Titre : Regardez Moi !

Rating : M, slash prévu

Spoilers : I/II/III/IV/V.

Synopsis : L'arrivé d'un nouvel élève va perturber la douce et tranquille vie de Poudlard. Jalousie, lutte de pouvoir, qui sera le nouveau prince de l'école ?

Disclaimer : tous les personnages, lieux cités sont la propriété de JK Rowling, sauf ceux que j'ai inventé.


Bonjour à tous, voici ma première fanfiction sur Harry potter! soyez indulgent please, bonne lectureà tous!


Chapitre 1

Si quelqu'un lui avait dit ça il y a quelques temps, il aurait probablement ri au nez de cette personne ! Il l'aurait toisé de haut en bas, puis l'aurait snobé magnifiquement. Mais là, il ne le pouvait pas ! Orlando James, lui, ne le pouvait pas ! Ce jeune garçon de seize ans, aux cheveux ni trop long ni trop court, d'un noir intense, à la peau halée qui faisait magnifiquement ressortir le vert de ses yeux et aux traits de visage tout simplement parfait pour toutes les jeunes filles qui le croisaient ! Ce jeune homme, venait tout juste d'apprendre que sa petite amie, Steffi Alain âgée de seize ans et demi, le quittait pour se remettre avec son ex petit copain, ce crétin d'Anthony Rayne !

Steffi et Orlando avaient été élus « Le plus beau couple du collège Durmstrang ». Il était beau, riche et intelligent. Elle, elle était belle, pulpeuse et ne parlait pas trop. (Ce qui arrangeait Orlando, car il détestait les gaffes, était très susceptible et tenait à sa réputation comme à la prunelle de ses yeux) Anthony Rayne était pour lui, un garçon stupide et à part son petit talent pour le Quidditch, il n'avait rien, pas même le dixième de sa fortune. Le brun était le fils d'un grand PDG du nom de Franz Alius James. Il possédait de nombreuses entreprises d'exportation de produits magiques dans le monde, quant à sa mère, du nom de Rose James, était la directrice d'une grande agence de mannequin et elle possédait aussi le magazine de mode le plus en vogue en ce moment, le « Vélane I am ! ». Et pourtant, même avec tous ça, il venait de se faire larguer par cette fille qu'il avait fini par appeler « Pathetic Girl ». Il était dans sa chambre avec sa meilleure amie, Elena et n'arrivait toujours pas à se remettre de cette nouvelle qui l'avait bouleversé. Son antre assez grand et les murs étaient peins en bleu nuit. Deux grandes fenêtres demi-circulaires éclairaient toute la pièce, laissant place à un balcon où l'on pouvait y voir un grand jardin de rosier. De grands placards se trouvaient en face et au centre se trouvait son immense lit à baldaquin, recouvert d'une couverture rouge et or. Il y avait aussi un piano noir. Elena était allongée dessus et Orlando faisait les cent pas avant de s'arrêter devant sa fenêtre.

- Comment ose-t-elle me faire une chose pareille ? Moi ! Me larguer pour ce… Ce crétin sans cervelle ! Non mais ce n'est pas possible, je suis en plein rêve, là ! Je délire complètement, ouais c'est ça… Je débloque à plein tube…

- 'Lando, calme toi…

- Que je me calme ! Ha ! Ha ! Facile à dire ! Ce n'est pas toi qui viens de te faire larguer par une conne !

- Toi aussi, soupira la jeune fille, qu'elle idée de sortir avec une fille pareille! Question connerie, c'était la reine et puis tu ne comptais pas rester avec elle à l'infini… Non ? Rassure-moi !

- Bien sûr que non ! Je ne suis pas fou ! Ce qui me gène c'est qu'elle m'ait quitté pour…Pour… Lui !

- Cesse de pleurer, demain je suppose, que tu en auras une autre, soupira à nouveau Elena avant de se relever. Tu sais 'Lando, tu as de la chance… Alors évite de trop te morfondre sur des choses qui n'en valent pas la peine. Je te laisse.

- Ouais, ouais…

Elle prit son sac qu'elle avait posé près du lit et sortit de la chambre. Elena avait seize ans aussi. C'était une jeune fille d'origine africaine. Elle avait les cheveux et les yeux noirs, avec un très joli visage même si elle ne le pensait pas du tout ! Une rumeur dans leur collège circulait, disant qu'aucun garçon n'avait eut une chance avec elle, pour la simple et bonne raison qu'elle serait (soi-disant) lesbienne! Mais personne n'en avait eu la confirmation, pas même Orlando qui se posait de véritables questions à son sujet ! D'ailleurs revenons-en à Orlando ! Il était toujours près de sa fenêtre, regardant les jardins de son manoir. Le soleil resplendissait, les oiseaux chantaient et pourtant lui était de mauvaise humeur ! Il l'était surtout, parce qu'elle l'avait larguer le jour des vacances d'été !

« N'aurait-elle pas pu le faire deux jours plus tôt ? Se disait il. J'aurais pu prévoir autre chose pour les jours à venir ! »

Il se voyait déjà condamné à rester avec ses parents et aller passer quelques jours à Oxford, chez sa tante Minerva !

Il prit la gazette du sorcier et vit en première page la photo d'Harry Potter regardant de part et d'autre du cadre, une baguette à la main. On pouvait lire en gros caractères :

« L'ELU CONTRE ATTAQUE »

Quand soudain, il vit sa chouette, Anastacia, lui apporter du courrier. Cette magnifique chouette noir, tenait dans son bec une lettre de…

- POUDLARD ! C'est quoi se délire ! MAMAN ! Hurla-t-il.

- Que se passe-t-il mon chéri, répondit sa mère en le voyant descendre les escaliers du salon, fulminant de rage.

Sa mère lui ressemblait beaucoup, elle avait les mêmes yeux verts étincelants. Ce même teint mat et ses magnifiques cheveux noirs, descendant le long de son dos.

Leur salon, lui, datait d'une vieille époque même si tout avait été restauré. Les murs étaient en bois vernis, deux grandes fenêtres se trouvaient l'une en face de l'autre laissant passer quelques rayons de soleil derrière de grands rideaux rouges. Au centre se trouvait une grande table en bois avec un vase Ming et quelques papiers traînaient sur cette dernière. Il y avait aussi plusieurs tableaux de famille et au dessus de quatre grands miroirs, se trouvaient de petits chandeliers. Sa mère était assise sur leur fauteuil blanc, une tasse de café à la main, près d'elle un bloc note accompagnée d'une plume à papote qui avait cesser d'écrire lors de l'arriver d'Orlando.

- Comment ça qu'est-ce qui se passe ? Non mais c'est une blague ? C'est quoi ça? Demanda-t-il en brandissant la feuille de parchemin sous le nez de sa mère.

- Hum ! Une feuille de parchemin, je dirais !

- Oh, oh, très observatrice, maman ! Je ne l'aurais pas deviné ! Merci de me faire part de tes lumières, finit-il par dire en s'asseyant près d'elle et en jetant le parchemin sur leur table basse.

Sa mère eut un petit rire moqueur, posa sa tasse de café et reprit.

- Laisse-moi deviner ! Hum… Tu as reçu une lettre du Collège Poudlard !

- BRAVO ! S'exclama-t-il en s'enfonçant un peu plus dans le fauteuil.

- Ecoute-moi 'Lando, nous avons été obligé de t'inscrire là-bas, car nous allons partir vivre à Londres quelques temps. Par les temps qui cours et le retour de TU-SAIS-QUI… Cela inquiète aussi ton père.

- Tu parles, il n'est jamais là ! La dernière fois qu'on a eut une réelle discussion, c'était pour mes quinze ans, c'est pour dire…Enfin bref quand partons-nous ?

- Tu partiras sans nous, deux jours avant ta rentrée à Poudlard.

- Fantastique ! Dit-il sans aucune joie. D'abord, Steffi me quitte pour un crétin et maintenant je dois quitter mon école pour me retrouver au cœur des problèmes ! J'adooooooore les problèmes !

- Cesse tes sarcasmes et profite de tes vacances, tu n'as pas des courses à faire… Je ne sais pas moi ?

- Est-ce que tu es entrain de me virer, là ! Dit-il dans un petit rire qui n'avait rien de drôle.

- Hum… Oui c'est ça.

Orlando se leva sans un mot et se dirigea de nouveau vers sa chambre. Il s'arrêta devant sa porte et se dit qu'il devait être maudit… Ou alors que si tout ceci c'était passé, c'est qu'il devait lui arriver des choses encore plus passionnante.

« Mais Poudlard, tout de même ! C'est la goutte d'eau qui fait déborder le chaudron !»

Il poussa sa porte, entra dans sa chambre, se laissa tomber sur son lit et s'endormit.

L'été passa à une vitesse incroyable. Au final, Orlando n'eut pas le temps de s'ennuyer. Elena était toujours là pour lui remonter le moral et l'emmener dans toute les fêtes de sorciers, histoire de rire un peu. Orlando d'ailleurs, se félicitait d'avoir une amie si drôle et intéressante. Pour une fille qui n'avait pas tant d'argent que ça, elle en faisait des choses bien, se disait-il. C'était la veille de son départ de Manchester. Il avait réuni tous ses amis dans ses appartements privés afin de faire une petite fête avant le grand départ sur le « front ». Ses appartements ressemblaient à quelques différences près, au salon familial sauf que le sien était un peu plus petit. On pouvait y compter parmi les invités, Elena bien sûr, mais aussi le célèbre Viktor Krum qui était un très bon ami à lui, quoi qu'il le trouvait un peu stupide sur les bords. Mais Victor étant un grand joueur de Quidditch cela le pardonnait… Evidemment. Il y avait aussi de grands mannequins célèbres du monde sorcier tel que Jessica Floops, une magnifique blonde avec de grands yeux noisette, somptueusement bien proportionnée mais stupide comme un manche à balai. Elle faisait souvent la une des grands magasines de modes dont celui de la mère d'Orlando. Il y avait aussi d'autres célèbres joueurs de Quidditch et plein d'autres célébrités, tous riant et souriant à Orlando, le roi de la soirée.

- S'il vous plait, mes chers amis, dit-il en faisant un geste majestueux de la main en les désignant. Demain sera le grand jour! Oui, en effet, demain… Je vais partir à Londres passer ma sixième année là-bas. Et Merlin sait à qu'elle point ça toujours été mon rêve ! »

Il y eut quelques petits rires parmi les invités.

- Mais ce n'est pas grave, j'aime l'action et je m'adapte très bien à toute les situations qu'elle quelle soit, n'est-ce pas… Enfin bon… Si je venais à mourir là-bas tué par un mangemort ou je ne sais quoi, sachez que je resterai toujours le plus beau mec que vous n'ayez jamais connu, finit-il par dire en riant

- Le plus beau, reprit Elena, le plus mythomane et le plus narcissique que l'on connaisse !

- Ça c'est vrai, dit un garçon parmi les invités et tous se mirent à rire.

Le champagne coulait sans fin, le whisky pur feu aussi et les jus de fruits pour tous ceux qui n'en pouvaient plus. La fête dura toute la nuit et à partir de cinq heures du matin, les invités commencèrent à partir. Se furent d'abord les mannequins, puis quelques joueurs de Quidditch dont Viktor qui vint le saluer chaleureusement en lui souhaitant un bon voyage et en lui disant qu'au final Poudlard n'était pas si mal que ça. Ils ne restaient plus qu'Elena et Orlando tous deux allongés sur les canapés, se demandant où ils étaient tant leurs têtes tournaient. Tout étaient en désordre, comme si l'apocalypse s'était abattue, mais le jeune homme ne s'inquiétait pas, il savait que son elfe de maison Sméagol passerait plus tard. Elena se leva du canapé en cuir noir, pour s'effondrer devant la cheminée, une coupe de champagne à la main. Orlando resta couché, il était comme déconnecté de la réalité.

- Dis-moi 'Lando…Tu…Tu as peur…De partir, c'est pour ça que tu as fait cette fête ?

- Ben qu'est-ce que tu racontes…Zai pas beur de bartir…Moi suis invincible… J'bourrai même battre Vovo si zveu…Hirk…

- T'es complètement bourré, tu ne sais pas ce que tu dis !

- Oh que si, ze sais ! Ce betit a bu le battre blusieurs fois et bourquoi pas moi ? Et buis c'est quoi cette histoire d'élu…Pff

- Hum je ne sais pas comment on a fait pour devenir ami tous les deux, après tous, je ne fais pas partie du même monde que toi ! On n'était pas programmé pour être ami ! Toi… Tu fréquente tellement de gens et ce soir tout le monde te regardait, tu es si désiré…Si aimé... Elle était allongée sur une moquette rouge, regardant le plafond, les yeux perdus dans le vague. Il y avait comme une lueur dans ses yeux, une chose en tout cas qu'Orlando remarqua lorsqu'il se redressa. Il s'approcha et se coucha à ses côtés en continuant de la regarder.

- Tu sais Lando, tu me manqueras cette année. Ne plus te voir…Ça va être rude… Oui… Tu me manqueras beaucoup.

- Toi auchiiii… Dit-il dans un bâillement sans fin.

- Le seul problème avec toi, Lando, commença-t-elle en se redressant, c'est que tu ne comprends rien… Mais c'est comme ça que … » Commença-t-elle à dire en se retournant, mais Orlando s'était endormi et il était déjà dans un sommeil fort profond.

Elena sourit et se releva. Elle lui apporta une couverture et la mise sur lui.

- Au revoir Orlando !

Se furent les derniers mots qu'elle prononça avant de transplaner à son tour.

Le lendemain, Orlando se réveilla dans ses appartements privés, avec un mal de tête insoutenable. Tout était en ordre autour de lui, il était allongé sur un fauteuil, Sméagol l'avait apparemment transporté jusque là. Il se redressa tant bien que mal et se demanda ce qu'il avait fait en dernier la veille. Au bout d'une bonne quinzaine de minutes, il se releva et transplana jusqu'au salon où, à son grand étonnement, il trouva son père discutant avec sa mère.

- Quelle surprise, père! Que se passe-t-il ? Quelqu'un est mort ? Cela doit sûrement être quelque chose dans le genre pour que tu rentres, dit-il d'une voix nonchalante.

- Moi aussi je suis très heureux de te revoir, Orlando ! Répondit son père.

- Oh ça va ! Cesse tout ce baratin.

- Orlando ! Parle-lui d'une autre manière, c'est ton père, tout de même ! S'offusqua sa mère, indignée par le comportement de son fils.

- Je lui dois certes du respect, mais c'est aussi son devoir de jouer son rôle de père.

- Ça y est, il va me chanter la chanson de ce moldu, « Si seulement je pouvais lui manquer » ! Répliqua son père d'une voix cassante. Et sache que si tu peux te vanter de ta fortune, c'est aussi grâce à mes absences !

Orlando ne répondit rien, il le foudroya seulement du regard, la colère se lisant dans ses yeux.

- Tu n'as rien à ajouter ? Continua son père. Parfait ! Alors j'espère que tes valises sont prêtes car tu ne vas pas tarder à partir. Il est déjà neuf heures et tu pars dans moins d'une heure.

- Hum… Au final, lorsque je serai à Poudlard, je n'aurai plus à supporter ta présence, papa ! Dit-il avant de quitter la pièce et de retourner dans sa chambre.

- Sméagol !

Un petit elfe tout gris avec de grands yeux noirs globuleux, portant un torchon en guise de vêtements, apparut en face d'Orlando.

- Oui, maître.

- Sers-moi mon petit déjeuner, ici ! J'aimerai des céréales, du lait, du jus de citrouille avec un tout petit peu de citron et des glaçons. Je voudrais aussi des croissants, des pains au chocolat, du pouding et des chokopouf. Oh oui ! Aussi quelque chose pour mon mal de tête.

- Oui maître, Orlando James, monsieur, je vous l'apporte tous de suite.

Orlando soudain se figea et le regarda de plus près.

- Qu'est-ce que ceci ? Demanda-t-il en pointant son torchon. De la bièraubeurre ? Vous en avez volé ? Cria-t-il !

- Noooon maître, noooon nous le jurons, nous le jurons sur le précieux !

- C'est ça, tu veux que je te donne des chaussettes ou bien un chapeau peut-être ?

- Non, nous le jurons, nous n'avons pas prit de bièraubeurres.

Orlando le regarda, puis éclata de rire à en pleurer. Il s'effondra sur le lit tant il riait.

- Oh Sméagol, je le sais très bien que tu n'as pas pris de bièraubeurres. Bon vas me chercher ce que je t'ai demandé.

- Oui maître, dit Sméagol, les yeux baignés de larmes, avant de disparaître.

Orlando se leva et alla dans sa salle de bain qui se trouvait en face de la porte de sa chambre. Elle était immense, une grande arcade se trouvait en face de l'entrée menant dans la salle d'eau. Elle était de couleur rouge et or, il les adorait. Sur les murs se trouvaient de grands miroirs et le carrelage doré laissait apparaître des sirènes aux cheveux d'argent lorsque quelqu'un marchait dessus. Au centre de la pièce se trouvait une fontaine en verre qui représentait la déesse Venus assise, se faisant une tresse. Et un peu plus loin, se trouvait une très grande baignoire en or débordant de mousse bleue, dans lequel vint se glisser Orlando. Il y resta quelques temps puis ressortit lorsqu'il entendit sa mère l'appeler, le prévenant qu'il devrait bientôt partir. Il prit son peignoir en soie vert émeraude et sortit de la salle de bain. Sur sa table était posé son petit déjeuner. Il prit son paquet de chokopouf, un croissant et se dirigea vers son placard. Il mit un pantalon noir et une chemise blanche, ses chaussures noires et descendit. Ses valises étaient déjà en bas, il devait bien en avoir une dizaine. Sa mère se tenait près de la porte parlant au chauffeur. Orlando engloutit son croissant et s'approcha d'elle.

- …Oui surtout faites très attention, les routes ne sont plus sûres ! Ils ont même commencé à trafiquer les portoloin ! Le ministre de la magie doit être débordé ! Ah 'Lando, tu es prêt… Tu as bien déjeuné ?

- A vrai dire, j'avais prévu beaucoup de choses mais je n'ai pas eu le temps de les déguster.

- Qu'est-ce que c'est que ça ? Demanda-t-elle en prenant le paquet de chokopouf. Encore ces chocolats de moldus ! Tu vas te rendre malade à manger n'importe quoi !

- Ce n'est pas n'importe quoi puisqu'ils en mangent et ils n'en meurent pas. Tu n'as pas vus leur publicité aussi pour leurs céréales ? J'adore la musique « Chokopouf, chokopouf si t'en manges pas, t'es ouf ! » récita Orlando.

Puis il sortit du manoir et rentra dans sa limousine noire. Plusieurs elfes de maison dont Sméagol, portèrent les valises jusqu'au coffre de la voiture. Sa mère s'approcha de la vitre et lui dit :

- Orlando, je suis désolée de te faire changer d'école si soudainement. Je sais très bien que tu es très attaché à Durmstrang mais le collège Poudlard est un très bon établissement et le directeur est un grand sorcier. Je suis sûre que tu seras en sécurité tant que tu resteras près de lui.

- Ça sera toujours mieux que de rester ici avec papa.

- Orlando !

- Madame, nous devons partir, dit le chauffeur en ouvrant la vitre qui le séparait de l'arrière de la voiture.

- Très bien, mon chéri, on se verra au vacances de Noël, je t'enverrais le reste de tes affaires et je t'écrirais chaque semaine. Un employé du ministère de la magie t'attendra à Londres, il te guidera pour te montrer la voie du Poudlard express. Voilà ton billet, ne le perd pas mon chéri.

- D'accord maman, fait attention à toi. Au revoir.

- Au revoir.

Sa mère l'embrassa et la voiture prit la route. Elle traversa les longs jardins de leur propriété et atteint enfin le grand portail où la limousine prit la direction de la gare de « Manchester Piccadilly ». Ils arrivèrent au bout d'une dizaine de minutes, le chauffeur se chargea de ses affaires puis Orlando prit le train en direction de Londres.

« Mesdames et messieurs, le train en direction de Londres King's Cross Station, va entrer en gare. Nous espérons que vous avez passé un agréable voyage ! »

- Il était tant, se dit Orlando en sortant de son compartiment de première classe.

Le train s'arrêta et c'est avec beaucoup de mal qu'il descendit toutes ses valises, toutes très lourdes. Il resta sur le quai pendant un moment, essayant de se repérer et chercher par la même occasion quelqu'un qui pourrait l'attendre, quand il fit une grimace. Il vit un homme roux, habillé avec un pantalon vert pour le golf, une chemise de nuit orange et un képi bleu tenir une pancarte avec inscrit dessus « Orlando James »

« Oh non, c'est pas vrai ! Mais c'est qui celui là ! »

Dans un soupir, il s'approcha de l'homme roux, laissant derrière lui ses valises.

- Excusez-moi, je suis Orlando James, dit-il d'une voix hésitante.

- Ah ! Je suis heureux de te rencontrer. Je m'appelle Arthur Weasley, je travaille au département de détournement des objets moldus.

- Ah je suis… Heureux de le savoir, répondit Orlando en regardant l'accoutrement de cet homme.

Il était évident que même en travaillant sur des objets moldus, il n'en connaissait aucunement la mode.

- Où sont tes valises ?

- Elles sont là-bas, près de la bordure du quai.

- Très bien une voiture nous attend. Vous deux, s'il vous plait, apportez ses affaires jusqu'à elle, dit-il à deux hommes près de lui.

- Mais n'étais-je pas censé partir tout de suite pour Poudlard. N'est-ce pas ce qui était prévu ? Demanda Orlando.

- Ta mère ne t'a pas prévenu ? Il y a eu un petit changement, tu iras à Poudlard en même temps que tous les élèves demain, c'est pour ta sécurité. Tu dormiras chez moi cette nuit.

- Super…Répliqua Orlando sans joie.

Tous deux, accompagnés des deux autres hommes vêtus de noirs, prirent la voiture et quittèrent la gare King's Cross. Durant le trajet Mr Weasley ne cessait de lui poser des questions sur son père, sa mère et sur les nombreuses personnes célèbres qu'il connaissait.

- Où se trouve votre maison Mr…Weasley, c'est ça ?

- Oui... Ma maison ne se trouve plus très loin…D'ailleurs, il me semble que nous sommes arrivés.

Orlando regarda par la fenêtre et vit cette maison étrange, qui penchait sur le côté. Ils descendit de la voiture et regarda ce spectacle avec stupeur.

- Ça …Une maison ! Hum... Vous savez Mr Weasley, je ne voudrais surtout pas déranger…

- Mais non enfin ! Allez entre !

Mr Weasley ouvrit la porte et là c'est tout un brouhaha qui en sortit. Orlando était comme figé en voyant ça. Il y avait toute une population de roux, à quelques exceptions près. Ils étaient tous à table, parlant et riant.

« Qu'est-ce qui se passe là ? Où je suis, c'est quoi cette populace ! »

- Bonjour tout le monde !

- Bonjour Arthur, dit une femme rousse assise en bout de table.

- Je vous présente notre invité, Orlando James.

Tous se turent et le regardèrent avec de grands yeux.

- Hé bien, assied-toi mon garçon, tu dois avoir faim ! Je m'appelle Molly Weasley, dit-elle d'une voix chaleureuse.

Il s'assit entre une jeune fille rousse et une brune plutôt mignonne selon lui.

- Salut ! Moi c'est Ron, dit le rouquin qui était assit en face de lui.

- Et moi Hermione Granger, je suis une amie de la famille, dit la jeune fille brune assise à côté de lui.

- Enchanté, répondit Orlando

- Et moi, c'est… C'est… Heu…

- Ginny la bégayeuse, répondit l'un des jumeaux.

- Fred ! Réprimanda la mère.

- On plaisante maman, moi c'est George et lui Fred, comme tu as pu le deviner, dit l'autre jumeau.

- Salut, moi c'est Harry

- Oui, je sais qui tu es, je t'ai vu en première page de la gazette du sorcier. L'élu, c'est ça ? Hé bien, je suis enchanté de vous connaître, dit-il d'une voix faussement joyeuse.

- En quelle année entres-tu, Orlando ? Demanda Mrs Weasley

- En sixième année, madame.

- Tu étais dans quel collège avant ? Demanda Ron

- Durmstrang.

- Ah tu connais sûrement Viktor Krum, dit Hermione.

- Oui, c'est l'un de mes très bons amis. Ah mais oui ! Je n'avais pas fais le rapprochement. Il m'a déjà parlé de toi… Je vois qu'il a bon goût.

Hermione se mit à rougir, quand à Ron, il fit une grimace en la voyant ainsi.

- Bon maman nous allons te laisser, nous avons encore du travail dans notre boutique, annonça George en se levant avec Fred de table.

- Vous tenez une boutique ? Se renseigna Orlando.

- Oui une boutique de farces et attrapes. Nous en vendons un peu de partout.

- Intéressant, dit-il dans un faux sourire comme il savait tant le faire.

Il sortit de sa poche un chokopouf et le mangea. Tous le regardèrent avec un point d'interrogation sur le visage, sauf Harry et Hermione.

- Ah des chokopouf ! Cela faisait longtemps que je n'en avais pas vu, dit Harry.

- Tu connais ? J'adore ces chocolats moldues, dit-il.

- Moldue ? Demanda Mr Weasley. Est-ce que je peux en avoir un ?

- Oui bien sûr.

Il prit un chocolat et lui donna.

- Et puis j'adore la pub, annonça-t-il à Harry. « Chokopouf, chokopouf si t'en manges pas t'es ouf ! » dirent-ils en cœur, avant d'éclater de rire.

Personne ne comprenait à part Hermione qui, elle aussi, connaissait ces chocolats et son slogan. La journée passa rapidement et fût finalement assez agréable pour Orlando. Après avoir vu leur maison, il y avait de quoi s'inquiéter.

Il avait toujours pensé que Harry était prétentieux, mais ce n'était pas le cas… Il était même plutôt sympa. Après que Fred et George soient partis, ils lui firent visiter les différents endroits du Terrier, avant de finir dans le jardin et faire une partie de Quidditch.

- Tu joues très bien au poste de poursuiveur, dit Harry à Orlando à la fin du match.

- Oui je sais.

Harry le regarda avec étonnement mais Orlando n'y prêta pas attention.

- Si tu entres dans notre maison cela te dirait de faire partie de notre équipe ? Demanda Ron. N'est-ce pas Harry ?

- Oui c'est vrai, confirma-t-il.

- À vrai dire, commença Orlando, le sport et moi, ça fait deux, surtout quand j'ai des contraintes d'horaires. Et… Je connais un peu vos maisons, vous êtes de Gryffondor et je doute faire partie de la votre! »Dit-il avant de rentrer.

Ce fut au tour de Ron de faire une drôle de tête en entendant sa réponse.

- Qu'est-ce qu'elle a notre maison ? Demanda-t-il.

Mrs Weasley les appela et leur demandèrent de rentrer se coucher. Orlando dormait dans l'une des chambres des frères de Ron. En mettant son pyjama en soie rouge, il repensa à sa magnifique chambre avec sa salle de bain privé, son grand lit et ses couvertures finement brodées. Il en avait les larmes aux yeux.

- Il ne manquerait plus qu'il y ait une invasion de criquet, dit-il à haute voix en rentrant sous les couvertures, quand soudain apparut sur la fenêtre…

Un criquet.

- Génial, c'est vraiment génial ! Dit-il en le voyant.

Il souffla sur la bougie qui se trouvait sur une petite table à côté du lit et se coucha.


voilà c'est fini, comment avez vous trouvé ce premier chapitre? si vous aimez, detestez, adorez, n'hésitez pas à me laisser des reviews! bizzzz pawa