Bonjour à tous !

Une petite histoire, avec pour héros Miyako et Kaien. Il n'y a pas assez de fics sur eux, je trouve, moi qui les adore ! Cette fiction est un A-U, Miyako et Kaien y sont ici encore des adolescents, ou des jeunes adultes, à vous de choisir. Je ne considère pas spécialement Miyako comme OOC, après tout, on sait très peu pour elle. Le personnage de Senna ne m'appartient pas, on retrouve ce personnage dans Memories OF Nobody, je lui ai seulement donné un nom de famille. La mère de Miyako, son père, et Ryo, eux, m'appartiennent.

J'espère que vous aimerez cette fic !


Chapitre 1 : Ma Noble Personne ( En Tee-Shirt Snoopy )

Il y a des jours, vaudrait mieux rester couché. Ce jour-là, c'est-ce que j'aurais dû faire. Mais que voulez-vous, je suis une lève-tôt et donc, ce samedi matin, comme tous les autres jours, je me suis levée.

Alors, tout d'abord, comment me présenter sans passer pour une nouvelle aux alcooliques anonymes et sans me la jouer grosse pétasse imbue d'elle-même ? Commençons par les informations neutres : je m'appelle Miyako Tsukiyo, ça fait maintenant un peu plus de dix-sept années qu'on m'a larguée sur cette terre polluée ( certains l'appellent planète bleue, pour moi, c'est plutôt la planète grise. Non, je ne suis pas la fille cachée de Nicolas Hulot, rembarquez vos carnets d'autographes et appareils photo, merci. ). Je ne suis ni droguée, ni alcoolique, ni fumeuse, ni schizophrène, ni suicidaire, ni dépressive. Enfin, pour le dernier ça dépend, on a tous nos jours avec et nos jours sans. Rassurés ?

Sinon, je suis de taille moyenne, de poids moyen, brune, cheveux longs, yeux bruns. Classique quoi.

Je vis avec ma mère, mes parents ayant divorcés il y a deux ans. Je vois mon père pendant une semaine pour chaque vacances scolaires, ce qui est bien suffisant. C'est pas que je ne l'aime pas, c'est surtout son espèce de pouffe qu'il a ramené d'un de ses voyage qui me saoule. C'est pas qu'elle soit méchante ou qu'elle me traite mal, mais c'est plutôt que … Ben ouais. Y'a pas d'autres mot. C'est plutôt qu'elle est conne et que je crois pas que ça pourra s'arranger un jour. Ma mère, elle, multiplie les aventures depuis son divorce. C'est bien simple, un jour, elle me présente son nouveau copain ( appelons-le David ). La semaine d'après, je lui demande si David va bien, et elle me répond qu'elle ne sait pas, mais que Ryo, avec qui elle sort depuis la veille, va bien ( Ryo est bien son petit ami actuel. Ca va faire trois mois qu'ils sont ensemble. Record ! ). Mais le pire je crois, avec ma génitrice, c'est qu'elle a une tranche d'âge très large pour choisir ses copains. C'est la raison pour laquelle seuls certains amis mecs sont autorisés à pénétrer dans la baraque en présence de ma mère. Mais enfin, à part les petits copains de mes meilleures amies, j'ai pas vraiment d'autres amis mecs.

Ah ! Mes amies ! Si elles n'étaient pas là, je ne sais pas comment je survivrais. Elles sont ma dose d'héroïne ( dixit un vampire très connu. La première fois que j'ai vu ça, j'ai explosé de rire dans l'endroit où je lisais, à savoir, dans le train. J'ai pas eu l'air con. Mais perso, on me dit ça, je fous mot poing dans la gueule de mon interlocuteur. Franchement, quoi. ). Donc, mes amies s'élèvent au nombre de trois filles absolument géniales ( et tarées ). D'ailleurs, elles sont le seul truc bien au lycée, avec les profs absents et les jours de grève. Mais pour que vous compreniez en profondeur mon raisonnement, je me dois de les présenter :

- Rangiku Matsumoto : taille moyenne, poids moyen ( poitrine énorme ), rousse ( pardon Ran, blond vénitien ). Cette nana est tôt simplement tarée, il n'y a pas d'autres mots. C'est à un niveau hallucinant. Sinon, elle sort avec une espèce de tête de renard d'un an son aîné, et nommé Gin Ichimaru. Il est étudiant en droit. Il est space à première vue, mais il est plutôt sympa en fait.

- Senna Aki : pas très grande, mince, cheveux violets, yeux oranges ( non, non, vous avez bien lu, c'est pas moi qui ait fumé avant ). Cette fille est à la fois tarée quand elle le veut, puis sérieuse juste après, ce qui nous évite bien des emme … ennuis parfois. Elle aussi ne connaît pas les joies du célibat puisque mademoiselle sort avec le même mec depuis la quatrième. C'est un ami d'enfance, et il est aussi dans ma classe. Il s'appelle Shuhei Hisagi.

- Rukia Kuchiki : naine ( pardon, taille restreinte plutôt. Heureusement qu'elle ne lit pas ça ), très mince, cheveux noirs, yeux bleus lavande. Cette fille est un poil décalé, ce qui s'explique quand on connaît ses origines : la noble famille Kuchiki. Son caractère est proche de celui de Senna quand cette dernière est assez sérieuse. Ben oui, elle a peur de faire honte à son frérot chéri. Et enfin, elle est célibataire, tout comme moi ( hallelujah ), et cela depuis toujours il me semble.

Donc voilà les raisons pour lesquelles je ne me suis pas encore tirée une balle avec le revolver en plastique de mon petit cousin ( cinq ans pour l'info ). Sinon, toujours concernant mes amies, Ran est dans ma classe, Senna et Rukia sont toutes les deux dans une autre. Pauvre de nous.

J'ai tout à l'heure brièvement évoqué ma mère et ses 101 copains ainsi que mon père et sa pouffe. Voici un peu plus de renseignement.

Ma mère est encore jeune, m'ayant eu à vingt et un ans ( et vingt et un + dix-sept, mon âge, ça fait trente-huit ans. Vous pouvez avoir confiance en mon raisonnement, je suis en S ). Je me dois d'être honnête envers ma génitrice : c'est une belle femme, et je ne comprend toujours pas comment elle a pu mettre au monde un crapaud comme moi. Étant belle donc, c'est normal qu'elle se trouve autant de copains. Concernant notre vie à toutes les deux, nous vivons dans une superbe maison de Schtroumpfs, en ville, en compagnie de deux minous ( et les puces qui vont avec ). Mon père lui …que dire. Si vous êtes branchés manga, faites un mélange des caractères des personnages suivants : Cross Marian ( -Man, de Katsura Hoshino ), Spirit Albarn ( Soul Eater, de Atsushi Ohkubo ) et Roy Mustang ( Full Metal Alchemist, de Hiromu Arakawa ). Vous voyez le genre, plus dragueur, tu meures. Je suis tombée sur une belle paire de géniteurs n'est-ce pas ? Y'a des fois, je me demande si je n'ai pas été échangée à la maternité. Ce serait presque rassurant.

Bon, maintenant que je vous ai bien saoule à vous raconté ma vie, je vais peut-être vous dire ce qu'il s'est passé en ce samedi matin maudit. Je propose avant cela une minute de silence en hommage à moi-même en ce jour de détresse. Le pire, c'est que c'est possible que cela vous fasse rire. Mais s'il vous plait, pensez à moi, mettez-vous à ma place. Vous trouverez bien moins drôle, je vous jure.

On était donc samedi matin, il était onze heures du matin ( l'aube, selon Rangiku ). Le ciel était bleu, le Soleil brillait, les oiseaux faisaient cui-cui … J'étais déjà levé depuis un bon moment, douchée, habillée ( d'une tenue de fête, un pantalon de yoga et un tee-shirt Snoopy ). J'imitais parfaitement une moule accrochée à son rocher, refusant de délaisser ne serait-ce que quelques secondes mon canapé. Après tout, je n'avais rien de spécial à faire, Ran était chez sa cousine, Orihime Inoue, Senna et Rukia étaient elles à une répétition de leur spectacle de danse, et elles ne finissaient qu'à dix-huit heures. J'avais le temps, donc. Je regardais des clips bien tranquillement, bien innocemment, décidée à ne pas bouger avant quelques siècles.

Alors que je chantais comme une tarée un mix des High And Mighty Color, ma mère débarqua dans le salon, l'aspirateur ( enfin le manche de l'aspirateur ) dans les mains, et s'adressa à ma noble personne en tee-shirt Snoopy :

- Miya chérie ?

Ceci est adressé à vous, qui me lisez : si votre mère débarque comme une fleur, un grand sourire aux lèvres et vous appelle par un surnom sensé être affectif pour vous détendre, ne faites pas comme moi : fuyez.

- Qu'est-ce qu'il y a maman ? Réussis-je à formuler entre deux paroles de 'Goodbye'.

- J'ai quelque chose à t'annoncer. Je suis sûre que tu vas être contente !

Bizarrement, j'en suis pas si sûre moi. Ça s'annonce mal, aie. Parce que ma mère me dit exactement ça lorsqu'elle me présente une conquête qu'elle sait que je ne vais pas aimer.

- T'as un nouveau copain ? Demandais-je en avalant une poignée de céréales.

- Non. Le cousin de Ryo a été transféré dans une université de la ville !

- Et ? Fis-je en craignant le pire.

- Et il va venir s'installer à la maison pour qu'il n'ai pas besoin de payer de studio ! C'est formidable ma chérie, n'est-ce pas ?

Nooon ! Paaas çaaa ! Pooouuurquoooiii moooiii ! Minute ! Pourquoi il va pas vivre chez Ryo ?

- Ryo part en stage pendant six mois au Kenya. C'est pour ça qu'il ne peut pas l'accueillir chez lui.

Comme si elle avait lu dans mes pensées. Flippant. Mais sérieusement, qu'ai-je fait pour mériter ça ? C'est vrai quoi, j'aurai été une abominable garce, cancre, voleuse et tout je comprendrais, mais je ne suis rien de tout ça ! Je suis sérieuse ( enfin je suis sérieuse par rapport à Ran, sinon … ), je ne copie jamais en cours ( en même temps, je suis à côté d'une blonde … non, ne partez pas chères blondes, je n'ai rien contre vous ! ).

Bon, maintenant, vous allez me dire que je juge ce mec et sa nouvelle cohabitation avec moi sans le connaître, mais franchement, un mec qui s'incruste chez des gens qui ne le connaissent ni d'Ève ni d'Adam ( sous proposition de ma génitrice, je l'accorde ) ne peut être que con. That's obligatoire.

- C'est quoi cette connerie ? Marmonnais-je.

- Bêtise, Miya-chan, pas connerie. Et c'est la vérité. C'est génial, n'est-ce pas ? Nous qui étions toutes seules sans présence masculine depuis si longtemps !

Dis que tu te fais chier avec moi aussi. Et puis si tu voulais tant une présence masculine, t'avais qu'à pas divorcer, nah.

- Il devrait bientôt arriver d'ailleurs ! Renchérit une voix bien trop lumineuse et sucrée pour moi.

Kwaaa … ?

Elle se fout de ma gueule la génitrice. Je suis une personne très calme habituellement, mais là, je sens que je vais exploser d'une minute à l'autre. Comme dit le voisin d'en face ( qui est prof de yoga ), on se calme, on inspire, on pense à des choses agréables …

Hum, je sens que ça va déjà mieux …

Toc Toc Toc

Argh ! Ca repart !

- Non mais c'est quoi cette connerie ! Je suis pas d'accord moi ! Je veux pas de ce p'tit con, de ce blanc-bec, ce … chez moi ! Et pourquoi tu m'en as pas parlé avant d'abord ?

- Parce que je savais que tu aurais cette réaction, ma chérie. Et je n'avais pas envie de me manger de la soupe à la grimace pendant un mois.

Et elle est partie ouvrir, me laissant seule, paumée dans le salon, larguée devant Ichirin No Hana qui passait à la télé. Minute, elle a bien dit un mois la mother ? Ca fait un mois qu'elle est au courant ?

Je finis par entendre quelques éclats de voix dans la cuisine, quelques rires, mais je n'arrivais plus à bouger. Mes jambes étaient complètement paralysées, elles ne m'obéissaient plus. Pourtant j'avais bien envie d'aller chercher une corde et de me pendre à la tringle des rideaux … j'avais pas dit plus haut que je n'étais pas suicidaire ? Shame on me.

Et d'un seul coup, se passa la scène des films américains. Là où l'héroïne voit son bourreau s'approcher d'elle au ralenti, avec une musique angoissante en fond.

Sauf que là, c'était pas un film, on était au Japon et pas en Amérique, et que ma mâchoire a failli se décrocher quand l'autre du gland de cousin de Ryo est entré dans le salon.

Bon, je vous vois venir. Ce n'est pas parce qu'il est bien foutu et que j'ai légèrement buggé en le voyant que je vais subitement change de comportement. Non, non, non. C'est toujours un con, même si c'est un con bien foutu. Et mes réactions étaient juste dues aux hormones d'une adolescente, qu'on ne pas malheureusement pas contrôler. Que c'est dur d'être moi.

- Salut ! Me fit l'imbécile heureux. Je suis Kaien Shiba, enchanté !

Et il passa sa main sur ma tête.

Sur la tête de ma noble personne.

Ma noble personne en tee-shirt Snoopy.

… En tee-shirt Snoopy ?

Je repoussa sa main d'un coup sec.

- Miyako. De un, tu me touches pas, on n'a pas gardé les cochons ensemble. Et de deux, je suis loin, très loin d'être enchanté.

Et je parti dans ma chambre, à la fois parce que je faisait la gueule et parce que je voulais me changer, essayant de garder le peu de dignité qu'il me restait.

oOo

- Grr ! Fis-je, en parfaite imitation du tyrannosaure. Je peux déjà pas le voir ce p'tit con, ce blanc-bec, ce du gland, cet imbécile heureux, ce …

J'arrêtais de me plaindre à mon chat lorsque j'entendis des coups frappés à ma porte.

- Qui c'est ? Grognais-je.

- Le p'tit con, l'imbécile heureux, le blanc-bec … j'en oublies ?

- Ouais, t'as oublié du gland. Maintenant, vires.

- Ta mère m'a dit de visiter toutes les pièces de la maison. C'est la seule qu'il me reste.

- Ma chambre ne fait pas parti de la visite, elle est dans un couloir spatio-temporel différent du reste de la maison. Dégages.

- Ma chérie ! Gronda la chère mother. Laisses donc entrer Kaien !

Mais elle va pas me foutre la paix oui ! Désolée maman, d'habitude je t'adore, mais aujourd'hui, c'est comme qui dirait …non.

La porte d'ouvrit, et l'aut' ( pense-bête : chercher de nouveaux surnoms ) entra dans la chambre avec ma mère. Un petit sifflement sortit de la bouche du crétinus ( la déléguée de la classe déteint sur moi ! ).

- Sympa, ta chambre. C'est joli.

Ouais je sais, je suis une artiste. Ça doit être de voir toute cette splendeur quand on y est pas habitué.

Pour info : c'est moi qui est fait le papier peint de ma chambre : on en a acheté du tout blanc, et j'ai dessiné dessus. Chaque mur et le plafond représente un continent.

- C'est toi qui l'a fait, Miyako ?

Non, c'est le pape, du gland. Si t'avais déjà vu dessiner ma mère, tu poserais pas cette question totalement débile. Et mon père est trop bien pour poser du papier peint et dessiner dessus.

- Ouais. Maintenant, c'est bon, tu as vu ma chambre, tu dégages.

- Miyako, sois plus polie avec notre invité voyons. Moi je vous laisse, je vais finir de préparer à manger ! Chantonna ma génitrice avant de repartir à ses fourneaux.

Et ben non, lui, il a pas dégagé. Il s'est approché de mon bureau à attraper une photo de Rangiku, Senna, Rukia et moi, prise par Shuhei pendant une heure de perm'.

- Ce sont tes amies ?

- Non, ce sont les pétasses du lycée, je fais semblant d'être amie avec elles. T'es con ou quoi ? Bien sûr que ce sont mes amies, espèce de couillon !

- Elle est jolie cette photo. Vous êtes mignonnes comme ça.

- Pervers.

- Je vois pas en quoi. N'importe qui dirait ça.

- Ouais c'est ça. Maintenant dégages, tu pollues mon espace.

- Tu ne m'aimes pas, n'est-ce pas ?

- Sans blague.

- Moi, je te trouves très drôle, Miyako-chan. Je suis sûre qu'on pourrait s'entendre.

C'est exactement à ce moment qu'un un miracle s'est produit. La batte de base-ball que m'a donné un ami et qui été rangée bien sagement sur le côté Amérique de ma chambre, est miraculeusement tombée, assommant à moitié Kaien Shiba. Je n'y été pour rien, mais j'aurais vraiment avoir eu cette idée. Je sens que cette batte va devenir le cauchemar de la limace mutante, hahaha.

La guerre avait débuté. Lui m'appréciait, moi pas. J'avais envie de le pourrir jusqu'à la moelle, sans savoir pourquoi. Je voulais qu'il dégage, et je suis prête à me faire voir comme une pétasse pour que lui aussi me déteste.

La Trucidage Party vient de commencer.


Des gens ont-ils survécu à cette lecture, où j'ai fait mourir d'ennui tout le monde ?