Annonce : le monde de Harry Potter ne m'appartient pas, tout comme cette superbe histoire Have Faith en anglais, de Marauder Madness. Je ne suis que la traductrice. Bien sûr je ne touche pas d'argent sur cette traduction.

N'oubliez pas le petit bouton bleu à la fin, recevoir une review critique et constructive fait toujours du bien.

Bonne lecture,

Emmanuelle Dumbledore.

Titre : Aie confiance.

Chapitre 1 : La confiance d'Albus.

Le ciel était sombre et seulement des éclairs permettaient de voir les quatorze joueurs sur des balais volants jouant dans une violente tempête. Vous pouviez difficilement distinguer les joueurs rouges des jaunes et il semblait que ni Cédric ni Harry n'aient aperçu le vif d'or…alors la partie continuait.

Albus regardait, sa barbe argentée extrêmement sèche (grâce à un sortilège repousse-eau), dans ce traître de temps qui se déchaînait dans l'enceinte de Poudlard.

Dubois semblait signaler un temps mort à Mrs Bibine qui regardait de loin, et était la seule disposée à l'accorder (elle était trempée jusqu'aux os elle-même.) Albus pouvait voir les deux équipes mettre pied à terre et s'abriter de la pluie…ils devaient parler de stratégies bien sûr.

Albus pouvait aussi presque distinguer une des amies de Harry, Miss Granger traverser en courant le terrain avec un air indiscipliné mais son visage rayonnait de triomphe ; elle avait probablement un plan ingénieux à donner à son ami…

Il vit Mrs Bibine faire son chemin vers l'équipe cramoisie, leur montrant avec de grands gestes de remonter dans les airs, et avec un dernier mot rapide à Hermione ils le firent.

Le temps était maintenant pire que jamais, il pouvait voir les arbres au loin s'agiter violemment comme une meute de loups en colère. Il était tenté d'annuler la partie et de la reporter en un jour meilleur…il était inquiet pour ses étudiants.

Albus regarda Alicia de Gryffondor faire un lancé désespéré vers les buts sous la pluie gelée et réussir à marquer pour son équipe. Néanmoins aucuns des autres joueurs ne l'avaient apparemment vu car ils continuaient tous de voler autour, grelottant péniblement sur leurs balais.

Le vent redoubla de violence et il vit le balai de Harry vaciller…il devrait réellement arrêter ce match…ce n'était pas qu'il avait peur de voir Harry se blesser…ce ne l'était vraiment pas…

Il sentit Minerva prêt de lui tressaillir lorsqu'un des jumeaux Weasley fut presque délogé par un cognard ; Albus lui fit un sourire réconfortant pour apaiser sa peur.

Tout à coup, des exclamations s'échappèrent dans le stade du côté des supporters des vêtements jaunes, et une tache jaune vif passa à toute vitesse devant lui…

Cédric Diggory était à la poursuite du vif d'or.

Albus regarda vers Harry qui semblait avoir juste croisé un Sinistros, l'air blême et légèrement malade, la jeune charge d'Albus paraissait…effrayé, remarqua-t-il inquiet.

Cela devient dangereux…pensa-t-il.

Puis Dubois cria quelque chose à Harry et il partit à toute vitesse à la poursuite de Cédric et du vif d'or.

Albus s'assit et regarda avec Minerva, son cœur battant beaucoup trop vite par rapport à ce qu'il pensait être normal pour lui lors d'un match de Quidditch.

Quelque chose de mauvais allait se produire, il savait juste cela…

Les deux joueurs accélérèrent encore plus, le terrain devenant alors difficilement visibles depuis les estrades où les différents supporters criaient pour soutenir leur attrapeur.

Albus allongea le coup, un mauvais pressentiment circulant dans ses veines et automatiquement il empoigna sa baguette…juste au cas où…il était sage quelque fois de faire confiance à son instinct.

Le vent mugit et les attrapeurs continuaient de jouer…jusqu'à ce que… .

Un froid soudain et le silence recouvrit le terrain, il pouvait lui-même sentir tous sentiments de joie être aspirés alors que les Détraqueurs affluaient dans le stade…transformant tout en glace sur leur chemin.

Qu'est-ce que… ?

Pensa-t-il, reportant ses yeux vers Harry et voyant la masse de Détraqueurs défiler dans le stade en mugissant…affamés de personne vulnérable…

Comme Harry…

Il devait faire quelque chose, il pouvait sentir Minerva frissonner à ses côtés, les yeux fermés et murmurant des mots apaisants pour se réconforter elle-même. Il devait faire quelque chose et rapidement, alors que de vieux souvenirs inondaient son esprit. Dressant ses barrières mentales à pleine puissance, grâce à l'occlumentie, il se concentra sur quelque chose d'heureux…

Bien que ses pensées furent choquées par ce silence à donner le frisson, il fut soudain éveillé par des cris d'horreur et d'extrême inquiétude, il regarda alors en l'air.

Non !

Pensa-t-il désespérément alors qu'il regardait la forme sans énergie de Harry tomber du ciel.

Non !

Se levant et brandissant sa baguette, il lança le premier sort qui lui passa par la tête.

"Wingardium Leviosa !"Cria-t-il en direction du corps inerte en train de tomber…Cela eu de l'effet et ralenti la chute de Harry avant qu'il ne percute le dur sol.

Cédric avait attrapé le vif d'or mais cela n'avait pas d'importance pour Albus à cet instant, tout ce qui importait était que Harry aille bien.

S'il te plaît ne sois pas mort, s'il te plaît ne sois pas mort…

Répéta-t-il frénétiquement et préparant son esprit…il était complètement coupé du bruit et de l'agitation qui l'entouraient.

Il se précipita en bas des estrades vers le sable trempé et traversa en glissant le terrain, pendant qu'il faisait appelle à ses plus heureux souvenirs.

"Expecto Patronum !"Cria-t-il aux Détraqueurs et un brillant phœnix argenté sortit de sa baguette et fonça vers les répugnantes créatures, les dispersant et exposant la forme pale, tremblante et trempé d'un garçon de treize ans.

Au moins il est vivant…

Réalisa Albus alors qu'il invoquait une civière et déposa Harry dessus, il tressaillit devant la vue de ce corps frêle, à la moiteur froide de sa peau blanche et de ses lèvres bleu-glacé. Mais ce n'était pas le moment de montrer ses faiblesses, il avait sa charge à sauver.

Il quitta rapidement le terrain avec Harry, furieux contre les Détraqueurs mais encore plus furieux avec lui-même.

J'aurais dû stopper le jeu, il était presque en train de grêler…à quoi est-ce que je pensais ?

Albus baissa son regard vers Harry, ce qu'il vit doubla sa culpabilité déjà croissante.

A peine visible (mais remarquable) larmes coulaient sur le visage du garçon ; il marmonna quelque chose d'incohérent et saisit le côté du brancard.

Albus réfléchit pendant un moment.

Quelles sortes de souvenirs Harry est-il forcé de revivre ?

Puis cela le heurta de plein fouet alors qu'il montait vivement les escaliers de pierre.

La mort de ses parents.

Pas étonnant qu'il ait une si violente réaction, et cela doubla ses efforts pour atteindre l'aile de l'infirmerie.

Albus ouvrit à la volé les portes de l'infirmerie et vit Mrs Pomfresh se précipiter sur eux, enlevant Harry du brancard et le plaçant sur le plus proche lit tout en posant un grand nombre de question.

"Que s'est-il passé ?"Demanda-t-elle tout en prenant la température de Harry.

"Les Détraqueurs sont venus sur le terrain pendant le jeu…il a réagit comme il l'a fait dans le train sauf qu'il était quinze mètres au-dessus du sol cette fois."Répondit Albus en prenant un siège près de son protégé.

"A quelle vitesse a-t-il frappé le sol ?"Demanda-t-elle, enlevant les lunettes de Harry et prenant son pouls.

"J'ai réussi à le ralentir suffisamment avant qu'il ne percute le sol, mais je dirais qu'il l'a frappé très durement néanmoins," répondit Albus notant une petite nuance de rose retourner sur le visage de Harry dans la chaleur de l'hôpital. Cela lui donna une petite bouffée d'espoir.

"Je dirais que Mr Potter est très chanceux, il va avoir une contusion plutôt douloureuse et il a un poignet cassé mais je peux arranger ça en un battement de cœur de toute manière…mais la contusion devra se soigner d'elle-même malheureusement" dit-elle pointant sa baguette vers le poignet droit de Harry et avec un éclair de lumière indigo se fut réparé.

Dieu merci…

Pensa Albus soupirant de soulagement.

Brusquement les portes de l'hôpital s'ouvrirent et une foule bruyante composée de Miss Granger qui avait les yeux ronds et rouges et Mr Weasley à ses côtés avec les jumeaux et le reste de l'équipe de Gryffondore, éclaboussant de boue bien sûr.

"Où est Harry ?"

"Il va bien ?"

"Pourquoi nous ne pouvons pas le voir ?"

"Silence s'il vous plaît !"Dit Albus fermement, "vous pouvez le voir, mais je vous demanderai d'être doux et calme, il va être incroyablement endolori quand il se réveillera."

"Oui d'accord,"dit le groupe et tous allèrent s'asseoir près de son lit, au plus grand dégoût de Mrs Pomphresh.

"Harry a besoin de ses amis en ce moment Pompom, se serait bien de lui donner ce privilège,"dit Albus posant une main sur son épaule.

"Je sais, c'est juste que je l'aie vu tellement de fois ici, ayant l'air si vulnérable chaque fois…Cela m'attriste de penser que je ne peux rien faire de plus que de le garder à son aise." Dit-elle d'un air songeur et triste.

"Oui je sais Pompom, mais c'est là où il a besoin de ses amis le plus…"Répondit Albus sévèrement en regardant le groupe entourant le corps inerte.

Albus néanmoins ressentit un fort sentiment de protection pour Harry et un désir grandissant de l'aider par tous les moyens qu'il pouvait.

"Albus, comment va-t-il ?"Demanda une Minerva inquiète en arrivant derrière lui.

"Il ira bien ; mais les Détraqueurs l'affectent de la plus horrible manière…"Dit Albus, le pétillement dans ses yeux bleus cristal devenant terne.

"Je peux imaginer…"Dit Minerva, "les choses que ce garçon doit voir doivent être horribles."

"Effectivement malheureusement," dit Albus gravement, "mais nous devons avoir confiance."

Albus et Minerva regardèrent vers l'adolescent de treize ans, ses cheveux noirs en bataille (tellement semblable à ceux de son père que c'était presque trop douloureux à voir pour Minerva) étaient collés sur son front avec un mélange de transpiration et de gouttelettes de pluie. Il frissonnait encore de temps en temps, mais pas à cause du froid (car c'était agréable et chaud à l'intérieur de l'infirmerie), mais des horreurs qu'il devait revivre dans son esprit inconscient.

"Oui Albus,"dit Minerva sévèrement, "nous devons avoir confiance."

Fin du premier chapitre.