Note de la traductrice: Je suis la traductrice de cette fiction. Elle appartient à lescribble . Toutes les reviews seront traduites et envoyées à l'auteur (avec votre pseudo) J'espère que vous aimerez ce petit One-Shot. Bonne lecture! N'oubliez pas les reviews :)

L'art du baiser

-Fuckin' Quoi? aboya le quart-arrière son café à la main.

-Ton langage, Hiruma-kun! Ton langage.., l'avertit l'ange aux cheveux roux en jouant avec son tablier, nerveuse. Je te l'ai demandé poliment...le moins que tu puisses faire serait de me donner une réponse civilisée...

-Fuckin' Manager, s'obstina Hiruma. Tu n'as pas répondue à ma Fuckin' question.

Il jeta le journal inachevé sur la table et lentement, s'approcha de Mamori qui se trouvait près du comptoir.

-Et bien, tu n'as pas pris la peine de répondre à la mienne non plus! Et je sais parfaitement que tu m'as entendue la première fois..., répondit la rousse sans remarqué la présence dangereuse qui se trouvait maintenant derrière elle.

-Hng...Donc tu es sérieuse, chuchota-t-il à son oreille.

Son souffle chaud embrassait son cou tel un baiser, lui envoyant une onde de frissons involontaires le long de son épine dorsale.

Mamori haleta et pivota:

-Hiruma...

Il se penchait de plus en plus près.

-N-ne surprends pas les gens comme ça, déclara-t-elle faiblement, en gardant une distance entre eux.

Il y avait quelque chose dans son regard. Quelque chose de calculateur et d'intensément profond qui fit trembler les genoux de la jeune femme qui rougissait peu à peu.

-Dis-moi pourquoi..., commença Youichi. Dis-moi pourquoi est-ce que je voudrais t'apprendre?

-Et bien, je suis étonnée que tu ne penses pas à ça...

Elle laissa échappé un petit rire. Hiruma ne suivait pas son train de pensées.

-Chantage, précisa-t-elle. Tu auras de quoi me faire chanter...

-Ah..., sourit-il en s'approchant plus près. Je vois...

Il plaça ses mains de chaque côté d'elle, la piégeant avec sa grande taille.

-...Mais j'ai déjà de quoi te faire chanter, termina le blond en souriant un peu plus. La vérité c'est que tu veux juste que je t'embrasse...Pas vrai, Fuckin' Manager?

Elle était troublée.

-N-ne..Ne sois pas si sûr de toi! J'ai juste besoin d'expérience...J'ai un rendez-vous ce samedi et mes amies mon dit qu-mm...

Hiruma n'eut jamais l'explication complète. Seul le mot «rendez-vous» avait fini de le persuader.

Si quelqu'un devait faire irruption dans le club de football, ses pauvres yeux innocents seraient horrifiés par la scène.

La chemise du diable était entrouverte, ses lèvres étaient scellées à celles d'un ange ravissant. Sa jupe était légèrement relevée par la main d'Hiruma qui caressait sa cuisse. Sa respiration devint plus heurtée et avide. Sa langue à lui, s'entremêlant sensuellement à la sienne alors que son plaisir grandissait peu à peu. Un sentiment indescriptible.

La proximité de son visage, son odeur, les sons qu'elle faisait, son touché...Tout en elle attaquait violemment ses sens. C'était excitant.

Quant à Mamori, elle était désespérément séduite.

Mais alors, un bruit sourd se fit entendre. Quelque chose frappa la fenêtre, interrompant le baiser. Le quart-arrière éloigna sa bouche de la sienne dans un étranglement frustré qu'il tenta de masquer. Il recula un peu plus.

La manager devait se retenir contre le comptoir pour empêcher ses genoux de flancher et de s'effondrer.

-C'était un baiser, annonça Hiruma d'une voix rauque. Rien de moins...

Il s'arrêta et lentement, traça ses lèvre avec son pouce.

-C'est simple, Fuckin' Manager. Tu as compris?

Elle fit un bref signe de la tête alors que lui, réajusta sa chemise avant de sortir de la salle en défonçant la porte d'un coup de pied. Toujours stupéfaite par le baiser, Mamori commença à replacer ses vêtements.

Elle n'alla jamais à son rendez-vous.

Un nouveau signe s'ajouta dans le code secret qu'Hiruma et Mamori avait mis au point.

«Je veux que tu m'apprennes...»