Alors par où commencer ... Sans doute que dire bonjour à tout ceux qui passeront par ici serait un bon début ...
Donc bonjour tout le monde, comment allez vous ? Voici la première fiction que j'écris ( et probablement la seule ) qui se déroule au temps de Harry Potter, alors j'espère que vous l'aimerez !
Je ne savais pas vraiment quel pairing indiquer, l'histoire se déroulera du point de vue de mon OC, on y retrouvera un Draco quelque peu sournois mais tellement sexy, un Harry pas si gentil que ça, un Sirius et un Severus qui se détestent cordialement et bien d'autres évidemment ...
N'hésitez pas à me donner votre avis, la fiction est écrite jusqu'au chapitre 9 pour le moment mais je ne sais pas vraiment quel sera le rythme de publication, j'essaierais de ne pas trop vous faire patienter entre chaque chapitre,
A bientôt j'espère ^^
CHAPITRE 1
J'avais réussi à ne pas vaciller sous le poids des livres innombrables qu'on m'avait collé dans les bras depuis la salle commune des Serdaigle, une stupide idée d'avoir accepté de rapporter les ouvrages des autres, la porte de la bibliothèque venait d'apparaitre dans mon champ de vision, dans à peine deux petites minutes j'aurais été soulagée de ce fardeau, du moins si quelqu'un n'avait pas mis son pied en travers du chemin. Je me sentis tombée en avant, lentement, très lentement, sans que je puisse y faire quoique ce soit. Ce n'était pas comme si c'était la première fois que ça arrivait, loin de là même, mais j'avais l'impression que ça me faisait toujours le même effet.
- Alors Smith on ne tient plus sur ses pieds ?
Je n'avais pas besoin de lever les yeux pour savoir à qui appartenait ce ricanement. Draco Malefoy se tenait là debout à côté de moi et comme d'habitude je ne trouvais rien à répondre, je restais pathétiquement silencieuse attendant juste qu'il finisse par se lasser, malheureusement pour moi Draco Malefoy ne se lassait jamais.
- Pire qu'une sang de bourbe rajouta-t-il à l'adresse de ses deux acolytes habituels.
Pour une fois il ne chercha pas à m'humilier davantage, Crabbe et Goyle ne prirent pas la peine de me pousser une seconde fois, sans doute qu'ils devaient être pressés par le temps parce que en règle générale ils n'auraient jamais manqué une occasion aussi facile de se divertir. Je regardais avec horreur le spectacle des livres éparpillés tout autour de moi, si madame Pince constatait ce désastre elle en ferait une syncope. Je ne savais pas vraiment comment j'allais faire pour réussir à tous les porter d'un coup une seconde fois mais je n'avais pas vraiment le choix.
- Ce sont vos lunettes mademoiselle ?
Surprise je tournais la tête, me retrouvant nez à nez avec un homme que jusqu'ici je n'avais jamais rencontré. Pourtant à Poudlard tout le monde se connaissait, et c'était bien là mon problème majeur.
- Oh euh oui, merci.
Remettant les verres sur mon nez, je vis plus nettement l'étranger qui me faisait face. Il m'aida à me relever, me tendant une main secourable, chose qui ne m'arrivait pas souvent. Je me demandais s'il s'agissait d'un nouveau professeur, sinon pourquoi Est-ce qu'il se serait trouvé là ?
- Vous êtes blessée ?
J'examinais mon genou où le trou de mon collant dévoilait une importante tâche rougeâtre mais ça ne me faisait pas vraiment mal, enfin tant que je n'essayais pas de marcher.
- Ce n'est pas grand-chose.
L'expérience m'avait appris qu'il ne servait à rien de se lamenter sur ses problèmes face à un parfait inconnu, ou à n'importe qui d'autre d'ailleurs. En plus je pouvais m'estimer heureuse, les lunettes n'étaient pas cassées, ce qui se révélait un miracle en soit.
- Il vaudrait mieux que je vous conduise à l'infirmerie, pour mon premier jour ce serait indigne de laisser une étudiante dans cet état.
Il souriait joyeusement, un sourire que j'avais fort peu l'occasion de découvrir sur mes enseignants, j'essayais d'imaginer le professeur Rogue avec un sourire pareil mais même mon cerveau refusait de se soumettre, comme quoi la chose était vraiment impensable. D'un coup de baguette il fit léviter les manuels jusqu'à la bibliothèque, chose que je ne me serais pas risquée à faire étant donné mes piètres performances en sortilèges. Madame Pince n'avait pas l'air particulièrement ravie à la vue de cet homme et je me demandais s'ils s'étaient déjà rencontrés auparavant. Peut être était-il étudiant ici avant d'être professeur. Sur le chemin conduisant à l'infirmerie, nombre de regards convergèrent vers nous et je devinais que ça n'avait rien du tout à voir avec moi.
- Alors miss aurais-je le plaisir de vous voir en cours de vol ?
- Je préfère garder les pieds sur terre répondis-je doucement.
Et par la même occasion ne pas donner une occasion supplémentaire aux autres de se moquer de moi.
- Et bien si vous changez d'avis, je serais heureux de vous compter parmi mes élèves. Je suis le professeur Black.
Le nom de famille Black était loin d'être courant parmi les sorciers, il ne pouvait s'agir que de Sirius Black, fraichement libéré d'Azkaban trois mois plus tôt, ou plutôt fraichement reconnu non coupable puisque ça faisait déjà deux ans qu'il s'était échappé. Je n'avais eu l'occasion que de le voir sur une seule photo et il était vraiment différent en face à face.
- Peut être que vous connaissez mon filleul Harry ?
Je me doutais qu'il parlait d'Harry Potter et je me demandais au fond de moi-même qui n'était pas au courant de son existence. Néanmoins comme il ne m'avait jamais adressé la parole, je me demandais si je pouvais vraiment répondre que oui je le connaissais.
- Miss Smith puis-je savoir ce qui vous est encore arrivé.
Je ne pus m'empêcher de grimacer, m'arrêtant nette alors que le professeur Black en faisait de même se retournant pour voir qui venait de m'interpeller.
- Black.
- Rogue.
J'aurais pu sourire tellement le ton des deux hommes se voulait solennel mais je n'eus aucun mal à m'en empêcher en voyant l'air sévère qu'arborait mon professeur de potions, bien que je ne l'ai jamais vu autrement que très sérieux, cette fois ci ça paraissait encore pire.
- Et bien miss Smith, la réponse à ma question ?
J'avais pensé naïvement que étant donné l'animosité ambiante qui régnait, le professeur Rogue oublierait mon existence mais il n'en était malheureusement rien.
- Je … Je suis tombée en apportant des livres à la bibliothèque.
- Tombée toute seule je suppose.
Il ne me croyait pas c'était évident, il ne m'avait jamais cru de toute manière. Depuis le moment où il était venu me chercher à l'orphelinat pour m'amener à Poudlard jusqu'à maintenant, je n'avais jamais eu l'impression qu'il croyait un traitre mot de mes pauvres mensonges. Je me demandais pourquoi il continuait à se soucier de mon sort, certes le directeur Dumbledore lui avait demandé de garder un œil sur moi mais n'étant pas à Serpentard je ne pensais réellement pas qu'il continuerait à me surveiller même après six ans.
- Je suis très maladroite.
- As-tu dont besoin de terrifier tes élèves de cette manière Rogue ?
Sans l'intervention du professeur Black il était évident que j'aurais été soumise à un interrogatoire des plus rigoureux mais même si j'avais dit la vérité qu'Est-ce que ça aurait changé ? Draco ne risquait rien, pas plus que les autres.
- Mêle toi de tes affaires Black. Cette jeune fille est sous ma responsabilité.
Ils étaient sur le point de se disputer et pour ma part je trouvais que c'était l'occasion idéale pour m'éloigner le plus loin possible. Certes, le professeur Rogue risquait de me convoquer à la fin du cours de potions prochain mais ça me laissait un petit répits d'ici là. Je décidais de ne pas me rendre à l'infirmerie, de toute façon j'avais de quoi me soigner dans le dortoir. Cette journée n'était pas différente des autres, peut être que j'avais été un peu plus chanceuse que d'habitude si on considérait le fait que je n'avais fait qu'une seule chute et que j'avais échappé à la réprimande habituelle sur ma passivité de la part du professeur Rogue.
C'était facile pour lui de dire qu'il ne fallait pas se laisser persécuter sans réagir, ce n'était pas lui qui risquait de se faire bousculer sans raisons ou qui risquait de se faire insulter au détour d'un couloir. Lui il était plus que menaçant, il se faisait respecter sans avoir à dire quoique ce soit, ce qui était très loin d'être mon cas. Depuis que tout le monde avait su que ma mère m'avait abandonné dans un orphelinat moldue, sans parler de mon père qui n'avait jamais voulu entendre parler de moi, les serpentards s'en était donné à cœur joie pour me rappeler jour après jour que j'étais une enfant non désirée, et dans le monde sorcier ne pas être désirée était bien plus lourd de conséquence que chez les moldus.
Je ne connaissais rien de mon père, je ne savais pas si c'était un sorcier, ni comment il s'appelait, à vrai dire j'ignorais même s'il était au courant de mon existence. Les sœurs de mon orphelinat m'avaient expliqué que ma mère m'y avait déposé dès ma naissance puis lors de mon entrée à Poudlard Dumbledore m'avait appris sa mort trois ans plus tôt mais ça ne m'avait même pas attristée, après tout je m'étais déjà fait une raison, je savais que jamais elle ne reviendrait me chercher. De son vivant c'était une sorcière, elle avait fait carrière dans les cosmétiques magiques et il fallait croire qu'un bébé était la dernière chose qu'elle avait souhaité.
- Hé Orianna !
Surprise qu'on m'appelle par mon prénom, je pris la peine de me retourner, voyant arriver le préfet de ma maison totalement essoufflé.
- T'as la mort aux trousses ou tu t'entraines pour le marathon sorcier ?
- Je … Euh …
- Laisse tomber. Le professeur Flitwich te cherche, à propos de la chorale.
C'était rare que Stephen Cornfoot m'adresse la parole, et de mémoire ça avait toujours été pour se renseigner sur ma participation à la dite chorale. Je le voyais rarement , il était un an plus vieux que moi, sans compter qu'en tant que sang pur me parler devait le répugner. Pourtant, il n'avait jamais été vraiment méchant avec moi, et en comparaison avec Draco Malefoy il était même un ange, ce qui me faisait dire que tous les sangs purs étaient loin de se ressembler.
- Tu comptes bien y participer cette année aussi ?
- Ah … euh … oui … bien sûr.
- Je ne t'ai pas entendu chanter à la cérémonie de la répartition alors j'avais un peu peur que tu aies abandonné, me voilà rassuré. Grâce à toi Serdaigle marquera des points c'est certain.
De mémoire c'était la première fois que la discussion durait aussi longtemps, et surtout Est-ce qu'il venait vraiment de dire qu'il avait remarqué mon absence ?
- Je ferais de mon mieux dis-je ailleurs.
Je m'apprêtais à reprendre mon chemin vers le dortoir quand Stephen émit un raclement de gorge, faisant deux grands pas pour se retrouver en face de moi.
- Le bureau du professeur Flitwick c'est de l'autre côté Orianna.
- Le bureau de … ah oui j'y vais merci.
- Je pense que je vais t'y accompagner, tu serais bien capable d'oublier sitôt le couloir franchi. T'es vraiment dans la lune aujourd'hui.
Il fallait croire que soigner mon genou attendrait plus tard. Je me demandais si cette année en plus de chanter j'aurais aussi à jouer du piano. J'aimais bien faire les deux, c'était un peu près les seules choses dans lesquelles je ne me ridiculisais pas et généralement les autres me laissaient tranquille quand la date des représentations approchait, une peur que je fasse échouer misérablement la prestation peut être.
- Alors … Hum … Quelqu'un est encore venu t'embêter ?
Stupéfaite n'était pas un terme assez fort pour décrire ce que je ressentais à l'instant, j'étais complètement ahurie, Est-ce que quelqu'un l'avait payé pour qu'il vienne me parler ? Par réflexe je tournais la tête dans tous les sens, pensant que peut être quelqu'un se cachait derrière une des statues.
- Enfin en tout cas dis le moi si jamais ça arrivait, j'irais enlever des points à cette personne. On est arrivé ! Bon à plus tard alors.
J'aurais presque pu entendre un soupir de soulagement franchir ses lèvres quand la porte du bureau de notre directeur de maison est entrée dans notre champ de vision et j'étais à peu près certaine que je n'étais pas prête de le revoir de si tôt. Je ne savais pas pourquoi il se montrait si gentil soudainement, c'était sans doute le fruit d'un quelconque pari, ou peut être qu'il voulait accomplir sa bonne action du jour. Je n'eus pas le temps d'y réfléchir davantage, je vis très clairement le professeur Rogue arrivait à l'angle du couloir et sans hésitation je m'engouffrais dans le bureau du professeur Flitwick. J'étais loin d'être prêtre à affronter mon professeur des potions, mieux valait retarder l'échéance, c'était sans doute lâche mais après tout le choipeau ne m'avait pas envoyé à Gryffondor.
