Hello !

Encore une autre histoire ? Non, encore une fois, je vous rassure, il s'agit d'une vieille histoire que j'ai décidé de publier ici (habituez-vous, je compte publier toutes mes vieilles histoires ici ^^)

Donc voilà, je vous laisse découvrir cette histoire qui a eu beaucoup de succès, elle est assez courte, évoque plusieurs UA, et est assez atypique, puisque je n'utilise pas de voyage dans le temps pour qu'Hermione et Tom Jedusor tombent - peut-être ^^- amoureux ...

J'ai aussi essayé de mettre un peu d'humour dans mon histoire, ce n'est pas du tout mon fort, mais je tente ^^

J'espère que vous apprécierez, et n'hésitez pas à me donner votre avis ;)


J'entends un bruit sourd, comme si l'on frappait contre la grande porte en bois d'acajou. C'est apparemment le cas, puisque le bruit est insistant. Je soupire bruyamment. Qui est encore l'idiot qui vient me déranger ? Depuis que Potter et Weasley se sont échappés des cachots du Manoir Malfoy, parce que mes mangemorts sont de parfaits incapables, on n'arrête pas de me déranger toutes les trente secondes pour des futilités dont je n'ai absolument rien à faire. N'y a-t-il personne pour comprendre que j'ai moi aussi besoin de repos ! Je ne rêve que d'une chose : un bon lit et du calme, sans aucun stupide mangemort, juste quelques heures seul avec le silence, mais même à ça je n'y ai pas droit ! Que croit-il, que c'est par-ce que j'ai une face de serpent que je ne suis pas humain ? Ou peut-être que c'est parce que je suis immortelle ? Stupides mangemorts, je me demande qui est l'idiot qui les a éduqué ! Ha oui, c'est moi. Je suis vraiment fatigué en ce moment, mais dès que j'aurais repris des forces, je leur enseignerais un nouveau mode de fonctionnement : le mode veille !

Le martèlement sur la porte se fait plus fort, me tirant une fois de plus de mes douces rêveries de lit et oreillers en plumes. Je ne suis pas sourd, j'ai entendu que quelqu'un voulait me voir et que c'était une question de vie ou de mort ! En tout cas, ça a intérêt à être ça, sinon je m'arrangerais pour que ce soit de mort. Je crie, passablement énervé et suffisamment fort pour que ma voix résonne dans la grande pièce vide :

- Entrez !

La porte s'ouvre laissant apparaître Bellatrix, et je soupire encore une fois. Pourquoi faut-il qu'elle me harcèle tout le temps ? Je devrais porter plainte et réclamer une injonction pour l'empêcher d'approcher à moins de 100 mètres, parce que même les pires sorts de repousse ne marche pas sur elle. Elle s'incline, un grand sourire sur sa tête de squelette :

- Maître, une prisonnière demande à vous voir.

- Et ça ne peut pas attendre ? J'avais bien précisé qu'on ne devait me déranger qu'en cas d'urgence !

- Mais maître …

- Suffit ! C'est si important que ça ? Qui est donc cette stupide prisonnière qui a le cran de réclamer mon attention ?

- C'est la sang-de-bourbe, maître, amie de Potter.

Ça semble être intéressant. Voyons voir ce qu'elle me veut, cela pourrait être distrayant, voire même intéressant. Peut-être va-t-elle me donner des informations ? Ou négocier pour sauver sa vie ? Quelle importance de toute façon !

- Que me veut-elle donc ?

- Elle refuse de nous le dire, elle veut s'entretenir seul à seul avec vous. Cela fait des heures que nous la torturons, et elle ne veut rien dire. Elle sait qu'elle va mourir, mais elle répète qu'elle veut vous voir. Encore une de vos fans !

- Fais-la donc entrer, c'est à ses risques et périls ! Et dépêche-toi, j'aimerai bien pouvoir profiter de mon temps autrement !

- Bien maître, je vais la chercher et je reviens !

Bellatrix disparaît et réapparaît quelques secondes plus tard, menaçant de sa baguette une petite chose. Et cela se prétend être digne d'être sorcier ? Elle n'a que la peau sur les os, et ses cheveux sont encore plus emmêlés que ceux de Bellatrix, ce qui est un vrai miracle quand on sait l'acharnement dont Bellatrix fait preuve pour que sa choucroute soit parfaite. Je vois aussi que mes serviteurs ont bien fait leur travail, comme je leur ai appris, pour une fois : le sang séché et les bleus sur sa peau me le confirment. Ils seront récompensés, sauf si un d'entre eux à la mauvaise idée de venir de nouveau me déranger. D'un signe de la tête, j'ordonne qu'on nous laisse seul. Je m'approche de cette faible chose. Au plus vite ce sera fait, au mieux ce sera :

- Tu as demandé à me voir ? Pourquoi donc ?

Voyant qu'elle ne répond pas et qu'elle garde obstinément les yeux baissés sur le sol, je continue :

- Peut-être pour me supplier de te tuer ?

Là elle réagit en relevant la tête et me lançant un regard noir. Je souris de satisfaction, alors qu'elle crache :

- Jamais je ne vous supplierai de quoi que ce soit !

Je tourne autour d'elle comme un vautour, l'observant sous toutes les coutures. Elle se tient droite, même si elle est toujours au sol, et me suit du regard, sans se montrer une seule seconde effrayée. Toujours cette fierté, que c'est lassant ! Impatient, j'arrête de bouger dans tous les sens, je vais encore plus me fatiguer sinon :

- Parle maintenant ! Je n'ai pas de temps à perdre avec toi !

- Je suis venue vous proposer un marché.

Elle suscite d'un coup beaucoup plus mon intérêt :

- Et quel est-il ?

- Relâchez-moi, ainsi que tous les prisonniers, et je vous laisserai tranquille.

J'éclate de rire. Se moque-t-elle de moi ?

- Me laisser tranquille ? La folie l'a atteinte. Par Merlin, elle divague complètement ! Pour une fois que mes mangemorts font un bon boulot !

- Vous ne me croyez pas ! Mais je peux être le pire des soucis pour vous !

Je cesse de rire d'un coup et la fixe d'un regard noir. Elle me tient tête. Je m'approche un peu d'elle pour l'impressionner :

- Serait-ce une menace ?

Elle continue de soutenir mon regard et ne se défile pas. Elle m'affronte pratiquement du regard. Hors de moi, je recule et m'écris :

- Et baisse les yeux quand je te parle !

D'un mouvement de baguette, elle se pli de douleur et s'écroulant complètement sur le sol. Je m'assoie sur mon trône, même si ce n'est qu'un grand fauteuil, et savoure ce délicieux spectacle qu'est un corps pris de convulsions. Quand j'arrête enfin, lassé du spectacle, elle reprend son souffle. Je soupire :

- Crois-tu vraiment que tu es une menace pour moi ? D'un simple geste je peux te supprimer, et tout sera fini, du moins pour toi. Je peux te réduire à néant, te faire disparaître et tu ne peux rien contre moi.

Je la vois maladroitement se redresser et essayer de se mettre debout. Quelle persévérance, c'en serait presque admirable si ce n'était pas aussi pitoyable.

- Tu es à ma merci, et je peux faire ce que je veux de toi, tu n'imagines même pas !

Elle a réussi à tenir sur ses pieds et s'approche d'un pas chancelant de moi. Quelle énergie ! Cela me désole que cette petite chose ne comprenne pas. Je continue mon manège pour la déstabiliser :

- La souffrance, la torture, la douleur que je peux te faire subir. Je peux te rendre folle, te torturer jusqu'à la mort, te blesser jusqu'à ce que tu pries que la mort vienne te chercher, et repousser la mort pour que tu agonises encore plus lentement et douloureusement !

Elle est à présent à quelques centimètres de moi. Je sens sa respiration saccadée et surtout essoufflée.

- Mais vous ne pouvez pas empêcher le destin, moi si.

J'écarquille les yeux. Elle tend doucement la main vers moi, alors que je suis comme paralysé, je ne peux plus bouger pour la repousser et que sa main se rapproche de mon visage. Enfin, elle la pose délicatement sur ma joue. Sa main chaude et pleine de sang, sur ma peau froide et blanche immaculée. Un courant électrique me parcourt. Durant une seconde, le temps s'arrête, et puis tout reprend encore plus vite, comme si le temps cherchait à rattraper le temps perdu. Je sens alors que je suis aspiré avec elle dans un trou noir immense. Mais qu'a-t-elle fait ?


Alors, qu'avez-vous pensé de ce début, même s'il ne se passe pas grand chose ?

J'essaie de vous publier la suite très vite dans la semaine :)