[ Nouvelle journée au Seattle Grace Mercy West Hôpital ]

[ Vendredi 13 Mai 2009 ]

[ 10h15 ]

Callie : Docteur Bailey, vous avez entendu la nouvelle qui fait le tour du service ?

Miranda : Oui, je sais pour la pédiatrie... son bipper sonna, mais désolée, pas le temps de discuter. J'ai des patients à corriger, je dois leur apprendre à ne pas gigoter sans arrêt et à détruire le travail des chirurgiens.

Callie : Très bien, pas de problème... Je trouverai bien quelqu'un avec qui papoter, se dit-elle à voix basse et en faisant la moue.

Le docteur Sloan passait par là et Callie se jeta sur lui.

Callie : Mark ! Mark ! Alors ta journée?..

Mark : Super... Attends, c'est pas tout les jours que tu me demandes ça? La demoiselle aurait-elle aucun patient en orthopédie ce matin ? Dit-il en se moquant de Callie.

Callie : Eh, c'est pas vrai d'abord, j'ai plein de patients, plein...

Mark : Ah oui et qu'est-ce que tu fais dans les couloirs à papoter ?

Callie : Ça va, ça va.. Bon c'est vrai, je suis jalouse et alors ? Je n'ai pas de patients kamikazes et en plus je déprime encore plus vu que... j'ai plus d'amoureux.

Mark : Arrête de te plaindre Torres, tu es une vraie bombe et tu le sais en plus. Il y a des milliers de personnes qui t'attendent dehors pour sortir avec toi ! Alors sors et vois du monde ! Change-toi les idées et par pitié oublie cette Erica qui t'a laissé comme une vieille chaussette qui pue...

Callie : Je sais... merci d'être là pour moi... et merci pour la chaussette qui pue...

Mark : De rien, un ami c'est fait pour ça, pas vrai ? Et t'inquiète, on est un vendredi 13, les kamikazes et les poisseux vont arrivés par dizaines.

Callie : J'espère que tu ne te trompes pas...

Mark : Mais non, je te le dis voyons. Ah oui et désolé si mon art du bistouri fait venir des personnes de tous les Etats-Unis jusqu'ici. D'ailleurs je te laisse, j'ai une patiente qui veut se refaire les fesses.

Callie : Prétentieux et pervers comme toujours...

Mark : Mais doué et chanceux...

Elle ne put s'empêcher de rire.

Callie : Ne matte pas trop non plus !

Mark : T'inquiète ! Dit-il en partant tout en lui faisant un clin d'œil.

A cet instant, tous les bippers des médecins aux alentours se mirent à sonner simultanément. Mark revint sur ses pas. Mark et Callie le pas pressé rejoignirent les autres médecins.

Mark : Et merde !

Callie : On dirait que tu ne verras pas les fesses de cette femme pour l'instant.

Mark : Ce n'est que partie remise...

Callie : On dirait que c'est grave, je pense qu'il va falloir annuler pour la soirée de ce soir avec les collègues.

Mark : Non, alors là non, tu ne vas pas te défiler avec cette excuse bidon, tu es trop déprimée. On a dit qu'on sortait tous ensemble alors tu viens, d'accord ?

Callie : Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Tu sais l'alcool, le bruit et voir plein de couples autour de moi dont d'ailleurs toi et Mini Grey.

Mark : Hein, alors comme ça tu es jalouse ?

Callie : Non, juste seule, blasée et déprimée. Et comme tu sais, quand on est dans cette situation, voir des couples ça met en rogne.

Mark : Je sais que c'est dur pour toi. Ce que cette Erica t'a fait, c'est nul... Mais s'il te plait, je sais que c'est encore plus mauvais de rester seul dans ces moments là. Alors, tu viens un point c'est tout.

Callie : Très bien, tu as gagné. Je serai là.

Ils arrivèrent dans le petit hall au second étage. Le chef Webber était sur une des marches des escaliers et expliquait la situation.

Mark : Qu'est-ce qu'il se passe ?

Callie : C'est quoi l'urgence ? Dit-elle à Cristina Yang.

Cristina : Incendie dans un immeuble, cinq morts, une vingtaine de blessés et de brulés.

Callie : On dirait que je vais pouvoir m'occuper l'esprit et les mains pendant un petit moment. Et mes mains ne demandent que des membres à réparer.

Mark : On dirait que je vais avoir du boulot avec tous ces brulés. A moi de leur rendre une allure humaine.

Chef Webber : Bon, vous avez tous compris. Faites tous de votre mieux. C'est parti !