Titre : L'Amour a ses raisons, que la Raison même ne connaît pas
Auteur : Llily. B alias Lily.B
Base : Harry Potter (tous les tomes dirais-je sauf le 6 que j'ai pas lu !)
Genre Slash, Romance, Angst… Lemon ?
Pairing : Draco x Harry, Harry x Colin et une surprise !
Avertissement Cette fic fait allusion à une relation homosexuelle donc homophobes allez voir ailleurs si j'y suis !
Rating : M anciennement R pour plusieurs scènes plus ou moins graphiques par la suite. Je précise qu'elles seront toutes écrites par dark.setsuna.
Résumé : Quand le cœur d'Harry balance entre deux êtres, lequel choisira- t-il ?
Disclaimer Les personnages de cette fiction sont la propriété exclusive de J.K Rowling ! Si ils étaient à moi, non seulement Harry et Draco serait ensemble depuis longtemps mais en plus Sirius ne serait pas mourut et filerait le parfait amour avec Moony !
Note&Co Ceci est ma première
fiction HP à chapitre ! J'ai déjà sévi dans ce fandom avec des OS, maintenant
je m'attaque à quelque chose de beaucoup plus gros, qui je l'espère vous plaira
!
Ce Premier chapitre est presque une co-écriture car toutes les descriptions
présentes ne sont pas de moi, mais de mon Kiwi adoré alias Ruines, qui
les a gentiment faites sur ma demande.
Cette fic est dédiée à mon petit morpion d'à moi !
JOYEUX ANNIVERSAIRE !
dark.setsuna est la seule maître à bord de ce navire… Tout ce qui se passera (ou presque) dans cette fic sera sous son contrôle puisque c'est son cadeau d'anniversaire. Pour toutes plaintes, veuillez vous adresser à elle XD
Avis aux Lecteurs : Pour toutes Réponses aux Reviews, c'est toujours la même rengaine, veuillez (ou n'oubliez pas) me laisser votre adresse e-mail. Merci.
L'Amour a ses raisons, que la Raison même ne connaît pas
Chapitre I :
A l'orée de nos retrouvailles
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London Bridge City était en effervescence cette nuit là.
Sur les Bords de la Tamise, à Tooley Street, la Hay's Gallery inaugurait sa nouvelle exposition photo - Londres d'hier à aujourd'hui - et à cette occasion, toute la Haute Société avait été invitée. Plus qu'une avant première, cette réception ressemblait davantage à une soirée privée. Les journalistes des plus célèbres journaux, les critiques d'art les plus réputés, ainsi que les personnes les plus influentes de la ville étaient rassemblées dans ce lieu enchanteur.
Aux vues de l'extérieur la Hay's Gallery ressemblait à une gigantesque arche bombée. D'imposants bâtiments de granit beige montaient sur près de vingt mètres et semblaient caresser de leur splendeur le ciel empourpré de la nuit, surplombant de magnifiques arcades de pierre brute.
A l'intérieur, de grandes structures d'acier se joignaient en un entrelacement majestueux de piliers aux formes serpentesques, de courbes arrondies et de lignes droites. Ceux-ci se nouaient en plusieurs points pour soutenir une lourde voûte de verre d'où perçaient quelques faibles rayons de lune et le scintillement hypnotique des étoiles.
Le sol, recouvert d'un royal dallage de pavot immaculé, resplendissait sous la voluptueuse lueur orangée d'une centaine de réverbères muraux encadrant de leur clarté les arches sombres.
Le claquement sec des talonnettes des uns et le fracas des pointes aiguisées des escarpins de ces dames accompagnaient l'orchestre philharmonique et les doux accords des harpes en une délicieuse cacophonie pleine de noblesse.
Dispersés aux quatre coins de la place centrale, d'épais baquets de rosier taillés, aux formes plus fantaisistes les une que les autres, dégageaient de fortes odeurs embaumantes. De pompeux arbustes feuillages verts moulus et quelques plantes grimpantes lynchaient les murs de leurs verdures. Divers bancs de bois sombres aux formes arrondies, montés sur des pieds de fer en forme de pattes de griffons reposaient sous certains baquets de plantes, attendant religieusement de soutenir le corps fatigué des uns et soûl des autres.
Au centre de l'espace vaquant, un vaste bassin de marbre rougi aux rainures fuligineuses accueillait en son cœur une statue aux montures de fer et d'acier représentant une trirème grecque aux boucliers d'or et soutenant un arc à la flèche axé vers les deux magistrales colonnes de pierres qu'étaient l'entrée principale. A l'arrière de la statue, une longue tige de cuivre au bec à forme de clarinette laissait s'écouler doucement de délicats flots d'eau qui retombaient en une fine pellicule vaporeuse sur l'étendue stagne du bassin, produisant un clapotis enchanteur.
Aucun lieu n'était plus propice à l'effervescence et paradoxalement à la tranquillité que cet endroit. Sa beauté et ses richesses en faisaient l'unes des galeries les plus reconnues d'Europe. Nombreux furent les artistes et leurs œuvres qui furent accueillis en son sein maternelle. Nombreux furent ceux qui attendirent toute leur vie durant, de pouvoir ne serait-ce que faire une apparition en ces lieux fascinants, et nombreux furent ceux qui moururent de ne pouvoir réaliser leurs rêves.
Colin Creevey faisait parti de la première catégorie. Troublant de par ses oeuvres exceptionnelles, le jeune homme c'était fait une place dans le milieu et exposait pour la toute première fois dans une grande galerie.
Aux figures aristocratiques et aux teints houleusement maquillés, présentes au vernissage de la galerie, se mêlaient avec classe et plus ou moins d'entrain, deux nobles et beaux éphèbes, élégamment vêtus.
L'un d'entre eux était un jeune homme brun de haute stature, aux épaules carrées et à la cambrure des reins seyante. Son regard d'absinthe semblait comme absorbée par l'une des photos exposées et il triturait pensivement de ses dents sa lèvre inférieure qui rougissait sous le traitement trop rude. Les nombreux projecteurs soulignaient la courbe délicate de sa mâchoire et la ligne droite de l'arrête de son nez. Son pantalon à pince noir était si bien taillé qu'il laissait entrevoir les formes harmonieuses de ses jambes déliées et son pull à col montant moulait sans vulgarité ses muscles abdominaux et pectoraux. Il tenait distraitement du bout des doigts une coupe de champagne à laquelle il n'avait fait l'honneur de porter ses lèvres.
Une main malicieuse aux longs et pâles doigts glissa le long de sa hanche tandis que le jeune homme a qui elle appartenait, collait son torse conte son dos. Celui-ci était revêtu d'une somptueuse chemise de soie d'un rouge flamboyant assez évasive, contrastant avec son pantalon de toile blanc semblant cousu à même son corps, fin, aux hanches étroites et aux épaules courbes. Ses cheveux délavés coupés de façon inégale frôlaient en une douce caresse le haut de sa nuque et quelques mèches éparses balayaient son front et ses paupières, entravant la vue à ses orbes d'acier.
Il posa son menton contre l'épaule du jeune homme brun et regarda la photographie qui semblait tant fasciner son compagnon. Dans un magnifique jardin londonien, reposait dans toute sa présomptueuse fierté, l'un des gardiens les plus respecté, un griffon d'argent monté sur ses quatre pattes à formes de serres. Sa queue dressée d'arrogance, son encolure écaillée, sa crête aiguisée et ses longues dents acérées semblaient lui donnait vie et le rendre mouvant sous les irritants rayons du soleil.
Ses lèvres pâles s'étirèrent doucement alors qu'il chuchotait, tout près de son oreille :
« Nostalgique, Potter ? » railla t-il d'une voix étrangement suave.
« Un peu… » répondit Harry en se lovant un peu plus dans les bras finement musclés de son amant.
Draco Malfoy, parce que c'était lui, esquissa un sourire mi-charmeur, mi-moqueur avant de prendre un ton légèrement traînant dans une parfaite imitation caricaturale de son 'ancien' lui.
« Ce sont les virées nocturnes qui manque à Saint Potter ou alors est-ce son ego qui ne peu plus être assouvi hein, le balafré ? »
« Non en fait, ce qui me manque le plus, c'est de ne plus pouvoir étaler le Prince des Serpentard au Quidditch ou me moquer de la sale fouine qu'il était ! » répliqua aussitôt le brun, entrant dans son jeu.
« Ça me manquerait presque… » minauda t-il en faisant une moue boudeuse que Harry ne vit pas.
Le Survivant, comme les journalistes se plaisait à l'appeler ou Celui-Qui-A-Survécu, émit un petit rire discret, avant de se laisser porter par l'étreinte du blond. Il ferma un instant les yeux, s'imprégnant des effluves de son eau de cologne. La douceur d'un baiser au coin de ses lèvres lui fit paresseusement ouvrir les paupières et tourner son visage vers l'ancien Serpentard
« Tu veux rentrer ? » murmura ce dernier.
« Oui, j'aimerais… Cette expo m'ennuie. »
Draco se détacha de lui à contre cœur et le fit légèrement pivoter pour ancrer ses prunelles anthracites dans son regard de jade, un brin fatigué. Il leva une main délicate et du revers caressa tendrement la peau veloutée de sa joue.
« Je n'en ai plus pour longtemps… D'ailleurs je file finir ce qu'il me reste à faire » dit-il avec un sourire étrangement doux qu'il ne réservait qu'à lui. Il déposa un furtif baiser sur ses lèvres quelques peu maltraitées et se faufila à travers la foule où déjà, une femme brune au tailleur rouge et noir lui faisait de grands signes.
¤
Le Survivant errait dans l'exposition, à la recherche de quelque chose à faire en attendant son amant. Il rasait le plus possible les murs, tentant d'éviter au maximum la foule présente. Depuis qu'il avait vaincu Voldemort, lors de sa septième année, et reçu l'ordre de Merlin première classe, la population sorcière, bien que reconnaissante était constamment sur son dos, à l'affût de la moindre information croustillante à se mettre sous la dent. Il était sans cesse interpellé par les fans et si Draco n'avait pas été si souvent présent pour le tirer de leurs griffes, il y aurait fort à parier qu'ils l'auraient mangé tout cru.
Cette nouvelle tendance, bien que présente pendant la guerre, avait amplifié son sentiment de haine envers ces personnes trop curieuses pour être respectueuses et l'agoraphobie qu'il avait développée, était une sorte de peur protectrice.
Le regard du brun fut soudainement attiré par une photographie et il s'approcha de celle-ci pour mieux la regarder. Cette dernière représentait une petite fille qui ne devait pas avoir plus de cinq ans, nourrissant les pigeons de Trafalgar Square. Ses longs cheveux rassemblaient en deux couettes hautes, semblaient suivre le même mouvement que ces oiseaux ruraux. Un sourire extatique illuminait son visage enfantin, faisait bondir de joie le cœur de Harry… Cette image, empreint d'innocence et d'allégresse, représentait tant le monde qu'il avait voulu créée.
« Ha… Harry ? »
L'ancien Gryffondor se retourna pour dévisager la personne qui l'avait interpellé. C'était un jeune homme de petite taille - ne dépassant certainement pas le mètre soixante cinq - et au corps frêle. Il semblait tout droit descendus du paradis avec ses mèches aux fils d'ors tournoyant les unes autours des autres, encadrant son doux visage poupin d'une auréole de lumière. Ses grands yeux havane fixaient Harry comme s'il était la résurrection du Christ, aillant visiblement du mal à croire ce qu'il voyait. Il portait gracieusement et avec classe un smoking noir serti d'une chemise beige ouverte sur le col, dégageant de fines et délicates clavicules.
« Colin ? » demanda t-il incertain.
« Mais qu'est ce que tu fiches ici ? »
Leurs voix entremêlées, se démêlèrent et un sourire amusé naquit sur leurs fines lèvres. Leurs yeux pétillèrent de malice et ils éclatèrent de rire devant le ridicule de la situation.
« Je… J'accompagne un ami »
Colin essuya les larmes qui subsistaient au coin de ses yeux, avant de prendre un visage grave. Le brun remarqua qu'un pli soucieux barré la peau délicate de son front.
« Tu n'as pas reçu de carton d'invitation ? »
« Oh, tu sais, chez moi, ils ont la fameuse manie de se perdre en route ou quand ils on la chance d'arriver c'est pour alimenter le feu » sourît-il en faisait un vague geste de la main.
Le blond détourna la tête, confus, ses joues légèrement empourprées par tant de maladresse.
« Excuse-moi… J'aurais dû m'en douter pourtant… »
« T'excuser de quoi ? » demanda Harry, en fronçant doucement les sourcils.
« Non… Non, ce n'est rien » assura le photographe, en relevant la tête pour croiser ses prunelles émeraudes. « Comment trouves-tu l'exposition ? »
Le jeune homme regarda autour de lui avant de revenir sur son ex-camarade de maison.
« J'aime assez… J'aime beaucoup la manière dont le photographe s'y est pris pour redonner son aspect d'origine aux vieux monuments, ou au contraire, mettre en valeurs les plus récents. »
« Je suis heureux que tu me dises ça »
Colin sourît rêveusement. Il avait aimé prendre ses photos et encore plus les développer pour leur donner un style propre et le fait qu'elles plaisent à Harry, le remplissait de joie. L'ancien attrapeur regarda surpris, les lèvres de son ami s'étirer, avant d'ouvrir de grands yeux ronds, semblant comprendre quelque chose qui lui avait échappé jusqu'alors.
« Attends une minute…Ne me dis pas que… »
Le jeune homme acquiesça béatement.
« J'ai toujours su que tu avais un don, mais là… Wouahou… »
Le Survivant passa une main nerveuse dans ses cheveux épars, ne sachant pas quoi dire. Il faut dire que Draco l'avait traîné de force à ce vernissage - auquel il n'avait nullement envie d'aller - sans prendre la peine de lui dire qui exposait…
« Qu'est-ce que tu fais, mon cœur ? » murmura une voix suave à son oreille tandis qu'un corps se pressait, une nouvelle fois contre son dos, le ceinturant de ses bras.
Le blond sursauta doucement, surpris par tant d'intimité entre l'ex Serpentard et l'ex Gryffondor. Harry se tendit imperceptiblement au contact de son compagnon.… Mais à quoi jouait-il ? Bizarrement, il se sentait atrocement gêné que son ami lui montre des signes d'affections en public, et encore plus devant l'aîné des Creevey.
« Hum… Dray ? »
Le surnom brisa quelque chose dans l'esprit de Colin. Apparemment cet amour qu'il avait éprouvé pour son camarade quand il était plus jeune, n'avait jamais cessé d'exister et se le voir ainsi ôté lui faisait mal au cœur.
« A quoi tu joues ? »
« Mais à rien… » répondit-il en embrassant délicatement la base de son cou.
Son regard croisa alors celui du photographe et ses lèvres se muèrent en un sourire narquois.
« Je suis fatigué… Si on rentrait ? » reprit-il
« Tu as terminé ? »
« Hum Hum »
Draco hocha doucement de la tête, ses yeux anthracite ne quittant pas ceux du plus jeune.
« Tu as deux minutes ? J'aimerais te présenter quelqu'un. »
« Bien sûr… Tout ce qu tu voudras ! »
Le jeune homme brun leva ses prunelles au ciel, dans une prière muette de rendre au blond son comportement habituel.
« Tu te souviens de Colin Creevey ? Il était à Poudlard avec nous ? »
L'ex vert et argent, se détacha de son compagnon, non sans garder au préalable un bras autour de sa taille fine. Il détailla minutieusement la personne avec qui Harry conversait un peu plus tôt, son regard pétillant de méchanceté, au fur et à mesure de son avancée. Enfin il ancra de nouveau son regard dans celui du jeune blond, et son sourire moqueur s'accentua.
Les prunelles havane brillaient d'une haine et d'une fureur contenue. Il n'avais jamais pu supporter ce Serpentard, et le fait que toute sa carrière ou presque repose sur lui… Sur cet imbécile qui se foutait ouvertement de lui, l'enrageait au plus haut point.
« Non… » feignit-il
Colin serra convulsivement ses poings de rage. En tant que critique d'art, il ne pouvait pas ne pas l'avoir reconnu. Il savait même exactement qui il était et en jouait effrontément. Si Draco Malfoy n'était pas aussi important, il se serait fait une joie de lui abîmer sa jolie gueule d'ange… On ne peut plus déchu.
« Tu ne te souviens vraiment pas de lui ? » demanda Harry, sceptique. « Pourtant, en tant que critique tu devrais savoir et connaître qui expose ! »
Le blond prit alors une pose ridiculement pensive, faisant mine de se remémorer en marmonnant de temps à autres des choses incompréhensibles. Quelques minutes plus tard, il claquait des doigts, comme traversé par un éclair de génie et se retournait vers le photographe, son éternel sourire narquois aux lèvres.
« Ne serait-ce pas notre vieil ami Creevey ? »
Le Survivant acquiesça alors que Colin grinçait des dents, appréhendant la suite qui ne se fit pas attendre. Aussitôt, l'ancien Serpentard imita de façon tout à fait ridicule, l'archétype même du sorcier fan de Harry Potter.
« Potter, Potter… Je peux te prendre en photo ? Potter, Potter… Je peux avoir un autographe ? Potter, Pot… »
L'ancien attrapeur écarquilla les yeux, surpris par l'audace de son compagnon, tandis que le jeune blond bouillonnait de rage, hésitant entre lui refaire le portrait et mettre fin à sa carrière ou ne rien dire et se laisser humilier par ce serpent, qui quoiqu'il entreprenait dans sa vie, se retrouvait toujours sur son chemin.
« Malfoy ! »
La voix de Harry claqua comme un rappel à l'ordre qui n'eut aucun effet sur le sorcier.
« Non, attendez j'ai mieux… »
Draco alla se positionner à côté du brun, en entortillant une de ses mèches de cheveux qui encadraient son visage, reproduisant, par la même, d'une manière profondément grotesque le comportement des jeunes vierges effarouchées.
« Hum… Harry ? Je… Je me demandais si… hihihi si tu accepterais de m'aider en DCFM ? J'ai dû mal dans les duels et… je me suis dit que tu étais le mieux placé pour m'aider… » Puis reprenant une voix un peu plus normal, quoique en faisant de grands gestes théâtrale, il ajouta « Et là, dans sa grande bonté d'âme Harry Potter accepte et… » (1)
« Malfoy arrête ça ! »
« C'est bon Harry, qu'il continue si ça l'amuse… Il paraît qu'il ne faut pas déranger les fous dans leurs délires… Ça aggrave leur cas. »
« Fait attention à ce que tu dis Creevey ! » menaça le blond, dont les derniers mots prononcés lui avaient fait l'effet d'une douche froide.
« Je n'ai pas peur de toi, Malfoy ! Si tu es assez idiot pour juger les gens sur leurs apparences ou leurs comportements passés c'est ton problème ! Je signale au passage que tu n'es pas tout blanc non plus ! Alors ruine ma carrière pour satisfaire ton ego mal placé, ça ne fera que confirmer ce que je sais déjà de toi…Avoir été du côté de Harry durant la guerre ne fait pas de quelqu'un de bien ! »
¤
« Harry ! »
La porte de leur appartement s'ouvrit brusquement pour se refermer aussitôt avec violence. Le jeune homme qui venait d'entrer se faufila dans l'une des chambres en claquant une nouvelle fois la porte.
« Harry ! »
L'entrée s'ouvrit de nouveau, mais se referma beaucoup plus gentiment. Le nouvel arrivant pris soin de retirer chaussure et manteau avant de s'aventurer sur le sol moquetté.
« HARRY ! »
La porte de la chambre se déroba pour laisser sortir le dit Harry qui se dirigea avec empressement vers la salle de bain. Seulement, il ne fut pas assez rapide pour le blond qui lui enserra le poignet.
« Lâche-moi ! » cria t-il
Loin de céder à cette demande, le critique l'obligea à croiser son regard. Ses prunelles d'absinthe brillaient furieusement.
« Est-ce que je peux savoir ce que tu me reproches ? »
« Non mais tu te fous de moi ? J'arrive pas à croire que t'ai pu me faire ça ! »
D'un geste vif, il se détacha de l'emprise de Draco et s'éloigna de quelques pas. L'ex attrapeur des Serpentard passa une main lasse dans ses cheveux, soupirant de frustration.
« Ne me dis pas que ce nabot t'intéressait ! »
« Je ne vois pas en quoi ça te regarde ! Et le problème n'est pas là de toute manière ! Tu n'avais pas à te comporter de la sorte ! Que ce soit devant Colin ou quelqu'un d'autre ! Je ne t'appartiens pas ! Ce n'est pas parce que l'on vit sous le même toit et qu'on s'envoie en l'air de temps à autre que ça fait de toi, mon petit ami ! » s'énerva le brun
« Je sais très bien tout ça ! »
« Justement non ! Si c'était parfaitement clair dans ta petite tête de blond, tu ne te serais pas comporté comme un amant jaloux ! Tu n'aurais pas ridiculisé Colin de la sorte ! Tu… »
Excédé, Draco franchit les quelques centimètres qui les séparaient, le poussant dans ces derniers retranchements. Le Survivant reculait au fur et à mesure qu'il avançait et ce qui devait arriver, arriva son dos, malheureusement, rencontra le mur. Un sourire carnassier fleurît sur les lèvres tentatrices du blond tandis qu'il plaçait ses mains de part et d'autre de son visage, lui coupant toute possibilité de fuite.
« Colin… Encore et toujours Colin… Tu n'as que ce nom-là à la bouche ! » grinça t-il
Les lèvres du brun s'incurvèrent narquoisement, ses yeux le défiant effrontément.
« Serais-tu jaloux Malfoy ? »
Celui-ci colla son corps au sien, et cherchant son oreille, lui chuchota doucement :
« N'est-ce pas ce que tu me reproches depuis tout à l'heure ? »
Délaissant cette dernière, le critique alla nicher son visage dans le cou du jeune homme, son souffle caressant distraitement la peau hâlée. Le cœur d'Harry pulsait si vite qu'il avait l'impression qu'il allait exploser à tout moment. L'ex rouge et or, pourtant habitué à ses assauts, tentait d'y résister pour avoir le fin mot de cette histoire… Mais cela lui était extrêmement difficile, son corps le trahissant à la moindre caresse.
« Ce que je te reproche c'est l'esclandre que ton comportement à provoquer ! Tous ces regards sur nous… Sur moi… Tu sais pourtant que je déteste ça… »
Le blond souffla une nouvelle fois sur la peau tendre, se délectant de la myriade de frissons qui traversait Harry à ce moment là, avant de la mordiller légèrement pour y apposer sa marque.
« Hmmm. »
« Dra… Draco ? » Haleta le brun
Déposant une multitude de baiser papillons, le jeune homme entreprit de redessiner les contours du visage de son amant, remontant doucement jusqu'à son front où il accola le sien. Il ancra ses orbes impassibles dans celles fiévreuses de son compagnon qui persistait, malgré tout dans sa rébellion.
« Écoutes-moi bien Potter, parce que je ne te le dirais qu'une fois… Je t'-in-ter-dits de fré-quen-ter ce mi-nus… Tu vaux bien mieux ! »
« Comme si tu étais en mesure de m'interdire quoique ce soit Malfoy ! Tu n'es pas mon petit ami ! Je ne te dois rien ! Alors à l'avenir évite de me refaire ton petit numéro de l'amant transi ! Je te rappelle au passage que bien que l'expo ait été du côté moldu, il s'y trouvait pas mal de sorcier… Qui dit 'sorcier' dit 'Gazette' et si j'entends parler de moi dans la prochaine parution, je te ferais regretter amèrement tes actes ! »
« Des menaces ? Tu n'es pas vraiment en mesure de proférer des menaces ! »
Son sourire s'agrandit alors qu'il lui infligeait le même traitement dans le sens inverse.
« Nous verrons cela Malfoy ! Je ne veux pas que qui que ce soit, soit au courant de ma vie privée ! »
« Ne t'inquiètes pas ! Ils ne sauront rien ! Je te le promets » murmura t-il tout contre sa bouche.
« Je l'espère vraiment pour toi ! »
Sur ces derniers mots, Harry repoussa vivement l'ancien Serpentard avant d'aller s'enfermer dans la salle de bain.
À suivre...
Petites notes qui servent souvent à rien :
(1) Extrait d' Un Malfoy n'aime pas de dark.setsuna, vu et corrigé par mes soins pour les besoins de la scène !
Merci d'avoir lu ce premier chapitre !
Vous avez aimé ? détesté ? D'après vous, cette fiction mérite t-elle une suite ?
Je suis vraiment curieuse et impatiente de savoir ce que vous en avez pensé... N'hésitez pas à me faire part de vos impressions, questions ou autres en cliquant sur le petit bouton bleu XD
¤ Lily, angoissée à mort ¤
