Disclamer : Harry Potter appartient à JKR , mais cette histoire est à moi.
Bêta :Pulcotinette
Résumé : Je remercie Lelane et Alycia Panther pour leur aide.
Surprotégé depuis sa plus tendre enfance, Harry fugue de sa tour d'ivoire pour devenir chanteur. Il fait alors la rencontre de Hermione qui devient sa meilleure amie. Lorsque cette dernière lui demande de prendre sa place à son travail pour qu'elle puisse se rendre en lune de miel, il ne peut dire non surtout qu'elle a reporté son voyage par la faute de Harry. Il se travestit alors en femme et se retrouve sous les ordres du séduisant Draco Malfoy. Un homme allergique aux hommes. Mystères, humour et romance au rendez-vous. N'en perdez pas une miette. UA DM/HP
Prologue
« _ Harry, je t'en prie, je t'en supplie à genoux, tu dois m'aider. Tu es mon seul espoir ! Sans toi, je ne pourrais jamais partir. Jamais, tu entends ! Et si je ne pars pas, cela sera entièrement de ta faute et je vais te le rappeler pour le reste de tes jours. Et tu sais à quel point je peux être soûlante quand je m'y mets. Pria tout en menaçant une jolie jeune femme brune à un beau jeune homme brun assis sur un canapé.
_ En quoi cela serait-il de ma faute si tu ne pars pas ? demanda le dénommé Harry en croisant ses bras sur la poitrine.
_ Pourquoi ! Tu oses me demander pourquoi ? s'énerva la jeune femme devenue rouge d'énervement suite à la question de son ami.
_ Oui, Hermione, j'ose demander, lui dit le jeune avec insolence et moquerie.
_ Attends que je te rafraîchisse la mémoire, petit ingrat. Lui dit Hermione en faisant les cent pas dans son salon.
Le salon n'était pas très grand et Hermione ne pouvait faire que deux pas d'un côté et deux pas de l'autre. L'appartement que Harry louait se situait au dernier étage d'un vieil immeuble de Covent Garden à Londres, et n'était pas très grand, ni très beau, ni même neuf, mais le jeune homme ne pouvait faire autrement s'il voulait réaliser son rêve de toujours : devenir chanteur. Covent Garden regorgeait d'artiste en tout genre et s'il devait un jour se faire remarquer par un producteur, c'était dans ce quartier et pas ailleurs, c'était la conviction de Harry.
Après avoir fait quatre allers et retours, Hermione posa son regard sur son ami, enfin, plus pour très longtemps s'il ne lui venait pas en aide.
« _ Dis-moi Harry, qui est venu frapper à ma porte à trois heures du matin, à seulement quelques heures de mon départ pour mon voyage de noces, afin de me supplier de le reporter d'un mois, car il avait besoin de moi ?
_ Euh, moi, répondit Harry en ne comprenant pas où voulait en venir Hermione. Mais je ne vois pas en quoi c'est de ma faute si tu ne peux pas partir maintenant ! Je n'ai plus besoin de toi, mon problème est résolu et je t'ai remboursé tes billets. Donc, je ne vois pas pourquoi c'est de ma faute.
_ Tu te moques de moi, hein ? demanda Hermione en se retenant de s'arracher les cheveux ou bien de tordre le cou au petit égoïste.
_ Pourquoi je ferais ça ? demanda Harry avec incompréhension.
_ Bon, je vais te l'expliquer dans ce cas, lui dit Hermione après avoir soufflé calmement pour s'empêcher de coller une mandale à son abruti d'ami.
_ J'écoute, dit Harry avec sérieux et intérêt.
_ Tu sais que j'ai un travail ?
_ Comme tout le monde. C'est même toi qui m'as dit qu'il fallait que j'en trouve un, non ? lui fit remarquer Harry.
_ Oui, c'est exact, dit Hermione en passant la main dans ses cheveux. Donc, comme je te disais, j'ai un travail.
_ Qu'est-ce que cela a à voir avec cette histoire, en fait ? demanda Harry un peu perdu.
_ Tu veux bien ne plus intervenir et me laisser finir, lui dit Hermione en serrant les dents d'énervement. »
Mais pourquoi, pourquoi est-elle devenue amie avec cet extraterrestre de la vie ? se demanda-t-elle. Hermione se dit qu'elle aurait dû passer son chemin ce jour-là ... Le jour en question était celui de sa première rencontre avec Harry, deux ans plus tôt. Au premier regard, elle avait pensé avoir à faire à une fille, mais en se rapprochant de lui, elle avait compris qu'elle avait fait erreur. Si la jeune femme avait fait cette méprise ce jour-là, c'est parce que Harry avait un physique hors du commun, très androgyne.
Harry était un jeune homme de 22 ans svelte mais musclé, mesurant un peu plus d'un 1m80. Sa minceur révélait son côté sportif, et il mangeait n'importe quoi sans s'inquiéter de prendre du poids ou pas. De longs cheveux noir corbeau, lisses et doux comme du satin avec des reflets bruns encadraient des traits fins qui portaient très souvent à confusion, surtout à cause de sa peau dorée, lumineuse et soyeuse. Mais ce qui était le plus remarquable chez Harry, étaient ses incroyables et fascinants yeux. Ils sont d'un vert éclatant et captivant, un héritage qui lui venait de sa défunte mère, Lily Potter.
Pour parfaire la beauté de son regard, de longs cils très fins et tellement noirs que l'on croirait qu'il y mettait du khôl soulignaient ses yeux. Sa bouche était aussi fine que celle d'une jeune fille telles qu'elles étaient décrites dans l'ancien temps ; avec des lèvres bien dessinées, roses et un peu épaisses. Ses membres étaient longs et fins, ce qui ne faisait qu'accentuer un peu plus son côté androgyne. Cette apparence atypique attirait souvent les regards sur lui, en particulier celui des hommes.
Cela étant dit, revenons à la première rencontre entre Harry et Hermione. Ce jour-là, quand Hermione avait croisé Harry, il essayait, oui mesdames et messieurs, il essayait d'acheter un café avec un billet de cinquante livres sterling à un distributeur. Vous avez bien lu ! Après l'avoir regardé se débattre avec la machine pendant une longue minute, Hermione lui était venue en aide.
« _ Il ne prend pas de gros billets. Avait dit la jeune femme en s'approchant de lui.
_ Oh, avait dit Harry avec dépit, c'est le plus petit billet que j'ai, avait-il ajouté en le montrant à Hermione.
La jeune femme qui avait au départ pensé qu'il s'agissait d'un billet de dix, avait ouvert en grand les yeux et les avaient posés sur Harry.
_ Le plus petit, dis-tu ? avait-elle demandé en prenant le billet des mains de Harry qui n'avait opposé aucune résistance.
_ Oui, c'est le plus petit, avait-il confirmé tristement.
_ Tu veux dire que tu as de plus gros sur toi ? avait-elle demandé avec curiosité.
_ Oui, lui avait répondu Harry en sortant une liasse de billets de cent livres sterling d'une de ses poches.
_ Non, mais t'es un malade ! s'était exclamée la jeune femme. Cache ça avant que quelqu'un ne les voit, avait-elle ajouté en jetant des regards craintifs de tous côtés.
Heureusement qu'il n'avait personne dans les parages. La jeune femme avait soufflé de soulagement en encourageant Harry à remettre la liasse dans sa poche.
_ Mais ça ne va pas de sortir avec une telle somme en poche !
_ Pourquoi, je ne vois où est le mal ! Et puis, ce ne sont que mille livres. Lui avait répondu Harry avec désinvolture.
_ Qu…que…QUOI ! Mille livres ! avait presque hurlé Hermione.
La jeune femme avait ensuite pris le temps de digérer la nouvelle avant de dire le plus calmement possible :
_ D'un, ne dit pas ce genre de chose au premier venu, tu ne sais pas sur qui tu vas tomber. Et de deux, ou t'es inconscient ou t'es complètement débile !
_ Pourquoi ?
_ En plus, tu me demandes pourquoi. Et si quelqu'un venait à te voler cet argent ? Lui avait fait remarquer Hermione en essayant de ne pas s'énerver devant la bêtise de Harry, avant d'ajouter avec crainte : tu ne l'as pas volé au moins, hein ? Parce que si c'est le cas, ce n'est vraiment pas bien et tu devrais le retourner à son propriétaire.
_ Voler, mais non ! C'est mon argent de poche de la semaine. Lui avait répondu Harry légèrement vexé qu'on ait pu le prendre pour un voleur.
_ Bon, je te crois. Lui avait dit Hermione après un temps de réflexion. Mille livres par semaine … Ce n'est pas tous les jours qu'on voit ça ! se dit-elle.
_ Tu vas me voler ? avait demandé ensuite Harry.
_ Quoi ?! Mais, non ! Je ne suis pas une voleuse !
_ Alors, où est le problème ?
_ Ce n'est pas la question. Le fait est que tu ne peux pas dire à n'importe qui que tu te balades avec mille livres sur toi.
_ Pourquoi ?
_ Parce que c'est dangereux. Et arrête avec tes pourquoi, c'est épuisant.
_ Dis, comment je fais pour prendre un café ? D'habitude, c'est Remus qui me les apporte, mais comme je suis parti sans rien dire, il ne peut pas m'apporter un.
_ Pardon, qui est Remus ?
_ Ben, Remus c'est Remus, avait dit Harry comme si c'était une évidence.
_ Oui, j'ai compris que Remus est son nom, mais qui est-ce ? avait demandé Hermione en sentant une migraine poindre le bout de son nez.
_ Remus est mon chauffeur et aussi mon garde du corps.
_ Chauffeur, garde du corps…t'es qui au juste ?
_ Ben, Harry Potter.
_ Po…Pot…Potter. Comme dans la Potter's compagny, les constructeurs d'avions et de jets privés ? avait demandé Hermione.
_ Oui. »
Après cela, Hermione avait payé un café à Harry et lui avait demandé ce qu'il faisait là. Harry lui avait appris qu'il avait fugué de chez lui ; il voulait devenir chanteur, mais comme son père s'y opposait fermement, il lui avait fait croire qu'il se rendait au Japon pour suivre des études d'ingénierie d'une durée de quatre ans dans une école spécialisée très sélective, pour ensuite fuguer de chez lui. Quand Hermione lui avait demandait si l'école existait réellement, Harry lui avait répondu oui, et qu'il y avait même était accepté. Et quand elle lui avait dit qu'on allait rapidement se rendre compte qu'il mentait parce que l'école n'allait pas manquer d'envoyer une lettre à son père pour lui signaler son absence, il lui avait dit en souriant avec satisfaction :
« _ Il ne le saura jamais, parce que je serais présent à l'école et que je suivrais les cours.
_ Comment tu vas faire ça ?
_ Mon ami Neville voulait absolument partir au Japon et faire ses études dans cette école, mais il n'avait pas les moyens pour le faire, car l'école coûte très cher.
_ Non, tu n'as pas osé faire ça !
_ Et comment ! Je trouve que chacun y gagne.
_ Mais que vas-tu faire si ton père te pose des questions sur les cours ?
_ C'est simple. Neville me fera parvenir les cours par mail et je n'aurais qu'à les suivre en même temps que lui, voilà tout. »
Par la suite, Hermione avait proposé d'héberger Harry le temps qu'il se trouve un appartement à lui ; et depuis ce jour, ils étaient devenus les meilleurs amis du monde.
Maintenant si vous le voulez bien, messieurs-dames les lecteurs, revenons à l'histoire.
« _ Tu veux bien ne plus intervenir et me laisser finir, lui dit Hermione en serrant les dents d'énervement.
_ C'est bon, ne t'énerve pas comme ça. Je ne dirais plus rien. Répondit Harry d'une voix boudeuse.
_ Donc, comme je te disais, j'ai un travail. Et je ne peux pas me permettre de partir comme ça. Si je le fais, je vais perdre mon boulot !
_ Prends des congés dans ce cas, lui dit Harry.
_ Je ne peux pas.
_ Pourquoi ? Ce n'est pas comme ça que ça marche ? Je pensais que c'était possible. C'est toi qui me l'as dit.
_ Parce que petit malin, je les ai déjà pris le mois dernier et comme tu le sais, je n'ai pas pu en profiter par ta faute. Et je ne peux pas me permettre de reprendre un autre mois sinon je vais me faire virer !
_ Mais c'était très important et si tu te fais virer, tu n'auras qu'à te trouver un autre travail, voilà.
_ Important ! Explosa Hermione. Tu m'as fait annuler mon voyage de noces pour que je puisse rester tenir compagnie à ton poisson rouge qui était malade. Un foutu poisson rouge, Harry. J'ai annulé mon voyage de noces et me suis mis mon mari à dos pour un foutu poisson ! Si j'avais seulement su que c'était d'un poisson qu'il s'agissait, j'aurais passé mon chemin et t'aurais même marché dessus, dit la jeune femme les larmes brillantes au fond de ses yeux.
_ Mais Draco est très important pour moi et ce n'est pas un simple poisson rouge, mais mon poisson rouge.
_ Non, tu arrêtes tout de suite. Je refuse d'avoir cette conversation une nouvelle fois ! Dit Hermione au bord de la crise de nerfs. Quoi qu'il en soit, c'est par ta faute si je me trouve dans cette galère, alors sors moi de là ! Ordonna-t-elle en tapant du pied telle une petite fille capricieuse, avec toutefois, une note de désespoir dans la voix.
Harry regarda son amie en pesant le pour et le contre. Le jeune ne se sentait absolument pas honteux ou fautif de la situation de son amie : et même s'il était (un peu) à l'origine de l'annulation du voyage de noces des deux époux et de leur dispute, il ne voyait pas en quoi il en était responsable. Il n'avait pas obligé Hermione à reporter son maudit voyage, non plus ! Elle aurait parfaitement pu refuser. Et puis, il leur avait payé une croisière d'un mois dans l'un des plus beaux bateaux de croisière de Londres ; donc, non, Harry n'était absolument pas coupable. Il avait la conscience tranquille.
Et puis, ce n'était pas parce que Hermione avait accepté sans hésitation de reporter un voyage qu'elle avait planifié des mois en avance, et donc qu'elle attendait avec impatience, pour s'occuper de Draco, son poisson rouge, que lui se devait d'accepter de se travestir pendant un mois et de jouer les hôtesses d'accueil dans un restaurant pour vieux chnoques pétés de tune, comme le disait Blaise, le mari de son amie. Non, Harry refusait de se travestir en femme, même pour sa meilleure amie. Il ressemblait suffisamment à une gonzesse comme ça, pour en plus se mettre à s'habiller comme elles. Alors, merci, mais non merci ! Le jeune homme passait son tour à qui voulait le prendre.
« _ Écoute Harry, nous avons vraiment besoin de faire ce voyage. Il en va de la vie de mon couple ! Blaise ne me parle presque plus depuis ce jour-là. Si je ne fais rien, je vais le perdre ... J'ai vraiment besoin de toi, mon cœur, tenta-t-elle d'attendrir son ami. Tu es ma dernière chance. Et puis, un mois, ça passe très vite !
_ Pourquoi tu ne demandes pas à Pansy de le faire ? Elle au moins, c'est une fille.
_ Tu connais les exigences du restaurant, elle n'a pas le profil demandé.
_ Mais moi non plus ! Je suis un garçon, au cas où tu l'aurais oublié.
_ Non, je ne l'ai pas oublié, rassure-toi, l'apaisa la jeune femme. Mais, pourtant, tu réponds parfaitement aux exigences demandées ! Tu es beau, grand et mince…exactement le profil exigé.
_ Mais je suis un garçon, tenta encore Harry.
_ On n'y verra que du feu avec mon uniforme et un peu de maquillage, balaya Hermione.
_ Je n'ai jamais marché sur des talons hauts.
_ Tu apprends très vite, je ne me fais pas de souci pour ça, lui dit Hermione.
_ Ton patron a la haine des hommes.
_ Tu n'auras qu'à ne pas te faire prendre et le tour est joué, balaya Hémione.
_ Je ne veux pas porter des vêtements de femmes, pleurnicha Harry.
_ Tu n'as qu'à te dire que c'est un costume de scène pour un de tes spectacles.
_ Je ne sens pas cette histoire, elle va finir mal.
_ Mais non, tu te trompes, réfuta son amie en souriant. »
Une semaine après cette conversation, une adorable jolie jeune femme, portant une jupe courte lui arrivant aux genoux, un chemisier blanc avec un mouchoir rouge au tour du cou et une veste noire à doublure rouge, pénétra dans un des restaurants les plus en vogue de Fulham. Son passage attira de nombreux regards, tantôt envieux, tantôt désireux, sur elle.
