Salut à toi qui regarde ces mots d'un œil que j'espère vif et curieux. Ce petit début de fic, écrit un soir pendant lequel je n'avais rien à faire, est une sorte de test, voir si ce que j'écris peut plaire à quelqu'un, si d'autres peuvent me donner des conseils, ...
Le rating est de M, sait-on jamais.
Infos : C'est un FemNaru et je ne suis que très moyennement à jour dans les chapitres du manga.
Disclamer : Naruto (personnages & univers) appartient à Kishimoto Masashi.
Une petite clairière, toute simple, illuminée par la clarté d'une pleine lune, entourée d'arbres majestueux. Une feuille couleur émeraude part à l'aventure, s'élance de sa branche et ce fait cueillir par une douce brise qui l'envoie virevolter dans les airs. Le vent apporte en ce lieux si paisible la rumeur d'une grande fête, non loin. La petite aventurière verte danse un moment dans les courants d'airs avant de terminer sa balade sur une petite tête aux cheveux blonds, appuyée contre l'écorce rugueuse d'un géant centenaire. Une quinte de toux douloureuse déchire la tranquillité du lieu. Lentement, une paire d'yeux océan se lève en direction du ciel parsemé de faibles lueurs, des étoiles, qui semblent si petites et si lointaines. Quelques souvenirs reviennent, par brides : l'expulsion de l'orphelinat, vers ses quatre ans le vieux Sarutobi qui lui offre de venir habiter chez lui ses bêtises, pour chasser de son quotidien les propos haineux le refus permanent du vieux de la laisser intégrer l'académie, pour la protéger qu'il disait sa rencontre avec son locataire, il y a un an, qui lui a fait promettre de garder secret leurs échanges par la suite, une réputation à tenir selon ses dires… Un faible rire franchit les lèvres de la petite forme à ce souvenir. Se retrouver nez à nez avec une renarde géante est une expérience singulière, surtout quand la dite créature se meurt d'inquiétude pour son hôte. La grande Kyubi, décrite comme étant l'une des plus grande menace du monde ninja, qui ne connaît pas la pitié, réputée pour sa malveillance et sa haine sans limite, qui se fait un sang d'encre pour son hôte. Il faut dire aussi que l'année dernière avait été tout aussi sanglante que celle-ci. La tête de ces salauds avaient été impayable lorsque, le lendemain, leurs victime s'était faite le luxe de traverser Konoha l'air de rien. Alors évidement, ils y ont mis le paquet aujourd'hui.
Las, le regard redescend pour constater l'étendue de la catastrophe. La première chose qui passe dans son champ de vision, c'est sa jambe… A au moins deux bon mètres de là. L'autre fait des angles étranges. Pour les bras, n'en parlons pas, l'un ressemble à de la purée et l'autre à du chewing-gum. Et le reste… Sa petite démone favorite n'allait rien pouvoir faire ce coup-ci, heureusement qu'elle a bloquée la douleur et l'encourage à tenir bon. Elle est mignonne…
Que fait l'Hokage ? C'est tellement le bordel dans le village qu'il ne sait plus où donner de la tête. Pas de chance. Et ses anbus les plus fidèles sont occupés à maintenir l'ordre comme ils peuvent.
* Uh uh… Enfoirés d'ivrognes… *
La tête retombe mollement. C'est court comme vie, huit ans, surtout pour la fille du Yondaime…
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Telle une naufragée sortant enfin la tête de l'eau par un miracle quelconque, la jeune fille avale de grande goulée d'air et ouvre grand les yeux. Les murs blancs d'une chambre d'hôpital, emplie par la lumière du jour, l'aveugle momentanément Quelqu'un à côté d'elle sursaute et se porte à la seconde suivante à son chevet. Sarutobi en personne. Papillonnant des paupières pour faire le point, son ouïe revient petit à petit. La luminosité lui fait, par réflexe, porter sa main devant son visage pour diminuer celle-ci. Un petit moment lui est nécessaire pour constater que quelque chose cloche. Ce n'est pas sa main… Enfin… Pas vraiment. C'est plus un morceau de bois qui ressemble à une main. Son regard paniqué glisse en direction du vieil homme qui tente de l'apaiser, à en juger par le mouvement de ses lèvres, mais ses mots ne sont que murmures. Voyant qu'elle ne comprends pas, il se saisit doucement du « bras » de la blonde et d'une faible pression l'écarte du champ de vision de cette dernière, qui ne remarque pas tout de suite l'absence de sensation que devrait normalement lui procurer ce contact. Une partie du choc passé, elle essaye de parler mais n'y parvient pas. La panique revient. L'Hiruzen tente de reprendre la parole :
- Du calme mon enfant, du calme, je vais tout t'expliquer…
La petite lueur de compréhension qui s'allume aux fond des deux lacs larmoyants lui fait pousser un soupire de soulagement. Il s'assoit sur le bord du lit, en partie rassuré.
- Pour m'en assurer, tu te souviens de moi ? Et de ton nom ?
Le faible hochement de tête affirmatif de l'alitée, qui arrive à se contenir tant bien que mal d'éclater en sanglots, lui tire une prière silencieuse. L'incompréhension prédomine pour l'instant et fait office de maigre barrage aux larmes qui risque à tout instant de se déverser.
- Je… suis désolé… Je me suis laissé surprendre par l'agitation et te voila maintenant dans cet état, je ne me le pardonnerais jamais…
Le sourire triste de sa « protégée » lui pince le cœur, il aurait presque préféré voir un rictus haineux que de se faire pardonner aussi facilement, ça en était presque inhumain…
- Tu… Tu reviens de très loin… Je pense que te montrer est plus simple que de te laisser imaginer, tu est d'accord ?
Après un signe de la tête en guise de consentement, le plus âgé se relève, passe avec délicatesse un bras derrière les épaules de la plus jeune et la redresse. Elle manque de défaillir quand il retire le drap. Une bonne partie de son corps, bras et jambes, a été remplacé par… autre chose : un assemblage qui semble complexe de plaques de bois, de câbles, de tuyaux étranges, …
- Par « chance », un anbu a, il y a quelques années, mis la main sur une marionnette dans le village de Suna et nous avons put l'étudier autan que faire ce peut. Cependant, comprendre le style des marionnettistes simplement à partir d'une création s'est vite révélé inexploitable en combat. Mais nos efforts n'ont au final pas été vain, preuve en est avec toi… Et tu a réussis du premier coup à bouger un membre, ce que nous n'avions pas crût possible. Le reste de ton corps est... presque… intact. Tes… cordes vocales ont été gravement endommagées et nous pensons que…
Il ne termine pas sa phrase, une petite main qui n'a rien d'humaine vient de se poser sur son bras. Le sourire compréhensif qui lui fait face ôte la fin de la phrase de sa bouche. Une myriade de questions brillent au fond des yeux de la muette, qui espère se faire comprendre sans mots dire.
- Je ne puis que deviner tes interrogations, donc je vais tâcher de répondre aux plus évidentes selon moi : nous sommes le 2 juillet, nous n'avons pas réussis à mettre la main sur les fautifs et au vu des événements et du monde qui nous entoure, je vais te laisser rejoindre l'académie pour que tu puisse apprendre à te défendre, mais nous ne savons pas encore si il t'est possible de manipuler le chakra par les signes…
La Uzumaki lui coupe la parole en le prenant dans ses bras si particuliers, heureuse de pouvoir enfin prouver sa valeur. L'aisance dont a fait preuve la demoiselle dans son mouvement fait réfléchir le vieil homme, qui arrive à la conclusion que Kyubi doit jouer un rôle non négligeable dans la réalisation de cette prouesse. Si seulement ce démon n'avait jamais existé, se dit il, bien loin de se douter de la vérité concernant ce sujet.
Le chef du village repartit pour ses occupations, la jeune fille ferme les yeux avant de les ouvrir, dans un endroit complètement différent de la chambre aseptisée dans laquelle son corps se repose.
Un tapis de feuilles et de mousse sous les pieds, elle avance, suivant un sentier indéfini qui louvoie entre les habitants immobiles d'une forêt émeraude imaginaire. Rapidement, un espace dégagé s'offre à sa vue, couvert d'herbes et de quelques fleurs aux multiples couleurs. Ça et une renarde géante qui fait la sieste au centre, ses multiples queues battantes paisiblement l'air. Les oreilles captent le son étouffé des pas et font s'ouvrir un œil à la créature somnolente.
- Contente de te revoir ma petite…
- Moi aussi, ma démone préférée.
Un grognement mi-amusé, mi-mécontent se fait entendre.
- Pour l'instant, j'vais t'aider à bouger ton corps et pour compléter ce que disait le vieux, laisse tomber le ninjutsu et le genjutsu, tu va avoir suffisamment à faire avec l'adaptation à tes nouveaux membres, d'une part, et de l'autre ces morceaux de bois ne te permettront pas de manipuler ton chakra, la circulation de celui-ci pour ne serait-ce que les faire bouger va perturber ton flux. Maintenant laisse moi dormir, j'suis fatiguée de t'avoir tenue en vie…
- J'n'ai pas tout compris avec tes histoires de circulation, mais ok !
Un sourire plaqué sur le visage, la blonde adresse un signe de la main à sa vis-à-vis avant de disparaître en un clin d'œil.
Le chapitre est relativement court, il sera peut être même retravaillé par la suite, mais je souhaite simplement voir si mon style d'écriture et les bases de l'histoire plaisent à quelques personnes. Merci de votre lecture.
