luxe comme endroit !
Fye venait de s'élancer vers le milieux de la salle en criant tel un enfant devant une boutique de bonbons. Les gardes le regardèrent d'un air septique tandis que les deux enfants souriaient et se réjouissaient de voir le blondinet reprendre un peu de force. Une énorme porte s'ouvrit à leur gauche afin de laisser passer un homme habillé telle une femme à Paris dans les années folles. Que de la fourrure blanche tachetée de noir accompagné de bottes de chasseurs avec un haut talon rouge. S'en était à péter de rire, mais non, calme, si non pan pan cul cul et bye bye l'entrée pour le cimetière. L'empereur s'approcha du groupe avec une démarche légèrement en les reluquant du regard de bas en haut comme un singe dans un zoo. Mouais.
- On m'a fait part de votre requête et je dis N.O.N.
Le souverain lâcha un rire espiègle avant de se retourner et aller poser son cul sur un trône encore plus somptueux que lui. Très directe comme réponse. Le ton qu'il avait prit indiquait que c'était pas la peine d'essayer d'en demander plus. Kurogane fronça les sourcilles en croisant les bras sur la poitrine s'apprêtant à répliquer avec un rictus de colère, mais une main vint se poser sur son épaule. Fye esquissa un sourire maladroit en appuyant sur l'épaule du ninja pour lui faire comprendre que c'était peut être pas le moment de s'énerver avant de faire un pas en arrière, prêt à sortir de la pièce. L'empereur lâcha un rire sarcastique, satisfait de l'effet que sa réponse avait produit sur le petit groupe avant de se retourner vers l'un de ses valets.
- Passe moi le truc en métal... tu sais le machin en forme de cercle avec des boules au bout !
-Vous voulez dire la couronne ?
-Voilaaa, et vous, si vous essayez d'entrer par la force dans la fosse je vous fais bouffer vos dents par les narines !
Après ces paroles la porte se referma lourdement derrière nos voyageurs. Kurogane respirait comme un buffle en voyant le blondinet aussi calme.
-Alors quoi ?! On fait quoi maintenant ?
-Ban on y va quand même à moins que tu ai peur de te salir les papattes ...
Fye esquissa un sourire avant d'entraîner les enfants derrière lui vers la sortie du palais. Le brun pesta pendant un moment en marmonnant des jurons.
-J'aurais dû le butter sur place en l'étripant avec mes doigts avant de lui faire bouffer les pissenlits par la racine... ahhh et il aurait pu avoir la sauce bolognaise parles oreilles !!
Parce que c'est facile d'énerver Kuro...
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Le soir même le petit groupe partit à la recherche d'un méga trou perdu en plein milieu d'un royaume regorgeant de militaires. L'empereur avait sûrement quelque chose à cacher s'il protégeait un tel endroit. Ca devait être l'histoire classique du type super bête qui trouve la plume à petaouchnok avant de comprendre que c'est un énorme pouvoir et l'utiliser pour devenir le maître du monde. Puis quand il en a plus besoin, il le cache dans un endroit que personne ne peut atteindre ou ne veut pas tout simplement. Ca pouvait jamais être simple hein...
Kurogane menait le groupe à travers un désert aride éclaire par la seule faible lueur de la lune. Fye le suivait de près en essayant de ne pas ralentir en sentant ses jambes perdre peu à peu de leur force. Quand à Shaolan... il courait comme un lapin à la poursuite d'une carotte en reniflant chaque pierre à la recherche d'un quelconque indice suivit de près pas la Princesse essoufflée. Les ennemis, qui étaient sensés protéger le faussé, n'avaient pas une force spectaculaire et croulaient sous le sabre d'un Kurogane plus content que jamais de pouvoir reprendre du poil de la bête. Et plus ils avançaient plus il y avait d'ennemis ce qui leur prouvait qu'ils n'étaient pas très loin du lieux recherché. L'indicateur encore plus fiable était l'odeur infecte qui s'intensifiait lors de leur course. Pas la peine de se boucher les narines, ça passait quand même, par où, bonne question mais ça trouvait un moyen d'atteindre les nerfs du cerveau.
Shaolan galopait devant les deux adultes avec une main sur son arme, prêt à attaquer et défendre la Princesse. Tandis qu'ils ralentissaient le pas, Sakura poussa un petit hurlement attirant ainsi l'attention de tout le monde. Fye fut le plus proche et jeta un coup d'oeil par dessus l'épaule de la jeune fille avant de se dessiner un sourire satisfait. Ils furent rejoins par les deux autres garçons. Devant eux s'étendait une large faille d'où provenaient des cris d'oiseaux bouffeurs de chair humaine. Les bords étaient totalement à la verticale ne laissant aucune chance aux condamnés pour sortir. Kurogane mit un de ses pieds sur un rocher tel un chevalier de l'époque médiévale en évaluant du regard ce qui se trouvait devant lui. Ces compagnons le regardèrent d'un air amusé avant que Shaolan passa un pied vers le vide en s'appuyant contre les pierres suivit de près par le blondinet.
Mokona sortir précipitèrent de sous la robe de Sakura ( hu hu ) en criant joyeusement qu'il avait repéré la plume et, qui plus est, elle était pas spécialement loin. Une fois le petit groupe descendu en bas, chacun se sentit écrasé par une odeur plus qu'insupportable. Le brun jeta un regard furtif sur ce qui les entourait.
Des cadavres. Rien de plus rien de moins. De la chair humaine éparpillée un peu partout donnant encore plus de morbide à ce spectacle. Des charognes venaient arracher tout ce qui restait sur les os noircis par de la moisissure ou autre chose de pas identifiable. Bref, un truc dégueue. Sakura pressa ses deux mains contre sa bouche en lâchant un espèce de cris d'étonnement avant que son prince charmant ne vienne lui cacher les yeux en la détournant d'un spectacle si horrible.(3) Fye aurait pu se sentir nostalgique mais il manquait deux détails très importants ; une tour plantée en plein milieu et de la neige. Kurogane prît vite le contrôle de la situation en voyant que personne ne savait vraiment quoi faire et louchait sur un cadavre en décomposition faute à la curiosité.
-Bon les pines d'huîtres, on va se séparer histoire de faire le moins de bruits possible et de partir le plus rapidement d'ici. Moi je me barre avec le gamin et le mage tu choppe la Princesse avec toi.
Après ce petit monologue, Kurogane saisit par le col son partenaire en l'entraînant quelque part là-bas, derrière une montagne de "chais-pas-quoi". Fye soupira en les voyant détaller comme des hyènes avant de se retourner vers la Princesse avec un énorme sourire aux lèvres. La jeune fille en fit autant avec de proposer une direction quelconque afin de ne pas rester sur place. Intéressante comme idée.
Après une centaine de mètres Kurogane se retourna enfin pour voir si le gamin était bien derrière lui. Shaolan souleva un sourcille interrogateur avant de dépasser le brun en demandant à Mokona si il sentait la plume. Mais non, la boule de poil sentait quelque chose mais elle ne savait pas exactement où. Ô cruel destin. Le ninja passa sa main sur son front en essuyant la sueur avant de rattraper le gamin dans sa marche. Tout était trop calme. Les patrouilleurs des environs tombaient que très rarement sur les deux garçons et s'en défaire n'était pas un problème. S'en devenait ennuyeux et la puanteur ne faisait que leur rappeler qu'ils ne devaient pas somnoler. Les paysage ne changeait quasiment pas les laissant la plus part du temps devant un tas d'os de pierres et d'autres matières les unes plus affolantes que les autres. Ca allait du plus dur au visqueux en passant par tout les états possibles. Trois heures de marche et toujours rien. La fatigue commençait à planer au dessus des têtes des deux mâles en attirant leurs paupières vers le sol.
- Monsieur Kurogane, on peut, peut être faire une petite pose... non ?
-quoi me dis pas que t'es déjà fatigué gamin ?
- Non, mais ...euh ...on peut se poser pour évaluer la situation...
- Accordé.
Kurogane se laissa tomber contre une pierre sachant très bien qu'il n'y avait rien à évaluer et que c'était juste un prétexte pour pas dire qu'il était fatigué et pour garder le peu de dignité masculine qu'il lui restait. Les hommes jvous jure... Shaolan vint se poser près de son compagnon de voyage avec le même bruit de satisfaction en sentant les muscles de ses jambes se relâcher d'un seul coup, hop, comme des flageolets. Mignon hein.
Tandis que ...
Fye chantonnait joyeusement une petite mélodie pendant que Sakura regardait un peu partout dans l'espoir de voir revenir les deux garçons avec sa plume. Ca faisait depuis un bon bout de temps qu'ils étaient partis et il y avait de quoi s'inquiéter maintenant. Elle jeta un coup d'oeil sur un mage calme et complètement détendu. Elle ne savait pas si elle devait l'admirer ou s'indigner. Il avait le don de garder son calme dans n'importe quelle situation, peut être qu'il savait tout simplement faire confiance à ses amis. Cependant, au fur et à mesure que le temps passait il donnait l'image d'une personne totalement fumiste. Et même si elle savait que c'était pas le cas, elle avait toujours le droit au doute.
OUch... Encore cette impression de se faire inspirer par l'intérieur, mais cette fois ci elle revenait avec plus de puissance. Fye posa instinctivement ses deux mains sur son ventre en cherchant à attraper de l'air qu'il savait inaccessible. Il ne pouvait rien faire. La douleur s'emparait de tout ses membres le plongeant dans des tremblement convulsifs. Le sang perlait de son oreille droite et du coin de sa bouche en s'engouffrant dans ses vêtements. Il essayait de se contrôler au maximum afin de ne pas attirer l'attention de la jeune Princesse en rapprochant ses genoux de son ventre et en y cachant son visage. C'était inutile et ses joues prirent un teint rosâtre sous le manque d'oxygène. Quoi ? C'était enfin le moment ? Il pouvait pas mourir asphyxié comme ça tout bêtement. C'était trop con comme mort ! Ses muscles se raidirent et tout son corps se mit à trembler encore plus convulsivement simulant une crise de tétanie. Il se laissa tomber à genoux sur le sol en agrippant le tissus recouvrant ses côtés d'une main tandis que l'autre s'efforçait de le maintenir debout à quatre pattes. Sakura finit par se retourner en entendant des gémissements étouffés en se retrouvant devant un Fye perlant de sueur. Elle se précipita vers lui en l'appelant plusieurs fois.
-Fye-san ! Est-ce-que vous m'entendez ?! Fye-san s'il vous plaît répondes moi...
La jeune fille se sentait trop inutile devant une telle situation et ne savait pas comment réagir. Elle sentit des larmes lui monter aux yeux. Fye remonta la tête vers la jeune fille en esquissant machinalement un sourire. Il était pâle, ses yeux avaient perdu tout éclat d'un quelconque bonheur fac-similé.
-Tout va bien Sakura, ne t'en fais pas...
Son visage se contracta sous l'affliction et sa bouche recommença à s'ouvrir et se refermer avec un petit espoir d'attraper de l'air.
-non, monsieur Fye, vous allez pas bien, arrêtez de mentir... arrêtez ... Je vais chercher les deux autres, ils saurant sans doutes ce qu'il faut faire.
Qu'est ce qu'elle pouvait faire d'autre ? Elle ne connaissait même pas les gestes élémentaires de secours sur place. Le mage l'attrapa par le bout de sa robe avec assez de forces pour qu'elle le remarque.
- Je te dis ..que ...tout vas bien..
Le souffle commençait à lui manquer et il n'arrivait pas à articuler correctement. La jeune fille fronça les sourcilles avant de tirer sur sa robe afin de la libérer de l'emprise du blond. Pourquoi ne pas avouer qu'il allait mal ? Ca crevait pourtant les yeux ... Sakura fit un pas en arrière sous le regard effrayé d'un homme arrivant à peine à se tenir debout.
-Sakura n'y vas pas, je te dis que tout va bien !!!
Même ses cris ne l'empêchaient pas de reculer avant de s'élancer à la poursuite des deux hommes.
Kurogane était confortable étalé sur une de ses matières visqueuses sans s'en rendre compte et somnolait comme un enfant avec la bouche entrouverte. Shaolan le regardait d'un air amusé en se rendant compte que le ninja était plus fatigué que lui et qu'il le cachait depuis un bout de temps. La puanteur ne les gênait même plus, ils s'y étaient habitués au fil du temps passé ici. Charmant l'odeur des fringues en sortant de cette fausse. Et c'est qui allait se taper la lessive ? Maman-Fye ! Ouais ! (maman en question est en train de crever mais c'est pas grave ...) L'oreille du jeune garçon fut attiré par des bruits résonant à une centaine mètres d'ici. Il s'apprêtait avec réveiller le ninja, mais sentit une main venir se poser sur son épaule et il détourna son regard pour tomber nez à nez avec Kurogane qui regardait attentivement vers l'endroit d'où provenait le bruit. Shaolan hocha doucement de la tête en comprenant ce que voulait le brun avant de venir se positionner derrière un tas d'os en supposant que l'ennemi devait arriver par ici. Le ninja vint se poster à l'opposé du jeune garçon en attendant que la personne s'approche assez pour pouvoir la frapper de son sabre. ...tap...tap...tap...
-Ahhh !
La lame s'était arrêtée juste au dessus de la chevelure brune de la jeune Princesse. Kurogane grinça des dents avant de reculer en fronçant les sourcilles.
-C'est quoi l'histoire ? Qu'est ce que tu fous là et il est où Fye ?
Shaolan se rapprocha de la jeune fille en la regardant dans les yeux l'encourageant à parler.
-C'est monsieur Fye ..il...il est en da..je sais pas ce qu'il à mais il trem...et...
-Calme toi petite, reprends ton souffle et explique lentement ce qu'il a encore traficoté.
- Han, c'est qu'il ..je veux dire qu'il tremble et il me disait que tout allait bien, mais c'était trop évident qu'il ...
Elle fut coupée en plein élan par une forte lumière jaillissant de juste au-dessus de leurs têtes en les obligeant de protéger leurs yeux. Shaolan se précipita pour protéger la jeune fille en se postant devant elle tandis que le ninja essayait de s'habituer le plus rapidement possible à la lumière afin de voir ce qui se passait. Une onde puissante provenant de la sphère protégée par un halo de lumière les écrasa contre le sol avec grande force. Chacun s'empressa de se relever pour répondre à une quelconque attaque mais la seule chose qui leur tomba sous les yeux était des arabesques tracés sur le sol comme le cercle, que leur présentait à chaque fois la boule de poils afin changer de dimensions. Lentement, la sphère se divisa en deux parties et chaque arc-de-cercle commença à s'éloigner vers un côté opposé : l'un vers le ciel, l'autre vers la terre laissant apparaître en plein milieu quelque chose qui ressemblait vaguement à une forme humaine. Mais ce n'était que des os et peut à peu se formait au tour de cette forme squelettique les veines, le système nerveux suivit par les muscles et enfin le coeur avant d'être recouvert par de la peau pâle. Cette construction se faisait lentement tandis que les trois voyageurs étaient toujours écrasés à terre par une force émanant des deux demi sphères et ils s'efforçaient de garder les yeux dirigés vers celles-ci.
En atteignant le sol, la partie inférieur de l'espère de ballon se divisa en des grains de poussières lumineux avant de disparaître totalement suivit de près par la sphère supérieur qui se dirigeait vers le ciel. Et avec ces deux objets disparut l'énorme pression qui était exercée sur les corps des voyageurs. Là, en plein milieu de la terre retournée et des os éparpilles, se tenait droit un être que chacun de nous croyait connaître un minimum. le haut de son corps était recouvert par un tissus d'un noir profond qui montait jusqu'au cou et s'arrêtait juste en dessous de son torse laissant place à un ventre recouvert d'une peau cadavérique. Au niveau de ses hanches partait un tissus de la même couleur descendant jusqu'au sol formant un espèce de pantalon. Kurogane écarquilla les yeux en voyant l'inconnu se retourner vers eux comme si de rien n'était et étirer ses lèvres en un mince sourire.
Des lignes qu'il connaissait par coeur.
Un petit nez légèrement en trompette accompagné par des lèvres écarlates. Une peau pâle, teintée d'érubescence à certains endroits, recouvrit la chair de cet être à l'apparence fragile. Sa chevelure blonde s'écoulait le long du visage en arrêtant leur course sur des épaules finement musclés. Certaines mèches d'or venaient se poser devant une paire d'yeux d'un bleu très clair tirant vers le blanc cassé. Cependant, les muscles de ses joues ne se tordaient pas en un quelconque rictus maladroit et ses yeux ne faisaient pas mine de rire en essayant de cacher un stigmate. Non, un sourire piquant se dessinait sur ce visage. Au fond de pupilles il brillait un air hautain, mauvais, espiègle. Cette physionomie avait quelque chose de mauvaise et plus Kurogane reprenait ses esprits, plus il comprenait que la personne qui se trouvait devant eux n'était pas Fye.
- Mais qui êtes-vous ?
- Je suis la luxure, l'envie, la gourmandise, la paresse, l'avarice, la colère, l'orgueil et je cherche la pureté, la générosité, l'énergie, la frugalité, la satiété, la douceur et l'humilité.
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(1) le con c'est dieu et je pouvais pas m'empêcher de placer une phrase venue du film The islande : "Qui est dieu ?...bon, il arrive un moment où tu veux quelque chose très très fort et tu le demande en fermant les yeux. Dieu, c'est celui qui n'écoute pas ce que tu veux."
(2) Ca y est, maintenant quand vous serez tristes vous penserez aux petits enfants du Sudan qui ont trois fois moins de bouffe que vous... Comment ca rien à foutre ?
(3) Désolée, si je fais passer Sakura pour un mouchoir en papier, mais ca me fait trop marrer xD
Je m'excuse si c'est dur à comprendre mais en plein milieu j'ai eu du mal à gérer notre petit groupe donc si il ya des passages que vous comprenez pas vous me le dites ...et je suis un peu lésivée ces temps si... bon j'arrête de m'étaler sur ma vie comme un merlan frit x)
J'espère que la première partie vous mets déjà un minimum l'eau à la bouche D
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