Note : La chanson est de Saez « Montée là-haut ».
Montée là-haut
Le ciel ne sera plus jamaisAussi noir qu'il naît aujourd'hui
Comme un soleil ensorcelé
C'est la seule chose que j'arrive à comprendre : le ciel est noir. Tu es là, étendue à mes pieds, morte. Définitivement morte. Et moi je pense que le ciel est bien assorti à la situation, à ce noir dans ma tête.
Tes yeux se perdent dans mes nuits
On n'était pas du même monde
Mais qu'est-ce que ça fait maintenant
Puisque les anges et les colombes
Se sont enfuis avec le vent
Tu étais la lumière, moi l'obscurité. Tu représentais le Bien, moi le Mal. Que dire de plus ? Que l'amour ne connaît pas de barrières ? Je te l'ai dit tant de fois, ça n'a plus de sens. La seule chose qui ait un sens, c'est les rayons du soleil qui commencent à réchauffer mon corps mort.
Depuis que t'es montée là-haut
Les anges n'ont jamais été plus beaux
Depuis que t'es montée là-haut
Ici moi je me sens toujours de trop
Je regarde ton visage, et je me dis que tu seras belle jusque dans la mort, tu seras le plus beau des anges. Je vois ton corps mort, et le mien, réchauffé par ces rayons tant craints, et je sais que pour la première fois on a un point commun, la mort.
Paraît que t'étais une princesse
Moi je n'en ai jamais connue
Juste des larmes et des détressesEt ma chanson un peu perdue
Si un jour tu veux redescendre
Sache que mon cœur est ouvert
Et qu'il saigne à n'en plus comprendre
Où est l'Eden où est l'enfer
Tu étais mon soleil. Le seul qui m'ait été autorisé, et je sais aujourd'hui que j'ai encore un cœur. Un cœur mort, mais un cœur. Et il saigne, pour toi. Pour toutes ces fois où j'ai espéré un signe, un mot. Mais rien n'est jamais arrivé. Et je sais que maintenant, dans ce monde, je n'ai plus rien à espérer... plus qu'à être désespéré. Les rayons anciennement craints vont bientôt m'apporter le salut. Je te rejoins Amour, tous ce que je peux espérer c'est que, dans l'au-delà au moins, nous nous retrouvions, bien que je sois sûr de descendre, alors que toi tu ne peux que monter là-haut...
Depuis que t'es montée là-haut
