Titre : Le blond, le chimiste et... WHAT ?!
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent bien sur pas, ils sont à ce cher Conan Doyle, et plus récemment, à Satan et son bras droit, alias Steven Moffat et Mark Gatiss.
Rating : K, mais ça changera sûrement selon les chapitres.
Paring : John/Lock, of course, vous vouliez que je fasse quoi ?
Résumé : Sherlock Holmes était un chimiste aguerri. Il aimait mélanger les produits, et expérimenter tout un tas de choses. Jusqu'à ce que l'une de ses expérience mène John Watson dans une très mauvaise mais si particulière posture.
Note : Bon, bon. Ceci sera probablement une fic en plusieurs chapitres. Combien ? Je n'en ai AUCUNE idée ! Je vais laisser cette fic partir dans le délire, et l'on verra bien où cela nous mènera ! Cette histoire est partie d'un rp – sms muhuhu – avec une amie. J'espère que vous aimerez !
Merci à Rhumanesque pour être ma bêta-lectrice adorée !
Chapitre 1 : Jouons au petit chimiste.
Sherlock Holmes était un chimiste aguerri. Il aimait mélanger les produits, et expérimenter tout un tas de choses. En effet, ce matin froid et pluvieux de Septembre, le seul Détective Consultant au monde était attablé devant son microscope, drapé dans son éternel costume trois pièces impeccable. Il mélangeait les ions et les protons, dans l'espoir de découvrir une nouvelle molécule. Non pas pour faire avancer la science. Non, Sherlock n'était pas ainsi. Mais simplement pour son plaisir personnel. Pour occuper son esprit bien trop brillant pour un simple cerveau humain. C'est ce moment que choisi John Watson, son fidèle blogueur et médecin attitré, pour faire son entrée dans le salon, en pyjama. La nuit avait visiblement était paisible. Sherlock dirigea un regard rapide vers son blond préféré, et grogna.
« - La soirée à été fructueuse. Tu as comblé Sarah. »
John soupira. La litanie incessante des déductions acerbes du brun était en marche. Une fois de plus.
« - Comment est-ce que tu... oh et puis laisses tomber. Ça ne te regarde pas. Et c'est Sandy, pas Sarah. Et il ne s'est rien passé. »
John fit bouillir de l'eau, pour se préparer son thé matinal. Sans celui-ci, il était incapable de ne serait-ce que mettre un pied devant l'autre. Il avait besoin de sa dose du matin. Un peu comme un drogué avait besoin de sa précieuse petite poudre blanche à faire chauffer dans une cuillère mal famée. L'ancien soldat tourna son regard vers Sherlock. Il semblait clean, et plutôt calme par rapport à ses addictions ces derniers temps. Tant mieux. John était fatigué d'avance d'avoir à supporter un Sherlock à moitié fou, à courir partout et déduire tout ce qu'il y avait à déduire sur cette pauvre Madame Hudson, juste comme contrepartie à l'addiction. La bouilloire siffla. Bien, il était temps de prendre sa dose de théine.
Ces derniers temps, la relation des deux hommes s'était transformé en quelque chose de plus profond et tendre. Peut-être de l'amour. Sûrement même. Mais certainement pas de l'amitié. John était assez perplexe par rapport à tout cela, principalement parce qu'il n'arrivait pas à trouver le mot pour définir ce qu'il se passait entre eux. Des amis ne dormaient pas ensemble, pas quand l'un des deux faisait un horrible cauchemar. Des amis ne s'embrassaient pas sur le front de bon matin pour se souhaiter une bonne journée. Des amis ne se tenaient pas la main dès qu'ils en avaient l'occasion. Des amis ne couchaient pas occasionnellement ensemble. Des amis ne respiraient certes pas l'haleine de l'autre quand leurs visages étaient si près qu'ils auraient pu fusionner.
John soupira et se lova dans son confortable petit fauteuil, humant la vapeur qui s'échappait de sa coupelle. C'était sûrement le meilleur moment de la journée.
« - N'aies-je pas droit à mon baiser matinal ? »
Bon, pas forcément le meilleur moment de la journée. Ou pas quand Sherlock était dans le coin. Pas quand ce dernier ouvrait la bouche, à vrai dire. Le blond expira une nouvelle fois, puis se leva, et déposa un fin baiser sur l'arrière du crâne du brun, respirant un instant l'odeur de bergamote qui se dégageait de ses boucles.
« - Satisfait ?
- Pleinement, répondit Sherlock du tac-o-tac.
- Je dois aller travailler cette après-midi, puis j'irai faire quelques courses. Tu as besoin de quelque chose ? demanda John.
- Restes. Je suis sur le point de révolutionner le monde de la science. »
C'était ainsi de plus en plus souvent. Sherlock trouvait excuses sur excuses pour que John reste dans l'appartement, même si généralement, cela signifiait un ennui total et profond tout au long de la journée pour ce dernier. Le soldat déclina l'offre, rappelant que les factures avaient besoin d'être payées, et se dirigea vers sa chambre. Cependant, le détective ne l'entendait pas de cette oreille. Il se leva précipitamment, et plaqua John contre le premier mur venu. Ce dernier poussa un petit cri de surprise, et s'insurgea.
« - Ca va pas ? T'es dingue ?!
- Je t'ai demandé de rester John, répondit Sherlock avec flegme.
- JE DOIS ALLER TRAVAILLER ! Ça ne tourne vraiment pas rond dans ta tête. Que faut-il que je fasse pour que tu me laisses TRANQUILLE ?! »
John put clairement entendre les rouages dans la tête du brun se mettre en route. Mauvaise réponse. Vraiment très très mauvaise réponse. Maintenant, Sherlock allait sûrement dire quelque chose de très gênant et de très...
« - Un baiser. »
… préjudiciable. John tenta de se dégager, mais malgré la maigreur du brun, ce dernier était très fort. Sans doute ses nombreuses heures passées à courir après les criminels l'avaient forgé. Il ne pouvait pas faire ça. Décidément pas. Ils étaient deux hommes, bon sang ! Mais Sherlock ne semblait pas vouloir lâcher prise. Ses deux orbes argentées étaient plantées droit dans les yeux océan de John. Impossible de se dérober à ce regard. Vraiment impossible. Ce n'était pourtant pas faute d'avoir déjà essayé. Mais à chaque fois, cela finissait de la même manière. Comme cela allait finir, dans quelques poignées de seconde.
John Watson embrassa donc Sherlock Holmes. Tendrement, il posa ses lèvres sur celle du détective. Ce dernier, perdu, comme toujours, ne su quoi faire, et se contenta de se laisser faire, mouvant ses lèvres lentement, pour maintenir un rythme courtois. Mais c'était un baiser, et cela n'avait rien de courtois. Et John tenait à son image de célibataire. Pourtant, pouvait-il encore dire qu'il l'était ?
Au fond de lui, il savait bien que non.
Enfin rassasié, le plus jeune des Holmes lâcha son ami, et repartit s'asseoir derrière son microscope. John quant à lui tenta de garder la face, et partit travailler. La journée fut ennuyeuse au possible, mais au moins, il n'avait pas colocataire insupportable dans les pâtes qui hurlait pour une simple cigarette ou tirait dans les murs. Si c'était ça, la vie ordinaire, John n'était pas sûr d'en vouloir ainsi. Il rentra donc le soir venu, éreinté, et trouva une tasse posée sur la table du salon. Une tasse avec du thé. Sherlock avait réellement préparé quelque chose pour lui ? John sourit, et but d'une traite. Pas du tout alarmé par ce geste.
Sherlock sortit de sa chambre, et nota sur la tasse était vide. Oh. Mon. Dieu. Il se figea, ouvrant ses deux yeux et prononça un « oh... » silencieux. John, alarmé, se demanda si il avait bien fait.
« - Sherlock ? Tout va bien ?
- Tu... as bu ce thé ? balbutia Sherlock.
- Bien sur, tu me l'as préparé, non ? répondit John.
- … Non. John, nous avons un problème. »
Le John en question blêmit et comprit. Ce n'était pas du thé. C'était une des expériences de Sherlock. Une de celle qui allait révolutionner le monde de la science, selon ses propres dires.
« - Que va-t-il m'arriver ? … REPONDS MOI SHERLOCK !
- John... j'avais trouvé une molécule capable de rendre un homme... »
Sherlock s'arrêta, baissant les yeux vers le ventre de John. Ce dernier sentit une drôle de chaleur à l'endroit ou le détective avait posé ses yeux. Mais la chaleur se rependit, et rapidement, John eut très chaud. Mais que se passait-il ?
« - Cette molécule est capable de rendre un homme enceinte.
- Pardon ? »
John n'avait jamais eu ses propres yeux aussi écarquillés. Sherlock était forcément en train de se fiche de sa pomme. Il était forcément en train de lui faire une énorme farce. Et d'un moment à l'autre, des caméras et des journalistes allaient sortir du placard et tous en riraient jusqu'à la semaine d'après. Mais rien ne vint. Personne ne sortit du placard.
« - Et nous avons couchés ensemble hier soir. Et avant hier soir, rajouta le détective. »
Cela termina d'achever John. La brûlure remonta jusque dans sa gorge, et le soldat n'eut d'autres choix que de courir droit dans la salle de bain pour rendre la totalité de son petit déjeuner. Encore et encore. Oh mon dieu. Était-ce la réalité ? Ou John avait-il basculé dans une espèce de réalité alternative où SHERLOCK VENAIT DE LE METTRE ENCEINTE ?!
FIN DU PREMIER CHAPITRE.
Bien bien, voici la fin du premier chapitre ! J'attends avec impatience vos petits commentaires ou review!Ca vous à plu ? Hâte de lire la suite ? La météo pour demain ? Dites moi tout !
