Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas mais le récit, oui.
Cette histoire est un Two-shots UA (aller savoir si c'est un PWP), sur une romance entre Naruto et Sasuke, du yaoi quoi. Il y aura un lemon hard (j'imagine) au prochain chapitre, que je publierai mardi prochain. Cette histoire ne me plaît pas trop et est plutôt courte (23 p. sur word ) mais j'espère qu'elle vous plaira quand même, après tout ; tous les goûts divergent.
Bonne Lecture !
Résumé:
Une vie heureuse ! Une vie d'homme célibataire ! Voilà ce que pourrait maintenant vivre Sasuke. Enfin, sortit d'une relation horrible qui durait un an (un an de souffrances !), il allait pouvoir vivre sa vie, à lui, et à lui seul ! Petit souci, l'ami de son ex vient squatter… Sasuke n'a pas finit d'en chier !
Partie 1 :
Liberté Volée.
La vie avait décidé de l'emmerder jusqu'à la fin des temps. Il ne pouvait avoir que cette solution. En tout cas il ne voyait que celle-la. N'avait-il pas droit au bonheur ? C'était une question qui restait sans réponse mais que Sasuke n'arrêtait pas de se poser depuis qu'il avait comprit que quelqu'un au paradis ne l'aimait pas. Vraiment pas.
Il avait pourtant cru repartir de bon pied depuis que lui et Sakura avaient rompu. Cette relation avait été particulièrement horrible pour eux. Avant d'être ensembles, ils avaient été des amis très proches, ensuite des sex-friends puis un couple. Ils n'avaient tenu qu'un an. Quand il y repensait, un an à se crêper le chignon pour un rien, suivis des vengeances et des tromperies. Il avouait c'était lui qui avait commencé à aller voir ailleurs avec ce flic américain. Mais pour sa défense, elle avait vite réagi et avait aussi commencé à le tromper. À la fin, ils n'avaient vraiment été en couple que pendant 6 mois, après c'était juste tromperies et vacheries.
Mais heureusement tout c'était bien terminé avec une discussion sérieuse pour leur un an de couple. C'était Sakura qui avait fait le pas ; elle lui avait très clairement dit qu'elle voulait qu'ils ne soient que des amis car finalement, aucun des deux n'étaient amoureux. Il avait, pour ainsi dire, été extrêmement soulagé, et puis heureux pour elle. Car l'un des amants qu'elle avait eut pour le tromper était tomber amoureux d'elle, s'en suivit d'une histoire d'amour mielleuse, où Sakura se retenait, étant déjà avec lui, pour finir par le quitter pour son amant.
Aujourd'hui, un an plus tard, lui se retrouvait célibataire et elle fiancée à son amant, Kankuro. Sakura et lui, étaient restés des amis complices, c'était peut-être étrange mais ils étaient bien comme ça, et puis ça ne dérangeait pas Kankuro, alors où était le problème ?
Pour en revenir à lui et à sa situation du heureux célibataire. Il était enfin libre de toute entrave, pouvant reprendre son rôle de Dom Juan ; hommes et femmes étaient traqués partout, même si ces derniers temps il faisait surtout les hommes. C'était d'ailleurs sûrement pour cette raison qu'il s'était retrouvé complètement bourré dans un bar gay. Mais, il n'avait pas put conclure ; le petit ami du gars était venu les interrompre. Heureusement il n'avait rien eut mais il ne pouvait en dire autant pour le gars. Il décida de rentrer, trop fatiguer pour continuer à draguer.
Tous ça n'avait été que le début de son malheur, qui n'arrive qu'un peu après tous ceci. De la merde voilà ce qui lui arrivait. Le pire c'était que quand il avait été finalement se plaindre à Sakura que c'était de sa faute à elle, elle lui avait répondu que non, c'était de la sienne. S'il n'avait pas voulu, il n'aurait pas dût accepter. Pris au dépourvu, il n'avait rien répondu, et s'en était allé, toujours cette fiente de squatteur sur les bras.
En même temps, qu'est ce qui lui avait pris d'accepter ? Comment ça c'était passé ? Comme ça :
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Il monta avec difficulté les marches du perron, et ce fut échevelé qu'il essaya d'introduire la clé dans la serrure. Minuscule. Ce fut une tâche ardu (et impossible), car il devait froncer les yeux pour distinguer la serrure dans tous ce flou qu'était l'épaisse porte rouge faite en bois. Et qui dit épaisse, dit lourde, donc difficile à enfoncer avec seulement la force de son corps. Ce n'était pas assez pour le faire changer d'avis. Il essaya de l'ouvrir avec seulement son bras mais son membre était comme du coton. Il se recula en titubant puis, d'un coup d'épaule qu'il voulu puissant mais ressemblant plus à simple laissé-tombé, fonça dans la porte.
Ce fut un échec lamentable. En plus, maintenant il avait mal à l'épaule et à la tempe, s'étant cogné la tête contre la porte. Il se laissa échouer au sol, collant son dos contre la porte et attendit des heures – sûrement cinq minutes mais chuuut- qu'un voisin le prenne pour un SDF, puis le reconnaisse et l'aide à mettre la clé dans le trou et la tourne pour lui… Maintenant qu'il y pensait, est-ce que c'était bien une clé qu'il avait dans la main ? Hmmmm, pas sûr.
Et il était rentré comment déjà ? S'il était rentré en conduisant dans cet état, et était arrivé en un seul morceaux, il se promettait d'aller mettre une affiche à la mairie qui dirait qu'il était le meilleur, même bourré. Il sourit laissant sa tête tomber sur la porte et ferma les paupières, laissant le vent lui fouetter les joues qui devaient sûrement être bien rouges. Par chance, son cou était protégé par son écharpe. Il ricana. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas été saoul comme ça, vive le célibat, pensa t-il avant de s'endormir sur son perron.
La seule chose que Sasuke remarqua quand il se réveilla était son mal de tête incroyable. C'était pas possible de boire autant. Il se tint le front, se frotta les paupières puis les tempes et se décida à se lever avec l'aide de la porte. Se sentant suffisamment stable, il lâcha son support pour regarder où il se trouvait ; sur son perron apparemment. Il leva son bras pour jeter un coup d'œil -autant que son torticolis le lui permettait- à sa « clé » qu'il avait dans la main, qui n'était qu'une cigarette… Tu m'étonnes qu'il arrivait pas à la rentrer dans la serrure.
Il soupira et faillit s'étrangler avec sa salive en voyant comment était garée sa plein milieu de la route ! Parfaitement garé au travers du passage piéton ! Regardant sa montre, il constata qu'il n'était que 5 heure, pas la peine de s'affoler, ses voisins ne se réveillaient qu'à 6 heures. Il descendit le perron et alla garer sa voiture à sa place habituelle et ni vu ni connu, rentra chez lui avec la bonne clé.
Il soupira de fatigue et se dirigea directement à son lit, sans penser une seule seconde à prendre une douche ou à se déshabiller, cela pouvait bien attendre quelques heures. N'ayant dormi que deux heures depuis son départ du bar, c'est à dire à 3h du mat', il comptait dormir toute la journée et même plus si possible. Un soupir de contentement franchit ses lèvres quand il pensa qu'aujourd'hui, on était son samedi de congé.
S'il avait été moins fatigué ou s'il n'avait pas eut une migraine, peut-être se serait-il souvenu que sa très chère Sakura allait arriver dans quelques instants.
Oui. Si.
TOC TOC TOC
« - Ouvres Sasuke ! Je sais que tu es là, y a ta voiture ! »
Aujourd'hui, on était samedi. Aujourd'hui, il faisait tellement mauvais que c'était un miracle quand on voyait quelqu'un sous la pluie. Aujourd'hui, c'était son seul jour de congé du mois. Aujourd'hui, il ne voulait voir personne.
Tous cela ne semblait nullement affectée son ex qui tambourinait la porte comme une forcenée. Pourquoi lui ? Avait-il fait quelque chose d'horrible dans une vie antérieur ? Comme essayer de tuer l'un de ses proches pour être plus puissant et par vengeance ? Il en doutait, alors pourquoi ?
Il savait qu'ignorer quelqu'un était le pire des mépris. Alors soit, il se plierai à la règle des connards. Il prit le coussin inutilisé et le plaqua violemment contre sa nuque, empêchant certains bruits indésirables de passer contre ses oreilles. Il sourit heureux de ne plus rien entendre. Malheureusement pour lui, les hurlements de Sakura -qui s'étaient tus pendant un petit moment- ne faisaient pas partis des bruits qui ne passaient pas l'épaisseur du coussin. Il grogna, exaspéré et finit par plaquer le coussin sur le matelas, en l'enlevant de sa tête.
Elle n'arrêterait dont jamais ! Et puis bonjour les rumeurs qui vont courir sur lui avec les voisins. Encore une fois, si Sasuke avait patienté quelques secondes, il aurait pu remarquer que Sakura serait parti, croyant qu'il ne serait pas là. Mais cette fois encore : si.
« - Tu va me lâcher la grappe ! Je suis allé m'acheter du pain ! Alors, va voir à la boulangerie si j'y suis !
- Je savais que t'étais là ! Allez, ouvres ou j'utilise les grands moyens ! »
Il ne répondit rien, se contentant de grogner, il sentait déjà la migraine revenir en force à cause des ses cris. Il laissa sa tête échouer sur le coussin chaud et lâcha un soupir de désespoir en entendant Sakura continuer à hurler. Des gémissements sortir de sa bouche, il avait une vie nulle ! Si nulle !
« - Sasuke ! Je ne me répéterais pas, soit tu m'ouvres, soit c'est moi qui le fait ! »
Il ricana méchamment, et inspira l'odeur de la lessive de son coussin dont le drap venait d'être lavé, tout d'un coup plus heureux et calme. Après tout, Sakura n'avait aucun moyen d'ouvrir la porte et ce n'était pas son genre de défoncer la porte. Non, elle était plus du genre voleuse, à passer par les fenêtres. Mais se connaissant, Sasuke savait qu'aucune de ses fenêtres n'étaient ouvertes. Elle pouvait toujours courir si elle voulait rentrer.
Sur cette pensée, il ferma les yeux, s'enfonça la tête dans l'oreiller, remonta la couverture jusqu'à la base de ses cheveux de telle sorte que cela lui fasse un cocon de chaleur. Elle ne pourrait rentrer. Serait sous la pluie, pendant que lui serait au chaud dans son lit douillait. Il lâcha un petit gémissement de bien-être et de contentement. Gémissement qui s'arrêta sec quand il entendit une clé passer dans une serrure et tourner. Ses yeux s'ouvrirent en grands et il s'assit tout de suite, comme un ressors qu'on lâche.
MERDE ! TRIPLES CHIOTTES ! Il avait oublié qu'elle avait la clé de l'appart ! PUTAIN ! Elle ouvre la porte ! Bon dieu ! Que faire ?! Sortir lui éclater la gueule et dire à la police que c'était de la légitime défense pour effraction. Ok, c'était pas le plus crédible… Lui dire qu'il était malade ! Ah non, elle était médecin. Difficile à tromper. Se cacher et faire semblant de ne pas être là ! Ah oui, mais non. Elle savait qu'il était là. Ou alors, ouvrir une fenêtre et faire croire qu'il s'était enfuit alors qu'il était toujours caché dans la maison !
Quel plan audacieux et inventif ! Bon, ouvrir la fenêtre, jeter un truc pour faire genre qu'il s'était cassé la gueule et faire plein de bruit pour faire croire qu'il s'échappe. Le cendrier serait parfait comme objet cassé. Il lança le pauvre objet contre une poubelle, jura puis parti se cacher dans l'armoire. Elle le penserait trop mature pour se cacher dans un endroit aussi facile. Parfait ! Plus qu'à attendre !
Il laissa la porte très légèrement ouverte pour pouvoir observer sa tromperie à l'œuvre. Et il n'eut pas à attendre plus longtemps, que Sakura arriva en faisant le bruit d'un troupeau d'éléphants et se dirigea tout de suite à la fenêtre. Mais il retint une exclamation en entendant d'autres pas arriver. Peut-être Kankuro ?
« - Alors, c'était quoi tout ces bruits ? Demanda une voix masculine, et certainement pas celle de Kankuro.
- Le con il s'est tiré !
- Bah, dis donc, il m'a l'air mature ton ex ! »
Que faisait un inconnu chez lui ?! Sakura ne se prenait pas pour de la merde pour amener cet inconnu blond chez lui ! Bon, positivons, pensa t-il. Elle avait cru à son histoire de fuite.
« - En plus il était nul au lit ! Répondit Sakura après un moment.
- Je n'en doute pas, vu comment il se comporte ! Ricana le blond. »
Là, Sasuke vit rouge. Pour qui se prenaient-ils à l'insulter comme ça derrière son dos, alors qu'il était encore là ?! Sur ses performances sexuelles, qui soit disant passant étaient parfaites !
« - Tant pis. Il s'est enfuit. On va devoir attendre ici qu'il revienne. Par ce temps, ça ne devrait pas trop tarder, en plus il est plus frileux que moi. Reprit la rosée.
Il sortit de l'armoire en faisant claquer la porte de celle-ci contre le mur.
- Mais c'est pas vrai ça ! Tu lâches jamais l'affaire ! Pire qu'un bulldog ! Et puis tu t'es pris pour qu-
- AH ! JE LE SAVAIS ! Tu vois je te l'avais dis qu'il se cacherait dans l'armoire ! Le coupa Sakura en donnant un coup de coude à l'inconnu.
- Quoi ?
- Voyons Sasuke ! Tu ne prendrais pas pour plus conne que je ne le suis ? Je te connais assez pour savoir que tu ne sortirais jamais par ce temps et puis pour l'objet cassé, merci d'avoir pensé au cendrier que je t'ai offert pour ton anniversaire.
- Fait pas celle qui savait pas que je le détestais et qui en plus l'a acheté exprès parce que je ne l'aimais pas.
- Je ne comprend pas pourquoi tu dis ça… Répondit-elle en fuyant son regard.
- Pour la recherche de la vérité.
- On y croit ! » Dit Sakura en roulant des yeux. « Bon, tu vas prendre ta douche parce que tu pus et puis tu viens nous rejoindre dans le salon.
- QUOI ?! Non, mais tu ne me donnes pas d'ordre !
- Arrête d'agir comme un enfant et je te prépare un gâteau.
- Haa… Ok, mais aux fruits rouges. Dit finalement Sasuke, après avoir hésité.
- Cela va de soit. Répondit Sakura, un doux sourire attendrit plaqué au visage. »
Il était de réputation que Sakura était excellente pâtissière et il était de réputation que Sasuke, lui avait un énoooooooorme faible pour toutes les sucreries. Et c'est ainsi, que l'un prit la direction de la salle de bain, tandis que l'autre prenait celle de la cuisine. Le blond du nom Naruto ne fit que suivre Sakura, étranger à cette maison.
Sasuke lui n'arrêtait pas de se retourner le cerveau pour savoir ce qu'il s'était passé hier. Il savait que Sakura avait téléphoné pour lui dire qu'elle devait lui demander quelque chose d'important mais quoi ? Avec une affiche à la mairie cela aurait été beaucoup plus clair et simple ! Une affiche à la mairie… Ça lui disait quelque chose… Sûrement rien d'important.
Il éteint l'eau, sortit de la salle de bain, couvert d'une seule serviette et trembla de froid. Il se fustigea mentalement pour avoir oublié de fermer la fenêtre. Puis, il maudit Sakura de ne pas y avoir pensé.
« -Atchaaa ! Fit une voix féminine.
- Bah ça c'était de l'éternuement ! J'espère que t'en as pas mis dans le gâteau.
- Pas ma faute. Sûrement quelqu'un qui me maudit. »
Sasuke aurait presque été content de recommencer juste pour le plaisir de l'emmerder, mais s'abstint. S'il y en avait dans le gâteau, il aurait fait quoi ? En fermant la fenêtre, il se dit que la facture du chauffage allait être salée. Le chauffage qui n'avait du coup que peu chauffé la chambre, où il faisait un froid de canard. Il avait même la chair de poule (1). Habillé d'un épais tee-shirt à manches longues et d'un jeans, il sortit finalement avec des chaussettes au pieds.
Quand il arriva, la première chose que son cerveau capta fut : l'odeur alléchante des sucreries. Comme quand on passe devant une pâtisserie. Sakura semblait s'affairer à faire de son gâteau un chef d'œuvre. Et ce fait, au lieu de flatter Sasuke, comme quoi on se donnait tant de mal pour lui faire plaisir, lui donna plutôt l'impression qu'on essayait de l'acheter. Cela dépendait du point de vue.
Ceci étend, il prit le temps de savoir qu'aucun des deux ne l'avait remarqué pour s'intéresser à la deuxième personne qui lui tournait le dos. Un blond, grand, vu ses jambes. Plutôt musclé, de ce qu'il en voyait de son dos caché par le tee-shirt orange à manche courte. Mis à part cette faute de goût, il avait de magnifiques épaules carrées.
Il s'avança un peu, et fit un peu trop de bruit car le blond se retourna vers lui. Laissant découvrir un visage assez mince mais avec une mâchoire marquée qui remontait sur des joues à la peau brillante, où était posée au milieu, un jolie bouche rose assez fine. Ses yeux était sûrement son point fort pour la drague : des bleus de toutes les teintes cachés parfois par de longs cils blonds.
Son inspection ne lui avait prit que quelques secondes pendant lesquelles il avait continuer d'avancer sous le regard de l'autre. Il s'assit sur un des tabourets de la cuisine américaine, à côté du blond qui lui non plus ne le lâchait pas des yeux. Sasuke finit par rompre le lien visuel pour se tourner vers Sakura qui continuait à bosser comme une acharnée.
« - Où est ce que tu as trouvé tous ces fruits ?
- Je te connais. Je suis d'abord passée au supermarché.
- D'accord. Et c'est qui lui ? » Demanda Sasuke de la façon la plus impolie possible. « Et qu'est ce qu'il fout chez moi ?
- Vaut mieux qu'on aille s'asseoir pour qu'on puisse t'expliquer. En plus c'est bien pour passer le temps pendant que le gâteau cuit. Répondit Sakura à la place du blond, qui n'avait même pas prit la peine d'entrouvrir la bouche. »
La technique d'asseoir celui qui reçoit la mauvaise nouvelle. Déjà qu'il sentait pas bien sa visite, ça c'était aggravé quand il avait vu l'inconnu et maintenant c'était quoi la suite ? « Voilà, maintenant que t'es assis. Sasuke, j'ai quelque chose à te demander. » avec un air gêné ?
« - Voilà, maintenant que t'es assis. Sasuke, je te présente Naruto. Uzumaki Naruto. » Il était à ça d'y arriver. Tant pis. Il ferait mieux la prochaine fois.
«- Attends ! L'Uzumaki de la maternelle ?! Cet Uzumaki là ?!
- Oui, et il est à la recherche d'un appart-
- Dis-moi que c'est pas ce que je pense.
- Bah… »
Elle détourna les yeux et il posa son regard sur Naruto qui était tout autant gêné. Mais lui en plus de ne pas vouloir ne serait-ce que me faire entrevoir la couleur de ses iris, se mordillait nerveusement la lèvre. Oui coco, c'était pas une bonne idée de le demander à lui. Mine de rien, dans cette immense blague -quoi d'autre ?- il prenait plaisir à prolonger le silence gênant, tant qu'à faire. Silence coupé par le minuteur du four qui avait finit de cuir le gâteau.
Sakura trop heureuse de se sauver, leur dit qu'elle devait encore mettre les fruits dessus. Il ne lui en fallut pas plus pour presque courir vers la cuisine. Elle, elle s'était peut-être échappée mais il restait encore l'autre con. Il darda son regard sur le visage un peu rougit du blond. Il avait un manque de présence certain. C'était vrai quoi ? Il pouvait même pas demander lui même ? Non, il fallait que Sakura le fasse à sa place. Les heures qu'il avait du passer à la salle de sport ne lui servaient à rien pour impressionner.
De toute façon, il fallait qu'il lui dise qu'il ne voulait pas de lui. Il faisait pas dans la charité. Donc, lui demander de virer le plancher mais gentiment, il était pas un monstre non plus.
« - Je veux pas de toi ici. » Il aurait peut être dû faire plus gentil. « Si tu voulais bien partir ça m'arrangerait, s'il te plaît ?
- Je m'en fous de toute façon, ça se voit que tu n'allais jamais accepter de me prendre, vu comme t'as l'aire coincé du cul. (2) Répondit le blond des flammes dans les yeux.
- Attend quoi ?!
- Quoi ? Tu n'apprécies pas que je te dise que t'as l'air d'avoir un balai dans le cul ?
- Et après, tu veux que je te prenne dans mon appart' ? Commença à s'énerver Sasuke, qui retirait sa phrase sur son manque de présence. Il était bien présent.
- Tu ne veux pas ! Je ne me priverai pas d'insulter un con dans ton genre !
- Bien-sûr que je ne veux pas ! T'es un putain d'inconnu qui dit que je baise mal ! » Croyez pas qu'il avait oublié. « En plus tu ne me le demande même pas toi-même ! Monsieur a besoin de Sakura pour le faire !
- Non mais je rêve ! Tu te caches dans une armoire pour ne pas voir des gens, alors excuses-moi de penser que tu es une couille molle !
- Espèce de peti-
- Je vois que vous faîte amis-amis. Interrompe une voix féminine.
- Arrêtes l'ironie Sakura ! Et viens dans la cuisine, il faut que je te parle ! »
Ils partirent dans la cuisine laissant seul, un Naruto un peu gêné d'être mis de côté et surtout de ne pas savoir quoi faire en attendant. Mais ça, c'était le dernier des soucis de Sasuke qui lui pensait plutôt à ne surtout pas céder à Sakura. Il faisait bien d'être méfiant, depuis la fois où elle l'avait convaincu de faire un double des clés pour elle. Qu'elle regrettable erreur de débutant ! Mais quel con, il avait fait ! Il ne s'était jamais autant mordu les doigts pour un connerie, qui le poursuit jusqu'à aujourd'hui.
« - Tu te fous de ma gueule ! Comment veux-tu que je l'accepte ! En plus il m'a traité de coincé du cul ! Lui chuchota Sasuke.
- Il m'a semblé que tu n'étais pas en reste pour l'engueuler ! Et puis, il a pas tord, des fois t'es un vrai connard coincé !
- Qu-
- Sasuke. Tu peux bien faire ça pour moi.
- Non ! Ah, non ! Tu ne m'auras pas avec ton regard sérieux : toutes-les responsabilités-du-monde-pèsent-sur-mes-épaules-alors-je-t'en-supplies-aides-moi. Ça ne fonctionne plus !
- Il n'a aucun endroit où aller. Je te jure que c'est pas un type chelou !
- Alors pourquoi c'est pas toi qui le prend, hein ?!
- Kankuro et moi ont a un trop petit appart' pour trois. Et puis je dois organiser le mariage.
- Mais merde ! Il est majeur, non ?! Alors, il n'a qu'à se débrouiller tout seul pour avoir son appartement !
- … Sasuke. C'est important, il doit être en sécurité. Grimaça Sakura.
- Je peux au moins savoir la raison ? Demanda t-il trop curieux pour son bien.
- NON, TU PEUX PAS ! C'est personnel, putain ! Sakura laisses-tomber ! Il n'acceptera jamais, je me débrouillerai sans lui ! Intervient Naruto qui apparemment entendait tout de la conversation, ce qui l'a, il semblerait, énervé.
- Si c'est ce que tu penses, tu n'a qu'à aller ailleurs. Dit Sasuke en prenant son mal en patience pour ne pas exploser.
- Sasuke, s'il te plaît ! Prend le avec toi ! Je te ferais 1 gâteau par semaine, tout le temps qu'il reste ! Supplia son amie.
- C'est bon Sakura, j'en ai marre. C'est un trouillard. Finit par dire Naruto pendant que Sasuke réfléchissait à la proposition de la rosée.
- J'accepte. Mais pour 2 gâteaux par semaine. »
Sasuke se dit que sa gentillesse le tuerait sûrement et que c'était aussi le départ pour les emmerdes, tout ça à causes de stupide double de clés…
Sasuke avait fait une erreur dans tout cet altruisme. Il n'avait pas demandé pour combien de temps Naruto allait rester. Et tant pis pour lui, car le blondinet allait rester longtemps.
À Suivre... Mardi Prochain !
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Où il faisait un froid de canard. Il avait même la chair de poule. (1) On aime la volaille !
Tu n'allais jamais accepter de me prendre, vu comme t'as l'aire coincé du cul. (2) "Prendre" et "Cul" dans la même phrase, jeu dangereux.
Reviews Contre un Gâteau ! Non Deux !
