Note : La chanson est « Une dernière danse » de Kyo.
Quatre mots, le Paradis
Toutes ces nuits avec toi, ces nuits à espérer. A espérer que tu ne partiras pas trop vite. Que tu ne me laisseras pas, que, pour une fois on pourra parler. Finalement je crois que c'était mieux avant, quand on parlait, justement, quand j'avais droit à un baiser de temps en temps, à un peu de considération, pas cette haine, cette haine dans tes yeux quand tu te réveilles...
J'ai
longtemps parcouru son corps
Effleuré cent fois son
visage
J'ai trouvé de l'or
Et même quelques
étoiles
En essuyant ses larmes
J'ai appris par cœur
La
pureté de ses formes
Parfois, je les dessine encore
Elle
fait partie de moi
Je n'ai pas dormi durant toutes ces nuits. Je te regardais. Tu étais si mignonne, blottie contre moi. J'attendais le matin dans le silence, j'attendais ton réveil, avec un peu de crainte : je savais que tu partirais. Tu partais toujours...
Je veux juste une dernière danse
Avant
l'ombre et l'indifférence
Un vertige puis le silence
Je
veux juste une dernière danse
J'attendais chaque fois un mot, un geste, un dernier signe de considération, mais rien. Tu me regardais, avec cet air dégoûté. Parfois tu m'insultais, tu me frappais, puis tu partais. Mais ce n'était pas grave, je t'avais eue toute la nuit, pour moi tout seul, je pouvais te laisser aux autres le jour...
Je
l'ai connue trop tôt
Mais c'est pas d'ma faute
La flèche
a traversé ma peau
C'est une douleur qui se garde
Qui
fait plus de bien que de mal
Mais je connais l'histoire
Il est
déjà trop tard
Dans son regard
On peut
apercevoir
Qu'elle se prépare
Au long voyage
Tu me faisais revivre. Je sentais mon cœur battre quand tu étais avec moi, mais je n'en profitais jamais pleinement, je savais que tu partirais. Aujourd'hui tu n'es pas venue, je t'ai attendue, mais tu n'es pas venue. Alors c'est moi qui suis venu à toi, et je t'ai découverte, sur le sol de ta salle de bain. Vision cauchemardesque de ta déchéance, tu avais fait le grand voyage sans moi...
Je
peux mourir demain
Mais ça n'change rien
J'ai reçu
de ses mains
Le bonheur ancré dans mon âme
C 'est
même trop pour un seul homme
Je l'ai vue partir, sans rien
dire
Fallait seulement qu'elle respire
Merci d'avoir enchanté
ma vie
Ce couteau dans ta main, tes veines ouvertes, ce sang partout, et ton souffle surtout, ton souffle inexistant. Et ton corps si parfait, je le connaissais par cœur, chaque ligne, chaque courbe, ton corps aujourd'hui mort. Et finalement, je me dis que tu as peut-être eu raison, que c'était peut-être la seule solution, mais je t'en veux tout de même, je t'en veux de m'avoir abandonné...
J'ai
longtemps parcouru son corps
Effleuré cent fois son
visage
J'ai trouvé de l'or
Et même quelques
étoiles
En essuyant ses larmes
J'ai appris par cœur
La
pureté de ses formes
Parfois, je les dessine encore
Elle
fait partie de moi
Je me suis assis prêt de toi et je t'ai tout dit, tous ces mots qui me brûlaient les lèvres. Ces phrases que je voulais prononcer chaque matin avant que tu ne partes. Puis j'ai vu la lettre. Quatre mots. Le Paradis. « Je t'attends William ». J'ai pris le pieu à côté du mot, j'arrive Amour, j'arrive.
