Me-revoilà avec une petite fic sur mon couple préféré, j'ai nommé Ron/Hermione ! C'est un One-Shot dont l'idée m'ai venue comme ça, sorti tout droit de mon cerveau embrumé…
Disclaimer : Rien ne m'appartient. Tout vient de J.K : Merci J.K !
Je vous laisse, bonne lecture !
…
Je suis figée devant la porte de son appartement. Incapable de faire autre chose que de fixer éberluée le numéro inscrit sur celle-ci : 5. Je frissonne, pas étonnant je suis vêtue d'une simple chemise de nuit à bretelles fine. Mais qu'est ce qu'il m'a pris ? Qu'est ce que je fais là ? Il fait nuit et froid, je devrais être chez moi sous ma couette à dormir profondément. Mais au lieu de ça je suis planté comme une gourde devant la porte de mon meilleur ami. Tout ça à cause de mon insomnie, et j'ai rien trouver de mieux pour m'occuper que de transplaner devant chez lui. T'as vingt ans ma vieille, va falloir que tu sois un peu plus indépendante. Je pousse un profond soupir. Bon maintenant que je suis là autant frapper. Je m'approche farouchement de la porte qui me terrifie tant et tape deux fois contre celle-ci. Je suis vraiment ridicule. Cela ce trouve, il n'est même pas là ou pire il n'est pas seul. Oh mon Dieu ! Il est surement avec sa petite amie, une certaine Jessica. Je suis trop stupide ! Je me détourne brusquement de la porte d'entrée, horrifiée. Vite, il faut que je parte d'ici avant que… Trop tard, j'entends un grincement de porte derrière moi.
- Hermione ? , demande une voix endormi, qu'est ce que tu fais là ?
Bonne question. Mais qu'est ce que je fais là ? Je me retourne vivement. Il est face à moi à présent, il se frotte les yeux avec insistance essayant de s'habituer à la lumière du corridor. Il porte un caleçon et un large T-shirt orange, ses magnifiques cheveux roux sont tout décoiffés : il est adorable comme ça, on aurait dit un petit garçon qu'on venait de sortir du lit.
- Ron ! Je suis désolé de venir aussi tard dans la nuit mais…je… , je sens aussitôt mais joues s'embraser mais quelle idiote je fais, j'espère que je ne te déranges pas ?
- Non, je t'en prie, entre.
Il se décale me laissant entrer dans son appartement. J'ai toujours adoré son appartement : il n'est pas immense loin de là mais tellement douillet et chaleureux que en quelque sorte il me rappelle le Terrier en plus petit. Ron l'a acquis en sortant de Poudlard afin de ne plus être aux crochets de ses parents et il s'est trouvé un poste de gardien dans une équipe de Quidditch dont je n'arrive jamais à me souvenir le nom. Bref tout ce passe bien pour lui, même au niveau sentimental, il enchaine les petites amies, toutes groupies du club où il joue. Et Jessica est sa dernière conquête, pas besoin de vous dire que je ne la supporte pas, avec ses aires de pimbêche sûr d'elle, en fait je n'en ai supporté aucune.
- Jessica n'est pas là ?
- Non, elle et moi c'est fini, dit il se dirigeant vers le séjour.
Je le suis docilement et ne peux m'empêcher de sourire, soulagée. Arrivé, Ron se laisse tomber sur un canapé face à la cheminée dans laquelle brûlent encore quelques braises, je l'imite savourant la chaleur de son appartement. Depuis que nous avons quittés Poudlard , on ne se voit plus aussi souvent et ça me manque. Les rares fois où on se voit c'est au repas du Terrier pour Noël ou autres… Je ne fais plus entièrement parti de sa vie comme avant, et ça m'attriste énormément. Je relève la tête brusquement et m'aperçoit que celui-ci me fixe avec insistance.
- Tu ne m'as toujours pas dit ce qui t'amènes ?, demande t-il avec un sourire en coin.
- Bah en fait, je n'arrivais pas à dormir, j'ai pensé à toi et me voici… Désolé je me rends bien compte que c'est ridicule comme situation, si je te dérange dis le moi…
- Mais non !, me coupe t-il, bien sûr que non !
Je me sens d'un coup beaucoup plus à l'aise. Je m'enfonce un peu plus dans le coussin du canapé. Mon dieu que sa présence m'a manqué ! Rien que d'être dans la même pièce que lui à parler de tout et de rien, je me sens mieux. Je dirige mon regard vers lui : il n'a pas changé toujours aussi « ronnesque ». Ses cheveux roux sont à présent mi-longs, formant un feu brillant qui lèche ses joues et ses oreilles. Ses tâches de rousseurs colorent encore son nez et ses hautes pommettes, rajoutant un côté enfantin à son visage. Sans oublier sa magnifique mâchoire virile qui est couverte d'une fine barbe rousse affirmant son visage d'homme. Il était tout simplement superbe, attirant à souhait. Je comprends pourquoi toutes ces jolies filles lui courent après, il a tout d'un mannequin avec sa grande carrure et son torse de sportif. Rien que de m'imaginer dans ses bras, j'en suis toute retournée, alors être embrassé ou encore aimé par Ron… Je rougis à cette pensée.
- Et toi ? les amours ?, demande t-il brusquement, se tournant vers moi en attente d'une réponse.
- Oh. Moi ? Et ben je suis toujours seule si c'est ça ta question…
Je me referme aussitôt à l'évocation de ce sujet. Je n'ai tout bonnement eu aucun petit ami depuis Viktor, mais parlons en, ce n'était qu'une simple amourette qui n'est jamais arrivé jusqu'au plan physique. A chaque fois, qu'on aborde ce sujet je me sens ridicule et honteuse. Surtout quand j'en parle avec lui à vrai dire, lui qui a tant de succès auprès de la gente féminine. Il semble tiquer à ma réponse, et commence à agiter la tête de gauche à droite. Il ancre ses yeux au miens et déclare :
- Comment ça se fait ? Enfin, je veux dire tu as tout pour toi…, m'interroge t-il.
Je m'offusque sans tenir compte de son compliment. Comment ose t-il ?
- C'est à vous, messieurs qu'il faut demander ça ! Ce n'est tout de même pas ma faute qu'aucun garçon n'ait eu le courage de m'embrasser jusque là !, m'exclamai-je excédé.
Ses sourcils se haussèrent brusquement. Je sens aussitôt que je n'aurais pas du dire ça ! Oh mon dieu ! Je fais tellement pitié. J'enfouie mon visage entre mes mains, voulant disparaitre tout de suite de cet appartement si agréable. Je ne m'en remettrais jamais. Cette simple réaction de sa part m'a montré à quel point mon cas était irrécupérable. Je me haïe automatiquement de ne pas être assez attirante pour qu'un seul garçon ne veuille de moi, je sentie des larmes montées à mes yeux. Quand soudain je sens deux grandes paumes chaudes se refermées autour de mes poignets.
- Mione , ce n'est rien, chuchota t-il tout en m'attirant contre son torse, tu finiras bien par trouver un homme qui t'aimes à ta juste valeur.
Même si je sais que ces paroles sont toutes faites et sans originalité, je réponds à son étreinte et enfouie mon visage dans le creux de son cou.
- Et pour ce qui est de t'embrasser tu trouveras bien un cobaye pas trop laid dans les alentours pour t'entrainer, murmure t-il avec un rire dans la voix.
Je pouffe contre son épaule. Je me sépare doucement de lui.
- Facile à dire, dis-je tout en essayant mes yeux humides, toi tu as une queue de groupies devant ta porte qui n'attendent que ça alors que moi…
- Entraines toi avec moi !, me coupe t-il d'une voix enjoué.
Mes yeux s'agrandirent sous le choc. C'était comme recevoir un coup de poing dans le ventre. M'entrainer avec lui … ? Il me propose de … ?
- Hihihi je pensais pas que tu réagirais aussi durement , dit-il tout en se frottant la nuque gêné, je sais que je suis pas un canon de beauté mais bon c'était pour t'aider…
- NON ! Enfin si tu es très bien, ce n'est pas ça le problème.., bafouille-je, mais ça risque d'être étrange pour notre amitié…, non ?
Je dis ça pour lui, car je sais depuis longtemps que mes sentiments pour lui vont un peu plus loin que de l'amitié. Toutes ces sensations quand je suis proche de lui, la jalousie qui s'empare de moi quand je le vois avec au bras une autre fille… Bref, il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre. Mais lui, il n'a jamais laissé entendre qu'il y avait plus de son côté. Je triture mes mains en attente de sa réponse.
- Oooh je vois, je n'avais pas pensé à ça, dit-il en pleine réflexion, mais après tout ce n'est que de la peau contre de la peau… et puis si ça peut te soulager ou te rassurer.
Il paraissait extrêmement confiant et sûr de lui. Je le fixe éberluée ne pouvant aligner une idée correcte. Je vais embrasser l'homme que j'aime.
- Alors ? , demande t-il toujours aussi détendu.
Je prends une profonde inspiration et murmure un « j'accepte » à peine audible. C'est à son tour d'avoir l'air surpris. Il s'attendait à quoi ? Que je refuse ? Oh mon dieu, il espérait peut être que je refuse. Quelle idiote ! Mais le rouquin me coupe dans mes pensées en s'approchant doucement de mon visage. A quelques centimètres de moi, il ferme les yeux, intimidé je fais de même. Les yeux fermés, l'attente du baiser se fait encore plus longue. Je sens qu'il stoppe son approche à quelques millimètres de mes lèvres, je sens aussitôt son souffle chaud contre mon visage excitant encore plus mes sens. Lorsque soudainement ses lèvres emprisonnent les miennes, elles sont douces et pulpeuses et caressent les miennes avec volupté, je crois mourir de bonheur. Sous la surprise, je plaque ma main sur son genou, m'approchant encore plus de lui. Il remue légèrement ses lèvres contre les miennes réveillant un désir insoupçonné en moi. Une de ses mains vient finalement contre ma joue caressant celle-ci tendrement. Tout était comme rêve, un rêve doux et chaud. On aurait dit le baiser du prince charmant, sage mais intense. Parfait pour un premier baiser. Je mets finalement fin au baiser de mon propre chef, préférant arrêter cette douce torture maintenant de peur que je me jette sur lui. J'ouvre les yeux et rencontre tout de suite les siens, il semble interloqué ses paupières clignent plusieurs fois de façon désordonné. Il a toujours sa main contre ma joue, ce qui ne m'aide pas à remettre mes idées en place. Il semble finalement reprendre contenance et retire sa main précipitamment.
- Je… enfin…je … wow , bafouille t-il perturbé.
- Tout à fait d'accord.
Il rie et détourne les yeux de moi préférant regarder la cheminée.
- Excuse- moi je n'ai pas dû être une partenaire hors-pair, dis je de peur qu'il n'est pas apprécier le baiser.
- Si si ! Au contraire, c'était très bien…, répond t-il toujours en évitant de me regarder.
C'était surréaliste de parler de ce qui venait de ce passer aussi simplement et sans gêne quelconque.
- …juste que… , ajoute t-il d'une voix faible.
- Juste que ? , demande je inquiète.
Il se tourne à nouveau vers moi.
- Et bah… si tu veux réellement t'entrainer, dit-il de façon sérieuse, il faudrait passer à l'étape supérieure…
- L'...l'étape supérieure ?, ajoutais- je.
L'étape supérieure ? Non seulement il n'a pas l'air d'avoir détesté notre baiser mais il me propose de recommencer en passant à l'étape supérieure ! Je suis tout simplement euphorique et sens monter en moi une vague de désir irrépressible. Soudainement je le vois jeter un coup d'œil sur mes lèvres avec envie, sans plus réfléchir je hoche la tête avec gêne. Il se rue littéralement sur moi manquant de nous étaler sur le sofa. Je m'accroche à son t-shirt afin de rester en équilibre et à la fois de le sentir le plus proche de moi possible. Notre premier baiser était ridicule à coté de celui-ci. Ses lèvres cherchent les miennes avec énormément d'intensité, me faisant ressentir des milliers de sensations. Je réponds baiser sur baiser cherchant à combler mon partenaire. Lorsque je sens brusquement, sa langue caressé mes lèvres de manière enivrante, je lui cède alors le passage lui permettant de prendre totalement possession de ma bouche. Je ne peux alors m'empêcher de pousser un gémissement sans retenue : c'est tout simplement divin. Désinhibée, je fais entrer ma langue dans la bataille cherchant la sienne avec ardeur. Elles finissent par se rencontrer, nous faisant pousser un gémissement de satisfaction au même moment. Après de longues secondes de bonheur intense, Ron interrompt le baiser brusquement me faisant pousser un hoquet de surprise.
Je mets quelques secondes à réaliser ce qui vient de se passer. Je me redresse finalement totalement sous le choc de notre étreinte sulfureuse. Je jette finalement un regard dans la direction de Ron et découvre que celui-ci est à présent debout. Il semble lui aussi perturbé. Aucun de nous ne sembles vouloir croiser le regard de l'autre. Oh mon Dieu ! Qu'est ce qui nous a pris ? A la fois, je regrette et je ne regrette pas ce qui vient de se passer. C'était tout bonnement merveilleux mais cela risque de détruire notre amitié. Dans quel pétrin je me suis mis ? Ca va être encore plus difficile de cacher mes sentimentsaprès avoir vécu ça. Effarée, je fixe mes genoux qui pour l'instant me semblent extrêmement intéressant, lorsque finalement Ron émet un signe de vie.
- Mione, désolé je n'aurais pas du … euh… comment dire… te sauter dessus ? C'était déplacé…je…
Il semble complètement paniqué, il ne reste pas en place et n'arrête pas de se frotter la nuque nerveusement. Je prends alors conscience que en effet c'est lui qui m'a « sauté dessus » et non pas l'inverse.
- Ce n'est rien…
Je me lève enfin et m'approches de lui histoire de le calmer. Il me regarde approcher, éberlué, et finalement recule.
- Tu veux du thé ? , me demande t-il brusquement.
- Euh… pardon ?, je stoppe mon approche et le fixe, surprise.
- Ou peut être une tisane ? oui c'est mieux… pour dormir… Je vais chauffer l'eau.
Il sort précipitamment du salon, se cognant contre le bord du canapé sur le chemin de la cuisine. N'était ce pas lui qui avait eu l'idée ? Je ressenti alors de la colère contre lui. C'était de sa faute ! Ils n'en seraient pas là si il n'avait pas fait le fanfaron et voulu m'embrasser. Et à la fois, je me demande pourquoi il est si perturbé, d'accord il a embrassé une amie mais rien de bien exceptionnel pour lui. Il a embrassé des dizaines de filles. C'est moi qui devrait être toute tremblante d'avoir embrassé l'homme que j'aime, d'ailleurs j'en suis pas loin je regarde mes genoux et remarque qu'ils tremblent de façon incontrôlé. Je m'assois. Trop d'émotions pour ce soir. Il ne me regarde même plus dans les yeux. Je pousse alors un soupir désespéré. Toute cette histoire n'a fait qu'alimenter mon amour pour lui et rendre encore plus réel ce dont je rêve depuis un bon bout de temps. Réel ? Mais faut que je me calme. Ron ne ressent rien pour moi. Autrement il aurait… Brusquement je me repasse le fil de la soirée. C'est lui qui a proposé de m'embrasser, c'est lui qui a voulu passer à l'étape supérieure et mon dieu c'est lui qui est perturbé ! Enfin il le montre plus que moi. Serait ce possible que… ? Je passe délicatement mes doigts sur mes lèvres. Je n'ose pas y croire. Je me lève déterminé du sofa, prête à découvrir la vérité. Il va falloir que je lui fasse cracher morceau. Je me dirige alors vers la petite cuisine de l'appartement prête à tout. Arrivée au chambranle de la porte, je découvre le rouquin en train de s'agiter devant l'évier avec une bouilloire. Je prends une inspiration pour me donner du courage et me lance dans l'arène. Il a remarqué ma présence mais évite toujours mon regard. Il s'efforce à présent de faire marcher le gaz pour chauffer son eau, toujours en évitant de regarder dans ma direction.
- Ron, ce n'est pas grave. Je te pardonne. J'accompagne mes paroles d'une caresse sur son avant bras.
Ceci semble lui donner une décharge électrique et il recule le plus loin possible de moi. Je me sens légèrement blessé mais je m'en tiens à mon plan. Je pousse un soupir et m'appuie contre la commode situé derrière moi.
- Je me demandais juste s'il y avait une étape supérieure ?, lâchais-je.
Je me demande aussitôt si je n'ai pas été trop loin. Il lève ses yeux vers moi, ceux-ci sont arrondis par la surprise. Lisant dans ses yeux, je le vois réalisé que je suis sérieuse. Il avale difficilement sa salive et commence une avancée vers moi. Toujours muet. Merlin, mais qu'est ce qu'il fait ? Je croyais qu'il allait réagir, s'énerver, me parler au moins. Mais rien. A présent il est à peine un mètre de moi. C'est quoi ce bordel ? D'un coup ça me frappe, je vois son regard noir de désir, et ça me frappe enfin : il va me montrer l'étape supérieure. T'es en train de te faire avoir à ton propre jeu Hermione.
Il est maintenant contre moi. Toujours aucun mot échangé. Juste cette tension entre nous deux. Je recule encore plus contre la commode, excitée et effrayé à la fois. Il pose calmement ses mains sur la commode de chaque coté de mon corps. Cela devient insupportable. Et enfin il pose ses lèvres sur les miennes. Et encore ce sentiment de bien être intense qui vient m'envahir. Cette fois il n'hésite pas et sa langue prend totalement possession de ma bouche. Je sens que mon cœur va lâcher. Il intensifie le baiser, bougeant ses lèvres sensuellement contre les miennes. Je sens alors ses mains glisser le long de mes cuisses à travers le tissu et finalement rentrer en contact avec mes genoux nus. Ses pouces tracent des cercles hypnotiques sur ma peau. Sa langue caresse toujours la mienne avec passion et une certaine lenteur. Ce qui n'est pas loin de me faire perdre tout mes moyens. Brusquement, il me soulève littéralement et me dépose sur la commode. Il profite de cette position pour s'engouffrer entre mes jambes. Un seul mot me vient alors à l'esprit : érotisme. Le sentir aussi proche dans une position aussi intime me fait lâcher un long gémissement contre ses lèvres. Il répond par un grognement et plaque la paume de sa main au creux de mes reins, nous rapprochant encore plus si c'est possible. J'ai chaud, très chaud. Je ne sais plus ce qui nous a amené à être dans cette position mais je ne regrette rien. Ron finit par arrêter sa douce torture et nous nous retrouvons a nous regarder yeux dans les yeux, nos souffles saccadées se mêlent, nos lèvres étant séparé de quelques centimètres. Je me rends compte alors qu'inconsciemment j'ai noué mes jambes autour de ses hanches, je rougis légèrement honteuse. Ron, lui, ne semble pas s'en soucier et dépose un doux baiser contre mes lèvres et un autre sur ma joue et encore un autre au creux de mon cou. Mon rythme cardiaque s'emballe alors de plus belle et j'engouffre une de mes mains dans sa tignasse rousse le pressant de poursuivre son initiative. De plus en plus entreprenant, il fait glisser une des brettelles de ma nuisette et dépose sur mon épaule offerte une série de baisers brûlants. Nous sommes en train d'évoluer sur un terrain glissant mais je m'en fiche. C'est Ron, j'ai confiance en lui. Un son étrange me parvient alors aux oreilles. C'est un son aigu et strident mais je suis incapable de définir son origine. Ron cesse alors ses baisers et se détache de moi, il glisse ses mains le long de mes jambes et les décroisent se libérant de mon étreinte. Abasourdi, je le regarde s'approcher de la gazinière et enlever la bouilloire du feu. Fichu bouilloire ! Elle venait de briser un des meilleurs moments de ma vie. Ma colère passée, je jette un regard vers Ron celui-ci avait plaqué ses mains contre ses yeux et semblait essayer de se calmer. Je me rends compte que pour lui cela a du être difficile d'arrêter l'étreinte, moi j'en aurais été incapable. Je laisse mon regard glisser sur son corps et remarque aussitôt que son excitation est plus que visible. Je relève les yeux, rouge pivoine. Je sourie tout de même fière que ce soit moi qui l'ai mit dans cet état. Il détache enfin ses mains de ses orbites et posent les yeux sur moi, presque aussitôt il se retourne et recommence ses exercices de respiration.
- Mione, s'il te plaît…, dit-il d'une voix plaintive.
Ne comprenant plus rien, je me scrute de haut en bas. Oh mon dieu ! Ma nuisette est totalement remontée, laissant apparaitre ma culotte blanche et ma brettelle étant enlevé on peut quasiment apercevoir le téton de mon sein gauche. J'ai l'air d'une trainée. Je saute précipitamment du meuble et remet mon vêtement en place, mortifiée.
Je ne sais plus quoi faire. Mon plan de départ était de tout simplement le provoquer et de voir sa réaction qui je pensais allait être de mettre les choses au clair. Mais non, celui-ci avait préféré m'embrasser ce qui, sans cette satanée bouilloire, nous aurait sûrement mené à sa chambre. A cette idée un tremblement d'excitation me traverse.
- Si tu te poses la question, l'étape supérieure c'est faire l'amour, Hermione, dit-il soudainement toujours dos à moi.
Mon Dieu. Mon esprit s'embrume à cette idée. Faire l'amour avec Ron.
A SUIVRE...
…
Alors ? Je continue ou pas ? :D
