Bonsoir à tous !
Je suis l'auteur de L'amour n'est pas si facile à oublier
Cette Fiction sera un ensemble d'OS en un ou plusieurs chapitres mais ce sera des petits récits assez courts
Donc pas une histoire longue comme l'autre afin que je puisse publier assez souvent ici sans que ça ne me prenne trop de temps et ralentisse mon autre fiction
On va commencer avec une première histoire que je ferai en deux ou trois chapitres
Le but ici serait de partager, donc laissez vos avis, des idées, ce qui vous aimeriez avoir comme situation, ce qui vous déplait etc
Cela fera des histoires variées et qui plairont à chacun en fonction de vos attentes !
Voilà, bisous bisous
Laeti*
Félicity était stupéfaite. Ray venait-il de dire que ce bureau était actuellement le sien ? Toujours sous le coup de la surprise, elle s'attendait encore moins à le voir revenir sur ses pas et lui demander :
- Accepteriez-vous de diner avec moi mademoiselle Smoak ? Thaï ? J'ai bien envie de manger Thaï. Il y a un excellent restaurant pas loin du bureau. Nous pourrions y aller un de ces soirs ? Ou un midi, je ne suis pas à difficile sur l'heure.
Malgré sa nature confiante, elle avait remarqué que comme elle, il avait parfois tendance à ne pas pouvoir s'empêcher de babiller. Elle sourit et contre toute attente, accepta. Après tout, son patron était un homme extrêmement agréable et qui en plus, n'avait pas hésité à fournir les moyens nécessaires pour être sûr de travailler avec elle. Il était temps de lui donner une chance, elle n'avait pas toujours été facile avec lui. Il fallait qu'elle se fasse pardonner ses impolitesses et le remercie des efforts qu'il avait fait.
Il lui déclina un immense sourire avant de rétorquer :
- Parfait ! Demain soir alors. Oh et beau boulot pour les données.
Il quitta le bureau, la laissant plongée dans ses propres réflexions. Elle en connaissait un qui n'allait certainement pas apprécier d'apprendre son rendez-vous. Elle mesura un instant la situation puis une idée lui vint. Après tout, Oliver n'était pas obligé de le savoir... il n'avait jamais été question de parler de leur vie personnelle sur le plan relations. Elle se répéta ça tout le reste de la soirée, pour réussir à se persuader qu'elle avait raison.
Le soir au QG, ils s'occupèrent d'un cas peu complexe mais Oliver vit bien que sa partenaire semblait un peu ailleurs. John le remarqua aussi et ils s'échangèrent un coup d'œil. Diggle prit l'initiative d'aller voir son amie, conscient qu'elle serait plus à même de s'ouvrir à lui qu'à Oliver. Surtout depuis que leur relation avait pris un tournant étrange. Il avait réussi à tirer les vers du nez d'Oliver quant à ce qui s'était passé entre eux et il se doutait bien que les choses étaient un peu compliquées.
S'approchant de l'informaticienne qui s'apprêtait à partir, il engagea la conversation.
- Tout va bien Félicity ? Tu m'as semblé un peu distante ce soir...
- Oh. Oui bien sûr, ça va. Est-ce qu'Oliver l'a remarqué aussi ?
- Oui, on a vu que tu étais un peu ailleurs. Quelque chose te tracasse ? Est-ce que cela a à voir avec lui ?
- Non non, ce n'est pas à propos d'Oliver.
- Donc tu ne nies pas que quelque chose te chiffonne.
Elle se sentit gênée sous le regard inquisiteur de son ami mais elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance et qu'il se montrerai franc avec elle.
- J'ai rendez-vous avec mon nouveau patron demain soir.
Devant l'air d'incompréhension de Digg elle rajouta :
- Pour dîner.
- Je vois. Ce n'est donc pas dans le cadre professionnel...
Elle secoua la tête.
- et tu demandes qu'elle sera la réaction d'Oliver lorsqu'il l'apprendra.
- Non !
Elle répondit un peu trop fort et Oliver, occupé a nettoyer son arc se tourna vers eux.
- Oliver ne doit rien savoir, ajouta-t-elle en baissant la voix tout en lui jetant un regard inquiet.
- Félicity, tu es grande, tu peux faire ce que tu veux sans avoir peur d'avoir l'approbation ou non d'Oliver.
- Je sais mais... je ne veux pas le contrarier. Et puis tu sais comment il peut être, il est plutôt du genre...
- Borné, compléta-t-il. Ne t'en fais pas je ne lui en parlerai pas. Si quelqu'un doit lui dire c'est bien toi, pas moi.
Elle hocha la tête, attrapa son sac et déposa un baiser sur sa joue. Elle se dirigea vers les escaliers et se retourna vers eux.
- Bonne nuit les garçons, à demain.
Oliver sentir son cœur se serrer lorsqu'il la vit sourire doucement et que son regard croisa le sien. Il attendit qu'elle soit partie avant d'aller voir son ami.
- Alors ?
John leva les mains et le regarda avec ce regard aussi clair que l'eau de roche.
- Allons John... tu ne vas rien me dire.
- C'est à elle de t'en parler pas à moi.
- Je sens que c'est quelque chose qui ne va pas me plaire n'est-ce pas ?
Face au regard appuyé de son ami, Oliver comprit qu'il avait vu juste. Il souffla de résignation.
- J'irai lui parler demain...
Le lendemain passa vite, trop vite aux yeux de Félicity. Son nouveau poste était très riche et épanouissant, lui garantissant toujours plus de surprise et l'occupant à plein temps la journée. Elle ne voyait plus le temps défiler. La seule ombre au tableau était que maintenant, elle voyait nettement moins ses deux amis, notamment Oliver avait qui elle passait le plus clair de ses journées. Oliver... Il fallait qu'elle pense à autre chose. Inutile de se torturer l'esprit, elle avait été claire avec lui. et elle-même. C'était fini. Les doutes possibles sur une éventuelle relation entre eux, l'ambiguïté, l'alchimie, les sentiments... l'affaire était conclue. Il était temps d'arrêter de courir après l'impossible de faire du surplace en attendant quelque chose qui ne viendrait pas.
Relevant les yeux du transcodeur sur lequel elle planchait depuis des heures, elle vit sur l'horloge mural qu'il était presque l'heure de son rendez-vous avec Ray. Elle mit en suspens son boulot et alla s'asseoir dans l'imposant fauteuil de cuir afin de se détendre cinq minutes. Elle enleva ses lunettes, détacha ses cheveux et appuya sa tête contre le dossier, fermant un instant les yeux pour se prélasser. Elle dut s'endormir quelques minutes car elle émergea lorsque deux coups furent portés à la porte de son bureau. Elle pivota le fauteuil et se retrouva face à son visiteur. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit son identité. Elle suspecta ses joues de virer au cramoisi et elle se leva doucement pour se donner une contenance.
- C'est un bien joli bureau que tu as là Félicity, dit-il calmement avec un sourire calme et posé.
Il s'approche de sa démarche lente et assurée.
- Oliver ! Qu'est ce que tu fais là ? C'est pas ce que je voulais dire, c'est ton ancien bureau et je... désolé, je ne savais pas que j'y serai maintenant et je comprends que cela soit bizarre et...
- C'est bon Félicity. Je suis content de voir que c'est toi qui en a hérité, tu en prendra le plus grand soin. Et puis tu sais, cela n'a plus vraiment d'importance à mes yeux tout ça.
Elle ne sut pas vraiment quoi répondre, soudain timide face à son regard inquisiteur. Il la regarda de haut en bas avant de sonder son regard, ne détachant pas ses prunelles des siennes. elle ne put soutenir ce regard très longtemps. Elle détourna les yeux et commença à bafouiller, légèrement hésitante :
- Tu as besoin que je fasse une recherche pour toi ? Tu aurai pu m'appeler tu sais ce n'était pas la peine de te déplacer.
- John m'a dit que tu ne serai pas avec nous ce soir, je voulais simplement m'assurer que tout allait bien... entre nous. ce n'est pas à cause de moi j'espère.
- Non, bien sûr que non. Je veux dire... les choses ont été plutôt claires et il n'y a pas de problème. J'ai juste... d'autres projets pour ce soir.
- Oh, je vois.
Et c'est à cet instant que choisi Ray qui pour rentrer dans le bureau tout en s'adressent à elle, sans avoir remarqué la présence d'Oliver.
- J'espère que vous êtes prête ! Je meurs de faim... vous allez voir, ce restaurant sert les meilleurs ban cuon de toute la ville !
Lorsqu'elle vit sur le visage d'Oliver qu'il avait compris la situation, Félicity sut à cet instant qu'elle avait du faire des choses terribles dans une autre vie pour être ainsi maudite. Elle entendit Oliver murmurer pour lui-même "Je vois...". Lorsque Ray releva les yeux et constata sa présence, il s'interrompt dans sa tirade.
- Oh excusez-moi je ne savais pas que vous aviez de la visite. Est-ce que j'interromps quelque chose d'important ?
Seule Félicity, qui le connaissait mieux que personne, pouvait percevoir la dureté et la déception dans son regard. Cependant en un quart de seconde, son visage reprit une expression neutre, comme si elle avait rêvé le fait de le voir affecté. Il se tourna vers Palmer.
- Pas du tout, j'étais juste passé lui rendre visite. J'allais partir, ajouta-t-il alors qu'il tournait déjà les talons.
- Oliver attends !
Elle lui courut après, signalant du doigt à Ray qu'elle en avait pour une seconde. Celui ci s'installa dans un fauteuil. Elle rattrapa Oliver dans le couloir et posa la main sur son bras, le faisant s'arrêter. Il ne se tourna pas vers elle, elle passa donc devant lui afin de lui faire face. Il regardait droit devant, sans poser les yeux sur elle.
- Ne sois pas contrarié, s'il te plaît... c'est exactement pour ça que je ne t'en ai pas parlé !
- Peut-être que si tu l'avais fait les choses seraient différentes.
- Ne sois pas injuste, nous en avons parlé toi et moi et nous nous sommes mis d'accord sur ce qui en est !
- Et bien peut être que j'ai reconsidéré la situation !
Elle resta un moment stupéfaite de sa déclaration et elle sonda son regard toujours fuyant, à la recherche de réponses. Il serra la mâchoire. Elle posa ses mains sur son visage, l'obligeant à la regarder. Il finit par enfin poser ses yeux sur elle. dans un murmura elle commença :
- je ne comprends p...
- il me faut plus, l'interrompit-il. Je veux plus avec toi Félicity... ce que j'.. ce que nous avons... ne me suffit plus. J'ai besoin de toi dans ma vie. Chaque jour. Et pas seulement en tant que partenaire ou ami. Je t'aime.
Il s'arrêta un instant pour la regarder davantage dans le bleu de ses yeux. Il avança son visage plus près du sien, elle crut qu'il allait l'embrasser. Ses lèvres à quelques centimètres des siennes, il murmura :
- Ta vie, ton choix, c'est à toi de décider maintenant.
Il posa ses mains sur les siennes, toujours sur ses joues et les lui enleva, lui laissant retomber ses bras le long de son corps. Il déposa un baisser sur son front et partit, la laissant ainsi, sous le choc du poids de ses révélations.
