Hey, salut tout le monde !

Voici la première fiction que je publie, un AU pour cette fois ! Certes, je ne suis pas encore très expérimentée (désolée s'il y a des fautes qui traînent, bien que je me sois relue...) Je me suis pas mal inspirée d'autres fictions, mais bien sûr il reste une bonne partie d'imagination personnelle !

Mais trêve de blabla, si vous avez cliqué, c'est pour lire, alors voilà le premier chapitre. Spécial ? Inattendu ? Nul ? Incroyable ? Je suis très réceptive aux critiques, négatives et positives, alors n'hésitez pas à reviewer !

Bon, j'arrête de vous embêter. Bonne lecture !


Les maths, ça m'a toujours barbée. Et je n'ai toujours pas changé d'avis au bout de treize années d'études dans le groupe scolaire école-collège-lycée Suzanne Collins.

Je m'appelle Katniss Everdeen, j'ai quinze ans et je suis en seconde. Et aujourd'hui, Beetee Latier, le prof de maths (ici, on appelle tous les profs par leur prénom), va nous rendre le contrôle. Celui que j'ai révisé et travaillé pendant des heures. Après m'être tapée un 10,75 et un 10,5 aux précédents contrôles – que je n'avais pas bossés –, j'attends avec une angoisse extrême de découvrir si mes efforts ont payés.

Après une heure interminable de torture, Beetee retourne s'asseoir à son bureau et sort des copies de sa mallette.

— Bien, il est temps de vous rendre vos contrôles, dit-il en remontant ses lunettes sur son nez. La moyenne de la classe est de 11… La pire note est de 3,75 et la meilleure est de 18 !

18 ! Le rêve ! Qu'est-ce que je donnerais pour avoir cette note… Beetee commence à passer dans les rangs en distribuant les copies, chacune assortie d'un petit commentaire. Il s'approche dangereusement de mon bureau. Je me recroqueville sur ma chaise, craignant le pire… mais non, fausse alerte, c'est Johanna Mason, ma voisine excentrique, qui reçoit un beau 8 !

— Putain, marmonne-t-elle, dégoûtée. Mes parents vont me tuer…

Je regarde autour de moi avec appréhension. De plus en plus d'élèves s'effondrent au fur et à mesure, et voir les branlées pleuvoir près de moi ne fait qu'accroître mon stress. J'étais partie un peu confiante, maintenant ce n'est plus qu'un souvenir. Je vais encore avoir 10, ou pire.

Beetee revient vers notre rangée et cette fois, il se dirige droit vers moi. Il se plante devant ma table et, voyant que j'ai la tête rentrée dans les épaules et que je me ronge les ongles jusqu'au sang, il rit :

— Du calme, Katniss ! Il n'y a pas de quoi t'inquiéter ! (Il continue en posant mon contrôle devant moi.) C'est très bien. On dirait que tu as surmonté ces deux petits « accidents » des précédentes évaluations !

Je respire mieux, soulagée, et décontracte mes épaules. Johanna s'empare de ma copie avant que je puisse la voir et lit la note :

— Salope, lâche-t-elle avec envie.

On pourrait croire que c'est méchant, mais non. Les injures font partie du vocabulaire courant de Johanna. Elle est unique. Physiquement, elle est assez ordinaire : brune aux yeux marron, la peau pâle, avec comme seule particularité des mèches rouges sur l'avant de la tête. Elle prend plaisir à s'exhiber un maximum et elle adore les arbres. Drôle de personnalité.

Johanna me rend ma feuille, et je découvre enfin ma note : 16,25 ! Je n'y crois pas, c'est ma meilleure note de l'année ! Je cherche du regard Gale Hawthorne et Madge Undersee, deux de mes amis qui sont voisins de table. Ils m'interrogent du regard : j'embrasse ma copie en leur mimant le nombre seize avec les doigts. Gale sourit mais il n'a pas l'air enthousiaste. Il a eu 7,5, le pauvre, quel carton ! Madge, fidèle à elle-même, a décroché la meilleure note. Elle est d'ailleurs en train de se faire charrier par Cato Hadley, le « beau gosse prédateur populaire » que je déteste, qui est jaloux d'elle.

La cloche sonne, je laisse mes affaires sur mon bureau et vais rejoindre Gale et Madge. Ils m'attendent mais ne semblent pas vraiment prêter attention à moi. Ils discutent avec animation, Gale adossé contre la porte. Je remarque avec un pincement au cœur inexpliqué qu'ils vont bien ensemble. Lui, très mince, le teint mat, les cheveux bruns et raides et les yeux gris orage. Elle, blonde aux yeux bleus comme une poupée, avec des formes parfaites.

« Qu'est-ce qui me prend de penser ça ? Ce sont mes amis ! » Je ne serais pas jalouse de Madge, quand même ?

Gale finit enfin par m'apercevoir et lève les yeux.

— Alors, Catnip ! lance-t-il. Tu as enfin eu la note que tu voulais ?

J'évite de m'étendre trop car ça ne lui plairait pas, compte tenu de son propre résultat.

— Ouais, c'est cool, dis-je.

— Pfff, moi, je vais encore me faire assassiner, lâche Gale, amer.

Madge et moi le consolons de notre mieux. Nous descendons les marches pour aller dans la cour. Mais décidément, Gale est de mauvaise humeur aujourd'hui, et il nous laisse pour aller traîner avec Bristel et Thom, ses potes.

— Oh, j'aime pas quand il fait son ours ! soupire Madge. En plus, ça tombe mal aujourd'hui…

— Pourquoi ?

Elle me regarde, embarrassée.

— Tu sais, je t'ai dit que je devais aller aux auditions pour la Fête des Talents… C'est ce midi, alors je devrais manger en priorité, et comme tu ne peux pas…

— OK, fais-je avec lassitude.

C'est vrai, j'adore la Fête des Talents. Des lycéens sachant chanter, jouer de la musique, danser, faire des sketches, du BMX ou n'importe quoi et voulant présenter leur talent passent des auditions devant un jury – des profs, des pions et des élèves du Conseil des Lycéens – et s'ils sont pris, ils prépareront un spectacle qu'ils montreront à tout le lycée en fin d'année. Madge a choisi de s'y inscrire car elle chante et joue super bien du piano. J'étais réjouie quand elle me l'a dit, et j'espère qu'elle sera choisie pour la voir sur scène. Mais là, ça ne m'arrange pas parce que je vais probablement manger toute seule au self. Oh, et puis je suis habituée. Avant, je n'avais pas d'amis.

— Désolée, ajoute Madge.

— C'est rien. Il y a d'autres gens de la classe comme candidats ?

— Oui. Attends, je sais plus trop… je crois qu'il y a Clove, qui va faire (elle pouffe) une démonstration de lancers de couteaux, Marvel qui va faire un sketch, et Peeta se présente aussi, je crois.

Clove Kentwell, la meuf de Cato, est une petite brune aux yeux noirs teigneuse, et ça ne m'étonne pas qu'elle ait choisi de faire ce genre de numéro macabre. J'espère qu'elle ne sera pas prise. Quant à Marvel Sanford, il est grand, très grand, immense, même, et maigre, aux cheveux châtains et bouclés et aux yeux gris. Je n'arrive pas trop à le cerner. Je ne sais même pas s'il sort avec Glimmer Belcourt, une pétasse blonde aux yeux verts gaulée comme un mannequin, ou s'il est gay. En tout cas, il a du répondant et il sort souvent des blagues, aussi pourries soit-elles. C'est un espèce de clown.

Peeta Mellark… Je ne le connais pas trop. Il est blond aux yeux bleus, et comme il passe sa vie à surfer – on dirait qu'il ne respire que pour ça –, il est doté d'une… musculature assez développée, pour rester formelle. Il est sympa, sociable, est ami avec tout le monde et particulièrement gentil avec moi, sans que je sache pourquoi. Se fout-il de ma gueule ? Je me méfie un peu de lui. On pourrait croire qu'avec un tel portrait, il est aussi premier de la classe, mais pas du tout. Bien qu'il soit très intelligent, il accumule les tollés, pas parce qu'il est nul, mais parce qu'il sèche souvent, bien trop souvent, les cours pour aller surfer. Je sais, ça va loin…

— Je suppose que Peeta va faire un truc en rapport avec le surf, dis-je en me demandant comment il va se débrouiller.

Il faudrait que le lycée soit équipé d'une piscine à vagues géantes.

— Oui, répond Madge, il va faire une vidéo. Il y a des montages et des musiques superbes, c'est hyper bien fait. Sans parler de lui. Les images sont impressionnantes, il descend des vagues hautes comme des immeubles !

Bon, faut pas pousser, non plus. Un coup je vois Madge draguer Gale, un coup elle bave sur Peeta ? Elle a un problème ou quoi ?

« C'est plutôt toi qui en a un ! Elle ne draguait pas Gale du tout, pas plus qu'elle bave sur Peeta ! Gale est son ami et Peeta surfe très bien, voilà tout ! »

C'est clair, j'ai un problème. Dont je n'arrive pas à identifier la source.

À la fin de la récré, je me concentre sur un autre problème plus urgent : avec qui je vais déjeuner ce midi. Même si Gale semble décidé à passer la journée avec Bristel et Thom, je vais lui demander s'il veut manger avec moi.

— J'avais prévu de bouffer avec eux, déclare-t-il en pointant ses amis du doigt. Mais no problemo, Catnip ! Je reste avec toi et on va se faire… un petit repas en tête-à-tête ! termine-t-il avec un sourire malicieux.

Je lui rends la pareille, égoïstement heureuse qu'il ait abandonné Bristel et Thom pour ne se consacrer qu'à moi. Quand au tête-à-tête… Qu'insinuait-il par là ? Il plaisante, non ? Ou est-ce une manière de tenter un rapprochement entre nous ? Cette dernière solution m'effraie. Je ne suis jamais sortie avec un garçon. J'essaie de m'imaginer avec Gale, mais j'arrête aussitôt, horrifiée. Avec Gale, mon meilleur ami ! Ce serait trop bizarre.

Puis Effie Trinket, la prof d'anglais, célèbre pour ses perruques qui changent de couleur chaque jour (aujourd'hui, c'est rose vif), nous emmène en classe, au premier étage.

— Good morning, class ! claironne-t-elle avec son accent anglais débile et sa voix idiote.

— Good morning, teacher ! répondons-nous d'une voix morne.

— Well, today, I made for you a little test, so you will have to answer to some written questions about William Shakespeare. Don't worry, it's easy… if you worked before ! débite-t-elle.

Ne comprenant absolument rien à l'anglais (je capte mieux les mots mâchés des Américains que les chichis des Brittish), je regarde Johanna d'un air inexpressif qui doit être atroce, car elle pouffe silencieusement, sans pour autant m'expliquer ce qu'Effie a dit. Mais je comprends très vite, cela dit, en la voyant s'emparer d'une pile de sujets qu'elle commence à distribuer.

Oh non, putain… pas encore une interro ! J'en ai ras le bol, moi ! En plus, j'ai pas révisé du tout vu que la prof nous fait un sale coup bas avec ce test surprise. Je la hais !

Mon sujet atterrit sur ma table et je lis la première question – en anglais, of course – à laquelle je n'entrave que dalle. Je comprends tout juste à quel endroit je dois écrire mon nom et mon prénom, et la date. Pour le reste, je copie sur Johanna dès qu'Effie ne me regarde pas. Peut-être que ses réponses sont fausses, mais Johanna a le mérite d'être moins nulle que moi en anglais. C'est parfois difficile de déchiffrer son écriture brouillonne, et bien sûr, je ne sais pas du tout ce que ça veut dire. Alors tant pis, je copie mot pour mot. Effie s'en apercevra, bien sûr, surtout si Johanna fait des fautes énormes, mais bon… autant tenter ma chance et gratter quelques points !

Après le ramassage des interros, Effie s'éclipse en nous gratifiant d'un « Have a nice day ! » et je profite de l'intercours pour me ruer vers la table de Madge et Gale.

— Vous avez réussi ? demandé-je.

— Oui ! Je trouve que j'ai géré, pour une fois ! annonce Gale, content de lui.

— Bah, moi… fait Madge, modeste. Je pense que j'aurai autour de 10…

— Oh, arrête avec ça ! lui lance Gale d'un ton sec. À chaque fois, tu dis que tu vas prendre un carton, et tu te tapes 19 ! Alors que nous, on le dit et on se fait vraiment sacquer !

Madge est surprise par sa réaction un peu violente. Il me semble également lire autre chose dans son regard, comme de la peine ou de la tristesse. C'est ridicule. Elle n'a pas à être blessée. Gale fait souvent des piques désagréables comme ça. C'est presque chiant, à la longue.

Soudain, Cato hurle :

— ELLE EST LÀ ! (Quelle discrétion ! Il parle de la prof de français, bien sûr.)

Et je retourne aussitôt à mon bureau. Nous nous levons tous presque synchro quand la prof fait (lentement) son entrée. Bah, je lui pardonne. Elle doit avoir quatre-vingts ans, la vieille Mags ! Elle a un vocabulaire assez impressionnant, ce qui en fait une très bonne prof de français, mais heureusement qu'elle ne s'en sert pas trop avec des ânes comme nous ! En tout cas, moi, je l'aime bien, parce que j'ai l'impression qu'elle comprend tout ce que je fais sans que je lui dise.

Aujourd'hui, Mags a une surprise de taille pour nous.

— Comme vous le savez, les enfants, déclare-t-elle de sa voix chevrotante, nous avons terminé le programme de la première période. Nous allons donc attaquer la deuxième, et cela va être un peu spécial…

J'échange un regard inquiet avec Johanna. Ça veut dire quoi, ça ?

— En effet, poursuit Mags, cette période est consacrée à l'étude du théâtre. Nous aurions pu, me direz-vous, nous contenter de lire et de commenter quelques œuvres au programme que vous trouvez tellement ennuyeuses…

Nous avons tous un faible sourire. Elle est bien gentille, Mags.

— Mais j'ai décidé d'égayer un peu les choses. Nous allons donc travailler une pièce de théâtre moderne, qui se déroule à votre époque. Ce n'est pas fini ! Au lieu de nous contenter de la lire et de l'analyser, nous allons… l'apprendre ! Je vais sélectionner quelques élèves qui joueront la pièce et nous la mettront en scène ! Et, cerise sur le gâteau… nous la jouerons devant tout le lycée lorsqu'elle sera prête ! N'est-ce pas merveilleux ?

Certains élèves chuchotent « yes ! » Ce sont des comédiens en herbe, ceux qui rêvent d'être acteurs et d'avoir leur nom dans une étoile du Walk of Fame à Hollywood. D'autres, comme moi, ont l'impression que le ciel leur est tombé sur la tête. C'est pas vrai ! Devoir apprendre une pièce de théâtre à la con pour ensuite se ridiculiser devant tout le bahut ?

— Ne vous inquiétez pas, dit la prof en voyant les têtes affolées. Tout le monde ne sera pas forcément pris. Vous êtes trente-cinq et il n'y a que dix rôles, dont seulement trois principaux !

Ouf, merci. J'ai des chances de ne pas être sélectionnée. Je l'espère de tout cœur. Je suis timide et renfermée, alors jouer la comédie… si Mags me choisit, c'est qu'elle est tombée sur la tête (je crois que c'est vrai, en plus…) !

— Voulez-vous d'abord lire la pièce, demande-t-elle, ou savoir qui j'ai mis sur la liste des comédiens ?

— La liste ! La liste ! hurlent les fans d'art dramatique.

Ça prouve bien qu'ils se contrefoutent de savoir ce qu'ils auront à dire. Pour eux, l'essentiel est de se la péter sur les planches de la scène de la salle poly, rien de plus. Même si c'est pour se ridiculiser en jouant dans une comédie à la con.

— Très bien, sourit Mags. Avant toute chose, je dois vous prévenir : certains d'entre vous vont sûrement être déçus et ne pas comprendre mes choix. Sachez que j'ai privilégié dans les rôles principaux les plus timides, ceux qui s'expriment, participent et s'investissent le moins à l'oral, dans le but de leur apprendre à être à l'aise lorsqu'il faut parler en classe.

Oh non… je me sens carrément visée. La description de Mags correspond en tout point à moi. Je déteste parler en cours ; il y a toujours des débiles prêts à tout pour donner la réponse à la question la plus simple, qui lèvent la main comme si leur vie en dépendait. Je ne veux pas faire comme eux.

Mags sort une feuille de son vieux cartable qui doit avoir deux cent soixante-quatorze ans et s'éclaircit la gorge :

— Cette pièce s'appelle Dix minutes, toute une vie. Le premier rôle est celui de Mathilda, une jeune fille séduisante, un peu farouche mais avec un très bon fond… et celle qui a eu l'honneur de le décrocher est… Katniss Everdeen !

Et voilà, j'en étais sûre ! Putain… Je regrette d'avoir fait confiance à Mags. Ce n'est qu'une salope, à m'amadouer et baisser mes défenses pour ensuite m'obliger à jouer le plus grand rôle dans sa pièce à la con ! Elle sait très bien que je suis incapable d'ouvrir la bouche en public sans paraître méchante et renfrognée, sans lancer ensuite une regard noir à tout le monde avant de m'enfuir en courant. Et elle l'a quand même fait !

— Viens, Katniss, dit Mags en m'indiquant l'estrade. (Elle veut en plus afficher mon humiliation devant tout le monde ?) Il me fallait une jeune fille belle, mais pas dans le genre à passer des heures à se maquiller. (Hum… Glimmer…?) Non, d'une beauté naturelle. Il fallait également qu'elle ait du caractère. Qu'elle soit forte, un peu renfermée, paraissant presque antipathique aux yeux des autres (merci du compliment !). Mais qu'en vérité, elle soit très généreuse et ait un grand cœur. Il fallait ensuite qu'elle ait… une réticence particulière au sujet des relations amoureuses et qu'elle soit innocente, pour ce qui est des aventures avec un garçon. De plus, comme tu ne t'exprimes pas souvent en classe, j'ai estimé que ce rôle était parfait pour toi, Katniss.

OK… résumons : Mags me trouve renfermée, antipathique, allergique aux garçons et totalement débutante en matière de flirts. Voilà comment j'ai obtenu le rôle ! Et d'abord, comment elle sait tout ça sur moi ? J'ai bien peur que ce soit vrai, mais comment peut-elle être au courant que ma vie amoureuse est… inexistante ? Et pourquoi a-t-elle dit ça devant tout le monde, bordel ?!

— Le second rôle, maintenant, poursuit Mags. Il s'agit d'un jeune homme, grand, beau et fort, généreux et attentionné, et surtout fou amoureux de notre sacrée Mathilda. Il s'appelle Adrian. Je n'ai pas mis plus d'une seconde à trouver qui serait le garçon parfait pour l'interpréter… vous vous en doutez, celui qui a obtenu le rôle est… Peeta Mellark !